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  1. Jun 2025
    1. Note de synthèse détaillée : Collaboration et accompagnement des élèves en milieu éducatif

      Introduction

      Ce document de synthèse présente les thèmes principaux et les idées essentielles extraites de la table ronde "Journée d’étude CPE 2025".

      Il met en lumière le rôle crucial de la collaboration entre les différents acteurs de l'éducation nationale et les partenaires extérieurs pour la réussite, l'épanouissement et l'insertion professionnelle des élèves, en particulier ceux à besoins éducatifs particuliers.

      Les intervenants partagent leurs expériences et leurs perspectives sur les défis, les leviers et les recommandations pour favoriser un travail collaboratif efficace.

      1. Missions des professionnels de l'éducation et de l'accompagnement Plusieurs intervenants ont détaillé leurs missions, soulignant la diversité des rôles et la complexité de l'écosystème éducatif :

      2. Laura Renault (CPE en collège REP) : Les missions du CPE sont multiples et incluent l'organisation de l'espace et du temps de la vie scolaire, la gestion du service (recrutement et management des AED), la contribution à la réussite et au bien-être des élèves (accueil, accompagnement des projets personnels, orientation), et la participation à la politique de l'établissement comme conseiller du chef d'établissement.

      Elle souligne l'importance de "l'organisation du service donc on pense au recrutement des assistants d'éducation aux objectifs aussi du service et à l'ambition qu'on veut pour notre service".

      • Ludovique Brel (Directeur de l'IME Lérange) : En tant que directeur d'un IME accueillant des jeunes avec déficience intellectuelle et TSA, ses missions englobent la gestion RH, budgétaire, le projet d'établissement, et les relations avec les partenaires et les tutelles.

      Il met en avant l'ouverture récente d'une unité d'autorégulation collège pour les jeunes avec troubles du neurodéveloppement (TND), qui vise à travailler sur les problématiques émotionnelles en collaboration avec les professionnels du collège.

      Il précise que ces jeunes "sont dans leur classe d'âge leur classe de niveau c'est-à-dire qu'on parle pas de jeunes qui ont des particularités cognitives ou quoi que ce soit ce sont vraiment des jeunes qui sont en capacité classique".

      • Nathalie Yayaten (Proviseure des lycées des métiers de l'automobile) : Ses fonctions consistent à administrer l'établissement, représenter l'État, et "lancer, impulser, animer le projet d'établissement qui amène une forme de gouvernance et de grandes de grands objectifs sur la conduite de la politique éducative et pédagogique de l'établissement".

      Son expérience en collège REP et en cité éducative lui confère une perspective large sur les collaborations.

      • Lise MERIS (Coordinatrice ULIS Lycée Professionnel et service école inclusive du rectorat) : Ses missions se concentrent sur la sécurisation du parcours des jeunes en situation de handicap, leur accompagnement vers le monde professionnel, et le développement de partenariats internes et externes (monde de l'entreprise, médico-social). Au rectorat, elle soutient la scolarité réussie et l'insertion professionnelle des jeunes, notamment lors des transitions entre le premier et le second degré.

      Elle vise à "rendre l'élève acteur de son projet professionnel de l'accompagner du mieux possible au regard de ses points forts et de ses points d'effort".

      • Stéphane Copman (Éducateur à l'IME Mermose) : Il accompagne 14 jeunes déficients intellectuels au collège, veillant à leur sécurité et à la réussite de leur projet de socialisation.

      Contrairement aux enseignants, il n'a "aucune obligation de résultat" et s'adapte aux capacités de chaque jeune pour éviter l'échec scolaire.

      Sa mission inclut également "de veiller à la circulation de l'information au sein du collège et en lien également avec mon établissement et les familles".

      2. Le travail collaboratif : un impératif pour la réussite de l'élève

      Les intervenants s'accordent sur l'importance fondamentale du travail collaboratif, non seulement au sein de l'établissement mais aussi avec l'environnement extérieur.

      L'EPLE comme entité locale et ouverte : Nathalie Yayaten insiste sur le "L" de "Local" dans EPLE (Établissement Public Local d'Enseignement).

      L'établissement ne doit pas se fermer à son environnement et doit s'adapter aux problématiques territoriales.

      "L'établissement doit évoluer par rapport à son public doit s'adapter et doit aussi être très en en écoute et en réponse des problématiques territoriales sur lequel il est ancré".

      Le CPE au carrefour des relations : Le CPE est perçu comme un pivot, "au carrefour des relations entre les différents collaborateurs au sein d'établissement", mais aussi "au carrefour de toutes ses relations à l'extérieur de l'établissement", ce qui "fait la richesse du métier".

      Cohérence des discours et des actions : Pour que le jeune grandisse bien, il est essentiel que tous les acteurs (école, famille, clubs de sport, centres sociaux, professionnels paramédicaux) se connaissent et surtout "parlent d'une même voix ou où est en tout cas un discours très cohérent".

      Les discours contradictoires, par exemple entre collège et centre social sur les devoirs, fragilisent le jeune et sa famille.

      Exemples de collaborations réussies :

      Dispositif "Devoirs faits" avec les centres sociaux : Permet aux enseignants d'expliquer des méthodes d'apprentissage et montre aux familles une collaboration "main dans la main".

      Partenariat avec le PRE (Programme de Réussite Éducative) : Accueil des élèves exclus temporairement, offrant un lien et un accompagnement aux familles en difficulté.

      Unités d'autorégulation (UAR) : Projet co-porté par le SMS (Service Médico-Social) et le collège, avec des décisions prises d'un commun accord entre les directions.

      La formation commune de toutes les équipes (enseignants, CPE, infirmière) est un point clé pour créer une "culture commune" et dépasser les tensions liées aux différentes portes d'entrée professionnelles (enseigner vs prendre le jeune dans sa globalité).

      Collaboration pour l'orientation professionnelle : Les entreprises sont invitées à présenter les métiers, offrant aux jeunes d'autres perspectives et sources d'information.

      3. Les freins et les leviers du travail collaboratif

      Malgré la volonté de collaborer, des difficultés peuvent apparaître. Les intervenants mettent l'accent sur les leviers pour les surmonter.

      • Frustrations des CPE et des enseignants : Le CPE doit gérer des situations de décrochage ou de conflit dont il n'est pas à l'origine. Les enseignants sont confrontés à des publics hétérogènes et se sentent parfois démunis face aux "élèves à besoins éducatifs particuliers", pouvant s'épuiser.
      • Lever les freins par la collaboration : La collaboration apporte un "autre regard" et permet de débloquer des situations complexes. Un éducateur parlant à un professeur, ou l'inverse, peut faire "s'ouvrir les chakras" et envisager d'autres approches.
      • Le CPE comme levier central : Laura Renault affirme que "vous [les CPE] êtes le levier". Grâce à leur position transversale et leur liberté d'action, les CPE peuvent "créer ces collaborations qui vont permettre à un tel et un tel de poser un autre regard sur la situation".
      • Importance des espaces d'échange formels : Les cellules de veille et les GPDs (Groupes de Prévention du Décrochage Scolaire) sont des moments clés pour le "regard croisé et d'échange et de partage d'information". Il est crucial de transmettre les informations nécessaires en respectant "l'éthique de travail" et la confiance du jeune et de sa famille.
      • Patience et détermination : Ludovique Brel insiste sur ces deux qualités pour mener à bien les projets collaboratifs, reconnaissant que les choses ne se règlent pas du jour au lendemain. L'exemple de l'autorégulation montre une augmentation significative de la participation des enseignants à la formation, signe d'une "réelle volonté" de travailler ensemble.
      • Le jeune au centre : L'objectif ultime est que "le jeune soit l'élément central". L'équipe SMS apporte un soutien par sa connaissance des problématiques spécifiques du jeune (ex: TND), permettant de faire converger la compétence pédagogique et la compétence médico-sociale pour le bien-être de l'élève.

      4. Recommandations pour un travail collaboratif efficace

      Plusieurs précautions et recommandations sont formulées pour favoriser des collaborations fructueuses :

      • Chacun à sa place, dans le respect des missions : Lise MERIS souligne l'importance que "chacun reste à sa place" et "sache quelle est sa place". Il faut connaître les missions et les compétences de chacun pour savoir "qui fait quoi, à quel moment" et ainsi respecter les champs d'expertise.
      • Non-jugement et bienveillance : Adopter une posture de non-jugement et de bienveillance envers le travail de l'autre est essentiel pour construire une collaboration "très horizontale".
      • Postures d'ouverture avec les parents : Accueillir les parents "dans cette posture d'ouverture de collaboration" permet de changer la dynamique, de les faire baisser la garde et de construire des solutions avec eux, et non à leur place ou contre eux. "Le parent comprend que vous êtes en train de vous triturer l'esprit avec vos collègues à essayer de trouver une solution pour son jeune".
      • Anticipation : La collaboration "s'anticipe". Il faut initier des démarches en amont pour être capable de travailler ensemble lorsque des difficultés surgissent.
      • Valoriser les réussites : Ne pas se concentrer uniquement sur les situations de tension, mais aussi reconnaître les moments où "ça se passe bien" et les jeunes qui vont bien. "Il faut aussi se donner à notre travail une légitimité se dire que oui il y a quand même des choses qui vont et il faut aussi voilà se viscéralement en tous les cas y croire".
      • Ne pas perdre la confiance du jeune et de la famille : La centralité du jeune et de sa confiance est primordiale. Il est important d'expliquer, de rassurer les familles et les jeunes.
      • Vulgariser le langage : Face à l'abondance de sigles et de jargons professionnels, il est recommandé de "vulgariser au maximum" pour rendre les informations accessibles à tous, y compris aux familles et aux jeunes.

      Un "glossaire" des sigles peut être utile.

      Conclusion La table ronde a clairement démontré que la réussite de tous les élèves, notamment ceux à besoins éducatifs particuliers, repose sur une collaboration forte et structurée.

      Le CPE, par sa position charnière, est un acteur clé de cette dynamique, en favorisant les échanges internes et externes.

      Les défis liés aux cultures professionnelles différentes peuvent être surmontés par la patience, la détermination, la formation commune, le respect mutuel des compétences et une posture d'ouverture centrée sur le bien-être et la réussite du jeune.

    1. Compte Rendu Détaillé : Le Conseiller Principal d'Éducation Accompagnant

      Ce document explore le rôle du Conseiller Principal d'Éducation (CPE) en tant qu'accompagnant au sein de l'établissement scolaire, en insistant sur la dimension individuelle et collective de son travail.

      Il s'appuie sur une approche socio-historique, praxéologique et didactique pour problématiser la question de l'accompagnement et de la collaboration.

      1. Le Contexte Socio-Historique et la Problématique du Rôle du CPE

      Le rôle du CPE en France, particulièrement dans le secondaire, est marqué par une dichotomie historique entre "l'instruction et l'éducation".

      Les enseignants sont perçus comme détenteurs de l'instruction, tandis que les CPE, bien qu'ayant une mission éducative et pédagogique, souffrent d'un manque de légitimité à cet égard depuis leur création en 1970.

      Cette tension persiste, et les CPE se battent toujours pour être reconnus comme pédagogues.

      Dans un contexte de démocratisation scolaire ayant renforcé les inégalités, les CPE sont fortement attendus pour "accueillir [et] suivre les élèves de manière à pallier les insuffisances du système [et] les difficultés que connaissent les élèves".

      Leur défi éducatif fondamental est d'"aider l'élève à se construire en tant que personne".

      Cependant, ils sont également vus comme des garants de l'action pédagogique et de la régulation des désordres scolaires, un rôle souvent associé à la discipline plutôt qu'à l'éducation et à l'accompagnement.

      La critique de l'autorité au XXe siècle, ou son "érosion" (Prerra), complexifie davantage le rôle du CPE, qui doit faire face à une confusion entre autoritarisme et autorité éducative nécessaire à la médiation entre l'individu et le collectif.

      La "division du travail éducatif" (Tardif et Levasseur, Payet) est également une problématique majeure, le CPE se situant entre le cognitif/enseignement (enseignants) et le comportemental (personnels spécialisés comme les AESH).

      Il est à la fois celui qui "aide les enseignants à enseigner, il aide les élèves à apprendre et en même temps il est très attendu pour réguler tous les désordres scolaires".

      2. Les Missions du CPE et la Place de la Dimension Pédagogique

      Les missions de la vie scolaire visent à placer les adolescents dans les meilleures conditions de vie individuelles et collectives, de réussite scolaire (depuis la circulaire de 2015) et d'épanouissement personnel.

      La vie scolaire, selon Jean-Pierre Aubin, n'est pas la vie hors la classe, mais "l'ensemble des événements de la vie collective et puis aussi tout ce qui concerne la normalisation de la vie collective".

      Le CPE, bien qu'en lien fort avec le pôle éducatif (problèmes sociaux et affectifs), est aussi connecté au pôle instruction.

      La dimension pédagogique de son rôle est "très importante" car il est celui qui gère les problèmes personnels ou collectifs des élèves et qui consacre un temps significatif à l'accueil de la parole des élèves, notamment lors des entretiens.

      Or, cette dimension est "assez peu connue encore" par de nombreux enseignants, sauf si elle fait partie de la culture de l'établissement.

      Les textes officiels (circulaire de 2015, référentiel de 2013) légitiment le travail en équipe des CPE :

      Promotion de la citoyenneté participative : Accompagnement des élèves dans leurs "apprentissages sociaux et citoyens". Suivi des élèves : Construction du parcours de l'élève sur les plans "pédagogiques et éducatifs", impliquant un travail individuel (entretiens) en lien avec les familles et le personnel d'éducation nationale. Organisation de la vie scolaire : L'équipe de vie scolaire, incluant les Assistants d'Éducation (AED), contribue également à l'accompagnement individuel et collectif.

      3. L'Accompagnement comme Activité Pilier du Métier de CPE

      L'entretien est l'"activité pilier du métier" de CPE, constituant la part la plus importante de leur temps et de leur activité, comme l'a montré une étude du CREC en 2007.

      Cependant, les CPE ressentent souvent une "frustration" due à la "tyrannie de l'urgence" (Sylvie Condette) ou au "tourbillon professionnel" (Christine Fauquenois Simonet), qui les pousse à privilégier la gestion du collectif au détriment du suivi individuel et de la collaboration.

      L'accompagnement est un "travail de l'ombre qui n'est pas quantifiable et surtout pas dans l'immédiat".

      Les résultats ne sont pas instantanés, ce qui contraste avec les "attentes [d'un] coup de baguette magique" de la part des collègues ou de la direction.

      C'est un processus de "coconstruction, un cheminement" sur le long terme, où le CPE doit être une "personne de confiance" pour l'élève.

      L'accompagnement est défini comme une "activité" (et non un simple dispositif institutionnel) qui sous-tend des pratiques et une posture.

      Il a une "dimension constructiviste", visant à aider l'élève à "construire son propre parcours" et à "se décider à agir, à s'assumer", sans agir à sa place.

      Cela implique un "étayage" de "nature dialogique", une "médiation sociale" pour que l'élève se projette dans sa vie scolaire et sociale.

      C'est une "relation disymétrique" mais "éducative" et "temporaire".

      Le CPE doit concilier cette relation de confiance individuelle avec le travail collectif, car il "ne peut pas accompagner seul". L'information doit être échangée et le travail collaboratif mis en place.

      L'accompagnement implique une "éthique de l'accompagnement" et de la "responsabilité" (méta-responsabilité), où le CPE, par son "autorité éducative" (au sens d'«augmenter l'autre»), permet à l'élève de grandir et de devenir autonome.

      Ce rôle demande un "principe de retenue" et le "principe du doute", évitant de donner des solutions toutes faites.

      Selon les travaux de Frédérique Lherbé Serini, l'accompagnant adopte trois figures posturales entremêlées :

      Le Compagnon : À l'écoute, soucieux du bien-être de l'autre, proche de l'éthique du caresse, attentif à ce qui va bien et ce qui ne va pas. L'Accompagnateur : Dans la coconstruction, le cheminement avec l'élève. Le Guide : Intervient pour dire "stop" lorsque l'élève se met en danger ou que la construction n'est plus possible.

      Les CPE ne sont pas uniquement des guides, mais adoptent majoritairement les postures de compagnon et d'accompagnateur.

      4. Le Travail Collaboratif du CPE au sein de l'Établissement

      Le travail coopératif est "prescrit" et est une "compétence partagée" entre enseignants et CPE. Cependant, sa réalité sur le terrain est peu documentée. Des facteurs de contexte peuvent défavoriser la collaboration :

      L'intégration croissante des CPE dans "l'équipe de direction élargie" peut renforcer leur image administrative et créer des obstacles à la coopération avec les enseignants.

      L'"intensification [et la] complexification" du métier d'enseignant, la remise en question des savoirs et la judiciarisation de l'institution peuvent générer des crispations entre les corps enseignants et les CPE.

      Malgré cela, la collaboration CPE-enseignant a toujours été une constante dans les textes, évoluant de l'"échange d'information" (1982) à des "savoirs partagés [et une] collaboration étroite" (2015).

      Les "collectifs de travail" se forment soit par "initiative libre" (besoins partagés face à des difficultés), soit par "assignation" (appartenance à une équipe prédéfinie, ex: équipe pédagogique d'un niveau).

      Des "groupes de projets spécifiques" (devoir fait, café des parents) sont aussi des espaces de collaboration.

      Le contexte de l'établissement (proximité des bureaux, culture d'établissement) et l'institutionnalisation de certains temps (heure de vie de classe) sont des facteurs clés pour la facilitation de la collaboration.

      Le "pouvoir d'agir" du CPE, par ses initiatives, est important.

      Un véritable collectif de travail, au-delà d'un simple groupe de professionnels, est caractérisé par :

      L'adhésion à des "valeurs partagées".

      L'élaboration commune de "règles de fonctionnement" et d'objectifs.

      L'engagement volontaire et autonome des membres, conduisant à la création de "groupes de veille éducative" par exemple, qui s'inscrivent progressivement dans une "culture d'établissement".

      Les pratiques de collaboration varient :

      "Pratiques de collaboration minimum" : Échanges informels dans les couloirs ou à la salle des professeurs.

      Le CPE doit organiser ces informations éparses.

      Le "rayonnement d'un CPE" dans un établissement est lié à sa capacité à aller vers les autres et à initier ces rencontres.

      5. Modalités de Travail du CPE et Collaboration

      La "approche multidimensionnelle" est une compétence clé du CPE, lui permettant d'avoir une "vision globale et complexe" de la vie de l'élève (loisirs, difficultés, etc.) et de croiser les regards pour le bien-être et l'épanouissement de chacun.

      Les CPE travaillent en étroite collaboration avec :

      Les personnels d'éducation (AED) : Considérés comme une "mine d'or" d'informations grâce à leur proximité avec les élèves. Les réunions de service régulières sont cruciales pour la remontée de ces informations.

      Les enseignants : Plus de 80% des CPE échangent régulièrement sur les entretiens avec les élèves, montrant que l'accompagnement ne se fait pas en vase clos.

      La collaboration est souvent initiée par le CPE, ou par sollicitation d'autres membres de la communauté éducative, y compris les élèves eux-mêmes.

      Le partage de savoirs sur les élèves et leurs difficultés permet au CPE d'"entrer dans la classe" différemment.

      L'"éthique des collectifs de travail" est primordiale :

      La plupart des CPE informent l'élève avant ou après le partage d'informations avec d'autres professionnels (professeur principal, infirmière, médecin scolaire), et un tiers le fait systématiquement avant.

      C'est un "principe" pour certains CPE pour ne pas rompre la relation de confiance.

      Le partage d'informations se fait avec "tact", en ne dévoilant pas tout le contenu de l'entretien mais uniquement ce qui est pertinent pour le suivi.

      La question du "secret" (professionnel ou non) et du partage est récurrente et nécessite un travail important en formation initiale.

      Les "entretiens tripartites" (avec l'élève, le CPE et un autre collègue) sont une pratique importante, permettant de confirmer une "cohérence" et une "cohésion d'équipe".

      C'est une "prise de risque", car le résultat peut être inattendu, mais elle est jugée nécessaire car les CPE "ne peuvent pas travailler seul en entretien avec l'élève".

      Le CPE sait aussi "relayer" l'accompagnement à une autre personne lorsque ses propres limites d'éducateur sont atteintes. C'est une compétence difficile mais essentielle, nécessitant de ne pas donner l'impression à l'élève d'être "abandonné".

      Le CPE est souvent un "médiateur" entre les élèves et les adultes de l'établissement (enseignants, infirmière, etc.) lorsque la relation est coupée.

      En Réseau d'Éducation Prioritaire (REP+), il existe une "culture commune de la manière d'accompagner les élèves" entre CPE, directeurs d'école et directeurs de SEGPA, avec une forte volonté de travailler sur la continuité école-collège concernant les savoirs sociaux et citoyens, et un travail commun sur les "rituels pour faire adhérer les élèves à la règle".

      Conclusion

      Le processus d'accompagnement par le CPE est caractérisé par des "effets très forts d'inter et de co et de rétroaction" entre les élèves et les CPE, qui s'étendent en "cercles concentriques" avec la formation de collectifs autour de la relation duale.

      Ce travail en équipe nécessite une "vraie éthique", notamment le "tact", car les élèves sont sensibles à un "sentiment de loyauté".

      Enfin, l'"expérience collective nourrit la reconnaissance individuelle", soulignant l'importance de développer des expériences de travail collaboratif dès la formation initiale des CPE et des enseignants.

  2. Mar 2025
    1. Briefing Document : Accessibilité de la méthodologie de recherche pour les élèves ayant des troubles des fonctions cognitives

      Source : Excerpts de la présentation "Session parallèle 5 : "Expérimenter les marges"..."

      Présentatrice : J., Maîtresse de conférences à l'Université de Caen, membre du CNEF et co-directrice du Laboratoire International pour l'Inclusion Scolaire.

      Thème principal : Réflexion sur la manière de rendre accessible la méthodologie de recherche, notamment à travers l'entretien biographique, pour permettre aux élèves ayant des troubles des fonctions cognitives (TFC) d'exprimer leur vision du monde et de se réapproprier leur parcours.

      Introduction et Contexte :

      • La présentation s'inscrit dans le prolongement du travail doctoral de J., soutenu en 2020, portant sur les dispositifs ULIS dans le second degré et l'accueil des élèves estampillés TFC. Cette catégorie est définie comme large et hétérogène, incluant des jeunes avec des troubles autistiques, des troubles multiples, une déficience intellectuelle, des troubles du comportement, et des situations où le diagnostic est moins clair. Le choix du second degré se justifie par la phase charnière entre la poursuite scolaire et l'insertion professionnelle. La préoccupation centrale est de donner la parole à ces jeunes pour qu'ils partagent leur propre perspective.

      • J. s'appuie sur l'approche des récits biographiques, en écho aux travaux de Lorim Mon Berger, comme moyen de recueillir leur parcours de vie et de formation. Elle qualifie ce public comme un "public à la communication entre", soulignant la nécessité d'une approche spécifique pour faciliter leur expression.

      Position et Posture de la Chercheuse :

      • L'expérience professionnelle antérieure de J. en tant qu'enseignante spécialisée, notamment dans le premier dispositif lycée professionnel accompagnant les jeunes de 18 à 22 ans, puis comme formatrice pour les enseignants spécialisés, influence sa posture actuelle de chercheuse. Cette trajectoire lui a permis d'endosser différentes postures (enseignante, conseillère, accompagnatrice), ce qui se ressent dans sa manière d'aborder la recherche et la prise en compte de la parole des jeunes.

      Préoccupations Centrales de la Recherche :

      J. expose trois préoccupations imbriquées :

      • Ne pas s'engager dans la "voix de la prise en charge de la parole du narrateur" : Il s'agit d'éviter un recueil de données superficiel où le jeune se contente de répéter ce qu'il pense devoir dire. L'objectif est d'aller au-delà et de permettre aux jeunes de retrouver une place dans le processus de recherche.
      • "moi ce que j'aimerais bien c'est vraiment me questionner sur comment on leur permettre de de retrouver une place"
      • Penser l'environnement de la rencontre et de l'entretien biographique : À l'image d'un enseignant qui aménage un environnement d'apprentissage, le chercheur doit concevoir un cadre propice à la relation et à l'échange dans le cadre de l'entretien biographique. Celui-ci vise à ce que le jeune mette en mots et en sens son parcours de vie pour envisager l'avenir.
      • "l'enseignant doit penser l'environnement d'apprentissage moi en tant que chercheur en fait je dois penser l'environnement de la rencontre en fait et particulièrement vis-à-vis de l'entretien biographique"
      • L'objectif n'est pas de vérifier la véracité des propos, mais de comprendre la perspective du jeune : "moi ce qui m'intéresse c'est voilà comment lui voit les choses comment il les interprète comment il les comprend et comment il me les rapporte c'est-à-dire qu'on est vraiment vraiment pas sur un jugement de valeur moi je prends les choses en fait telles qu'elles me sont tel qu'elles me sont"
      • Conséquences de l'engagement du chercheur dans l'accessibilisation de la relation et de l'espace d'échange : Cela conduit à la nécessité de définir un "environnement capacitant" (ou affordant), qui soit non délétère, prenne en compte les différences interindividuelles (anthropométrie, sexe, âge, culture, compensation des déficiences), et permette le développement de nouvelles connaissances et savoirs.
      • "quand je vais penser mes temps d'entretien il me faut que je puisse créer un environnement dit non délétaire pour l'individu avec cette idée que ça puisse le le préserver ses capacités d'action"
      • Cela implique de gérer le lieu, le stress, le timing, et d'adapter l'approche aux besoins spécifiques des jeunes ayant des difficultés de mémorisation, d'expression verbale, ou de passage de l'abstrait au concret.

      L'Importance de la Coconstruction :

      • La démarche prône une coconstruction de la recherche, allant au-delà d'une simple consultation. Il s'agit d'un cheminement où le chercheur se place aux côtés du jeune, se laissant guider et questionner, reconnaissant l'apport unique de sa perspective.

      Entraves à la Communication dans le Contexte de l'Entretien :

      • J. identifie plusieurs types d'entraves spécifiques à la situation d'entretien avec ces jeunes :

      • Aspects émotionnels : Stress, timidité, potentielle signification du vouvoiement initial comme marque d'importance.

      • Obstacles situationnels : Nature particulière du face-à-face avec un chercheur perçu comme sachant, habitude d'être systématiquement accompagné par un tiers (éducatif, familial, scolaire) entraînant des difficultés à se projeter et à parler en "je", manque d'habitude d'être regardé directement.
      • Aspects culturels et sociologiques : Manque de connaissance des droits et des processus de recherche impliquant les jeunes.
      • Conséquences des troubles ou du handicap : Difficultés à formuler, mémoriser, raconter, pouvant se traduire par un langage limité à des mots-clés.

      Questions Cruciales Concernant les Modalités d'Entretien :

      • Distance et proximité dans la relation : Nécessité d'une flexibilité méthodologique, pouvant aller de l'entretien directif au semi-directif, voire biographique, en fonction de la relation et des contraintes.
      • Distance et proximité du lieu de la rencontre : Importance du choix du lieu (établissement scolaire, domicile, etc.) en fonction du sentiment de sécurité et de confort du jeune.
      • Distance et proximité par rapport à la compréhension de leur propre parcours de vie : Adaptation à la manière dont le jeune perçoit son parcours (principalement scolaire ou plus large).
      • Distance et proximité des supports et outils : Adaptation de l'utilisation de supports (visuels, matériels, etc.) en fonction des besoins et des préférences du jeune.
      • "il y a une dose de flexibilité qui est qui est importante en fait pour pouvoir euh avoir on va dire un un retour un récit qui soit au plus proche de la réalité de la réalité du jeunne"

      Trois Exemples Illustratifs :

      • Nathanaël ou comment se réapproprier son parcours de vie : Un jeune initialement décrit comme peu loquace s'engage pleinement dans l'entretien réalisé à son domicile (choix du lieu et de l'heure, tenue soignée). Il valide ensuite la transcription en occultant les passages qu'il ne souhaite pas voir utilisés. Cet entretien a eu un "effet collatéral" inattendu : Nathanaël a pris la parole pour la première fois lors de son équipe de suivi de scolarisation, s'appropriant son parcours à travers le document créé et exprimant son ras-le-bol d'entendre les autres parler pour lui.
      • Fleur ou la première fois où elle va parler en "je" (majuscule) : Une jeune qui initialement déclare n'avoir rien à dire se révèle grâce à la mise à disposition de matériel (post-it, feutres). L'utilisation de ces supports déclenche le récit. À la fin de l'entretien, elle demande à ce qu'on utilise le prénom "Fleur" pour la désigner, marquant une distinction entre son image publique et sa véritable identité, révélant des choses jamais dites auparavant.
      • John et son père ou comment faire face au récit de son parcours sentiè protecteur : John exprime son agacement face à l'attitude surprotectrice des adultes qui l'accompagnent ("J'en ai pas besoin, je vais bien, faut arrêter de me prendre pour un gosse"). Son récit révèle une conscience de son potentiel et un désir d'autonomie qui n'étaient pas forcément perçus par son entourage. Le père de John, lors d'un entretien séparé, exprime également un sentiment de ne pas avoir été entendu concernant le parcours de son fils, soulignant une libération de la parole favorisée par le contexte de la recherche.

      Responsabilité du Chercheur (Conclusion et Points de Discussion) :

      Ces exemples soulignent la responsabilité du chercheur face aux effets parfois inattendus de la recherche. Il s'agit de prendre en considération la singularité des participants et d'accessibiliser l'environnement d'échange pour que leur parole puisse s'exprimer. Cela implique :

      Une méthodologie "en situation" qui s'ajuste à la qualité de l'échange. Une réflexion sur les "dommages collatéraux" ou "effets secondaires" de l'entretien (prise de parole nouvelle, remise en question du vécu, etc.).

      La question de la limite de la responsabilité du chercheur face aux conséquences de la prise de parole des participants.

      La présentatrice conclut en ouvrant la discussion et en sollicitant des pistes de réflexion et des questions sur ces enjeux importants de la recherche avec des publics dits vulnérables.

      Elle souligne la nécessité d'une approche flexible et attentive, reconnaissant que son expérience professionnelle antérieure est un atout fondamental dans cette démarche.

  3. Feb 2025
  4. Nov 2024
  5. Mar 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:01][^1^][1] - [00:26:27][^2^][2]:

      Cette vidéo est une visioconférence sur le thème de devenir conseiller principal d'éducation. Elle présente le master MEEF (Métiers de l'Enseignement, de l'Éducation et de la Formation) et aborde la réforme de la formation des masters, le concours pour devenir CPE, ainsi que les compétences et les stages nécessaires. Les intervenants discutent également de l'importance du rôle du CPE dans les établissements scolaires et de la manière dont la formation prépare les étudiants à ce métier.

      Points forts: + [00:00:01][^3^][3] Présentation du master MEEF * Introduction de la visioconférence et des intervenants * Présentation de l'académie de Versailles et de l'INSPÉ * Discussion sur la réforme de la formation des masters + [00:03:01][^4^][4] Le concours de CPE * Explication du placement du concours en fin de master * Importance de la préparation au concours et au métier * Alternance et stages pendant le master + [00:06:10][^5^][5] Le métier de CPE * Description du rôle du CPE dans les établissements * Les missions principales et la polyvalence du métier * L'importance de l'éducation et de la médiation + [00:17:01][^6^][6] La maquette du master * Détails sur les matières et compétences enseignées * Préparation aux épreuves écrites et orales du concours * Importance de l'expérience en établissement scolaire Résumé de la vidéo [00:26:31][^1^][1] - [00:38:24][^2^][2]: Cette vidéo est une session d'information sur l'inscription et la formation pour un master en éducation. Elle aborde les critères d'admission, le processus de candidature, les stages et l'alternance, ainsi que les modalités de formation à distance.

      Points forts: + [00:26:31][^3^][3] Candidature à l'académie * Possibilité de candidater dans une académie différente de celle de résidence * Les stages en M1 sont non rémunérés et en alternance en M2 + [00:29:03][^4^][4] Formation à distance * Option de formation à distance disponible * Nombre de places limité comparé à la formation en présentiel + [00:31:41][^5^][5] Sélection pour le master * Basée sur le dossier académique et l'expérience * Entretien pour les candidats présélectionnés + [00:36:45][^6^][6] Expérience professionnelle * Travailler comme assistant d'éducation est un atout pour le dossier * Le BAFA n'est pas requis pour le master en éducation

    1. « Il est clair que ma place, en tant que présidente duconseil, n'était pas préparée. Peu de professeurs etd'élèves avaient eu le temps de me rencontrer. Aucunéchange avec eux n'avait eu lieu avant le conseil...Mes conclusions ou observations ont été hâtives etquasiment dictées par les membres du conseil,visiblement pressés par le temps. Cependant le plusfrustrant a été qu'après le conseil, il m'a été difficiled'intégrer les collègues aux entretiens avec les élèves.Les habitudes étaient de rencontrer les élèvesseulement à l'issue du conseil de classe du 3èmetrimestre, ou de ne recevoir que les parents ou élèvesqui en faisaient la demande. Pour faire un conseil declasse satisfaisant, il me semble qu'il faille travailleren amont et en aval du conseil. »Une jeune conseillère principale d'éducation présidantpour la première fois un conseil de classe en lycée.
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:12:30][^2^][2]:

      Cette vidéo présente le rôle crucial du psychologue scolaire dans un collège français, soulignant son importance dans la gestion des élèves, la médiation et le soutien à l'orientation.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Observation et sécurité * Surveillance à l'entrée * Gestion des retards et absences + [00:01:48][^4^][4] Rôle du conseiller d'éducation * Médiateur et guide * Collaboration avec les professeurs + [00:06:13][^5^][5] Formation et carrière * Concours sélectif * Formation en alternance + [00:07:02][^6^][6] Atelier d'orientation * Aide à la décision professionnelle * Suivi sur plusieurs années + [00:08:22][^7^][7] Gestion des violences * Nécessité de plusieurs conseillers * Mise en place de mesures éducatives + [00:10:16][^8^][8] Interaction avec les parents * Importance de la communication * Difficultés et progrès dans les relations

  6. Feb 2024
    1. Résumé de la vidéo de [00:00:00][^1^][1] à [00:08:01][^2^][2] :

      Cette vidéo est le quatrième épisode d'un podcast à soi, une série qui explore les questions de genre et de féminisme. Dans cet épisode, la narratrice, Charlotte Bienaimé, raconte son expérience de la maternité et les inégalités qu'elle a rencontrées avec son conjoint. Elle interroge aussi des sociologues et des féministes sur les enjeux de la parentalité, du travail domestique et de la charge mentale.

      Points forts : + [00:00:00][^3^][3] Le témoignage d'Amandine, jeune mère épuisée * Elle raconte comment elle s'est retrouvée seule à s'occuper de son bébé * Elle a souffert d'une dépression post-partum et d'images violentes * Elle dénonce le manque de soutien social et le congé de maternité trop court + [00:06:37][^4^][4] L'analyse de Christine Delphy, sociologue et féministe * Elle explique la notion de travail gratuit et invisible des femmes * Elle critique la division sexuelle du travail et l'exploitation des femmes par les hommes * Elle appelle à un mouvement des femmes pour revendiquer une égalité réelle + [00:16:03][^5^][5] La suite du témoignage d'Amandine, qui a réussi à changer les choses * Elle a mené le combat pour que son conjoint partage les tâches domestiques * Elle a failli perdre son couple mais a finalement retrouvé un équilibre * Elle se dit satisfaite de la répartition actuelle du travail parental

  7. Dec 2023
  8. May 2023
  9. Mar 2022

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  10. Dec 2021
    1. Affirmant également les principes formulés dans la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (2007), qui reconnaît aux peuples autochtones le droit d’élaborer des lois nationales et de mettre en œuvre des politiques nationales,

      Les ressources suivantes, qui sont disponibles en accès «ouvert», offrent une porte d'entrée vers l'autochtonisation du savoir.

      http://cpe-pn.ccdmd.qc.ca/

      Sans constituer des REL, au sens strict, elles peuvent être utilisées dans divers contextes.

  11. Apr 2021
    1. Dans la salle des profs, Philippe explique à Fred, le correspondant de l’Autonome, comment il a été injustement mis en cause par une élève. Fred lui explique la marche à suivre pour prouver sa bonne foi. Il lui assure, également, qu’il pourra compter sur le soutien de L’ASL et de son réseau d’avocats-conseil pour faire respecter la présomption d’innocence.
  12. Mar 2021
    1. Dans la salle des profs, Philippe explique à Fred, le correspondant de l’Autonome, comment il a été injustement mis en cause par une élève. Fred lui explique la marche à suivre pour prouver sa bonne foi. Il lui assure, également, qu’il pourra compter sur le soutien de L’ASL et de son réseau d’avocats-conseil pour faire respecter la présomption d’innocence. Pour en savoir plus sur la protection juridique du fonctionnaire - https://bit.ly/33Bsmav
  13. Dec 2020
    1. Diagnostiquer : le sentiment de justice scolaire. Sous impulsion CPE et avec aval du chef d’établissement. Projet piloté par le CESC (s’inscrit dans son plan de prévention impulsé par CPE selon C3 « impulser le volet éducatif du PE »). Un questionnaire pourrait être établi en collaboration avec une instance d’élèves (CVC ou CVL) pour les élèves, avec le CESC pour les parents et avec le conseil pédagogique pour les professeurs afin de repérer les besoins et de mettre en œuvre ensuite des actions concertées. Ce genre d’initiative favorise les échanges et la concertation. Il s’agit d’une démarche volontaire en instaurant le respect et la confidentialité des débats. Réflexion par pole, instauration d’un outil diagnostic par pole, restitution collective, réflexion sur les objectifs et la mise en œuvre puis restitution finale ouverte.
  14. Oct 2020
  15. Feb 2016