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  1. Jan 2025
    1. Voici un document de synthèse détaillé, reprenant les thèmes principaux et les idées clés de l'intervention d'Alain Depaulis, en incluant des citations et en français :

      BRIEFING DOCUMENT : Analyse de la conférence "Comment penser (l')ensemble ?" d'Alain Depaulis

      Source : Université Populaire Edgar Morin pour la Métamorphose - S01E05, 25 janvier 2025, Toulouse.

      Intervenant : Alain Depaulis, Chercheur indépendant, psychothérapeute et psychanalyste, membre de l'école freudienne et du CIRET. Auteur de "Le complexe de Médée" et co-auteur de "Travailler ensemble, un défi pour le médico-social", "Complexité et altérité" et "L’agir pluridisciplinaire, Éthique et réflexivité".

      Introduction

      La conférence d'Alain Depaulis explore la question complexe du travail collectif et de la pensée conjointe, à travers le prisme de son expérience de terrain et de son engagement dans le champ médico-social.

      L'objectif est de dépasser les cloisonnements disciplinaires pour atteindre une compréhension plus holistique des situations et favoriser le "mieux vivre ensemble". Depaulis s'appuie sur une analyse des obstacles au travail collectif pour proposer des pistes de réflexion et des outils concrets.

      L'intervention est enrichie d'une analogie avec le processus de pacification en Afrique du Sud, mettant en lumière le rôle de la reconnaissance mutuelle, de l'éthique de la parole et de la réflexivité.

      Thèmes Principaux et Idées Clés

      Obstacles au travail collectif :

      Hétérogénéité des positionnements : La diversité des corps de métier (médical, psychologique, social, etc.) rend difficile la conception d'un travail collectif cohérent. Méconnaissance mutuelle :

      Chaque professionnel travaille dans son "pré carré", ignorant les impératifs, méthodes et contraintes de ses partenaires.

      "Chacun travaille conduit par sa mission les impératifs de sa mission dans une ignorance complète de ce que sont les impératifs de ses partenaires".

      Cloisonnement des services : Manque de communication, absence d'un langage commun, ce qui nuit notamment à la place de l'usager.

      Passions humaines : Tendances à la certitude, à la maîtrise, rivalités entre services et professionnels, pervertissant les capacités professionnelles.

      Contraintes extérieures : Contraintes économiques imposant une logique chiffrée, discours managérial imposant des protocoles, orientations politiques incohérentes, et enfin l'usager devient un "consommateur de service" ce qui modifie la relation.

      La souffrance générée : L'absence de travail en commun peut générer de la souffrance chez l'enfant, ses parents et les professionnels eux-mêmes.

      Le cheminement vers une pensée conjointe : De la question "Comment mieux travailler ensemble" à "Comment penser l'ensemble" : L'analyse institutionnelle du service a évolué d'une simple question pratique à une interrogation plus profonde sur la manière de penser au-delà des différences.

      La clinique du partenariat : "Pour faire de la clinique en partenariat, il s'est trouvé inévitable à un moment de faire la clinique du partenariat".

      Règles simples : Afin de pallier le manque de connaissance, l'équipe à mis en place une règle toute simple : celle de la rencontre physique avec les nouveaux partenaires, où chacun présente "les personnes, les formations, les statuts, les fonctions, les missions, les méthodologies et les contraintes".

      Démarche transdisciplinaire : Mettre en pratique la transdisciplinarité au quotidien, soulignant les conditions permettant d'instaurer une dynamique transversale.

      Plurict : L'association a crée un processus en 7 séances pour aider les équipes à réinterroger leur fonctionnement, en intégrant un espace d'auto-réflexion pour une amélioration collective.

      Outils et principes pour la pensée collective :

      Six axes critiques : L'analyse institutionnelle a mené à l'identification de six axes d'analyse, mis à l'épreuve dans divers contextes :

      • État des lieux
      • Objectif commun
      • Permettre à l'usager d'être acteur
      • Reconnaissance mutuelle
      • Modalités de l'échange (éthique de la parole)
      • Régulation des passions humaines (éthique et réflexivité).

      Diagnostic en extension : Un outil pour mettre en commun des savoirs sans les dénaturer, en partant du principe que "chacun détient une part de la réalité complexe du sujet"

      Deux principes de l'échange:Ne pas débattre : "Le premier principe de l'échange n'est pas de polémiquer... mais d'ouvrir un espace qui favorise la circulation des données".

      Ne pas uniformiser : "Il consiste à chercher à ne pas unifier. Nous savons que la pratique de la synthèse conduit à l'amalgame, à la confusion et à la perte de singularité."

      L'analyse pluridisciplinaire : Un document écrit où chaque expert expose son point de vue, ses acquis, ses doutes, la parole étant donnée à l'usager. Ce document devient un référentiel témoin de la vie du collectif, un "bien commun" permettant de dépasser le cloisonnement des expertises.

      Vision en surplomb : L'analyse pluridisciplinaire offre une vision synchronique (instantanée) et diachronique (dynamique) permettant de prendre conscience du rôle de chacun, de ses actions et de leurs interdépendances.

      Réflexivité :

      Omniprésence de la réflexivité : "La réflexivité est la garantie de l'éthique". Présente dans le diagnostic en extension et dans les 6 axes, elle consiste à interroger notre propre façon d'agir, et pas seulement le contenu de l'échange.

      Au-delà du "praticien réflexif" : Depaulis se distingue de l'approche du "praticien réflexif" à la mode, en s'inspirant de la tradition philosophique (Husserl, Habermas) et psychanalytique (Freud). "La réflexivité dont nous recommandons dans notre travail, elle a une autre source. On la trouve en particulier chez Husserl qui introduit le mot d'autoréflexion dans la philosophie".

      Autoréflexion comme interrogation critique : Il s'agit d'interroger "toutes les illusions idéologiques, tous les errements dont on est victime" en s'inspirant de la psychanalyse où "le temps de la cure est une séance d'autoréflexion".

      Réflexivité et pensée complexe : "La culture réflexive est, pour moi, indissociable de la pensée complexe, dans le sens où elle ne dissocie jamais l'acte de celui qui en est l'acteur dans son intime."

      Réflexivité comme puissance d'agir : S'appuyant sur Paul Ricoeur, Depaulis souligne que la réflexivité permet "de recouvrer sa puissance d’agir, de penser, de sentir", puissance enfouie par les savoirs et les pratiques.

      Analogie avec l'Afrique du Sud: Objectif commun malgré les divergences : De Klerk et Mandela avaient des objectifs politiques opposés, mais ils partageaient un objectif commun : sauver l'Afrique du Sud.

      Reconnaissance mutuelle et dépassement de la haine : L'incarcération de Mandela lui a permis de "déposer sa haine" en apprenant la langue et la culture de ses adversaires, ainsi la reconnaissance était mutuelle.

      Éthique de la parole : Lors des négociations, Mandela a affirmé sa position en accusant de Klerk de manquer de légitimité, démontrant la force d'une parole engagée.

      Réflexivité : Mandela, par ses moments de distanciation et sa manière de prendre du recul, a su "se positionner au mieux par rapport à ses interlocuteurs"

      Métamorphose : Malgré la complexité et les risques, l'expérience sud-africaine montre que l'aspiration à "penser ensemble" peut mener à une "métamorphose" collective.

      Conclusion

      La conférence d'Alain Depaulis offre une réflexion profonde sur les défis du travail collectif et la nécessité de développer une pensée conjointe.

      En s'appuyant sur son expérience de terrain, il met en lumière les obstacles et les solutions possibles pour une véritable démarche transdisciplinaire.

      La mise en pratique de la réflexivité, comprise non comme un outil de performance mais comme une interrogation philosophique, apparait comme la clé de voûte d'une pensée collective, qui favorise la reconnaissance de l'autre, le respect de la parole et l'acceptation des différences.

      L'analogie avec le processus de pacification en Afrique du Sud illustre de manière poignante le potentiel d'une telle démarche pour une "métamorphose" collective.

    2. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription de la conférence d'Alain Depaulis :

      • 0:08-3:04 : Introduction par Pascal.
        • Remerciements et présentation d'Alain Depaulis.
        • Depaulis est un chercheur indépendant, psychothérapeute, psychanalyste, membre de l'école freudienne et du CIRET, et auteur de plusieurs ouvrages.
        • Son travail est influencé par la pensée d'Edgar Morin et par une pratique interdisciplinaire, multidisciplinaire et transdisciplinaire.
        • Ses ouvrages portent sur le travail en équipe, l'éthique et la réflexivité.
      • 3:04-5:28 : Présentation du travail collectif.
        • Le travail présenté remonte à une quarantaine d'années et a été présenté à plusieurs reprises.
        • Il est issu d'un travail de terrain avec une équipe pluridisciplinaire, en partenariat avec d'autres services.
        • Création d'une association nommée "plurict".
      • 5:28-8:25 : Détour par l'Afrique du Sud.
        • Référence au discours de Frédéric de Klerk en 1990 annonçant le début des négociations et la libération de Mandela.
        • Rappel de l'histoire de l'apartheid à partir de 1948.
        • Évocation de la culture africaine Ubuntu et des manifestations pacifiques.
        • Nécessité d'éclaircir le processus qui a permis à l'Afrique du Sud de devenir un État démocratique multiracial.
      • 8:25-11:02 : Origine du travail présenté.
        • Le travail est né d'une réflexion sur la manière de mieux travailler ensemble au sein d'un service.
        • Analyse institutionnelle des obstacles rencontrés et élaboration d'une "boîte à outils".
        • Nécessité de soutenir l'éthique d'un collectif et d'avoir des effets de cohérence, en réponse au défi lancé par Nicolescou de penser au-delà des disciplines.
        • Évolution de la question : comment mieux travailler ensemble → comment penser ensemble → comment penser l'ensemble → comment mieux vivre ensemble.
      • 11:02-13:41 : Cadre de référence et difficultés.
        • Le cadre est un service d'accompagnement pour enfants en situation de handicap, scolarisés en milieu ordinaire, mais souffrant de troubles variés.
        • Difficulté d'obtenir un minimum de cohérence dans un panel d'intervenants aussi varié, et tentation de chacun de tirer la couverture à soi.
        • L'intention plurielle d'améliorer le sort de l'enfant peut générer de la souffrance, chez l'enfant, ses parents et les professionnels.
        • La société forme des professionnels compétents mais n'apprend pas à travailler ensemble.
        • Volonté de faire de la clinique en partenariat et nécessité de faire la clinique du partenariat.
      • 13:41-18:03 : Causes des difficultés de fonctionnement.
        • Hétérogénéité des positionnements : difficultés à concevoir un travail collectif avec des corps de métier différents.
        • Méconnaissance mutuelle : chacun travaille dans son pré carré, ignorant les impératifs des partenaires.
        • Cloisonnement des services et manque de communication, en particulier un manque de langage commun.
      • Difficulté à donner à l'usager un statut d'acteur.
        • Passions humaines : tendances à la certitude, à la maîtrise, rivalités entre chefs de service.
      • 18:03-19:55 : Facteurs extérieurs.
        • Contrainte économique et exigences de rendre compte en termes chiffrés.
        • Discours managérial imposant des référentiels et protocoles, sans tenir compte des singularités locales.
        • Orientations politiques de l'État créant des incohérences.
      • Évolution sociétale : l'usager devient un consommateur de service.
      • 19:55-22:36 : Réponses aux difficultés.
        • Reconnaissance mutuelle : importance des rencontres physiques pour se présenter et connaître les actions de chacun.
      • L'investissement de temps au début permet de gagner du temps par la suite et facilite la communication en cas de problème.
      • Diagnostic en extension : comment mettre en commun des savoirs différents sans les dénaturer.
      • 22:36-24:52 : Analyse institutionnelle et axes d'analyse.
        • L'analyse institutionnelle a permis de forger des instruments de navigation pour tenir le cap face aux turbulences.
        • Identification de six axes d'analyse.
        • Ces axes ont été mis à l'épreuve dans différents contextes : sanitaire, médico-social, social et judiciaire.
        • La question posée est : existe-t-il un processus qui permette de soutenir l'éthique d'un collectif et qui favorise les effets de cohérence ?.
        • Ce processus a été expérimenté dans divers services et a donné lieu à un ouvrage sur l'agir pluridisciplinaire.
      • 24:52-29:33 : Processus proposé par Plurict.
        • Le processus dure 7 mois, à raison d'une séance par mois.
        • La première séance est un état des lieux du fonctionnement.
      • Les six axes sont : * Qu'avons-nous à partager ? Un objectif commun. * Permettre à l'usager d'être acteur. * Reconnaissance mutuelle. * Modalités de l'échange, éthique de la parole. * Comment réguler les passions humaines, éthique et réflexivité.
        • Une septième séance invite les participants à un retour critique du processus.
      • 29:33-32:35 : Enseignements du processus.
        • Le processus suppose l'engagement de l'équipe et de ses membres.
        • Les bénéfices : échange authentique, redécouverte du partenaire et de sa mission, apaisement de la souffrance au travail, appel à plus d'humanité.
      • 32:35-40:07 : Comment penser entre, au-delà et à travers nos différences.
        • Comment concevoir une démarche qui soutient l'acceptation de savoirs multiples, parfois contradictoires, sans les dénaturer.
        • Deux principes :
          • L'échange n'est pas un débat ou une polémique, mais un espace de circulation des données.
          • Ne pas chercher à uniformiser ou unifier les points de vue.
        • Inspiration du modèle du cartel de Lacan.
        • Nécessité de ne pas tendre vers un accord, travail en spirale où de nouveaux éléments font évoluer le processus.
        • Diagnostic en extension : outil fédérateur permettant à chacun de projeter son expertise sur un plan multidimensionnel.
        • Le diagnostic en extension est l'acceptation d'un non savoir partagé, qui ouvre un espace transversal d'élaboration.
      • 40:07-47:09 : Mise en œuvre du diagnostic en extension.
        • Le diagnostic pluridisciplinaire est une première exposition qui peut déjà produire des effets.
        • Cette saisie est portée à l'écrit dans un document nommé analyse pluridisciplinaire.
        • Ce document expose l'objet de la rencontre, les différents protagonistes, les expertises, les pistes et questions.
        • La parole est donnée à l'usager.
        • Ce texte est un bien commun qui fait unité et lien.
        • La répétition de l'opération dans le temps dynamise les points de vue, les échanges et modifie les interventions et positionnements.
        • L'analyse renvoie à chacun sa pertinence et ses manques, et met en évidence les répétitions.
        • Le processus ne permet pas d'échapper au réel.
      • La méthode met en relief les dissonances, les contradictions et les interdépendances.
        • Elle offre une vision globale sur un plan synchronique et diachronique.
        • Elle permet un réajustement des actions et des membres du groupe.
      • 47:09-52:00 : Principes clés et changements de position.
        • Les outils permettent de penser ensemble les expertises dans leur complémentarité, antagonisme, continuité et discontinuité, en tenant compte des acteurs.
        • L'intervenant fait référence aux principes dialogique, récursif et hologrammatique de Morin.
        • Changement de position : le spécialiste n'est plus le centre, il met en veilleuse ses présupposés théoriques.
        • Dans l'analyse transversale, chaque expertise est un élément de l'ensemble, et l'intelligibilité du problème nécessite un déplacement vers un niveau supérieur d'analyse.
        • La difficulté de transmission de la démarche tient à la révolution de pensée qu'elle demande.
      • 52:00-59:07 : Importance de la réflexivité.
        • La démarche ne s'épanouit que dans un espace collégial et un esprit constant de distanciation.
        • La cohérence polyphonique nécessite le respect des rythmes et des rites de chacun.
        • L'aspiration à mieux travailler ensemble est soutendue par la reconnaissance de la différence et l'acceptation de l'altérité.
        • L'omniprésence de la réflexivité dans le diagnostic en extension et les six axes.
        • Le moment réflexif interroge la façon d'agir et non le contenu de l'échange.
        • La réflexivité est un usage immodéré et est la signature du groupe plurict.
      • La réflexivité est un mode exigeant de penser l'expérience.
        • Référence à l'allégorie de Porthos.
      • 59:07-1:00:18 : Réflexivité : au-delà de la pratique réflexive.
      • La notion de praticien réflexif est en vogue dans les sciences de l'éducation, mais a été récupéré par le management.
        • La réflexivité du groupe plurict a une autre source : la philosophie, et en particulier, Husserl et Habermas.
        • L'autoréflexion est une méditation sur soi-même, une interrogation des illusions idéologiques et des erreurs.
      • Référence à Edgar Morin sur la nécessité de se savoir égocentrique et ethnocentrique.
      • La culture réflexive est indissociable de la pensée complexe.
        • Référence à Paul Ricœur sur la réflexivité comme un mouvement de recouvrer sa puissance d'agir, penser, sentir.
        • La réflexivité est une clé à la quête transdisciplinaire d'émancipation collective.
      • 1:00:18-1:11:27 : Application à l'Afrique du Sud.
        • Analyse du processus de pacification en Afrique du Sud sous l'angle des concepts développés précédemment.
        • Discours de De Klerk en 1990 et libération de Mandela.
        • Objectifs différents entre De Klerk (gagner du temps) et Mandela (État démocratique multiracial).
        • Point commun : sauver l'Afrique du Sud.
        • Reconnaissance de l'autre : les 27 ans de prison de Mandela où il apprend l'afrikaans.
        • Mandela déplace sa haine sur les structures de l'apartheid et non sur les personnes.
        • Éthique de la parole : épisode de 1992 où Mandela interpelle De Klerk lors d'une négociation.
        • Réflexivité : omniprésente dans la conduite de Mandela qui prend toujours le temps de réfléchir avant de répondre.
        • Mandela ménage du temps à De Klerk pour qu'il convainque son clan.
        • Les points de convergence entre le processus développé et celui de Mandela : objectif commun, citoyen acteur, reconnaissance mutuelle, éthique de la discussion, réflexivité.
        • L'aspiration à penser l'ensemble est réaliste.
      • 1:11:27-fin : Conclusion et remerciements.
        • Applaudissements et remerciements.
  2. Dec 2024
    1. Video summary [00:00:00][^1^][1] - [00:54:09][^2^][2]:

      Cette vidéo présente une discussion approfondie sur la zététique, l'esprit critique, et les croyances, avec Samuel Buisseret.

      Il aborde son parcours personnel, ses critiques du milieu sceptique, et son livre "Arrêter de croire n'importe quoi".

      Highlights: + [00:00:00][^3^][3] Introduction et présentation * Samuel Buisseret se présente * Discussion sur la zététique et l'esprit critique * Annonce de l'arrêt de sa chaîne YouTube + [00:02:26][^4^][4] Critique du milieu sceptique * Distinction entre outil et application * Sensibilité particulière de Samuel en tant qu'ancien complotiste * Importance de l'autocritique dans la zététique + [00:04:02][^5^][5] Genèse du livre de Samuel * Commande des éditions de bouc supérieures * Synthèse de huit années de pratique zététique * Révision et contextualisation de ses opinions + [00:23:32][^6^][6] Création de la chaîne YouTube * Motivation personnelle et événement déclencheur * Première vidéo et découverte de l'esprit critique * Importance de la prudence épistémique + [00:52:14][^7^][7] Résultats en parapsychologie * Expériences et résultats significatifs * Importance de la rigueur méthodologique * Contribution de Renaud Evrard et Jean-Michel Abrassart

  3. Nov 2024
    1. Bien sûr ! Voici un résumé détaillé de la vidéo "UPEMM S01E03 : Introduction à la pensée complexe" par tranches de 10 minutes jusqu'à 1:46:53 :

      0:00 - 10:00

      Introduction et vie de l'association :

      • La vidéo commence par une présentation de l'Université Populaire Edgar Morin pour la Métamorphose (UPEMM) et de ses activités.

      • Les intervenants expliquent les objectifs de l'UPEMM, qui visent à promouvoir la pensée complexe dans la société actuelle.

      10:01 - 20:00

      Définition de la pensée complexe :

      • Edgar Morin définit la pensée complexe comme une approche visant à comprendre les phénomènes dans leur globalité et leur interdépendance.
      • Les intervenants expliquent comment cette approche diffère des méthodes analytiques traditionnelles et pourquoi elle est essentielle pour aborder les problèmes contemporains.

      20:01 - 30:00

      Applications de la pensée complexe :

      • Les intervenants discutent des applications pratiques de la pensée complexe dans divers domaines, tels que l'éducation, la gestion et la recherche scientifique.
      • Ils donnent des exemples concrets de situations où la pensée complexe a permis de mieux comprendre et résoudre des problèmes complexes.

      30:01 - 40:00

      Exemples concrets et études de cas :

      • Des exemples concrets et des études de cas sont présentés pour illustrer comment la pensée complexe peut être appliquée pour résoudre des problèmes complexes dans la société.
      • Les intervenants partagent des expériences et des projets où la pensée complexe a été mise en pratique avec succès.

      40:01 - 50:00

      Défis et enjeux de la pensée complexe :

      • La vidéo aborde les principaux défis et enjeux liés à l'adoption de la pensée complexe, notamment les résistances culturelles et institutionnelles.
      • Les intervenants discutent des obstacles à la mise en œuvre de cette approche et des stratégies pour les surmonter.

      50:01 - 1:00:00

      Conclusion et perspectives d'avenir : - La vidéo se termine par une réflexion sur l'avenir de la pensée complexe et son importance pour relever les défis du XXIe siècle. - Les intervenants partagent leurs espoirs et leurs attentes pour l'évolution de cette approche et encouragent les spectateurs à adopter la pensée complexe dans leur vie quotidienne et professionnelle.

      1:00:01 - 1:10:00

      Approfondissement des concepts :

      • Les intervenants approfondissent certains concepts clés de la pensée complexe, en expliquant comment ces concepts peuvent être appliqués dans des contextes spécifiques.
      • Ils discutent de la manière dont la pensée complexe peut aider à résoudre des problèmes interdisciplinaires et à favoriser une compréhension holistique des phénomènes.

      1:10:01 - 1:20:00

      Études de cas supplémentaires : - De nouvelles études de cas sont présentées pour montrer l'application de la pensée complexe dans des domaines variés, tels que la santé publique, l'environnement et l'économie. - Les intervenants partagent des exemples de projets réussis qui ont utilisé la pensée complexe pour obtenir des résultats significatifs.

      1:20:01 - 1:30:00

      Défis pratiques et solutions :

      • La vidéo aborde les défis pratiques rencontrés lors de la mise en œuvre de la pensée complexe dans des projets réels.
      • Les intervenants proposent des solutions pour surmonter ces défis, en mettant l'accent sur l'importance de la collaboration et de l'innovation.

      1:30:01 - 1:40:00

      Perspectives d'avenir et recommandations :

      • Les intervenants discutent des perspectives d'avenir pour la pensée complexe et de son rôle potentiel dans la résolution des grands défis mondiaux.
      • Ils offrent des recommandations pour intégrer la pensée complexe dans les politiques publiques, l'éducation et la recherche.

      1:40:01 - 1:46:53

      Conclusion finale :

      • La vidéo se termine par une conclusion finale qui résume les points clés abordés tout au long de la présentation.
      • Les intervenants réitèrent l'importance de la pensée complexe pour comprendre et résoudre les problèmes complexes de notre époque et encouragent les spectateurs à adopter cette approche dans leur vie quotidienne et professionnelle.

      Pour plus de détails, vous pouvez regarder la vidéo sur YouTube.

  4. May 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:07][^1^][1] - [00:18:19][^2^][2] :

      Cette vidéo présente une discussion entre Charles Pépin et Albert Moukheiber sur les discriminations et les biais cognitifs. Ils explorent les raisons pour lesquelles les discriminations existent et comment les préjugés et les stéréotypes façonnent notre perception des autres. Ils discutent également de l'importance de la métacognition et de la réflexion critique pour surmonter ces biais. La philosophie est présentée comme un outil pour déconstruire les préjugés et promouvoir une éthique des petits pas vers le changement.

      Points forts : + [00:00:07][^3^][3] Les discriminations et leur persistance * Les discriminations existent malgré la conscience de leurs impacts négatifs * Les biais cognitifs inconscients jouent un rôle dans la discrimination + [00:01:08][^4^][4] Les biais cognitifs et les stéréotypes * Les biais cognitifs sont des raccourcis mentaux nécessaires mais peuvent mener au racisme lorsqu'ils sont mal appliqués * Les stéréotypes peuvent être utiles dans certains contextes mais nuisibles dans d'autres + [00:02:37][^5^][5] La philosophie contre les préjugés * La philosophie aide à prendre du recul par rapport à nos préjugés * Une approche progressive et réfléchie est nécessaire pour changer les biais cognitifs + [00:04:46][^6^][6] La métacognition et le raisonnement critique * La métacognition est la réflexion sur nos propres pensées et émotions * Le raisonnement critique implique de douter de soi et de faire confiance aux autres + [00:06:01][^7^][7] La confiance et la rencontre * La véritable confiance repose sur la confiance en les autres et en le monde * Une rencontre réussie implique de laisser le réel s'imposer au-delà de nos projections + [00:10:00][^8^][8] Les pensées du troisième ordre et la discrimination * Il est crucial de considérer comment les autres perçoivent notre jugement d'eux * Les biais ont un impact sur les performances réelles et les opportunités des individus Résumé de la vidéo [00:18:20][^1^][1] - [00:19:42][^2^][2]:

      Dans cette partie de la vidéo, Charles Pépin et Albert Moukheiber discutent de l'importance de l'humour et de l'éthique de l'être ensemble dans les interactions sociales. Ils soulignent que l'humour doit être partagé et non aux dépens de quelqu'un pour renforcer les liens sociaux.

      Points forts: + [00:18:20][^3^][3] L'humour dans les interactions sociales * L'humour doit être partagé pour être drôle * Il renforce les liens sociaux quand il est mutuel * Rire avec quelqu'un et non de quelqu'un est crucial + [00:18:40][^4^][4] Réussir à être ensemble * Être ensemble malgré les projections et les biais * Les erreurs et discriminations ne doivent pas nous diviser * L'importance de douter de soi pour mieux s'unir + [00:19:02][^5^][5] La vertu du doute * Douter de soi permet une meilleure ouverture aux autres * Dire "je ne sais pas" et "je t'écoute" favorise l'unité * Être trop sûr de soi peut nuire à l'être ensemble

    1. citation de Daniel 01:13:00 Favre donc l'intolérance des élèves reflète l'incapacité de notre enseignement à valider et valoriser la part irréductible d'expérience subjective de la réalité donc paraît complexe mais ça veut dire que la 01:13:13 réalité telle que je la vois elle est subjective elle est liée à mon expérience et donc c'est pas pour vous juger hein c'est Daniel fav déjà c'est pas moi mais c'est pour dire que c'est l'enseignement dispositif scolaire qui 01:13:25 met pas cette incertitude sociale au centre vous voyez dans les pays scandinaves il y a l'enseignement il est basé sur l'interaction sociale sur la construction collective de la 01:13:38 connaissance ça permet alors après on on en sait rien sur commentment ça se passe dans les dans ces sociétés plus tard mais ça permet de développer une des compétences exécutives les plus luxueuses de ce cerveau qui est celle de 01:13:52 résister à soi
    2. culturellement on valorise la rapidité lesisances des processus mentaux de certains processus mentaux est-ce qu'on peut pas dire et si on valorisait 01:08:44 l'entraînement de la capacité à douter de soi et de ralentir en disant peut-être qu'il y a une autre façon de répondre à cette question
    3. l'exposition à l'art a été démontrée comme entraînant le raisonnement cette cette cette 01:09:21 résistance à l'automatisme l' abstrait parce que justement l'art abstrait euh c'est un art qui porte plusieurs interprétations mais a je peux vous citer plusieurs dispositifs qui permettent le développement de la 01:09:34 capacité à assumer l'incertitude par exemple parler plusieurs langues c'est simple ça veut dire bah ça ça peut s'appeler de 50000 façons différentes selon les langues déjà ça apprend une flexibilité mentale euh il y a donc 01:09:46 l'exposition à l'abstrait moi je moi je pense voilà vous voyez ici que euh notre tolérance à l'ambigué la tolérance à l'ambiguïé qu'à l'enfant devant ce qu'il ne comprend pas tout à 01:09:59 fait diminue pardon augmente avec l'expérience de l'art et avec la pratique de l'art donc ça c'est je vous dis ce qui a été fait comme étude l'art on a 01:10:12 les différentes langues voilà la poésie ça ça développe cette capacité àcher l'incertitude
    1. Alors je ne vais  pas mettre beaucoup de pression sur les parents,   dans ce sens qu'il faut toujours prendre le temps  de dire. C'est à dire oui, les automatismes, c'est   en quelque sorte l'autonomie de l'enfant. C'est  l'autonomie de l'enfant qui fait qu'il fait les   choses rapidement et ça veut dire qu'il apprend  à contrôler, maîtriser son monde. C'est injecter   00:12:11 quand on peut, quand on a le temps, l'énergie et  c'est pour ça que je ne juge pas les possibilités   des parents, des éducateurs même. C'est aussi des  fois une illusion quand on projette des attentes   que l'éducateur doit être toujours là, ou le  parent, ou l'éducatrice présente pour accompagner   00:12:36 cette pensée critique.
    2. https://www.youtube.com/watch?v=UEQ9His3TaM

      Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:33:12][^2^][2]:

      Cette vidéo présente une interview avec Samah Karaki, experte en neurosciences, qui discute de la pensée critique et de son importance dans l'éducation. Elle explique comment la pensée critique peut être considérée comme une forme d'intelligence et comment elle peut être développée tout au long de la vie.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Définition de la pensée critique * La pensée critique est vue comme un "muscle mental" qui peut être exercé * Elle permet de réfléchir sur nos apprentissages et de penser de manière critique * Elle est essentielle pour s'adapter et choisir le bon processus mental + [00:07:12][^4^][4] Pensée critique chez les enfants * L'importance de développer la pensée critique dès le jeune âge * L'impact du comportement et des réactions des adultes sur la conception de l'intelligence chez les enfants * Encourager la curiosité et la gestion de l'erreur plutôt que la recherche de la bonne réponse + [00:14:23][^5^][5] Automatismes et confiance en soi * La tendance à survaloriser la confiance en soi et l'estime de soi chez les enfants * L'importance de valoriser l'apprentissage et l'acceptation de l'erreur * La nécessité de distinguer entre l'ego et la valeur humaine de l'enfant + [00:21:24][^6^][6] Intelligence et intelligence artificielle * La complexité et la nature culturelle de l'intelligence * La plasticité du cerveau et l'importance de l'acquis dans le développement de l'intelligence * La critique des tests de QI et la nécessité d'une approche plus nuancée de l'évaluation des compétences

      Résumé de la vidéo [00:33:16][^1^][1] - [00:40:24][^2^][2]:

      Cette partie de la vidéo aborde la pensée critique dans l'éducation et la nécessité de revoir les automatismes, en particulier en ce qui concerne l'évaluation des enfants. Samah Karaki souligne les problèmes liés à l'approche simpliste des tests standardisés et plaide pour des environnements d'apprentissage adaptatifs qui respectent la diversité humaine.

      Points forts: + [00:33:16][^3^][3] Problème de la cause unique * Critique de l'usage des tests simplistes pour expliquer des problèmes complexes * Importance de reconnaître la complexité sociale et individuelle * Nécessité d'adapter l'éducation à la diversité humaine + [00:34:49][^4^][4] Biais de sélection * Discussion sur l'association erronée entre les scores de tests et les traits de personnalité * Mise en garde contre les conclusions hâtives basées sur un échantillon non représentatif * Importance de ne pas généraliser les caractéristiques des enfants à haut potentiel intellectuel (HPI) + [00:36:16][^5^][5] Développement social et saut de classe * Questionnement sur la pertinence du saut de classe pour les enfants à haut potentiel * Importance de considérer le développement social et moteur en plus des compétences académiques * Plaidoyer pour des défis adaptés au sein d'un même environnement éducatif + [00:38:13][^6^][6] Conseils pour aborder l'esprit critique * Approche progressive pour enseigner la pensée critique aux enfants * Importance de la modélisation et de l'exposition à diverses expériences * Valorisation du processus d'apprentissage plutôt que de l'objectif final

  5. Apr 2020
    1. Ainsi, grâce aux activités technocréatives de type participatif, les élèves ont le potentiel de développer des compétences bien adaptées au 21e siècle. À commencer par la pensée critique et la pensée informatique jusqu’à la résolution cocréative de problèmes complexes.

      il s'agit d'une rhétorique, L'auteure s'appuie sur l' enchaînement des trois étages d'argumentation en amont pour emporter l'adhesion et persuader le lecteur, notamment par l'utilisation de l'adverbe "ainsi" pour signifier la conséquence. Egalement L'utilisation de "grâce à" à une connotation positive soit un jugement de valeur qui vient renforcer la persuasion.