- Apr 2020
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À mesure que l’information envahit notre espace physique et mental, une autre ressource se raréfie, l’attention. Le design des outils et des applications est conçu de sorte à capter et capturer notre attention. Le risque éthique est clair : nous risquons de laisser notre esprit se faire capturer à des fins commerciales ou politiques ! Avons-nous envie de laisser les firmes telles que Cambridge Analytics influencer nos choix électoraux ? La reprise du thème de la vérité alternative dans la série Homeland fait pâle figure à côté de la saga de l’élection de Trump !
Point de vue empirique et partial. L'autrice cherche à jouer sur le pathos afin de mieux convaincre son lecteur. L'autrice n'aborde qu'une partie de la question. En effet, elle oublie que suite à l'élection de Trump, il y a eu une multiplication des manifestations et des prises de position contre son élection (et notamment dans les sphères journalistiques et hollywoodienne). En effet, tout le monde n'a pas voté pour Trump.
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Alors que le manager est celui qui doit gérer le temps, c’est-à-dire le mettre à distance, le maîtriser en lui donnant un rythme, on constate de plus en plus que celui-ci se laisse emporter par l’agitation perpétuelle. Penser notre rapport au temps est bien une urgence managériale.
Conclusion qui confirme le point de vue de l'autrice.
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Cette accélération se retourne finalement contre le projet de la modernité. Au lieu d’augmenter l’autonomie et d’émanciper l’individu, on augmente l’angoisse existentielle de celui qui est délié de tout cadre, devant être toujours disponible. Les institutions ne parviennent plus à remplir leur rôle de facteur de stabilité. Elles se retrouvent elles-mêmes bousculées, dépassées, questionnées.
Point de vue de l'autrice pour asseoir son enchaînement narratif. Ainsi, l'accélération du temps de travail devient contreproductif et les organisations deviennent vite dépassées par le propre modèle. La multiplication des outils numériques inclusifs, visant à la fois la surveillance et la rentabilité, augmente l'angoisse des individus.
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L’appel de la liberté se fait entendre dans le management, mais une fois encore les managers naviguent de Charybde en Sylla : comment concilier la demande de plus de liberté de mouvement de certains collaborateurs, avec la nécessité de produire plus de résultats en respectant plus de normes ? Avec, à l’horizon, cet impératif de recréer du sens, de refonder l’autonomie du travail dans des organisations kaléidoscopes…
Question argumentative. L'autrice pose le problème qui occupe sa réflexion et qui induit le thème du débat. La question reformule les problématiques énoncées en début de texte.
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La capacité à gérer les entre-deux, en créant de la continuité et de la substance pour porter les transitions entre les pics d’intensité. Cela demande d’acquérir des ressources et de développer des capacités spécifiques de management et d’innovation permettant de générer ces avantages périodiques et de garantir la pérennité.
Point de vue de l'autrice en réponse à l'avantage concurrentiel transitoire.
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Le succès des plateformes reposant sur les effets de réseau illustre ce mécanisme dual. Google se développe en lançant régulièrement de nouveaux produits et services qui ne rencontrent pas tous un succès durable. L’ensemble de ces mouvements est pourtant bien lié à une stratégie de long terme, gourmande en investissements humains et capitalistiques : maintenir une situation de monopole dans les services intensifs en information, reposant sur un ensemble de verrous et de cadenas. Derrière l’apparence de changement permanent, l’apparition de nouveautés périodiques, la réalité est bien la recherche d’une position ultra-dominante et d’un contrôle renforcé sur les informations fournies sciemment ou non, par des utilisateurs de plus en plus captifs. Loin d’être les chantres de la concurrence, les plateformes du numérique sont à la recherche de stabilité et de domination sur un marché qu’elles créent à leur mesure.
Afin de montrer que le management est sous tension et que le temps stratégique s'amplifie, l'autrice argumente en développant l'exemple des plateformes numériques. Ici Google. Si Google lance régulièrement de nouveaux produits (avec ou sans succès), c'est pour assurer sa stratégie de contrôle des informations et de leadership sur le marché. D'où la conclusion de l'auteur, concernant ces organisations d'entreprise qui cherchent à la fois la stabilité et la domination.
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Plutôt que de rester médusé par l’accélération frénétique, il est donc urgent de maîtriser les moments où l’on choisit d’accélérer et ceux où l’on choisit de ralentir. Comment maintenir une allure soutenue tout en sachant impulser des accélérations ? Peut-être en commençant par laisser couler le temps dans les périodes de creux – celles où l’organisation tisse sa capacité de résistance aux chocs.
Voici le véritable point de vue argumentatif de l'autrice. En plus d'un enchaînement dialectique, caractérisé par une certaine logique, celui-ci est également rhétorique puisqu'il cherche a convaincre le lecteur de son idée.
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Le déluge informationnel qui submerge dirigeants et collaborateurs est la principale cause de ce ressenti d’une accélération impossible à contenir. Il donne à l’entreprise un voile d’hyperactivité – masquant en réalité une tendance réelle et dangereuse à l’immobilisme.
Cette réponse apporte une réponse au constat de l'autrice sur la perception du temps de travail.
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Les faits réservent des surprises. Certaines études soulignent bien le raccourcissement sensible de la durée des mandats de direction au niveau mondial depuis l’an 2000 ; les algorithmes de « high frequency trading » donnent une impression de forte volatilité des valeurs et des marchés.
Dans sa démonstration, l'autrice s'appuie sur un fait particulier, caractérisé par des études, pour aboutir sur une réponse générale. Cet argument est donc épistémique. Toutefois, la vraisemblance de cette réponse reste à démontrer car celle-ci est basé sur "une impression".
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La question du temps du travail est aujourd’hui l’une des plus élusives. Elle inquiète, au sens philosophique du terme. Des expressions saisissantes surgissent : l’« impulse society » ; la société de la fatigue ; l’accélération sociale ; le culte de l’urgence. L’âge de la pensée du temps utile dans son épaisseur est dépassé ; le temps, c’est une ressource à optimiser : faire plusieurs choses à la fois, minuter le séquencement des projets, le travail des professions intellectuelles (avocats et consultants), vendre du « temps de cerveau utile à Coca-Cola ». Dans le même temps, on observe un regain d’intérêt pour la lenteur : slow food, slow management, méditation et pleine conscience.
Dans cet enchaînement, on remarque que l'autrice oriente d'abord sa réflexion sur l'accélération du temps de travail, tout en confrontant un contre-argument non développer (le slow). Par ailleurs, elle constate une inquiétude dans ce phénomène. Ainsi, elle appuie son propos avec des exemples parlant ("temps de cerveau utile à Coca-Cola") afin d'appuyer son véritable argument (le slow) auprès du lecteur.
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Comment manager en confiance ? Doit-on libérer ses collaborateurs des contraintes de l’ancien monde ? Ou faire usage des outils de transparence numérique pour mieux les piloter à distance – tout en les surveillant – afin de produire plus de résultats ?
La problématique exprime la question argumentative c'est-à-dire que l'autrice se demande quel management est le plus judicieux : le management basé sur la confiance ou l'utilisation des outils numériques pour "surveiller" le travailleur en vertu d'une amélioration de la production.
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Libérer, délivrer… et surveiller ? Les tensions vécues par le manager dans les organisations entre nouveau et ancien monde
Le titre de l'article nous indique le point de vue de l'autrice : le management actuel au travail induit des tensions pour le manager
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Cependant, les analystes financiers constatent que les marchés restent étonnamment stables au regard du niveau d’incertitude géopolitique actuel. La concentration des grands secteurs industriels américains ne cesse d’augmenter depuis dix ans. Télécoms, santé, matériaux de construction : les fusions contribuent à augmenter le pouvoir de négociation des plus forts !
L'argument, cité dessus, engendre un contre-argument. Le marché reste étonnamment stable malgré sa volatilité apparente. Cette stabilité est due au phénomène de concentration des entreprises sur le marché, qui amplifie leurs pouvoirs de négociation.
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