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Arrêtons-nous-y : parler musicalement de l’espace est une façon de l’investir de temps (au pluriel), de l’aérer avec des rythmes, de changer (par accélération) la hauteur nombrée en durée rythmée.
la musique comme métaphore de l'exploration de l'espace-temps
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Le beau et la forme : éléments architecturaux et musicaux
Proust évoque souvent des sentiments puissants que nous éprouvons, relatifs au beau (effet esthétique).
Dans ce passage, il est question d’abstraction (formes abstraites, comme en architecture), ce qui rejoint le texte d’Eupalinos de Valéry :
Ce sont les formes de cette <mark>syntaxe</mark>, mises à nu, respectées, embellies par son ciseau si franc et si délicat, qui nous émeuvent dans ces tours de langage familiers jusqu’à la singularité et jusqu’à l’audace et dont nous voyons, dans les morceaux les plus doux et les plus tendres, passer comme un <mark>trait rapide ou revenir en arrière</mark> en <mark>belles lignes brisées</mark>, le <mark>brusque dessin</mark>. Ce sont ces formes révolues prises à même la vie du passé que nous allons visiter dans l’œuvre de Racine comme dans une cité ancienne et demeurée intacte. Nous éprouvons devant elles la même émotion que devant ces <mark>formes abolies, elles aussi, de l’architecture</mark>, que nous ne pouvons plus admirer que dans de rares et magnifiques exemplaires que nous en a léguées le passé qui les façonna […] (p. 193)
Il est beaucoup question de forme (« syntaxe », « lignes », « dessin », « formes abolies »).
(Proust mentionne aussi une qualité remarquable et chère à Valéry, la durabilité – les « exemplaires » sont remarquables parce qu’ils ont traversé le temps.)
Proust ne s’arrête pas en parlant d’architecture (il a notamment étendu son propos à « tous les arts », p. 190); il poursuit avec un discours autour du rythme et des silences (un autre aspect formaliste, relativement à la musicalité) :
Souvent dans l’Évangile de saint Luc, rencontrant les <mark>*deux-points*</mark> qui l’interrompent avant chacun des morceaux presque en forme de cantiques dont il est parsemé, j’ai entendu le <mark>silence</mark> du fidèle qui venait d’arrêter sa lecture à haute voix pour entonner les versets suivants comme un <mark>psaume</mark> qui lui rappelait les psaumes plus anciens de la Bible. <mark>Ce silence remplissait encore la pause de la phrase</mark> qui, s’étant scindée pour l’enclore, en avait gardé la <mark>forme</mark> […] (p. 193-194)
Proust s’attarde à des éléments très subtils de la forme (les « deux-points », les silences, les psaumes, les textes chantés) qui ne sont pas sans évoquer la musique, la « spatialisation des sons » ou encore une certaine « mise en forme » de la parole.
Le rythme (c’est de la forme) contribue au sentiment de beauté.
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et la musique de John Rea, qui rappelle celle du cinéma d’horreur
Et pourtant, les interventions musicales étaient très sporadiques, voire inégales et plus souvent absentes.
L’introduction donnait à penser que la bande sonore, justement un peu hypnotisante, reviendrait sous forme de motif musical; or, à peu près pas du tout.
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