40 ans après la Suède 4 ans après avoir été condamné par le Conseil de l'Europe pour ne pas avoir prévu je cite d'interdiction suffisamment clair contraignante et précise des châtiments corporels la France qui qui maintenait 00:26:37 jusqu'à l'ORS dans ces textes un droit de correction a finalement été le 56e pays dans le monde à adopté une législation respectant la charte européenne des droits 00:26:48 sociaux ironiquement appelé antifessé comme pour la tournée en dérision la loi relative à je cite l'interdiction des violences éducatives ordinaires a été 00:27:01 voté au Sénat le 2 juillet 2019 en fait les parlementaires s'étent déjà prononcé sur ce principe dans le cadre de la loi dite égalité citoyenneté en 2016 mais le Conseil constitutionnel en avait censuré 00:27:15 l'article car il s'agissait d'un cavalier législatif c'est-à-dire introduit dans le dans un texte de loi sans rapport avec sa substance
- Sep 2025
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les critères de cette modération n'étant pas définis la législation ne permettait guerre de défendre de de défendre l'enfant contre l'éventuelle violence des 00:07:04 parents c'est précisément ce qu'essaie de rectifier en France la loi du 24 juillet 1889 dite sur la protection des enfants maltraité et abandonné 00:07:17 elle prévoit en effet je cite la déchéance de la puissance paternelle pour les parents et il faut entendre ici paternel comme qualifiant le père et la mère je continue de citer s'ils ont 00:07:30 condamnés s'ils sont condamnés soit comme auteur co-auteur ou complice d'un crime commis sur la personne d'un ou plusieurs leurs enfants ou s'ils sont condamnés deux fois comme auteur coauteur ou complice d'un délit commis 00:07:44 sur la personne d'un ou plusieurs de leurs enfants cette déchéance peut d'ailleurs être appliquée aussi aux parents qui je cite par leur ivrognerie habituelle leur 00:07:56 inconduite notoire et scandaleuse ou par de mauvais traitement compromettent soit la santé soit la sécurité soit la moralité de leurs enfants
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un cas semble particulièrement 00:03:58 intéressant c'est celui du châtiment des enfants en particulier dans le cadre de la relation parentale ce intéressant car son évolution a subi suivi une direction contraire à la 00:04:12 sanction pénale alors que l'État devenait de plus en plus punugitif comme nous l'avons vu la familleétait de moins en moins la légitimité du châtiment se renforçait dans la sphère publique
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Briefing : Les Violences Éducatives Ordinaires (VEO)
Résumé
Ce document de synthèse analyse les Violences Éducatives Ordinaires (VEO) en s'appuyant sur l'expertise de professionnels de l'enfance.
Il met en lumière le contexte historique, la définition, les impacts neuroscientifiques et les défis sociétaux liés à ces pratiques.
Les VEO, héritage d'une histoire millénaire de domination patriarcale, englobent non seulement les violences physiques (gifles, fessées) mais aussi des formes psychologiques et verbales (humiliations, chantage, cris) qui sont banalisées et profondément ancrées dans les schémas éducatifs.
La législation française n'a que très récemment, en 2019, interdit explicitement ces pratiques, marquant une rupture avec un passé où le "droit de correction" était légitimé.
L'impact des VEO sur l'enfant est désormais documenté par les neurosciences : loin de favoriser l'obéissance, le stress généré active les circuits cérébraux de la peur, inhibant les capacités de raisonnement et de coopération.
Cela compromet le "méta-besoin" fondamental de sécurité de l'enfant, essentiel à son développement.
Les parents actuels se trouvent dans une "période de transition éducative" complexe, cherchant à abandonner des modèles transmis sur des générations.
Il est crucial de distinguer l'éducation sans violence du laxisme : l'enjeu est de poser un cadre clair, prévisible et contenant, tout en instaurant un dialogue basé sur la confiance et le respect.
Ce document détaille ces concepts et recense les ressources disponibles pour accompagner les familles dans cette transition.
I. Contexte Historique et Sociétal : De la Domination aux Droits de l'Enfant
La notion de violences éducatives ordinaires est intrinsèquement liée à une longue histoire de domination et à l'évolution du statut de l'enfant dans la société.
A. L'Héritage Patriarcal
• Antiquité Romaine : Le concept du pater familias donnait au chef de famille un pouvoir absolu, y compris un droit de vie et de mort sur ses enfants et ses esclaves, afin de maintenir un ordre social fondé sur la domination.
• Code Civil Napoléonien (1804) : Cet héritage a été formalisé dans la loi française, qui a réaffirmé la "puissance paternelle" et le "droit de correction" du père sur ses enfants.
L'article 375 permettait même au père de faire enfermer sa progéniture au titre de la correction. Bien que datant de plus de deux siècles, ce code constitue encore la base du droit civil actuel.
• XIXe et début du XXe siècle : Le père conservait un pouvoir coercitif majeur, pouvant décider de l'enfermement d'un enfant jugé "rebelle" ou désobéissant dans des "maisons de correction" ou des "colonies pénitentiaires agricoles" (comme celle de Mettray en Indre-et-Loire), qui s'apparentaient davantage à des bagnes qu'à des lieux d'éducation.
B. L'Émergence Lente des Droits de l'Enfant
Le XXe siècle a vu une évolution progressive de la perception de l'enfant, qui passe d'un objet de correction à un sujet de droits.
• 1935 : Abolition de la "correction paternelle", mettant fin au droit d'enfermement parental.
• 1945 : L'ordonnance de 1945, dans le contexte de l'après-guerre, crée les juges pour enfants et pose les fondements d'une justice moderne pour les mineurs, axée sur la protection et l'éducation plutôt que sur la seule coercition.
• 1970 : La "puissance paternelle" est définitivement abolie et remplacée par l'autorité parentale, qui instaure des droits et devoirs égaux entre la mère et le père. C'est une étape majeure mais le droit de correction reste toléré dans la pratique.
En 1982, un juge en cour d'appel pouvait encore statuer que fessées et coups de règle ne constituaient pas une "brutalité excessive" s'ils ne laissaient pas de traces.
• 1989 : La Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE), ratifiée par la France en 1990, reconnaît enfin l'enfant comme un sujet de droit à part entière, devant être protégé de toute forme de violence.
C. La Loi de 2019 : Une Reconnaissance Tardive
Malgré la CIDE, la France a mis près de 30 ans à légiférer spécifiquement sur les VEO.
• 2015 : La France est condamnée par le Conseil de l'Europe pour l'absence d'une loi "suffisamment claire" interdisant les châtiments corporels.
• Juillet 2019 : Adoption de la loi, souvent surnommée péjorativement "loi anti-fessée". Cette loi, proposée par la députée Maud Petit, a fait l'objet de nombreuses moqueries et d'une forte résistance, illustrée par l'argument "j'ai pris des claques et je n'en suis pas mort".
• Contenu de la loi : Elle stipule de manière concise que "l'autorité parentale s'exerce sans violence physique ou psychologique".
L'introduction de la notion de violence psychologique est une avancée fondamentale, car elle reconnaît les impacts invisibles mais profonds de certaines pratiques éducatives.
II. Définition et Formes des Violences Éducatives Ordinaires (VEO)
Les VEO sont définies comme des pratiques punitives et coercitives, banalisées et courantes ("ordinaires"), utilisées au nom de l'éducation mais qui n'ont aucune valeur éducative et portent atteinte à la dignité et à l'intégrité de l'enfant.
Elles se classifient en trois grandes catégories.
Type de Violence Exemples Concrets Citées Violence Physique Gifles, fessées, tapes sur les mains, tirage de cheveux, pincements, secousses, jet d'objets, destruction de jouets, privation de nourriture, isolement forcé dans une pièce. Violence Psychologique Menaces ("tu vas voir..."), culpabilisation, chantage affectif, éducation par la peur, indifférence (ignorer l'enfant, notamment quand il pleure), créer un climat d'insécurité. Violence Verbale Humiliations, insultes, cris, dévalorisation ("tu es nul", "tu n'y arriveras jamais"), comparaisons (entre frères et sœurs ou avec d'autres enfants), moqueries.
Ces pratiques sont souvent des réactions automatiques de l'adulte face à un sentiment de débordement ou d'impuissance, et peuvent être la reproduction de schémas éducatifs subis durant sa propre enfance.
III. L'État des Lieux Actuel et la Perception Sociétale
Une enquête IFOP réalisée pour la Fondation pour l'enfance en 2024 révèle une évolution contrastée des mentalités depuis la loi de 2019. • Baisse des violences physiques : La loi "anti-fessée" semble avoir eu un impact positif, avec une diminution déclarée du recours aux châtiments corporels.
• Stagnation des violences psychologiques : Les violences psychologiques et verbales peinent à diminuer, voire augmentent pour certaines.
Cela traduit une difficulté à prendre conscience de la portée de ces actes et à modifier des modèles de communication profondément ancrés.
• Résistance parentale : Une part significative des parents interrogés exprime encore une réticence face à la loi, la percevant comme une ingérence de l'État dans la sphère privée ("de quoi se mêle l'État").
Cet argument de "l'intimité familiale" a historiquement freiné l'avancée de la législation.
IV. L'Impact des VEO sur le Développement de l'Enfant
Les neurosciences permettent de comprendre pourquoi les VEO sont non seulement néfastes, mais aussi contre-productives.
A. La Réponse Cérébrale à la Peur
Face à un adulte perçu comme menaçant (cris, gestes brusques), le cerveau de l'enfant active un mécanisme de survie.
1. Perception d'un danger : L'adulte devient une source de frayeur.
2. Court-circuit du raisonnement : Le signal de peur est traité directement par les zones archaïques du cerveau (système limbique), qui gèrent les émotions et le danger, en contournant le cortex préfrontal, siège de la réflexion et de l'apprentissage.
3. Réactions instinctives : Le cerveau déclenche l'une des trois réponses primaires au danger :
◦ L'attaque (Fight) : Rare envers un parent.
◦ La fuite (Flight) : Évitement.
◦ La sidération (Freeze) : L'enfant est "tétanisé", incapable d'agir ou de réagir.
C'est souvent interprété à tort par le parent comme de la provocation.
Ce processus s'accompagne d'une surproduction d'hormones de stress comme le cortisol, qui, en excès, est néfaste pour le développement cérébral.
B. L'Atteinte au Besoin Fondamental de Sécurité
Le "méta-besoin" de sécurité est le pilier du développement de l'enfant, comme l'a reconnu la loi de protection de l'enfance de mars 2016.
Ce besoin inclut :
• Les besoins physiologiques (sommeil, alimentation).
• La nécessité de relations affectives stables et prévisibles.
Les VEO créent une insécurité fondamentale : l'enfant perd confiance en son environnement et en les figures qui sont censées le protéger.
C. Les Risques à Long Terme
Bien qu'il n'y ait pas de causalité automatique, un enfant exposé de manière répétée aux VEO présente une vulnérabilité accrue à :
• Des difficultés scolaires et d'apprentissage : Un enfant en état d'alerte permanent n'est pas disponible pour apprendre.
• Une faible estime de soi : Les messages dévalorisants sont intériorisés.
• La reproduction des schémas de violence : Il peut devenir lui-même auteur de violences ou se retrouver en situation de victime à l'âge adulte (auto-maltraitance ou maltraitance subie).
V. Le Défi de la "Transition Éducative" pour les Parents
Les parents d'aujourd'hui sont à la charnière de deux modèles, ce qui crée une période de "transition éducative".
• Sortir de la reproduction : La plupart des adultes ont été éduqués avec des VEO. En situation de stress, la tendance est de reproduire inconsciemment ces schémas. Prendre conscience de cela est la première étape du changement.
• Réparer la relation : Il n'est jamais trop tard pour revenir sur un incident. Reconnaître son erreur devant l'enfant ("ma réaction était disproportionnée"), lui expliquer le contexte sans se défausser, permet de restaurer le lien de confiance et de lui montrer un modèle de gestion de conflit non-violent.
• Éduquer sans violence n'est pas du laxisme : C'est une confusion fréquente. L'enfant a un besoin essentiel de cadre.
Ce cadre doit être :
◦ **Clair et prévisible** : Les règles sont connues et cohérentes.
◦ Contenant : Il offre une sécurité affective qui permet à l'enfant d'explorer le monde.
◦ Adapté et évolutif : Il change avec l'âge et les compétences de l'enfant, et peut être discuté, notamment avec un adolescent.
• Sanction vs. Punition : La sanction, si elle est proportionnée à l'acte et à l'âge, peut être éducative si elle n'a pas pour but d'humilier ou de dominer, mais de poser une limite et de permettre une réparation.
VI. Cas Pratiques et Lignes Directrices
• Obliger à embrasser un proche : Cette pratique est une VEO car elle ne respecte pas le corps et le consentement de l'enfant.
C'est une occasion manquée d'enseigner le droit de dire "non", une compétence cruciale pour la prévention des abus. Il est préférable de proposer des alternatives ("tu peux dire bonjour d'une autre façon").
• Forcer à manger ou à goûter : Le forçage alimentaire peut générer des troubles du comportement alimentaire.
L'utilisation de la nourriture comme chantage (notamment le sucre comme récompense) crée une relation malsaine à l'alimentation.
Le rôle du parent est de proposer une alimentation variée, mais l'enfant doit rester maître de ce qu'il ingère.
• Refus de soins (médicaments, brossage de dents) :
La santé de l'enfant n'est pas négociable, et l'adulte doit poser un cadre ferme. Cependant, l'approche est essentielle : expliquer l'importance du soin, rester calme et convaincu, et utiliser des stratégies ludiques pour obtenir l'adhésion plutôt que de recourir à la force.
VII. Ressources et Soutien Disponibles
Il est essentiel pour les parents de ne pas rester isolés face à leurs difficultés. De nombreuses structures, gratuites et confidentielles, existent pour offrir écoute et accompagnement.
• Protection Maternelle Infantile (PMI) : Pour les parents d'enfants de 0 à 6 ans, dans les Maisons Départementales de la Solidarité.
• Lieux d'Accueil Enfants-Parents (LAEP) : Espaces de rencontre et de jeu pour les parents et enfants de 0 à 3 ans.
• Maison des Adolescents : Lieu dédié aux jeunes et à leurs parents.
• Espace Santé Jeune : Ligne d'écoute et accueil pour les 7-25 ans.
• Espaces Parents : Nouveaux lieux d'accueil, d'écoute et d'activités pour tous les parents.
• Associations spécialisées : Comme Les Établis, qui proposent prévention, écoute et orientation.
• Ressources en ligne : Le site stopveo.fr (Violences Éducatives Ordinaires) offre des articles, vidéos et témoignages.
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40 ans après la Suède 4 ans après avoir été condamné par le Conseil de l'Europe pour ne pas avoir prévu je cite d'interdiction suffisamment clair contraignante et précise des châtiments corporels la France qui qui maintenait 00:26:37 jusqu'à l'ORS dans ces textes un droit de correction a finalement été le 56e pays dans le monde à adopté une législation respectant la charte européenne des droits 00:26:48 sociaux ironiquement appelé antifessé comme pour la tournée en dérision la loi relative à je cite l'interdiction des violences éducatives ordinaires a été 00:27:01 voté au Sénat le 2 juillet 2019 en fait les parlementaires s'étent déjà prononcé sur ce principe dans le cadre de la loi dite égalité citoyenneté en 2016 mais le Conseil constitutionnel en avait censuré 00:27:15 l'article car il s'agissait d'un cavalier législatif c'est-à-dire introduit dans le dans un texte de loi sans rapport avec sa substance
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les critères de cette modération n'étant pas définis la législation ne permettait guerre de défendre de de défendre l'enfant contre l'éventuelle violence des 00:07:04 parents c'est précisément ce qu'essaie de rectifier en France la loi du 24 juillet 1889 dite sur la protection des enfants maltraité et abandonné 00:07:17 elle prévoit en effet je cite la déchéance de la puissance paternelle pour les parents et il faut entendre ici paternel comme qualifiant le père et la mère je continue de citer s'ils ont 00:07:30 condamnés s'ils sont condamnés soit comme auteur co-auteur ou complice d'un crime commis sur la personne d'un ou plusieurs leurs enfants ou s'ils sont condamnés deux fois comme auteur coauteur ou complice d'un délit commis 00:07:44 sur la personne d'un ou plusieurs de leurs enfants cette déchéance peut d'ailleurs être appliquée aussi aux parents qui je cite par leur ivrognerie habituelle leur 00:07:56 inconduite notoire et scandaleuse ou par de mauvais traitement compromettent soit la santé soit la sécurité soit la moralité de leurs enfants
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un cas semble particulièrement 00:03:58 intéressant c'est celui du châtiment des enfants en particulier dans le cadre de la relation parentale ce intéressant car son évolution a subi suivi une direction contraire à la 00:04:12 sanction pénale alors que l'État devenait de plus en plus punugitif comme nous l'avons vu la familleétait de moins en moins la légitimité du châtiment se renforçait dans la sphère publique
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Le respect de l’intégrité physique de l’élève constitue une des dimensions d’un nouveau statut juridique qui va progressive– ment s’affirmer.
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Le châtiment corporel, conçu depuis l’Antiquité comme indispensable à l’éducation et l’instruction des élèves–enfants, est désormais considéré contraire au maintien de l’ordre scolaire.
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