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- Aug 2023
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qu'en est il du milieu assiociatif et de la représentation d'élus
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- Apr 2023
- Nov 2021
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Lorsqu’on évoque la souffrance au travail et la nécessaire amélioration des conditions de travail, une problématique revient souvent dans les débats, celle de "l’inclusion forcée" des élèves EBEP (Élèves à Besoins Éducatifs Particuliers) notamment ceux notifiés ITEP/IME. Il semble que personne ne veuille respecter l’obligation de moyen qui incombe à l’État. Ainsi, des élèves notifiés ITEP/IME se retrouvent dans les classes sans moyens, et ce, de manière forcée puisque "les élèves doivent être accueillis" dixit la hiérarchie. Peu importe que l’élève notifié soit en souffrance, que l’enseignant soit en difficulté et donc en souffrance lui aussi, que les camarades de la classe et le collectif de travail s’en trouvent impactés très négativement ... Lorsqu’on demande pourquoi ces élèves n’ont pas de place en ITEP/IME, deux réponses insatisfaisantes s’offrent à ceux qui sont au "front", c’est à dire nous : première réponse insupportable : L’ARS ne donne pas les moyens nécessaires aux structures ITEP/IME pour fonctionner, cela ne relève pas de la responsabilité de l’Éducation Nationale ... passez donc votre chemin il n’y a rien à voir ! La responsabilité est rejetée purement et simplement sur d’autres services de l’État, comme si cette explication pouvait justifier l’inacceptable. Pour autant, n’est-ce pas l’employeur et donc l’EN qui est responsable d’assurer des conditions de travail décentes. deuxième réponse insupportable : les ITEP/IME n’ont plus vocation à être des établissements spécifiques accueillant avec les moyens essentiels des élèves à besoins éducatifs particuliers ; il faut cultiver la logique de "l’inclusion" et donc développer des "dispositifs", restructurer pour mieux "répartir", "diffuser" et "expérimenter" sur tout le territoire. En bref, tout doit disparaître, la généreuse langue de bois se propose ni plus ni moins que de saupoudrer les moyens en laissant penser que les instits et professeurs des écoles sont dorénavant des personnels payés et formés pour être des "ensoignants" ! Cette pratique de l’inclusion forcée est en voie de généralisation pour le plus grand bonheur des communicants parfaitement satisfaits de l’augmentation considérable du taux de scolarisation des élèves en situation de handicap. Dans les faits, elle porte atteinte à l’exercice du métier, nuit à l’éthique des personnels confrontés à l’accueil de ces élèves qui n’ont que trois possibilités : (1) se morfondre en se résignant et en développant un sentiment d’impuissance particulièrement nuisible à la santé mentale ; (2) s’aveugler et s’asseoir sur sa conscience pour se préserver un maximum et ne pas faire cas de la souffrance des élèves ; (3) entrer en résistance en remuant tout ce qui peut l’être pour dénoncer cette situation ubuesque où plus nos décideurs font part de leurs bonnes intentions, moins les moyens pour les mettre en œuvre suivent ! Pour le SNUipp-FSU 26, le nombre de places en structures spécialisées est largement insuffisant au regard des besoins. L’Agence Régionale de Santé porte une responsabilité. Le SNUipp-FSU 26 dénonce notamment la problématique des élèves hautement perturbants qui se généralise dans les écoles et met en difficulté les équipes enseignantes. Faute de places en ITEP/IME, les élèves sont orientés par défaut en ULIS, EGPA ou alors bénéficient d’un accompagnement AESH inadapté ou sont encore scolarisés en milieu ordinaire sans aucun moyen, alors qu’une notification MDPH leur accorde le droit à une scolarisation adaptée. Nous ne pouvons accepter ces décisions. Elles sont d’une extrême violence. Il s’agit là d’une mise en danger de ces enfants qui ont besoin d’un enseignement spécifique et adapté. Ces décisions ne respectent pas le travail des enseignants qui accueillent ces élèves dans leur classe et construisent avec eux et leur famille un projet individuel d’apprentissage et d’orientation, ainsi que le travail de la MDPH et des différentes commissions qui déterminent les besoins de ces enfants. Dans certaines école, la situation devient intenable. Le SNUipp-FSU 26 demande à l’ARS de prendre des mesures pour respecter le droit de tous ces enfants selon leurs besoins. Quant aux SESSAD, l’accompagnement se transforme trop souvent en saupoudrage. Comme à l’EN, où un petit enfant handicapé qui passe 15 min à l’école par jour sera considéré comme scolarisé, les SESSAD mènent une politique du chiffre sous la pression de l’ARS en prenant un maximum d’enfants sans répondre à leurs besoins. Ainsi la prise en charge peut par exemple durer 3 mois juste le temps de faire un diagnostic et après l’élève se débrouille pour faire sa rééducation ! Dans les statistiques, cela fait un élève de plus dont on s’est occupé, dans les faits l’élèves et sa famille restent bien seuls. L’inclusion à marche forcée sans moyens supplémentaires va sacrifier sur l’hôtel de la sacro-sainte école inclusive une génération entière d’élèves EBEP ! Il faut cesser de croire au discours démagogiques de nos décideurs, plus soucieux du portefeuille des actionnaires que de la santé des élèves. Ils nous faut exiger des moyens supplémentaires pour promouvoir une inclusion raisonnée, respectueuse des élèves et des personnels qui apporte de réelles solutions concrètes et adaptées aux besoins des élèves ! Le SNUipp-FSU s’adressera à l’ARS dans ce sens. Il vous invite à en faire de même.
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à mettre en relation avec le film annuel du directeur
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