- May 2024
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Dans les EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) ladépendance est liée à la nécessité d’un tiers pour effectuer des gestes de la vie courante(s’habiller, faire sa toilette, manger, se déplacer). Cette forme de handicap et le placementdans ces institutions induit un enclavement social fort pour les personnes âgées.L’utilisation des technologies de l’information et de la communication peut être unesolution pour pallier cet enclavement. La stimulation intellectuelle et l'importance desrelations interpersonnelles que procurent les nouvelles technologies peuvent s'avérer êtrede puissants mécanismes d'adaptation pour aider les personnes à retrouver une intégritécognitive, physique mais aussi psychologique et sociale (Brangier et Pino, 2001).
Nous avons ici le cadre contextuel de l'étude et le constat général qui s'appuient sur la pensée de deux auteurs, Brangier et Pino (2001)
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Les TIC sont-elles un mode de reliance sociale ?
Le sous-titre de l'article nous donne déjà l'aperçu sur la problématique de la recherche.
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l'objectif de notre recherche dans le cadre du projet MNESIS est d'examiner comment etdans quelle mesure un logiciel de stimulation cognitive peut contribuer à mieux faireaccepter, reconnaître et intégrer l'usager dans son environnement social, familial etmédical.
L'objectif de l'étude et les auteurs précisent en même temps la question du départ.
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- Apr 2024
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« J’ai trouvé l’amour de ma vie. On a discuté deux, trois jours avant et, depuis notre rencontre, on ne s’est plus quittés et ça n’arrivera jamais » ; « Bientôt deux ans que nous nous sommes rencontrés via Meetic… Le coup de foudre immédiat dès notre première rencontre. Nous ne nous quittons plus, nous nous aimons plus que tout… »
Les témoignages vont souvent dans le sens de ceux pour lesquels cela à fonctionner, entretenant et diffusant l’illusion du mythe de l’amour, faisant l'impasse sur la part de concession, de discussions, de négociations, de réajustements, qui a été inhérente au fonctionnement d’une relation intime et qui est cachée ou tue car cela ne correspond pas à l'image romantique que l'on se fait de la rencontre "idéale".
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- Mar 2024
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Internet a radicalement changé notre façon d’envisager la rencontre et le discours amoureux, que nous soyons inscrits ou pas sur les réseaux.
D'emblée l'article pose comme un constat à valeur d'universalité que nous sommes tous impactés. Il expose l'idée que cela va au-delà de notre usage effectif ou non des réseaux sociaux dans la quête de l'amour. Cette affirmation semble pouvoir être remise en question notamment au regard du fait que nous n'avons pas tous la même utilisation d'internet comme les personnes âgées par exemple qui sont loin d'en comprendre tous les codes et usages.
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Si nous rapportons toutes ces histoires d’amour aux chiffres des unions effectives nouées en ligne, nous ne sommes que dans l’écume
Propos intéressants à citer en ouverture de l'article mais qui auraient eu besoin d'être agrémentés de quelques données statistiques.
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Des nuits entières, par écrans interposés, nous avons échafaudé notre histoire : acheter une maison, avoir un enfant, marier nos amis…
Il est plus aisé de fantasmer ça sur un écran que de le mettre en place pour de vrai et de s’en donner les moyens dans la vie réelle où les contraintes sont plus palpables et vont demander de nombreux efforts.
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Nos échanges numérico-épistolaires
Mise en évidence du fonctionnement épistolaire de ces conversations, principe fondamental. Le temps pour l’autre est pris quand on a le temps soit même de se connecter sur la plateforme, de répondre à un sms. Il n'y a pas de contrainte d’écouter l’autre ou de répondre à ses sollicitations quand nous ne nous sentons pas disponible, donc pas de déconvenue, contournement des efforts de concession, de disponibilités, etc qui incombent à la relation.
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je n’avais pas “la méthode”.
A supposer qu’il y ait une méthode pour trouver l’amour. Une recette toute faite qu’il faudrait appliquer comme un process. On revient à l'idée que l'on est sur une certaine rentabilité, une forme de taylorisme de l'amour.
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les cases que j’avais cochées me montraient le profil type de mon prince charmant
L’humain est un être complexe, nous ne pouvons pas nous réduire à des cases « j’aime faire la cuisine, j’aime faire du jogging, etc… ». Nous avons besoin d'entretenir des subtilités en lien avec ce que nous aimons car cela contribue à dire au monde qui nous sommes. Ce sont les subtilités qui font que je vais trouver cela touchant ou ridicule mais risible, etc… Il est des choses qui à l’écrit n’émettent pas du tout la même vibration qu’à l’oral. Une phrase écrite peut renvoyer à plusieurs réalité et il n'y aura que la façon d'exprimer cette phrase à l'oral qui en montrera les nuances et qui font que je suis unique. Si je dis « j’aime courir sous la pluie car je sens l’odeur des herbes, des arbres, du bitume mouillé » mais que la personne ne me voit pas entrain d’exprimer cette idée à partir de ma personnalité propre, elle peut trouver cela très touchant ou complètement mièvre, ou ne pas savoir à quoi je fais référence exactement. Les mots sont vides de sens sans le para-verbal et le non verbal.
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Le corps est comme endormi.
Le corps est passif, il n’est pas en mouvement, il n’est pas investi dans cette rencontre avec l’autre. Ce qui est actif et activé c’est notre cerveau et les fantasmes qui s'y jouent. L’équilibre est à trouver dans une satisfaction corporelle et intellectuelle. Simultanément.
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« Ces sites hystérisent nos relations
Apport de psychologie pure. En lien direct avec le thème de la revue.
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« Pour une femme, poursuit le sexothérapeute, c’est un lieu où le désir est excité autant par le besoin de plaire que par la colère. »
Revanche pseudo-féministe illusoire car en réalité il n’y a pas de rapport de force à établir entre les hommes et les femmes il s’agirait davantage que chacun respecte l’autre pour ce qu’il est avec ses qualités et ses défauts pour pleinement apprécier la rencontre. Le besoin de plaire rejoint la validation sociale qui est un booster d’estime de soi.
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1 % à 2 % seulement des unions amoureuses sont consécutives à une rencontre en ligne (Enquête Ined, janvier 2013).
Quelques pourcentages sont cités afin de donner une représentation globale. Il n'est pas précisé ce qui est entendu par "unions amoureuses". Une relation amoureuse durable ou brève ? conforme aux attentes de l’utilisateur ou non ? Il manque des critères objectivables.
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Adopteunmec.com
Site dont le logo est un homme dans un caddie. Peut-on s’attendre à autre chose qu’à un rapport de consommation de la relation amoureuse ?
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Difficile d’avouer une calvitie naissante, un âge avancé ou des revenus trop faibles. Du coup, ils mentent, alimentant les ressentiments féminins.
Là encore des deux côtés on n’assume pas la part de l’échec, la déconvenue, qui peut-être possible mais plus encore, on n’assume pas la réalité de ce qu’est un être humain. Soulève un problème plus profond : en mettant à distance derrière un écran on oublie peut-être qu’un humain réel c’est aussi quelqu’un qui a des problèmes de santé, des problèmes personnels, qui subit une dégradation lente et partielle de son corps… Pose finalement la question du virtuel : est-ce que ce ne serait pas la distance qui nous ferait oublier la réalité des rapports humains ? De la même façon que l’on observe des commentaires haineux ou inappropriée sous le contenu de personnes exposées sur internet tels que les influenceurs pour ne citer qu’eux.
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pour la première fois de leur histoire, les femmes ont à leurs pieds une immense cour de prétendants qui doivent tout faire pour les séduire.
Mise en évidence d’une mutation sociale : nouvelle révolution pour les femmes, à la manière de mai 68 les règles, l’ordre établi jusqu’à lors est remis en question.
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« la montée actuelle de l’impatience, cette impossibilité de supporter la frustration ou la déconvenue, commente Alain Héril. C’est inquiétant, car cela devient parfois une source de souffrrance ».
Lien causale proposé ici : les applications de rencontres contribuent à l’augmentation de la rapidité dans le fonctionnement de la société. Nous pouvons « swiper » d’un geste simple, presque intuitif. Il n’y a quasiment plus de place pour l'attente, la déconvenue, pour « la part d’échec » qui fait pourtant parti du processus d’acclimatation à l’autre.
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Les sites de rencontres nous font miroiter qu’un remplaçant nous attend au coin d’une case à cocher sur Internet.
Les utilisateurs sont exigeants, voir intransigeants car ils ont les moyens de l’être étant donné que la personne peut être remplacée par une simple nouvelle recherche si elle ne correspond pas aux attentes.
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« En mai 1968, hommes et femmes ont dénoncé le couple comme objet d’oppression sociale. En réaction, ils voulaient bâtir, à égalité, des histoires où chacun aurait la place d’évoluer auprès de l’autre, où le risque d’échec était assumé. Les sites de rencontres ont changé cela. Par le biais d’Internet, nous sommes revenus à une image fixe de l’amour. Dans mon cabinet, je constate que mes patients sont de plus en plus victimes du mythe de l’amour. Les femmes, en particulier, recherchent un homme idéal, leur double masculin. »
Constatation d’une régression par rapport à une avancée des mœurs. Mise en perspective avec l'évolution sociale. Alain Héril nous rappelle que le lieu de révolution des mœurs qu’a été mai 68 a permis de faire rentrer une composante essentielle dans la relation à l’autre : la part d’échec possible lorsque deux individus se côtoient pour essayer d’entretenir une relation amoureuse. A l’extrême opposé, sur les sites de rencontre, la possibilité de l’échec n’existe pas, et est même gommée puisqu’ils proposent du « sur-mesure » et entretiennent « le mythe de l’amour ».
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- Mar 2022
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Il constitue un apport fondamental à l'appareil médical. Parfois, il aide tout simplement à oser des choses que l'on ne serait pas en mesure de tenter spontanément. C'est le cas de grand-mères qui s'inscrivent sur Meetic pour entretenir des échanges écrits empreints d'érotisme et relancent ainsi leur libido.
J'emploierais le terme "appareil médical" avec plus de prudence. Ces outils peuvent aider les plus timides à s'approcher aux autres plus facilement, mais faut pas oublier l'importance de faire les mêmes démarches sans être devant un écran. On observe de plus en plus des gens qui ont du mal à créer des liens en face à face car ca deviens compliqué de s'exprimer sans le biais d'un clavier.
Encore une réticence sur ce qui concerne les sites de rencontres : ils ne sont pas toujours fiables et ils créent des attentes qui sont souvent décevantes car c'est très facile de se construire derrière un écran un personnage qui nous ressemble pas forcement .
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Que tout cela a un effet pervers. C'est infantilisant pour les parents et transforme l'objet numérique en un obscur objet du plaisir, proche du diable et donc très tentant. Pourtant, malgré les efforts des grands moteurs de recherche pour nous contraindre à ne voir sur le Web que ce qu'ils veulent, c'est encore un des rares endroits où il est possible de rencontrer l'inconnu. La «weberrance» ouvre l'esprit. Ça ne veut pas dire qu'il ne faille pas, bien au contraire, garder un œil attentif. Mais je me méfie de ces glissements où très vite on parle d'addiction. Entre le jeu vidéo comme nurse numérique et un interdit excessif, une limitation dans les horaires me semble judicieuse. Ce ne sont pas les enfants qui consultent de manière compulsive leur fil Twitter, mais bien les adultes !
Ses thèses ne sont pas forcement vérifiés. La "weberrance" ouvre l'esprit, mais peut ouvrir aussi des mauvaises portes. C'est important de veiller que les plus jeunes ne tombent pas sur des sites trop violents pou avec des images et vidéos de sexe explicites, des mal intentionnés (pédophiles, hackers, etc. ).
Je suis d'accord avec le fait de limiter le temps passé devant les écrans.
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92% des français utilisent un gadget high-tech avant de s'endormir.
C'est pas forcement une bonne nouvelle. Il y a des études qui démontrent que utiliser un portable ou tablette juste avant d'aller se coucher causerai des retard d'endormissement.
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l est évident qu'un adolescent qui n'a pas Internet sera dans une forme d'exclusion par rapport à ses camarades. Comme, il y a trente ans, pour un jeune qui n'avait pas la télévision chez lui. Interdire à un enfant l'accès à Internet ou aux jeux vidéo, c'est le sanctionner dans sa vie d'adulte.
Rhétorique.
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On n'a pas encore assez de recul pour évaluer ce que ça va donner. Néanmoins, avant l'âge de 18 mois, un enfant devant une tablette ou une télé laissera tomber très rapidement, car l'interaction est moins riche qu'avec un être humain. Il n'y a pas plus interactif qu'une relation avec la mère, sauf si celle-ci est en dépression. Cet «accordage» affectif ne peut être reproduit par aucun gadget, fût-il numérique. Après 3 ans, l'enfant peut trouver plus d'intérêt à l'interaction numérique, même s'il continue de s'amuser avec de vrais jouets. L'un ne remplace pas l'autre, n'en déplaise à certains confrères catastrophistes. Mais il faut aussi développer l'«attention conjointe» : l'enfant et son parent partagent un point de vue. C'est en regardant un film ensemble, pour ensuite se dire que l'on a bien vu la même chose, que l'on prend conscience d'avoir partagé un même plaisir.
Il faut encore une fois trouver le juste milieu . Une tablette ne peut pas remplacer le vrai jeu et son importance dans la croissance psychique et physique (motricité) de l'enfant.
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Jadis, le père avait plus de compétences que son fils pour réparer une Mobylette avec lui, activité commune et enrichissante. A présent, le rapport est inversé. L'adolescent est plus au point. Si les mères acceptent facilement que leur fils leur montre comment utiliser un objet, les pères souhaitent souvent garder le leadership. Mais faut-il s'accrocher à une autorité légitime ? Le «je suis ton père» ne suffit-il plus ? Les adolescents traitent leurs parents de «vieux cons». «Con» est accepté, mais pas «vieux» ! Il y a une forme de compétition intergénérationnelle. La possession du dernier gadget à la mode fait croire à une éternelle jeunesse...
Vision très patriarcale de la famille !
Même si un enfant aide les parents avec les nouvelles technologie, ce dernier auras beaucoup d'autres choses à apprendre par ses parents. Les adultes gardent toujours leur rôle même quand ils demandent de l'aide. Sans compter que ce "problème" se vérifie plus avec des parents qui sont nés dans les années '50 ou '60 dont leurs enfants ne sont plus aussi jeunes, les rôles de chacun sont bien net et définis. Le fait de demander de l'aide de la part d'un adulte ne buscule pas la "leadership" ou "hiérarchie" dont parle le psychologue. Agir comme ceci ne le met pas forcement dans une position de faiblesse, mais ca peut aider à fortifier les liens de confiance et échanges.
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Après la «nurse cathodique», on a dit beaucoup de mal des parents qui usent de «nounous numériques» pour avoir la paix. Que ce soit sur la route des vacances ou à la maison pour retrouver un peu d'intimité en couple
Il y a besoin d'un vrai control parental sur les sites et applications utilisés sans oublier de limiter au maximum le temps passé devant des smartphones ou tablettes. C'est bien connu que exposer les enfants aux écrans trop longtemps peut être nocive pour leur santé.
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Pour les parents, c'est un nouvel enjeu d'autorité. Beaucoup connaissent mal la cyberculture. Par exemple, quand vous voulez mettre fin à une partie de jeu vidéo de votre fils et que vous lui arrachez la commande des mains, il crie à la révolte ! L'adulte en déduit que le jeu rend violent, alors qu'il n'a pas demandé à l'enfant s'il était possible de sauvegarder la partie avant d'y mettre un terme. La culture de la télévision était plus simple. Chacun savait que, à la fin de l'épisode, c'était l'heure d'aller prendre son bain. Les outils numériques sont par nature persistants, on ne sait pas quand couper le fil. L'éducation des parents est certainement à faire de ce côté-là. Ils pourraient s'intéresser à ces activités numériques : un enfant jouant à un jeu vidéo devient tour à tour réalisateur, acteur et metteur en scène d'un spectacle qui se donne à voir à plusieurs. C'est très riche d'enseignements sur sa progéniture.
Réponse limité : le "savoir-vivre numérique" n'as pas que un lien avec les parents. Ceci va beaucoup plus loin et ca devrait être pris en compte dans les programmes scolaires pour que les plus jeunes aient dès le début une vrai conscience numérique.
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L'hyperconnexion entre les réseaux, où se rejoignent sur des terminaux numériques toutes les communications humaines, est terriblement inquiétante. On a besoin, même au sein du numérique, d'espaces privés. Face à cela, l'humain essaie spontanément de trouver un peu d'air, en créant de faux profils sur Facebook ou de faux blogs. On aura toujours besoin d'espaces privés au sein d'espaces publics.
C'est pas forcement en créant des faux profils qu'on améliore la situation. Beaucoup sont en train de médiatiser leur quotidien par imitation / pression sociale. Ce qui est publié montre souvent que les côtés "parfaits" .
De plus en plus d'entreprise contrôlent les profils et activités sur le net de leur employeurs, envahissant la sphère privée.
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Plus largement, on utilise le numérique pour combler ou mettre en scène quelque chose qui était déjà «dysfonctionnant». Une patiente ne correspondait avec sa fille que par messagerie instantanée alors qu'elles vivaient sous le même toit. Est-ce un problème de logiciel ou un problème de communication
Affirmation trop généraliste et encore une fois il veut montrer que les côtés positives du numérique. Le numérique fait ressortir davantage les comportements dysfonctionnant.
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Aucun chiffre n'autorise à l'établir. Au contraire, des études récentes montrent qu'en grande majorité les joueurs ont une vie sociale, lisent et font du sport. Les incivilités sont surtout relayées par les médias par sensationnalisme. Les jeunes qui passent à l'acte possèdent déjà en eux une violence inquiétante, voire une paranoïa schizophrénique. Ce sont des cas isolés.
Vrai. Intéressant point de vue de cet article italien . C'est toujours pas prévu que il y a un lien entre jeu violent et comportements violents, mais il y a un lien avec la baisse de la sensibilité émotionnelle ( qui n'est pas irréversible ). https://www.neoconnessi.it/la-violenza-nei-videogame-parliamone/#:~:text=Nessuna%20ricerca%20ha%20mai%20dimostrato,una%20riduzione%20della%20sensibilit%C3%A0%20emotiva.
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La fille, encore élevée à l'ancienne avec l'idée d'attendre le prince charmant, peut shooter des zombies, et exprimer ses pulsions agressives sans trop de culpabilité. Le père stressé au travail devient chef d'une guilde dans le jeu de stratégie «World Of Warcraft», révélant des capacités de leadership étonnantes.
Affirmation très stéréotypé ! Il n'y a pas que du positif dans l'utilisation des jeux vidéos : addictions, détachement de la réalité, dépression, etc. .
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La fille, encore élevée à l'ancienne avec l'idée d'attendre le prince charmant, peut shooter des zombies, et exprimer ses pulsions agressives sans trop de culpabilité. Le père stressé au travail devient chef d'une guilde dans le jeu de stratégie «World Of Warcraft», révélant des capacités de leadership étonnantes.
Affirmation très stéréotypé ! Il n'y a pas que du positif dans l'utilisation des jeux vidéos : addictions, détachement de la réalité, dépression, etc. .
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Les logiciels de type Photoshop permettent très bien cela. Les enfants deviennent ainsi bien plus lucides que leurs parents, qui croient que tout ce qui est dit au journal télévisé est vrai ! Les jeunes générations sont «actives», alors que leurs parents étaient dans une position «interpassive» de téléspectateurs.
Encore une fois faudrait faire attention aux affirmations données . Vraiment les jeunes sont autant plus lucides ? Ont ils vraiment une pleine conscience et assez de connaissances pour naviguer de façons sure et éveillée sur le net ? Certes, faut pas oublier que c'est plus simple pour les nouvelles générations de s'y confronter et cette facilitée reste une valeur ajoutée ( skill ).
Autre point dont je suis réticente c'est le passage sur Photoshop. Cette capacité de changer au plaisir et avec facilité ce que l'on aime pas peut avoir des répercussions sur la vie de tous les jours où on assiste à plus en plus d'individus qui ne supportent pas l'imperfection .
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Le fils utilise la tablette de son père pour faire comme papa, phénomène classique d'identification. Par ce biais, il va s'approprier des images en les désacralisant
On assiste de plus en plus à une génération de parents beaucoup trop connectée avec moins "d'envies" de consacrer du temps (de qualité) à leurs enfants. Le rôle de parent à l'air passif selon ce qui est écrit .
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On observe l'émergence du phénomène des «grands-parents Skype». Au lieu de se voir pour le sempiternel déjeuner du dimanche, on communique par voie électronique, en échangeant des vidéos des petits-enfants. Le numérique permet de ne pas rompre totalement le contact grâce à un «lien virtuel». Mais il est aussi un facilitateur de l'évitement. On a tellement envie de se voir que finalement on ne se voit jamais !
Skype, Face Time ou les appelles vidéos sur d'autres applications peuvent aider à rester en contact dans des situations de distance physiques, mais ils ne remplacent pas la puissance d'une vrai visite. Il y a besoin du contact, du vrai. Faut pas donner plus de crédit que le nécessaire à ces outils. Encore une fois, ce type d'appelle est possible seulement dans le cas où les seniors possèdent des smartphones, tablettes ou ordinateurs…
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Les seniors ont vu dans ces outils un accès incroyablement simple à l'informatique
Je trouve cette affirmation très simpliste. Malheureusement ces outils ne sont pas perçus comme "incroyablement simples" par tous les seniors. Pour les plus anciens ils peuvent augmenter ultérieurement le gap générationnel .
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- Jan 2022
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theconversation.com theconversation.com
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L’automutilation digitale a été révélée en 2013 suite au suicide de la jeune Hannah Smith, initialement imputé à un cyberharcèlement dont elle aurait été victime.
Ce type de violence semble plus récent et moins connu du grand public.
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Les mêmes conclusions émanent des travaux de Sigolène Couchot-Schiex et Benjamin Moignard (2016)
Le fait qu'une deuxième étude confirme les données précédemment présentées renforcent la pertinence et la fiabilité de la thèse.
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Une enquête nationale de victimation en milieu scolaire – réalisée par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) en 2013
Cette source qui permet de préciser le propos est à conservé afin de pouvoir pousser la réflexion et potentiellement identifié d'autres données ou biais.
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des insultes qui sont parfois envoyées par salves et qui relèvent du flaming, du roasting (voir ci-dessous) et de l’automutilation digitale, notamment chez les plus jeunes.
Ici l'auteur précise dès l'introduction le périmètre de son analyse et le type de cyberviolence qui sera discuté. Il pourrait être interessant de chercher dans la littérature si d'autres formes ont été relevées.
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Cyberviolence verbale : comment lutter contre ses différentes facettes
A la lecture du titre, nous comprenons qu'il existe plusieurs formes de cyberviolence verbale. Nous pouvons déjà supposé qu'il existe différents moyens de lutte également.
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- Dec 2021
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lejournal.cnrs.fr lejournal.cnrs.fr
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Quelles conséquences pour notre cerveau ?
Utilisation du Notre pour inclure/toucher le lecteur.
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Mais les appendices technologiques qui nous épargnent de fastidieux efforts d’archivage nous permettent-ils de nous adonner à des tâches plus valorisantes et d’avoir « la tête bien faite plutôt que bien pleine », comme le souhaitait Montaigne ? À l’inverse, ces artefacts, en privant la mémoire interne d’informations à synthétiser, ne risquent-ils pas de l’affaiblir et, à terme, de porter atteinte à notre façon de penser et à notre libre arbitre ? Pour Francis Eustache, impossible de répondre par oui ou par non à ces questions majeures de société, faute de recul.
L'auteur développe l'interrogation de l'introduction en mettant en avant les failles que cela engendre. s'appuie sur Francis Eustache pour montrer la complexité du problème et surtout le manque de recul. l'argument est faussement neutre, la négation induit son argument vers le contre.
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Jamais notre mémoire ne s’est trouvée à ce point hors de nos têtes.
tournure de phrase rhétorique "jamais-ne-a ce point"
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Le Web, super-mémoire du monde
Titre accrocheur Pour
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Le Web, super-mémoire du mondeSurtout, ordinateurs, smartphones et tablettes permettent d’accéder en un clin d’œil à la super-mémoire du monde qu’est devenu le Web et d’y treuiller à tout moment des savoirs « copiables et collables » qu’il n’est plus indispensable d’apprendre par cœur. Depuis la fin du XXe siècle, le processus d’extériorisation de la mémoire humaine, jadis lent et progressif, s’est donc brusquement accéléré et massifié. Jamais notre mémoire ne s’est trouvée à ce point hors de nos têtes. Un disque dur externe de quatre téraoctets coûtant moins de 200 euros, « tout un chacun ou presque peut désormais tenir entre ses mains un équivalent numérique de la Bibliothèque nationale de France (BNF), laquelle contient environ 14 millions d’ouvrages, indique Jean-Gabriel Ganascia, professeur d’informatique à l’UPMC et chercheur au LIP61. Le volume total du Web, qui vient de franchir la barre du milliard de sites, a quant à lui été évalué en 2012 à 2,8 milliards de téraoctets, soit à peu près 200 millions de BNF. Et les choses ne feront qu’augmenter. Dès 2015, la Toile représentera un demi-milliard de BNF ! Notre époque est la première à disposer de si gigantesques capacités de stockage et de traitement des données », à tel point que la mémoire, au cœur de l’activité d’entreprises comme Microsoft, Apple, Google ou Facebook, est devenue l’un des principaux enjeux industriels du XXIe siècle.
Il indique que le savoir est a la portée de tous et tout le temps. L'auteur fait un point sur l'évolution de la mémoire .. L'auteur laisse sous-entendre que le savoir est un pouvoir pour les entreprises mais sans expliquer en quoi?
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- Apr 2021
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theconversation.com theconversation.com
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Résultats ? Il semblerait que l’on ne parle pas de la même chose dans tous les contextes, à tous les types de destinataires.
confirmation de l'hypothèse selon laquelle la désinformation doit aussi être étudiée sous l'angle de la perception de l'information selon les contextes de vie sociale. Cependant l'échantillon est faible, la généralisation est donc moins évidente.
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- Feb 2021
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www-cairn-info.accesdistant.bu.univ-paris8.fr www-cairn-info.accesdistant.bu.univ-paris8.fr
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la sociabilité des adolescents d’aujourd’hui se structure autour des technologies de communication et d‘information
mais même ici, le tuteur guiderai des enfants: dans la manière de communication, les codes sociales et culturelles et dans l'enchaînement des échanges des messages - c’est le tuteur le véritable source d’information et des connaissances de la vie.
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mais même ici, le tuteur guiderai des enfants: dans la manière de communication, les codes sociales et culturelles et dans l'enchaînement des échanges des messages - c’est le tuteur le véritable source d’information et des connaissances de la vie.
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cahierslibres.fr cahierslibres.fr
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La révolution numérique, loin de périmer le rôle du maître enseignant, le rend plus que jamais indispensable.
Les enfants partagent leur source culturelle sur les réseaux sociaux puisqu’ils tiennent à ces thématiques: ils ne partageront pas des choses dont ils ne se sont pas proche avec et pour cela il faut avoir une certaine connaissance de soi. Les inégalités culturelles existeront toujours: le numérique alors ne vas pas égaliser des chances puisque des enfants venant des familles plus cultives que des autres et avec plus des moyens auront plus des ressources donc comment et ou chercher des réponses sur le net.
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la sociabilité des adolescents d’aujourd’hui se structure autour des technologies de communication et d‘information”
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“ Le Web ne disqualifie pas le maître” - on a toujours besoin d’un tuteur. Le rôle du tuteur consiste à apprendre comment utiliser son intellect et comment choisir les informations importantes et bien vérifiées sur l’internet. Et pourtant le rôle de maître, le rôle de tuteur change.
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www-cairn-info.accesdistant.bu.univ-paris8.fr www-cairn-info.accesdistant.bu.univ-paris8.fr
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Le dépassement de la culture ana-mia sur le Web ne peut passer par la simple interdiction de ses « performances de la faim », pour dérangeantes qu’elles soient pour la sensibilité mainstream. La censure ne fait que déplacer les performeurs (et leurs publics) sur d’autres sites, d’autres plates-formes, hébergés peut-être sur des serveurs dans d’autres pays qu’elle ne pourra pas atteindre. De plus, elle rend le spectacle plus radical, le consignant à une logique héroïque et romantique de persécution et de stigmatisation qui ajoute au côté enivrant, dangereux, de la performance. L’issue possible des logiques performatives propres à la communauté ana-mia se situe peut-être dans le désamorçage des éléments passionnels de ces dernières au profit de la création de relations de soutien et d’accompagnement entre les artistes modernes de la faim et leurs publics.
En fait je pense que ce qui est véritablement dérangeant dans la vison de l'anorexie, c'est cette image d'un corps malade et affamé, ce qui vient jouer avec notre vison de la mort et créer des réactions de violence a cause du dégout que nous éprouvons. Je ne pense pas que le seul soutient du public puisse aider a désamorcer cette maladie trop complexe aux facteurs multiples, mais ca peut etre une solution. Il est important que le public soit éduqué sur les TCA de manière générale, comme nous le voyons actuellement avec les mouvements contre la grossophobie, pour aborder l'anorexie avec plus de bienveillance et d'empathie.
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Cette liberté est menacée par la multiplication de dispositifs de filtrage et de censure du Web mis en place autant par les gouvernements que par les acteurs privés. Les blogs et forums qui évoquent les troubles de l’alimentation, pourchassés depuis une décennie au prétexte qu’ils les promeuvent, ne disparaissent pas pour autant.
Selon l'association "La Note Bleue", "ces sites ne créent pas d'anorexiques, car l'anorexie mentale est une maladie, une construction psychique de l'adolescence". Une personne ne va pas par envie sur les sites pro-ana pour le devenir. Ce n'est pas de sa propre volonté.
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l’opinion publique et les décideurs politiques s’insurgent et depuis plusieurs années tentent d’instaurer des législations entravant la propagation des contenus émanant des cultures des usagers atteints de troubles alimentaires (voir les projets de loi français et britannique de 2008 et 2009) [23][23]En France : Assemblée nationale, proposition de loi de…. La performativité du corps en ligne devient alors un enjeu politique à part entière, au prisme duquel on peut lire les questionnements et les controverses qui traversent l’espace public contemporain
Ce qui est assez interessant, c'est qu'on retrouve dans notre société une sorte de dissonance cognitive (Festinger, 1957) dans l'image que nous entretenons avec nos corps. Nous nous insurgeons des sites pro-ana, mais, par exemple, nous avons plus tendance a féliciter une personne sur sa perte, plutôt que que sa prise de poids. Les corps a la morphologie quasi impossible a atteindre pourtant présentés par les medias eux-meme n'ont-ils rien a voir avec la conception que nous nous sommes fait d'un corps "normal", d'un idéal corporel ?
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L’image que l’internaute donne à voir de son corps se projette alors dans un futur de perfection (les modèles de beauté incarnés par les mannequins) ou se fige dans un présent fait d’efforts et de sacrifices (le corps jamais satisfaisant, toujours en transition, de la personne atteinte de troubles alimentaires), met en scène un corps « en puissance »
Il y a une certaine forme de perfectionnisme dans l'anorexie qui fait que le relâchement, la perte de contrôle dans la prise nourriture serait certainement intolérable, aussi bien dans le regard de l'autre que dans le regard de soi. Cette personne veut prouver qu'elle y arrive d'ou certainement cette impression de "puissance"qui doit cacher bien des failles.
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Par le biais de ces traces de présence corporelle, les membres de plates-formes consacrées aux troubles alimentaires se mettent en scène dans leur quotidien. Manière non seulement de raconter leur vie et d’intéresser les autres, mais aussi de gérer l’image qu’ils ou elles donnent d’eux-mêmes.
Dans la mise en scène il y a aussi bien cette envie de montrer cette progression constante pour obtenir des félicitations, du soutient dans une communauté ou ils, elles sont compris. Je pense que c'est aussi une manière de ne pas etre seul et de cacher, fuir une certaine forme d'anxiété.
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vécu autant comme une aggravation de leur état de santé que comme un « progrès » dans leur quête pour une perfection physique inatteignable
Dans le cas de l'anorexie, il y a comme une sorte de pulsion de vie et de mort (Freud, 1920). La pulsion de mort par la destruction de son corps par une agressivité retournee contre elle-meme, et la pulsion de vie dans la jouissance des changements observes sur le corps et la perte des kilos, preuve visible du controle dans cette quête du corps parfait.
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Souvent désignés par la presse généraliste sous le terme wannarexics, en anglais, raccourci de wannabe + anorexics, c’est-à-dire « ceux qui désirent devenir anorexiques » (ou « régimeuses » en français), ils participent à la performance des troubles alimentaires en ligne en apportant un élément que Kafka considérait capital : un public
je ne pense pas qu'une personne souhaite veritablement devenir anorexique mais plutôt de la preuve d'un controle de soi sur son corps. Une personne anorexique souhaite perdre plus de poids, mais une personne qui est mentalement saine ne souhaite pas devenir anorexique.
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Il y a un second sens, plus étroit, par lequel le terme digisexuels désigne les gens dont l’identité sexuelle est formée par ce qu’on appelle les technologies sexuelles de la deuxième vague.
A partir de là, la première réponse aborde un autre sens de présentation qui cette fois-ci repose sur une argumentation déductive puisque les auteurs abordent cette fois-ci des faits prédictifs, des suppositions
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Ces technologies se définissent par leur capacité d’offrir des expériences sexuelles qui sont intenses, immersives et non dépendantes d’un partenaire humain. Ce sont les robots sexuels de la technologie de deuxième vague que les gens connaissent le mieux.
Si l'on se réfère à Serge Tisseron (2016), les robots sont des objets fétiches à travers lesquels un sujet peut éviter la frustration. J'ajouterai que cela reflète une société de performance et d'exigence qui ne laisse plus de place à l'imperfectibilité. Autrement dit, une technologie en matière de sexe est prometteuse de satisfaction à coup sûr.
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Ils sont davantage capables de se concentrer sur les interactions à l’écran que sur d’autres supports, comme le livre papier
Affirmation qui aurait besoin de précision
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Nous allons montrer par une courte analyse de quelques études l’impact du travail éducatif informatisé dans l’apprentissage de la communication sociale chez des enfants atteints d’autisme.
Présentation des trois études qui feront office d'arguments
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L’autisme est un trouble neuro-développemental caractérisé par des anomalies dans l’interaction sociale, dans la communication et dans le comportement (activités répétitives et stéréotypées).
L'autisme est un trouble neurodéveloppemental qui ne coupe pas de la réalité ni des relations, mais du sens (Harrison, Saint-Charles, 2018). Ici l'auteure définit brièvement l'autisme, elle généralise
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Ces résultats encouragent donc l’usage d’outils informatiques adéquats pour améliorer la communication sociale chez les enfants atteints d’autisme.
La conclusion de l'étude argumente en faveur de la question argumentative. En revanche, s'il l'on se réfère aux récentes avancées sur l'autisme, tout support ne convient pas à tout sujet autiste. En amont, il est important d'effectuer des bilans sensoriels, afin de savoir si la tablette n'est pas sur-stimulante et par conséquent agressive, et des bilans de compétences cognitives, afin de définir si un support sur écran a un intérêt ou non pour la personne. Peut-être que cela est sous-entendu avant l'étude présentée. Quoiqu'il en soit, l'important c'est de mettre du sens dans les mains d'un enfant autiste pour lui permettre d'évoluer, peu importe la forme (Harrison,
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- Jan 2021
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L’évitement de la conversation, même en face à face, est loin de se résumer à la technologie
C'est le point central : l'évitement et l'empêchement ne sont-ils pas les causes principales de la solitude ?
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désintégration sociale
Une précision sur le caractère privé ou collectif serait intéressante.
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nous n’avons jamais été plus accessibles
En 2019, l'Insee évalue qu' 1 personne française sur 6 n'a pas utilisé l'internet dans l'année (17 %).
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à faire la chasse au temps inutile, quand on se tourne vers son smartphone par automatisme, pour tuer l’ennui, dissiper un malaise ou se donner une contenance. Car c’est aussi ça qu’est devenu le téléphone : un paquet de cigarettes numérique qu’on dégaine pour avoir quelque chose à faire de ses mains, un palliatif à la torpeur ou à la gêne toujours à portée de doigts.
Conclusion de l'auteur: application permet de mettre en avant une mauvaise utilisation du téléphone comme une cigarette: automatisme
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Le contexte plus vaste du processus de démocratie sanitaire prônée en France notamment par la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 (insistant tout particulièrement sur l’« information des usagers du système de santé et l’expression de leur volonté ») semble renvoyer la notion d’autonomie à une généralisation du droit des citoyens à moduler les soins selon leurs propres exigences. Mais elle semble aussi introduire une liberté de choix qui expose ces mêmes citoyens à une prise de risque incontrôlée
Selon moi, on ne peut évidemment pas empêcher les usagers de s'exprimer et d'exprimer leur volonté et leurs souhaits. Cependant, la prise de risque peut être effectivement incontrôlée et contribuer peut-être à une dégradation massive de l'état de santé de certaines personnes anorexiques.
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« choix », « liberté », « droit » d’être anorexique
Y a t-il vraiment un choix ou la personne subit-elle sa maladie ? Est-elle vraiment libre ou est-elle en prise avec ses propres démons ?
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Le caractère déclaratif et performatif de ces présences corporelles anorexiques et boulimiques sert finalement à mettre l’individu en harmonie avec son milieu social d’élection. La transformation que l’usager cherche à opérer sur lui-même rejoint les évolutions possibles de la communauté composée par les personnes avec lesquelles il interagit.
A la fin de son livre, Solène Révol, qui a connu pendant près de deux ans l'enfer de l'anorexie, remercie ses amies et son milieu social d'élection qui lui ont permis de s'en sortir. Dans ce journal intime, elle raconte "ce monstre"qui s'invite à chaque repas et l'empêche de se nourrir : une petite voix obsédante qui lui renvoie l'image d'une fille nulle, énorme, immonde. Je ne crois pas donc vraiment pas que le caractère déclaratif et performatif de ces présences corporelles anorexiques et boulimiques sert finalement à mettre l'individu en harmonie avec son soit disant milieu social d'élection. Ce dernier reste vraiment fictif et prend soin en surface du malade anorexique.
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Ainsi, il arrive à posséder « un réseau durable de relations plus ou moins institutionnalisées d’interconnaissance et d’inter-reconnaissance [18][18]Pierre Bourdieu, « Le Capital social : notes provisoires »,… ».
Je ne suis pas du tout d'accord avec ce point de vue. Je pense qu'il ne s'agit pas d'un réseau durable de relations plus ou moins institutionnalisées d'interconnaissance et d'inter-reconnaissance. Je crois que les amitiés se tissent ailleurs, au sein des collèges ou des lycées. Que seule ici une facette de la personnalité est montrée et que la personne n'est pas reconnue dans son entièreté mais juste dans ses "exploits" liés à sa maladie.
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Constamment stigmatisés dans les médias, qui les qualifient d’« apologètes de l’anorexie », les usagers de sites de troubles alimentaires fournissent surtout un soutien émotif et un sens de proximité émotionnelle à des jeunes gens et à des adultes en détresse. Pour ce faire, et pour trier entre « souffrants », simples « régimeuses » et flâneurs animés par une curiosité morbide, ils doivent constamment demander des « preuves d’identité »
Je ne rejoins pas tout à fait ce point de vue. Pour moi, effectivement, cela permet à ces personnes anorexiques de sûrement se sentir moins seules. Par contre, je ne crois pas que c'est l'outil le plus approprié pour échanger, parler et peut-être guérir. Il me semble que l'hôpital peut accueillir et traiter des patientes anorexiques au travers, par exemple, des groupes de paroles. Les psychologues peuvent aussi accompagner ces patientes, sans jugement et de façon confidentielle afin de les soutenir au mieux dans leur maladie.
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L’image que l’internaute donne à voir de son corps se projette alors dans un futur de perfection (les modèles de beauté incarnés par les mannequins) ou se fige dans un présent fait d’efforts et de sacrifices (le corps jamais satisfaisant, toujours en transition, de la personne atteinte de troubles alimentaires), met en scène un corps « en puissance ».
Est-ce véritablement un "corps en puissance"? L'idéal que les anorexiques poursuivent sans relâche pourra t-il un jour être atteint ? Selon Philippe Jeammet, leur tâche reste toujours inachevée et elles ne vont jamais assez loin.
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Tout est minutieusement construit : face à un miroir ou à une webcam, les détails sont soignés, les contenances codifiées à l’extrême, le cadrage ayant pour fonction de valoriser certaines parties du corps (bras, hanches, côtes).
Certaines anorexiques arrivent à concéder que "le haut du corps est peut-être un peu trop maigre" mais souvent trouvent toujours "le bas, le ventre et les hanches " un peu trop volumineux. Je ne suis donc pas étonnée qu'elles mettent en avant les parties qu'elles considèrent les plus maigres.
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Les interactions sociales, qu’elles soient ou non médiatées par des technologies de l’information et de la communication, peuvent être appréhendées comme des allers-retours incessants entre une scène (en l’occurrence les réseaux numériques, espaces de la monstration de soi) et des coulisses (lieux en principe inaccessibles au public, où l’acteur peut ne pas être ce qu’il dit être quand il est sur la scène).
Je rejoins tout à fait ce point de vue. Pour moi, les adolescentes qui se connectent sur ce site ne racontent pas tout de ce qu'elles vivent notamment au niveau de leur cellule familiale. Il y a effectivement ce qui est montré et ce qui se vit derrière la scène notamment au domicile.
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En présentant la dénomination diagnostique commune comme antagoniste au sein d’un dispositif scénique en ligne, le souffrant arrive à exprimer un idéal performatif de l’écriture de son corps, un ensemble d’objectifs personnels, et finalement une identité positive [11][11]D. Ferreday, « Unspeakable Bodies : Erasure, Embodiment and the….
Selon Charlotte De Perseval, à leur arrivée dans le service de l'hôpital, les patientes manifestent peu d'intérêt pour leur vie psychique ou seulement dans une volonté de maîtrise intellectuelle, et nient souvent tout lien entre leur symptomatologie et leurs conflits internes ou leur histoire familiale. Les participantes du groupe de paroles sont progressivement invitées à une liberté de parler et de ressentir. Cela permet notamment aux patientes d'être partiellement soulagées de leurs contraintes internes en déviant leur agressivité et le sadisme jusque là retournés contre elles, vers un objet externe, le contrat, tout en les autorisant à lâcher le symptôme, ce qui protège leur narcissisme. Ici, le symptôme n'est pas lâché. Je ne rejoins pas du tout Antonio Casilli sur le fait que le souffrant arrive, par ce biais, à construire une identité positive. Pour moi, elle reste une façade.
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amie, Ana.
Ana et Mia, lorsqu'on prononce ces deux mots, me font penser, effectivement à la consonance du mot ami. Pour les personnes anorexiques qui se sentent souvent seules, cela doit être rassurant. Pour ma part, Ana et Mia semblent avoir une relation d'emprise sur les adolescentes qui se connectent avec elles. Le péché est évoqué plus haut. Il s'agirait de vouer un culte à ces divinités qui présentent l'anorexie comme la finalité d'un choix héroïque associé à une forme de spiritualité mortifère.
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regorgent de représentations de corps filiformes, de portraits de jeunes femmes et jeunes hommes témoignant de leurs attitudes contradictoires face à leur amaigrissement, vécu autant comme une aggravation de leur état de santé que comme un « progrès » dans leur quête pour une perfection physique inatteignable.
L'idée est ici d'atteindre un corps rêvé, idéalisé mais aussi, un corps complétement standardisé, aseptisé qui se rapprocherait, peut-être, selon moi, d'un corps cauchemardesque. Je pense, qu'à ce stade c'est une nette aggravation de l'état de santé des personnes anorexiques et qu'il ne s'agit pas d'un progrès face à un désir éperdu de maigrir qui prend le pas sur celles-ci.
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Évidemment, la question de l’image du corps se pose avec une insistance toute particulière
Je pense que nous parlons effectivement ici du corps social, de toutes les images de minceur dont les médias peuvent faire l'apologie ainsi que le web. Notons que la question du corps social, du corps médiatique est à prendre en compte. Cependant, il n'est pas, pour moi, la cause de l'anorexie. Il reste pour certaines personnes, même des personnes non malades, un idéal à atteindre.
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pour que l’on puisse tâter sa maigreur », prennent au contraire sur Internet la forme d’allures effrontées, montrant les aspects les plus extrêmes du quotidien des personnes atteintes de troubles alimentaires :
Je trouve que quelque soit le type de postures, ces corps renvoient, pour moi, l'image de la mort. En aucun cas, ils ne ressemblent à des allures effrontées et, cette maigreur, cette pâleur, me fait surtout très peur et me choque.
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Les adolescentes et les jeunes adultes membres de cette communauté affichent une posture proactive et une distance critique vis-à-vis de l’intermédiation médicale sur le corps et sur la santé. Leurs sites web sont utilisés comme des véhicules d’entraide, de rencontre avec d’autres personnes vivant avec des troubles alimentaires, ou bien de débat avec des personnes non atteintes.
Selon Philippe Jeammet, de la part des malades, il y a une méconnaissance et un déni de leur maigreur qui reflètent l'importance du trouble quasi-délirant de leur perception de l'image du corps. L'absence totale de préoccupation à propos de leur état de santé, si caractéristique, est telle qu'il y a même un sentiment de bien-être et de force qui va croissant au fur et à mesure de l'amaigrissement. Je rejoins tout à fait ce point de vue et ne pense pas que les adolescentes et les jeunes adultes membres de cette communauté ont une distance vraiment critique face à leur maladie.
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Souvent désignés par la presse généraliste sous le terme wannarexics, en anglais, raccourci de wannabe + anorexics, c’est-à-dire « ceux qui désirent devenir anorexiques » (ou « régimeuses » en français), ils participent à la performance des troubles alimentaires en ligne en apportant un élément que Kafka considérait capital : un public.
Je pense effectivement que dans ce domaine comme dans d'autres, l'anorexique montre un grand perfectionnisme et une quête anxieuse d'excellence qui fait qu'elle est toujours insatisfaite de ses performances. Cependant, les patients disent invariablement selon Jean-Pierre Benoît, qu'ils ont débuté ce régime pour eux et pas pour les autres, pour revaloriser leur narcissisme et non pour séduire. Je ne rejoins donc pas tout à fait l'auteur sur le fait que ce soit essentiel qu'il y ait un public.
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La présence des usagers dans les environnements d’interaction numérique « comporte ainsi un caractère performatif dans la mesure où nous devons supposer que l’interlocuteur est ce qu’il revendique être [4][4]Marie Bergström, « Sites de rencontres : nouveaux territoires… ». Écritures de soi, descriptions de gestes et sensations, projections de modèles physiques au moyen de photos retouchées, avatars de puissance et de maîtrise sur son apparence et sa destinée, parangons de perfection face à un contexte alimentaire et sanitaire caractérisé par une cacophonie croissante des avis et des discours [5][5]Sur la notion de « cacophonie alimentaire », voir Claude…, ces représentations des usagers, de leurs activités, postures et sensibilités, laissent deviner le développement idiosyncrasique de tensions et de contraintes, ainsi qu’un répertoire de stratégies de présentation de soi, de ses goûts et de ses problématiques.
Pierre Janet s'est intéressé en particulier aux phénomènes de dissociation et a proposé d'étudier de manière systématique la relation entre l'expérience traumatique et la dissociation pour ces pathologies (Janet, 1823). Il décrivait la dissociation comme un mécanisme psychologique crucial par lequel l'organisme réagit à un traumatisme qu'il ne peut supporter. L'interlocuteur est-il alors vraiment ce qu'il revendique être?
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- Dec 2020
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Désormais, les scientifiques envisagent de développer de nouveaux robots afin d'apporter des solutions nouvelles à d'autres symptômes de l'autisme, ayant des rapports avec l'apprentissage, le jeu ou le partage.
A la fin ,l'auteur laisse les portes ouvertes sur de nouveaux progrès envisagés par Nao pour apporter de nouvelles solution sur d'autres symptômes de l'autisme comme l'apprentissage ou bien le jeu. Il ne montre pas son enthousiasme ni sa position mais laisse entendre que Nao sera prêt dans un avenir pas très loin.
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Ainsi, les auteurs ont montré que Nao pouvait de ce fait participer aux thérapies visant à améliorer le déficit d'attention conjointe constaté chez les enfants atteints de troubles du spectre autistique. En revanche, il n'est absolument pas question de remplacer les thérapeutes humains, qui adaptent bien mieux leur comportement au cas qu'ils ont face à eux que la machine.
L'introduction du paragraphe par ainsi nous emmène vers une conclusion et un renforcement d'argument de départ que Nao est fait pour améliorer le déficit d'attention conjointe chez l'autiste et pas pour être à la place du thérapeute dans un cadre de thérapie.
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Pour tester l'efficacité de leur protocole, les auteurs de cette étude ont comparé le succès de l'Homme et de la machine sur une douzaine d'enfants de 2 à 6 ans, dont la moitié souffrait d'autisme. Les participants du groupe témoin manifestaient davantage d'attention à l'expérimentateur humain que les autistes, d'après le temps de regard que chaque enfant consacrait à son interlocuteur. En revanche, les deux lots manifestaient autant d'intérêt au robot
Une expérience faite sur deux groupes sujets au nombre de douze âgés de 2 à 6 ans dont la moitié souffrait d'autisme. le groupe témoin manifeste une attention à l'interlocuteur et au robot. le groupe autistes manifeste plus d'attention au robot qu'à l'interlocuteur. Ici, une comparaison de résultats entre deux groupes pour montrer le manque d'attention des autistes face aux humains et qu'ils sont plus attirés par le robot.
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C'est en tout cas dans ce but que des chercheurs américains de l'université Vanderbilt (Nashville, Tennessee) ont amélioré cet humanoïde. Avec succès d'ailleurs, comme ils l'expliquent dans la revue Neural Systems and Rehabilitation.
Dans une perspective d'interaction homme machine des chercheurs américains ont amélioré cet humanoïde. Un autre argument( le coté scientifique de la machine) causal présenté pour mettre en avant les mérites de Nao .
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- Apr 2020
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Ce sont les sites de rencontres entre Musulmans, comme Mektoube. Eux marchent fort. Les sites communautaristes, il en existe plein. Beaucoup créent le site de rencontre pour agriculteur, peur ceux qui mangent bio, pour ceux qui votent à droite. Mais ça ne marche pas du tout. Alors que les sites musulmans cartonnent vraiment. Ça en dit déjà long sur le communautarisme religieux qui existe dans notre pays.
L'auteur ne va t-il pas un peu vite dans sa déduction , le communautarisme comme il est évoqué ici appartient à un autre débat
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Oui, c’est un problème de santé mental public qui caractérise les nouvelles relations amoureuses. Les sites génèrent des distorsions comportementales. Quand on arrive à s’en détacher, il faut une phase de réadaptation à la relation amoureuse.
L'usage pathologique d'internet est réel, mais l'auteur invoque ici un problème de taille sans s'appuyer sur une source solide illustratrant la réalité des risques encourus par les utilisateurs des sites de rencontres.
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Oui, c’est tout le problème des sites de rencontres. Même pour les gens qui séduisent dans la vie. Quand on est sur un site de rencontres, dans une grande ville comme Paris, on peut vraiment parler à 50 personnes. Mais parler à 50 personnes est forcément voué à l’échec, on ne peut pas plaire à 50 personnes ni séduire 50 personnes. Ce serait comme rentrer dans une rame de métro pour un mec et penser qu’il peut séduire toutes les nanas qui sont là. Une peut-être, mais c’est tout. Et c’est pareil pour un site de rencontres. Mais puisqu’on est sur un site réservé à ça, on oublie que la séduction n’est pas universelle et on interprète mal les râteaux. On finit par s’auto-dévaloriser, beaucoup plus qu’il ne faudrait et ça fait des petits ravages psychologiques. C’est aussi ce qui crée l’addiction. Parce que si on n’arrive pas à séduire, on veut dépasser ça, on est dessus de plus en plus et on devient addict sans s’en rendre compte.
L'auteur ne s'appuie que sur sa propre expérience en émettant une succession d'idées liée à son analyse personnelle.
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Au fil du temps, les sites se sont démocratisés, et tous mes amis qui pratiquaient s’amusaient à faire des mails avec ces pépites. J’ai donc compris que tout le monde était sur les sites de rencontres et que tout le monde se foutait de leur gueule avec une sorte d’attirance-dégoût.
L'arrivée des sites de rencontres sur le web a provoqué une nouvelle tendance de rencontre version 2.0 : moderne, ils ont remporté un succès immédiat, loin des classiques agences matrimoniales, ils ont facilité le contact et la connaissance entre deux personnes à distance.
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Comment résister ? En étant aussi averti de nos faiblesses que les ingénieurs qui les exploitent. A l’image d’Ulysse, qui se savait incapable de résister à la tentation, il faut anticiper pour ne pas céder aux sirènes d’Internet. Se boucher les oreilles en désactivant les notifications ou en cachant les applications les plus chronophages dans les recoins les moins accessibles de son ordinateur pour ne pas cliquer dessus à tout bout de champ.
C'est le thème secondaire de cet article, à savoir les possibles solutions à mettre en oeuvre.
La première d'entre elles, être averti de nos faiblesses.
Argument 2.1
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On réduit l’attention à un état d’alerte permanent : les systèmes techniques nous poussent à répondre immédiatement aux stimulis, complète Yves Citton, professeur de littérature à l’université de Grenoble Alpes. La logique de la connexion implique toujours une pression de la rapidité et cette pression écrase ce qui, pour Deleuze ou Bergson, était essentiel à l’intelligence, à savoir un certain écart entre le stimulus et la réponse.
Nos capacités attentionnelles poussées à l'extrême pirate le cerveau, le rend moins performant. C'est la conclusion intéressante de cet article qui ne s'est pas contenté de détailler les techniques malveillantes utilisées par certains ingénieurs.
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la production en masse de marchandises suppose de donner envie aux consommateurs d’acheter les nouveaux produits – c’est alors que naît véritablement la réclame.
Le capitalisme usait déjà de techniques de manipulation pour écouler son stock de marchandises.
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Les récompenses variables sont l’un des outils les plus puissants que les entreprises utilisent pour accrocher les utilisateurs. La recherche montre que le corps sécrète d’importantes quantités de dopamine dès lors que le cerveau s’attend à une récompense. Or l’introduction de la variabilité multiplie l’effet, créant un état de chasse frénétique, qui inhibe les zones du cerveau associées au jugement et à la raison tout en activant celles associées au désir et à l’exercice de la volonté.
C'est la richesse, la variabilité des récompenses qui rendent dépendants.
Argument 1.1
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les technologies numériques capturent notre attention chaque jour, le temps qu’on leur consacre est incroyable, et ça ne fait qu’augmenter. »
Cet article traite de "l'attention", que les Gafa ont réussi à subtiliser aux hommes, et surtout de leur méthode pour y parvenir
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Pauvres pigeons, si faciles à plumer avec leur cerveau de piaf. L’Homme ne se laisserait jamais berner si aisément. Vraiment ?
C'est une question fermée, avec un effet de réthorique, qui interpelle. Accroche efficace.
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- Jan 2020
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Trouvez du soutien dans cette démarche qui va à contre-courant de la tendance générale de surconsommation et de surconnection. Non, vous n’êtes pas seul. Oui, il existe d’autres manières de vivre. Vous pouvez prendre part à des activités de groupe vous permettant de vous recentrer sur vos sens et votre ressenti. Par exemple, apprendre à jouer d’un instrument de musique, à sculpter le bois, à jardiner – même si vous habitez en ville, etc.
Dernier argument pour nous aider à franchir le pas : "trouvez du soutien". Le raisonnement est étayé sur des opinions de l'auteure ("non, vous n'êtes pas seul.."), c'est un raisonnement coloré de dialectique, pro thèse. Il s'appuie également sur les émotions véhiculées par les arguments ("non, vous n'êtes pas seul" : c'est rassurant, "vous recentrer sur vos sens et votre ressenti"). Enfin, l'enchainement "non, vous n'êtes pas seul. Oui....", (rhétorique de type logos) est persuasif.
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- May 2019
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