- Nov 2018
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stylo.ecrituresnumeriques.ca stylo.ecrituresnumeriques.ca
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(Crane 1992).
pas clair à quoi cela se refère
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The editorialization process (Vitali Rosati 2018)
si on veut en parler il faut que ça arrive avant
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(Crane, Seales, and Terras 2009).
pas clair à quoi ces références se refèrent
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It goes without saying that our project not only c
non! enlever cette phrase
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stylo.ecrituresnumeriques.ca stylo.ecrituresnumeriques.ca
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L'ambition culturelle et politique d'un savoir absolu a amené à une réflexion importante sur les modalités d'organisation de ce savoir. Ces enjeux d'organisation et de classification portent en eux des représentation du savoir, culturellement marquée par des questions d'autorité, de complétude et de stabilité. Cette représentation du savoir est profondément remise en cause par le Web. En effet, si les approches classificatoires traditionnelles ont été utilisées dans les premiers temps du Web, elles se sont rapidement heurtées aux caractéristiques intrinsèques de celui-ci, notamment son instabilité et son évolution permanente. A
je ne suis pas très convaincu par cette partie. Il semble qu'on oppose web et tradition bibliothéconomique, alors qu'on revendique la continuité. Il faut en discuter
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sens-public.org sens-public.org
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abet. Il faut penser en vidéo, en programme et modèles analogiques, en code communicationnels. Écrire n’est donc ni efficace, ni valable comme manifestation d’une existence. Il est temps qu’on le confesse et qu’on en tire les conséquences, par exemple dans les programme pédagogiques des éco
encore sur la disparition de l'écriture
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Mais cette double coupure reste néanmoins idéale.
il n'y a pas de véritable rupture
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www.parcoursnumeriques-pum.ca www.parcoursnumeriques-pum.ca
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Dans son ouvrage Virus, parasites et ordinateurs [15], Ollivier Dyens prédit l’émergence d’un troisième hémisphère du cerveau humain : l’ordinateur.
externalisation
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Elle permet de s’extraire de la logique oppositionnelle qui caractérise le discours ontologique (imaginaire, virtuel ou représentation vs réel), pour lui substituer une logique cumulative. Éditorialiser, en ce sens, signifie produire des anamorphoses en contribuant à l’agencement d’une réalité multiple.
logique de la polarité et logique cumulative. Cf. sur ce sujet la discussion des dualismes de Marie-Anne Paveau https://via.hypothes.is/https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00773187/document
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Cette définition met en relief l’entrelacement de la pluralité des actions des acteurs spatiaux et du caractère multiforme propre à l’espace-milieu. Elle rend compte aussi des nombreuses situations spatiales qui se vérifient à l’intérieur du numérique : utiliser le protocole d’un téléphone intelligent pour se connecter à Internet n’entraîne pas la même situation spatiale qu’utiliser son ordinateur.
D'accord pour milieu, mais si ce "milieu" met en question de façon radicale l'humain. Ce qui est intéressant du milieu est qu'il peut être originaire par rapport à ce qui s'y trouve. Le milieu vient avant ce dont il est milieu.
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Dans Terre et mer, Schmitt emploie le terme grec nomos (νόμος) pour qualifier ce lien étroit entre spatialité et autorité60 : « [t]out ordre fondamental est un ordre spatial. Parler de la constitution d’un pays ou d’un continent, c’est parler de son ordre fondamental, de son nomos. Or, l’ordre fondamental, le vrai, l’authentique, repose essentiellement sur certaines limites spatiales, il suppose une délimitation, une dimension, une certaine répartition de la terre. L’acte inaugural de toute grande époque est une appropriation territoriale61 ». Ce terme intraduisible révèle une polysémie féconde pour notre réflexion : désignant à l’origine la place réservée au pâturage, nomos s’est progressivement mis à signifier « partage », « division impliquant une idée d’ordre » et, enfin, « usage », « coutume ayant force de loi » ainsi que la loi elle-même. Dans cette perspective, un enracinement spatial engendre des pratiques qui deviennent ensuite normatives.
Dans ce sens l'espace est écriture: le fait de tracer une ligne qui démarque deux champs. Ou de "trouver" une ligne qui démarque deux champs
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Il se produit il y a 4 millions d’années
Cette référence temporelle me fait réfléchir. Fondamentalement on reste, dans toutes les disciplines des sciences humaines et sociales, dans une perspective tellement courte et étriquée! La seule manière pour produire une théorie qui ait un sens quelconque est de se mettre dans une perspective beaucoup plus longue. Revenir à avant l'humanisme. Changer d'échelle
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- Oct 2018
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journals.openedition.org journals.openedition.org
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L’identité numérique est l’ensemble des données personnelles que nous déposons ou laissons à notre insu sur le Web, c’est-à-dire ce que nous faisons, disons, partageons, ressentons, aimons, détestons, recherchons, etc. C’est l’ensemble de nos traces numériques, des marques de notre présence en ligne. Si elle est toujours sémiotisée, elle n’est donc pas forcément verbale : un like, une inscription à un site, une commande de livre ou une réservation de bille
pas seulement "nous"
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La technologie discursive est l’ensemble des processus de mise en discours de la langue dans un environnement technologique. C’est un dispositif au sein duquel la production discursive est intrinsèquement liée à des outils technologiques en ligne ou hors ligne (ordinateurs, téléphones, tablettes, logiciels, applications, sites, blogs, réseaux, plateformes).
comme ma première définition d'éditorialisation
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J’appelle postdualistes les approches qui remettent en cause les grands binarismes fondateurs de la pensée occidentale, en particulier, pour ce qui m’intéresse ici, les oppositions esprit vs monde, langue vs monde et humain vs non-humain
humain vs non humain. Mise enq eustion des dualismes
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peut donner l’impression qu’on aurait déjà le média, et qu’ensuite il serait informatisé
d'accord avec cette critique
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dans la mesure où celle-ci nécessite le recours à un programme informatique pour pouvoir faire sens
oui, mais n'est-ce pas l'essence de trace de nécessiter une interprétation? I;l faut toujours les voir, les isoler, les relier...
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L’écriture numérique produit de l’écriture au sens étroit (des textes) mais aussi de l’écriture au sens large (des traces)
on pourrait se demander à quel point on peut élargir le concept d'écriture. Cf christin
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’ordinateur est une machine plurielle et complexe qui a au moins un effet très net : l’extension du domaine de l’écrit
tout devient écriture
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- Jul 2018
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s, une sous contrainte technique, une entièrement libre) ; la participation (au blogue sous forme d’entrées supplémentaires, en classe par la discussion des textes publiés sur le blogue). Je remettrai aux étudiants une list
test2
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r, en 2017-2018, un cours de création. Pour moi, ce serait la première fois. Forme retenue : le blogue. Cadre générique : l’essai. Ma proposition est acceptée. Cela aurait pu être le FRA 3715 Littérature et nouveaux
test
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ment des litt
lalala
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- Jun 2018
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Un budget prévisionnel prévoit:
N'hésitez pas à revoir ce budget
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Cyberinfrastructure - VL
titre?
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D'autres chercheurs potentiellement impliqués:
N'hésitez pas à en proposer d'autres
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Infrastructure de production, diffusion et appropriation des contenus en SHS
Si vous avez des idées de nom, je suis preneur
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Ma question aujourd'hui est celle de la pensée. Tu montre en réalité à quel point la conversation en tant que processus, dispositif et format peut faire émerger une pensée, mais tu ne le dis jamais ouvertement. Quelle pensée fait-il émerger. Quelle pensée rend-il possible? La rhétorique a rendu possible le platonisme, les lumières n'auraient pas pu exister sans l'invention de l'impression... et aujourd'hui? Tu parles d'herméneutique, mais je voudrais en savoir davantage
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space d'expression
et de pensée
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une activité herméneutique
Je ne suis pas sûr de comprendre complètement ce que tu entends par herméneutique. Je crois que c'est exactement la même chose que j'essayais de dire dans mon commentaire sur ton blog (https://hyp.is/HixgxGisEeiFw7v7HLCgXw/nicolassauret.net/carnet/2018/06/04/la-conversation-comme-processus-dispositif-et-format/). Mais je n'en suis pas sûr.
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nicolassauret.net nicolassauret.net
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Il faut imaginer une sorte de copier-coller capable de conserver le lien à la source.
Cela me semble le point fondamental. Ma question: comment concrètement ce copier-coller qui garde le lien avec la source devient possible avec les billets de blog? Par exemple, j'aurais tendance maintenant, à te répondre avec un billet de blog. Mais si je le fais, mes réponses se trouveront dans un autre environnement - et de toute manière sur une autre page. En quelle mesure on devrait penser de baser l'agrégation aussi sur le balisage sémantique. Par exemple, dans mon billet de blog, je pourrais baliser un phrase comme étant a réponse à une de tes phrases - ce qui permettrait ensuite d'aggréger les deux contenus. En d'autres termes: ce qui me questionne est le rapport entre l'annotation et des formes d'écriture plus longues - et plus "auctoriales" dans le sens qu'elles expriment un avis de celui qui écrit plus qu'une réponse ou une annotation. C'est la question de comment de l'annotation naît la pensée.
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- Mar 2018
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scoms.hypotheses.org scoms.hypotheses.org
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ès facilement argumenter que ce format, parce qu’il est propriétaire, parce qu’il est un cauchemar lorsque l’on y rentre, parce que de plus en plus, nous allons l’associer à une plateforme de cloud propriétaire, n’est pas pérenne, ne permet pas l’archivage de notre production.
merci!
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bureaucratique supplémentaire, dont l’université, surtout en France
;) Surtout en France! oui, en effet
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Marcello affirme que déléguer la partie technique du travail d’écriture revient à déléguer la pensée: il me semble que cette affirmation est largement exagérée d’une part, qu’elle sous-entend que les chercheur.euse.s écrivent seul.e.s d’autre part. Or ce dernier point est faux et l’a probablement toujours été.
peut-être ma position est un peu exagérée. Mais pas tant que ça. Je pense qu'il est indispensable de connaire et comprendre bien les enjeux. Après en effet, on n'écrit (et on ne pense) jamais seul. Le problème est que nous sommes souvent portés par le mythe selon lequel: je pense tout seul et ensuite les petites mains autour font le salle bolot technique. C'est contre cette attitude que j'écris. On ne pense pas seul et on n'écrit pas seul. Mais penser signifie aussi négocier l'aspect technique car il n'y a pas de pensée sans implémentation technique.
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En fait, les outils, y compris informatiques, et la question des compétences à aborder peuvent même résulter de ces débats historiographiques.
bien sûr!
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ne pas savoir utiliser un outil
ce n'est pas ce que je voulais dire: le problème est de ne pas comprendre le sens d'une biblio structurée. Pas de ne pas savoir utiliser zotero. De zotero finalement on s'en fout: mais si on ne veut pas comprendre la différence entre des chaînes de caractères et une biblio structurée, on ne va pas très loin! C'est là que le problème devient conceptuel et pas technologique
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la partie « manifeste »
peut-être tu as raison. Il faut penser autrement le manifeste. J'aimerais qu'on le fasse collectivement. En même temps ce ne sont pas des outils dont je parle, mais d'une approche à l'écriture: balisée, structurée, sémantique etc. On peut le faire avec plein d'outils différents (même sur papier, avec un peu d'imagination et même si ce n'est pas très pratique)
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question du ton a été abordée par Émilien Ruiz
merci de m'avoir fait découvrir ce beau billet, avec lequel je concorde pleinement. Dans ma pratique, c'est aussi ce que je fais. Du travail avec les étudiants, de la pédagogie. Mais je crois que des coups de gueule sont aussi utiles pour susciter les réactions de tous ceux qui n'ont aucune envie de venir aux formations...
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Je passe le ton de l’article d’origine, qui a provoqué sarcasmes et réactions outrées:
Comme je le disais dans un autre billet de blog: malheureusement le ton polémique et caricatural est un excellent outil pour avoir des réactions. Les différentes réponses - courtes ou longues - que j'ai reçu en sont la preuve. Je n'attaquais personne en particulier, je n'offensais personne directement: c'était une provocation qui avait comme objectif de susciter des réactions.
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www.hnp.terra-hn-editions.org www.hnp.terra-hn-editions.org
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Les humanités numériques sont un courant de convictions et idées, articulant analyses des évolutions de pratiques sociales et prescriptions en faveur d’actions publiques favorisant l’hybridation de l’informatique et des humanités dans de nouvelles méthodes, informatisées, de recherche, documentation et éditorialisation en accès ouvert, affranchies des disciplines universitaires de recherches & enseignements, par institutionnalisation des humanités numériques elles-mêmes comme domaine transdisciplinaire de compétences spécifiques ainsi mieux reconnues, relativement techniques voire définissant un nouveau domaine d’ingénierie.
deuxième définition
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Le syntagme des "études digitales", propulsé dans le champ francophone notamment par l’ouvrage collectif dirigé par Bernard Stiegler en mars 2014, apparaît comme l’expression d’une première divergence
Digital studies. Émergence en France.
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« L’utilisation de l’informatique en sciences humaines et sociales est pratiquée depuis maintenant plus de quarante ans. Plusieurs voies ont été explorées au cours de cette déjà assez longue histoire. La plus récente, qui prend le nom de digital humanities, désigne une intégration intense et à plusieurs niveaux des technologies numériques dans tous les processus de recherche, depuis la collecte de données jusqu’à la publication.
première définition
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- Jan 2018
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stylo.14159.ninja stylo.14159.ninja
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cumentaire est aussi un objet social et un lieu d'échange dont les fragments sont avant tout des vecteurs de discussion. L'objet conversation mobilise la communauté de manière proactive en notifiant les personnes impliquées dans les fils de discussions, mais aussi les auteurs des fragments agrégés (des annotations
je le dirais de façon plus forte: c'est aussi un ensemble de personnes. Les gens sont sur le même plans que les documents. Il sont associés, ils font les dossiers, tout comme les textes...
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communauté d’auteurs et de lecteurs, riche de sa diversité et de son engagement.
et pet-être aussi dire qu'elle devient plus institutionnelle avec les financements FRQSC et CRSH
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blic, travaillé notamment par les supports d’écriture et de lecture numériques.
il faudrait ajouter l'aspect de défi de l'institution.. napit en dehors de l'institution, avec des très jeunes chercheurs etc. Je ne sais pas comment... (ni s'il faut le faire pour l'article), mais disons que cette description est partielle à mon avis
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me temps ne peut exister que dans la dynamique d'une remise en question de l'écrit, de sa chaîne de production et des techniques intellectuelles qui lui sont associées
oui. mais il faut aussi parler de la question très concrète des cv, des carrières et des promotions. Évaluation de la recherche, financements etc.
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institution académique reposent encore principalement sur les formes les plus traditionnelles de la publication et de la communication, à savoir : la monographie, la communication de colloque et de conférence, et bien entendu l'article publié dans une revue scientifique.
bien: ça nuance les propos de l'intro: c'est une question de reconnaissance institutionnelle - et donc pour les cv et pour la carri;ere. Tu le dis quelque part? Il faut le dire.
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tre les artefacts de communication académique et la réalité des pratiques de communication. Ce déphasage est la conséquence de deux phénomènes liés, l'un institutionnel, l'autre éditorial.
très bien
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Vitt
il faudra peut-être justifier le choix de Vittu. Car par ex. sur l'autorité, il y a mieux que ça... donc il faudra que tu dises rapidement: "je choisi de me baser sur la reconstruction de Vittu parce qu'elle est la meilleure pour mes fins... " pourquoi? elle souligne les aspects qui t'intéressent...
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e périodique fut dans un premier temps le moyen pour la communauté de la République d'élargir les correspondances
peut-être souligner ça: la raison pour laquelle tu fais l'histoire est que tu veux comprendre quelle était la mission originaire des revues savantes
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ine d'année, la communication scientifique dans les humanités n'a évolué qu'à la marge, attachée aux artefacts traditionnels de la publication papi
il faut peut-être nuancer en disant qu'il y a des expérimentations Sinon l'entrée en matière est un peu raide - surtout pour une revue en dh où il y a des gens qui expérimentent
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es
e
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Introduction Au 17ème siècle, la naissance d'un format éditorial le Journal des Savants L'article Fabrique d'une autorité Institutionnalisation 2ème partie : quelle est la situation aujourd'hui ? Constat Déphasage Un problème institutionnel Un problème éditorial 3e Partie - Expérimentation Terrain d'expérimentation - La revue Sens Public Communauté et espace conversationnel Une revue bi-polaire Du design de la conversation à l’éditorialisation du social Bibliographie
La structure tripartie me semble bien pensée.
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- Nov 2017
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fr.wikisource.org fr.wikisource.org
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nombre
Rapport nombre et ontologie. Ce qui est à un nombre
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Si donc tu dis que ce qui paraît être n’est pas véritable, tu dis, par cela même, que c’est un non-être. Et pourtant il est.
Ontologie de ce qui n'est pas. Imesis, représentation, imaginaire...
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pourtant nous sommes convenus que pour parler avec justesse, il ne faut le désigner ni comme un, ni comme plusieurs, ni même de nommer; car nommer une chose, c’est déjà la désigner comme une.
Les problèmes relatifs au non être peuvent être résolus avec la notion de metaontologie. L'être est multiple. Le non être n'est pas
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Ce n’est pas. sur moi qu’il fout compter pour rien trouver de plus clair. En établissant que le non-être n’admet ni la pluralité, ni l’unité, je lui ai attribué l’unité; car j’ai déjà dit le non-être. Comprends-tu ?
Paradoxes de l'et
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tout
Cf argument d'aristocrates pour démontrer le pnc
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Non pas ceux du moins qui exécutent de grands ouvrages de sculpture ou de peinture; car, s’ils donnaient aux belles figures qu’ils représentent leurs véritables proportions, tu sens bien que les parties supérieures paraîtraient trop petites et les inférieures trop grandes, parce que les unes sont vues par nous de loin et les autres de près.
anamorphose
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- May 2017
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marviro.github.io marviro.github.io
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Ontologie relationnelle et métaontologie: regarder le nombre de dimension syntopiques: le nombre de liens
cf article de Maeyer
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nicolassauret.net nicolassauret.net
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Notre intérêt pour le projet Général Instin provient d’une intuition : Instin serait un cas d’étude idéal pour comprendre les formes et les pratiques littéraires contemporaines
littérature en général
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- Mar 2017
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nicolassauret.net nicolassauret.net
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adoption progressive du codex, l
Sur cette question, je trouve particulièrement bon le texte de Vandendorpe, Du papyrus à l'hypertexte:
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La question que j’aimerais poser, si le support pré-numérique réfléchit, le support numérique pense-t-il ?
Et ma question: est-ce que tu peux vraiment penser le support sans dispositif? Est-ce que ça a du sens d'isoler les deux? Ne sont-ils pas des productions après-coup d'une dynamique dispositive (pour utiliser l'expression de Louise)?
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Pour reprendre Goody : “ce qui est dispersé dans le temps devient contigu dans l’espace” Il s’agit de délinéariser le discours, de permettre son découpage en unités juxtaposables.
On est ici clairement dans l'opposition espace-temps telle qu'elle a été pensée au XX. La notion de mélodie et juxtapposition de l'Essai sur les données immédiates de Bergson. Je me demande si on peut dépasser cette opposition. L'espace aussi est multiple, dynamique et mélodique... En gros, cela sert à dire que je trouve l'approche de Bruno - qui en effet découle de celle de Goody, un peu trop rigide. En réalité il y a au moins "des raisons computationnelles" et en plus je ne suis pas sûr que tout soit computationnel dans les espaces qui s'agencent dans les environnements numériques. Surtout parce que ces espaces se donnent toujours dans l'interaction homme-machine et jamais seulement du côté de la machine comme semble le penser Bruno - au moins dans le sens qu'il fait abstraction de l'interaction pour se concentrer sur l'un des deux pôles...
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Goody
Le voilà ;)
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«Il ne convient pas de se lamenter d’une éventuelle régression, ni de se réjouir d’un hypothétique progrès, mais plutôt de se doter des concepts permettant de penser le numérique.»
Il me semble important de ne jamais lever cette époché morale
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, se joue un nouvel humanisme.
Milad. Il y a la question de la dynamique homme-machine dans la production de ce que nous pensons être un être humain. Dans ce sens j'employerais le concept d'humanisme. Pour savoir ce qu'est l'homme, il faut dire ce qu'est la machine. Il n'y a pas deux essences en dialogue, mais le dialogue dynamique produit les essences comme des contre-coups - après-coups. C'est l'idée d'intermédialité de Méchoulan.
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Or l’histoire longue de l’écriture, qui est aussi celle des supports, nous montre que tout changement de propriétés des supports induisent un changement des modalités d’écriture, de lecture, et finalement une évolution des modes de penser
Cf notamment Goody et Vandendorpe.
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nicolassauret.net nicolassauret.net
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C’est ainsi que notre entretien avec Gérard W. nous a malgré tout conforté dans la nécessité (encore) d’un modèle épistémologique fondé sur une version stabilisée du texte, notamment dans un paysage institutionnel encore réticent à prendre en compte « les états du texte », jusqu’à la disparition du texte.
L'idée de lettre dont parle Gérard dans son mail - que j'ai copié dans une note ici - me semble intéressant. La question est de savoir si et comment la lettre peut devenir aussi une annotation. Est-ce qu'on peut rendre la lettre publique - comme dans les correspondances dont parle Gérard - en utilisant des outils d'annotation comme hypothes.is, par exemple? Ici je remarque la difficulté d'annoter l'annotation: je ne peux pas, je crois, répondre aux différents points évoqués par Gérard en attachant mon annotation à des parties de la sienne. Le problème du format lettre est qu'il est long et qu'il pose problème par rapport à des pratiques d'annotation plus light.
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Je transcris ici le mail de Gérard en réaction au post:
Bonjour, nous aurons quelques autres sujets à évoquer à propos du dispositif et des publications. En effet, il nous faut penser nos interfaces dans un continuum. Là encore, il y a du liquide, mais pas que ! Nous faisons un entretien Skype, une trace en arrive sur le carnet de Nicolas, et nos réflexions continuent, c'est la face liquide. A côté, des entretiens divers : avez-vous vu Mélançon ? Que s'est-il dit ? Des décisions ? des orientations ? Un PV de réunion ? C'est déjà une phase quasi-solide. Ainsi, la dualité n'est pas que rédactionnelle, elle tient à la scansion argumentative elle-même. Nous pourrions nous reporter à Pascal ou Wittgenstein : nous pouvons tout contredire, hormis le fait de devoir faire des phrases pour y parvenir. Mais comment puis-je faire une phrase qui dira que je me tais ? Et me taire, est-ce approuver ? Geneviève Fraisse a écrit un livre lumineux sur le consentement. "Qui ne dit mot consent" vaut juridiquement pour la femme qu'on marie de force et qui ne dit rien au moment où elle comparait devant l'autorité. Voilà un silence "solide".
Revenons à nous : interfaces, ce sont bien sur les indexations et annotations, mais ce sont aussi les citations et reprises faites ailleurs que nous ignorons (les .pdf chargés sont notre zone de diffusion essentielle, et c’est une boite noire). Et bien évidemment les liens explicites qui se tissent : l’article traitant de Carl Schmidt et de l’éditorialisation remet en scène notre article récent, et les paroles portées ici et là, de blogs en colloque feront de même. Nous n’avons pas parlé des liens établis « hors-site » avec les blogs et carnets de recherche ici et là, les tweets et pages Facebook, ce sont autant de passerelles plus ou moins liquides. Liquides pour le côté passerelle, mais pas seulement, car il y a une aura qui tient à nos agencements et à nos présentations : quelles lettres de diffusions, agendas, pages de réseau sociaux ? A suivre !!
A propos, quatre questions :
1/ Si on envisage de créer des formats intermédiaires, la publication de textes longs en feuilleton avant une reprise plus globale est une bonne idée. Cela vaut pour Joelle Zask, et pourrait valoir pour mon papier sur Zuckerberg : je vous proposais une publication en deux volets, mais si vous pensez qu’il faut diviser en trois, pourquoi pas. Dites-moi.
Notez que je pratiquais cette approche pour les deux papiers sur le Brésil de 2016, et aussi pour les suites à venir de mon papier sur le romantisme comme anticipant notre approche. C’est que je nommais hier « faire Ecole », de penseurs qui, faisant œuvre chacun pour son compte participe néanmoins de dialogues explicites et très féconds. Ce fut l’idéalisme allemand, cela sera la phénoménologie, la psychanalyse, la philo française depuis Sartre jusqu’à la mort de Derrida – cela s’est perdu depuis, et l’inventivité avec…
2/ Un format intermédiaire fut la « correspondance scientifique » : les lettres étaient au XVIII e siècle l’équivalent de nos articles, elles étaient écrites pour être lues et discutées, et les livres ultérieurs en portaient trace. Nous pouvons d’autant mieux nous engager dans la refonte de Sens public sur les bases de ce dont nous avons discuté, que les pratiques qui sont les nôtres recoupent des questions permanentes de la Cité intellectuelle (qu’on a longtemps appelé les « gens de lettres » ) et les reprennent dans le contexte de la digital litteracy. Ces quelques mots pourraient effectivement devenir un des thèmes d’une lettre à notre communauté que je me proposerai bien d’écrire avec Nicolas pour reprendre une série de lettres internes et d’interface avec nos lecteurs, un petit manifeste à faire paraître au printemps. Qu’en pensez-vous ?
3/ Ou en sommes-nous avec nos pages Facebook ? Qui s’en occupe et qu’y fait-on ? Quelle visibilité y avons-nous et combien de liens vers nos papiers ? Comment concevoir ces pages comme faisant partie du dispositif ? Est-ce du liquide ? Du rédactionnel ? Une forme promotionnelle ? Un journal de bord ? Ne devrions-nous nous pencher sur ce sujet un de ces jours. Là encore, il me semblerait utile de prévoir une reprise de ces pages, et de commencer une « nouvelle saison » par une publication de cette lettre que j’évoque ci-dessus pour annoncer cette « nouvelle saison » - expression que je reprends du monde du théâtre qui connaît depuis longtemps une programmation saisonnière. Cela pourrait nous conduire à intégrer dans la partie « liquide » cette idée de lettres de saison, où seraient publiés une partie des discussions ayant marqué les semaines précédentes : au lieu de rédiger une lettre avec des annonces en tout genre, nous pourrions associer à la mention des nouvelles parutions en ligne, une synthèse des débats en cours sur le site !!! Cela serait à mon sens une grande aide pour notre pilotage éditorial : en fonction des réflexions que nous aurons à traiter, nous pourrons lancer des pistes pour de futurs projets, renvoyer bien sûr aux divers articles qui sont présents sur notre base (mais que ceux qui discutent en ligne n’ont pas nécessairement vus avant de s’exprimer) et ainsi produire nous-mêmes certaines émergences thématiques que nous n’aurons pas totalement prévues. « Journal des débats » : il y a là une fonction rédactionnelle forte pour qui rédigerait la lettre interne. Qu’en pensez-vous, là encore ?
4/ Et du coup une question en prime : ne serait-il pas utile de mettre en relation les stagiaires de Montréal avec ceux de Lyon ? Je viens d’accueillir une jolie bande de traductrices qui viennent de se mettre au travail, il y aura des dossiers pour les blogs et des articles en traduction… Si nous visons les liens souples mais effectifs, il y à là des bases potentiellement riches pour permettre aux unes et aux autres de se former à la complexité feuilletée de notre réseau d’intelligence et d’entrer progressivement dans les formats que je viens d’évoquer ci-dessus.
La pratique de la lettre reste une forme intermédiaire liquide entre parole et article…
Bonne journée.
Gérard
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