833 Matching Annotations
  1. Mar 2018
    1. question du ton a été abordée par Émilien Ruiz

      merci de m'avoir fait découvrir ce beau billet, avec lequel je concorde pleinement. Dans ma pratique, c'est aussi ce que je fais. Du travail avec les étudiants, de la pédagogie. Mais je crois que des coups de gueule sont aussi utiles pour susciter les réactions de tous ceux qui n'ont aucune envie de venir aux formations...

    2. Je passe le ton de l’article d’origine, qui a provoqué sarcasmes et réactions outrées:

      Comme je le disais dans un autre billet de blog: malheureusement le ton polémique et caricatural est un excellent outil pour avoir des réactions. Les différentes réponses - courtes ou longues - que j'ai reçu en sont la preuve. Je n'attaquais personne en particulier, je n'offensais personne directement: c'était une provocation qui avait comme objectif de susciter des réactions.

    1. Les humanités numériques sont un courant de convictions et idées, articulant analyses des évolutions de pratiques sociales et prescriptions en faveur d’actions publiques favorisant l’hybridation de l’informatique et des humanités dans de nouvelles méthodes, informatisées, de recherche, documentation et éditorialisation en accès ouvert, affranchies des disciplines universitaires de recherches & enseignements, par institutionnalisation des humanités numériques elles-mêmes comme domaine transdisciplinaire de compétences spécifiques ainsi mieux reconnues, relativement techniques voire définissant un nouveau domaine d’ingénierie.

      deuxième définition

    2. Le syntagme des "études digitales", propulsé dans le champ francophone notamment par l’ouvrage collectif dirigé par Bernard Stiegler en mars 2014, apparaît comme l’expression d’une première divergence

      Digital studies. Émergence en France.

    3. « L’utilisation de l’informatique en sciences humaines et sociales est pratiquée depuis maintenant plus de quarante ans. Plusieurs voies ont été explorées au cours de cette déjà assez longue histoire. La plus récente, qui prend le nom de digital humanities, désigne une intégration intense et à plu­sieurs niveaux des technologies numériques dans tous les processus de recherche, depuis la collecte de données jusqu’à la publication.

      première définition

  2. Jan 2018
    1. cumentaire est aussi un objet social et un lieu d'échange dont les fragments sont avant tout des vecteurs de discussion. L'objet conversation mobilise la communauté de manière proactive en notifiant les personnes impliquées dans les fils de discussions, mais aussi les auteurs des fragments agrégés (des annotations

      je le dirais de façon plus forte: c'est aussi un ensemble de personnes. Les gens sont sur le même plans que les documents. Il sont associés, ils font les dossiers, tout comme les textes...

    2. communauté d’auteurs et de lecteurs, riche de sa diversité et de son engagement.

      et pet-être aussi dire qu'elle devient plus institutionnelle avec les financements FRQSC et CRSH

    3. blic, travaillé notamment par les supports d’écriture et de lecture numériques.

      il faudrait ajouter l'aspect de défi de l'institution.. napit en dehors de l'institution, avec des très jeunes chercheurs etc. Je ne sais pas comment... (ni s'il faut le faire pour l'article), mais disons que cette description est partielle à mon avis

    4. me temps ne peut exister que dans la dynamique d'une remise en question de l'écrit, de sa chaîne de production et des techniques intellectuelles qui lui sont associées

      oui. mais il faut aussi parler de la question très concrète des cv, des carrières et des promotions. Évaluation de la recherche, financements etc.

    5. institution académique reposent encore principalement sur les formes les plus traditionnelles de la publication et de la communication, à savoir : la monographie, la communication de colloque et de conférence, et bien entendu l'article publié dans une revue scientifique.

      bien: ça nuance les propos de l'intro: c'est une question de reconnaissance institutionnelle - et donc pour les cv et pour la carri;ere. Tu le dis quelque part? Il faut le dire.

    6. tre les artefacts de communication académique et la réalité des pratiques de communication. Ce déphasage est la conséquence de deux phénomènes liés, l'un institutionnel, l'autre éditorial.

      très bien

    7. Vitt

      il faudra peut-être justifier le choix de Vittu. Car par ex. sur l'autorité, il y a mieux que ça... donc il faudra que tu dises rapidement: "je choisi de me baser sur la reconstruction de Vittu parce qu'elle est la meilleure pour mes fins... " pourquoi? elle souligne les aspects qui t'intéressent...

    8. e périodique fut dans un premier temps le moyen pour la communauté de la République d'élargir les correspondances

      peut-être souligner ça: la raison pour laquelle tu fais l'histoire est que tu veux comprendre quelle était la mission originaire des revues savantes

    9. ine d'année, la communication scientifique dans les humanités n'a évolué qu'à la marge, attachée aux artefacts traditionnels de la publication papi

      il faut peut-être nuancer en disant qu'il y a des expérimentations Sinon l'entrée en matière est un peu raide - surtout pour une revue en dh où il y a des gens qui expérimentent

    10. es

      e

    11. Introduction Au 17ème siècle, la naissance d'un format éditorial le Journal des Savants L'article Fabrique d'une autorité Institutionnalisation 2ème partie : quelle est la situation aujourd'hui ? Constat Déphasage Un problème institutionnel Un problème éditorial 3e Partie - Expérimentation Terrain d'expérimentation - La revue Sens Public Communauté et espace conversationnel Une revue bi-polaire Du design de la conversation à l’éditorialisation du social Bibliographie

      La structure tripartie me semble bien pensée.

  3. Nov 2017
    1. nombre

      Rapport nombre et ontologie. Ce qui est à un nombre

    2. Si donc tu dis que ce qui paraît être n’est pas véritable, tu dis, par cela même, que c’est un non-être. Et pourtant il est.

      Ontologie de ce qui n'est pas. Imesis, représentation, imaginaire...

    3. pourtant nous sommes convenus que pour parler avec justesse, il ne faut le désigner ni comme un, ni comme plusieurs, ni même de nommer; car nommer une chose, c’est déjà la désigner comme une.

      Les problèmes relatifs au non être peuvent être résolus avec la notion de metaontologie. L'être est multiple. Le non être n'est pas

    4. Ce n’est pas. sur moi qu’il fout compter pour rien trouver de plus clair. En établissant que le non-être n’admet ni la pluralité, ni l’unité, je lui ai attribué l’unité; car j’ai déjà dit le non-être. Comprends-tu ?

      Paradoxes de l'et

    5. tout

      Cf argument d'aristocrates pour démontrer le pnc

    6. Non pas ceux du moins qui exécutent de grands ouvrages de sculpture ou de peinture; car, s’ils donnaient aux belles figures qu’ils représentent leurs véritables proportions, tu sens bien que les parties supérieures paraîtraient trop petites et les inférieures trop grandes, parce que les unes sont vues par nous de loin et les autres de près.

      anamorphose

  4. May 2017
    1. Ontologie relationnelle et métaontologie: regarder le nombre de dimension syntopiques: le nombre de liens

      cf article de Maeyer

    1. Notre intérêt pour le projet Général Instin provient d’une intuition : Instin serait un cas d’étude idéal pour comprendre les formes et les pratiques littéraires contemporaines

      littérature en général

  5. Mar 2017
    1. adoption progressive du codex, l

      Sur cette question, je trouve particulièrement bon le texte de Vandendorpe, Du papyrus à l'hypertexte:

    2. La question que j’aimerais poser, si le support pré-numérique réfléchit, le support numérique pense-t-il ?

      Et ma question: est-ce que tu peux vraiment penser le support sans dispositif? Est-ce que ça a du sens d'isoler les deux? Ne sont-ils pas des productions après-coup d'une dynamique dispositive (pour utiliser l'expression de Louise)?

    3. Pour reprendre Goody : “ce qui est dispersé dans le temps devient contigu dans l’espace” Il s’agit de délinéariser le discours, de permettre son découpage en unités juxtaposables.

      On est ici clairement dans l'opposition espace-temps telle qu'elle a été pensée au XX. La notion de mélodie et juxtapposition de l'Essai sur les données immédiates de Bergson. Je me demande si on peut dépasser cette opposition. L'espace aussi est multiple, dynamique et mélodique... En gros, cela sert à dire que je trouve l'approche de Bruno - qui en effet découle de celle de Goody, un peu trop rigide. En réalité il y a au moins "des raisons computationnelles" et en plus je ne suis pas sûr que tout soit computationnel dans les espaces qui s'agencent dans les environnements numériques. Surtout parce que ces espaces se donnent toujours dans l'interaction homme-machine et jamais seulement du côté de la machine comme semble le penser Bruno - au moins dans le sens qu'il fait abstraction de l'interaction pour se concentrer sur l'un des deux pôles...

    4. Goody

      Le voilà ;)

    5. «Il ne convient pas de se lamenter d’une éventuelle régression, ni de se réjouir d’un hypothétique progrès, mais plutôt de se doter des concepts permettant de penser le numérique.»

      Il me semble important de ne jamais lever cette époché morale

    6. , se joue un nouvel humanisme.

      Milad. Il y a la question de la dynamique homme-machine dans la production de ce que nous pensons être un être humain. Dans ce sens j'employerais le concept d'humanisme. Pour savoir ce qu'est l'homme, il faut dire ce qu'est la machine. Il n'y a pas deux essences en dialogue, mais le dialogue dynamique produit les essences comme des contre-coups - après-coups. C'est l'idée d'intermédialité de Méchoulan.

    7. Or l’histoire longue de l’écriture, qui est aussi celle des supports, nous montre que tout changement de propriétés des supports induisent un changement des modalités d’écriture, de lecture, et finalement une évolution des modes de penser

      Cf notamment Goody et Vandendorpe.

    1. C’est ainsi que notre entretien avec Gérard W. nous a malgré tout conforté dans la nécessité (encore) d’un modèle épistémologique fondé sur une version stabilisée du texte, notamment dans un paysage institutionnel encore réticent à prendre en compte « les états du texte », jusqu’à la disparition du texte.

      L'idée de lettre dont parle Gérard dans son mail - que j'ai copié dans une note ici - me semble intéressant. La question est de savoir si et comment la lettre peut devenir aussi une annotation. Est-ce qu'on peut rendre la lettre publique - comme dans les correspondances dont parle Gérard - en utilisant des outils d'annotation comme hypothes.is, par exemple? Ici je remarque la difficulté d'annoter l'annotation: je ne peux pas, je crois, répondre aux différents points évoqués par Gérard en attachant mon annotation à des parties de la sienne. Le problème du format lettre est qu'il est long et qu'il pose problème par rapport à des pratiques d'annotation plus light.

    2. Je transcris ici le mail de Gérard en réaction au post:

      Bonjour, nous aurons quelques autres sujets à évoquer à propos du dispositif et des publications. En effet, il nous faut penser nos interfaces dans un continuum. Là encore, il y a du liquide, mais pas que ! Nous faisons un entretien Skype, une trace en arrive sur le carnet de Nicolas, et nos réflexions continuent, c'est la face liquide. A côté, des entretiens divers : avez-vous vu Mélançon ? Que s'est-il dit ? Des décisions ? des orientations ? Un PV de réunion ? C'est déjà une phase quasi-solide. Ainsi, la dualité n'est pas que rédactionnelle, elle tient à la scansion argumentative elle-même. Nous pourrions nous reporter à Pascal ou Wittgenstein : nous pouvons tout contredire, hormis le fait de devoir faire des phrases pour y parvenir. Mais comment puis-je faire une phrase qui dira que je me tais ? Et me taire, est-ce approuver ? Geneviève Fraisse a écrit un livre lumineux sur le consentement. "Qui ne dit mot consent" vaut juridiquement pour la femme qu'on marie de force et qui ne dit rien au moment où elle comparait devant l'autorité. Voilà un silence "solide".

      Revenons à nous : interfaces, ce sont bien sur les indexations et annotations, mais ce sont aussi les citations et reprises faites ailleurs que nous ignorons (les .pdf chargés sont notre zone de diffusion essentielle, et c’est une boite noire). Et bien évidemment les liens explicites qui se tissent : l’article traitant de Carl Schmidt et de l’éditorialisation remet en scène notre article récent, et les paroles portées ici et là, de blogs en colloque feront de même. Nous n’avons pas parlé des liens établis « hors-site » avec les blogs et carnets de recherche ici et là, les tweets et pages Facebook, ce sont autant de passerelles plus ou moins liquides. Liquides pour le côté passerelle, mais pas seulement, car il y a une aura qui tient à nos agencements et à nos présentations : quelles lettres de diffusions, agendas, pages de réseau sociaux ? A suivre !!

      A propos, quatre questions :

      1/ Si on envisage de créer des formats intermédiaires, la publication de textes longs en feuilleton avant une reprise plus globale est une bonne idée. Cela vaut pour Joelle Zask, et pourrait valoir pour mon papier sur Zuckerberg : je vous proposais une publication en deux volets, mais si vous pensez qu’il faut diviser en trois, pourquoi pas. Dites-moi.

      Notez que je pratiquais cette approche pour les deux papiers sur le Brésil de 2016, et aussi pour les suites à venir de mon papier sur le romantisme comme anticipant notre approche. C’est que je nommais hier « faire Ecole », de penseurs qui, faisant œuvre chacun pour son compte participe néanmoins de dialogues explicites et très féconds. Ce fut l’idéalisme allemand, cela sera la phénoménologie, la psychanalyse, la philo française depuis Sartre jusqu’à la mort de Derrida – cela s’est perdu depuis, et l’inventivité avec…

      2/ Un format intermédiaire fut la « correspondance scientifique » : les lettres étaient au XVIII e siècle l’équivalent de nos articles, elles étaient écrites pour être lues et discutées, et les livres ultérieurs en portaient trace. Nous pouvons d’autant mieux nous engager dans la refonte de Sens public sur les bases de ce dont nous avons discuté, que les pratiques qui sont les nôtres recoupent des questions permanentes de la Cité intellectuelle (qu’on a longtemps appelé les « gens de lettres » ) et les reprennent dans le contexte de la digital litteracy. Ces quelques mots pourraient effectivement devenir un des thèmes d’une lettre à notre communauté que je me proposerai bien d’écrire avec Nicolas pour reprendre une série de lettres internes et d’interface avec nos lecteurs, un petit manifeste à faire paraître au printemps. Qu’en pensez-vous ?

      3/ Ou en sommes-nous avec nos pages Facebook ? Qui s’en occupe et qu’y fait-on ? Quelle visibilité y avons-nous et combien de liens vers nos papiers ? Comment concevoir ces pages comme faisant partie du dispositif ? Est-ce du liquide ? Du rédactionnel ? Une forme promotionnelle ? Un journal de bord ? Ne devrions-nous nous pencher sur ce sujet un de ces jours. Là encore, il me semblerait utile de prévoir une reprise de ces pages, et de commencer une « nouvelle saison » par une publication de cette lettre que j’évoque ci-dessus pour annoncer cette « nouvelle saison » - expression que je reprends du monde du théâtre qui connaît depuis longtemps une programmation saisonnière. Cela pourrait nous conduire à intégrer dans la partie « liquide » cette idée de lettres de saison, où seraient publiés une partie des discussions ayant marqué les semaines précédentes : au lieu de rédiger une lettre avec des annonces en tout genre, nous pourrions associer à la mention des nouvelles parutions en ligne, une synthèse des débats en cours sur le site !!! Cela serait à mon sens une grande aide pour notre pilotage éditorial : en fonction des réflexions que nous aurons à traiter, nous pourrons lancer des pistes pour de futurs projets, renvoyer bien sûr aux divers articles qui sont présents sur notre base (mais que ceux qui discutent en ligne n’ont pas nécessairement vus avant de s’exprimer) et ainsi produire nous-mêmes certaines émergences thématiques que nous n’aurons pas totalement prévues. « Journal des débats » : il y a là une fonction rédactionnelle forte pour qui rédigerait la lettre interne. Qu’en pensez-vous, là encore ?

      4/ Et du coup une question en prime : ne serait-il pas utile de mettre en relation les stagiaires de Montréal avec ceux de Lyon ? Je viens d’accueillir une jolie bande de traductrices qui viennent de se mettre au travail, il y aura des dossiers pour les blogs et des articles en traduction… Si nous visons les liens souples mais effectifs, il y à là des bases potentiellement riches pour permettre aux unes et aux autres de se former à la complexité feuilletée de notre réseau d’intelligence et d’entrer progressivement dans les formats que je viens d’évoquer ci-dessus.

      La pratique de la lettre reste une forme intermédiaire liquide entre parole et article…

      Bonne journée.

      Gérard