- Apr 2022
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Certains de nos élèves y ont déjà écrit des histoires en feuilletons, même au collège ; et on verra que d’autres, après nos expériences scolaires, seront incités à se lancer eux-mêmes dans l’écriture d’épisodes en ligne.
Je trouve très significatif cet aspect performatif des plateformes sur les pratiques d'écriture. On peut noter en particulier comment la pratique de certains espaces d'écriture (la marge) devient un pied à l'étrier pour investir de nouveaux espaces (le centre). C'est vraiment une légitimation par la pratique, avec une progression de la littératie numérique.
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Merci beaucoup pour ce texte très clair et très précis sur le processus de patrimonialisation des archives NDDL. Il m'évoque deux questions ou deux pistes de réflexion : la dépolitisation de l'archive, et la question de l'appropriation de l'archive par les communautés militantes.
- Je pose la première dans cette annotation.
- Concernant l'appropriation, ou la réutilisation, avez vous observé l'émergence de nouvelles pratiques (écritures) à partir de l'archive exposée ? On imagine que tous les militants n'avaient pas un accès immédiat à tous ces contenus. Quel sera l'effet de la publication des archives sur ces communautés ? Qu'est ce que cela suscite ou génère comme nouvelles productions ? Ce serait intéressant de suivre ça de près au fur et à mesure du processus d'archivage.
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L’inventaire en ligne devient alors un dispositif d’écriture partagé, commun.
Est ce qu'il n'y a pas une réflexion à avoir sur la nature de ces écritures ? Je trouve étonnant de voir une production documentaire militante et contre-institutionnelle embrasser aussi facilement les formes et les cadres d'une institution. Bien-sûr, les Archives départementales ne sont pas positionnées politiquement pour ou contre l'aéroport, et l'objectif de l'un converge vers l'objectif de l'autre : archiver. Mais on aurait pu s'attendre à ce que des résistances s'élèvent, tant sur le plan documentaire que sur le plan politique. C'est peut-être d'ailleurs l'extrême formalisation des métadonnées qui rend la rencontre possible.
Une autre façon de poser la question : en quoi l'archive (et le processus de mise en archive) dépolitise la mémoire des documents ? Que peut-on dire de ce "dispositif d'écriture partagé, commun" au regard de cette manifeste dépolitisation ? Il me semble qu'il faut creuser à cet endroit !
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Ce qui est intéressant à ce stade de notre réflexion, c’est de percevoir que l’archive numérique entre en conflit avec son inscription numérique, lorsque celle-ci s’ajoute, dans un même fonds, à des archives papier.
En effet, c'est une problématique assez classique de la numérisation d'archives ou de corpus. Mais pourriez vous préciser ce qui se joue dans ce conflit vis-à-vis de la patrimonialisation ou de co-production (praticiens/archivistes) de l'archive ?
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L’institution semblant ainsi vouloir engager le citoyen comme producteur de connaissances (Severo, 2021).
Cet aspect est ici permis par l'engagement particulier des militants avec leurs traces. Cela ouvre la voie à un échange de réciprocité entre institution et "citoyen" particulièrement sincère et vertueux.
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Par cette ambition de construire et d’échanger de la connaissance, ils forment, malgré leur hétérogénéité, une communauté de pratiques (Lave & Wenger, 1991) ; Baudouin, , 2018), qu’il s’agit de décrire.
La communauté de pratiques comme point de départ d'un patrimoine en devenir me semble un aspect particulièrement juste pour ce terrain. C'est un angle assez novateur pour penser la patrimonialisation.
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Merci pour ce texte très à propos sur les écritures collectives. Le terrain est passionnant et la dialogue entre observations participantes, entretiens et analyses est très constructif. J'ai été particulièrement intéressé par la mise en évidence de l'élaboration collective et progressive de règles destinées à "faire tenir" la communauté. Par ailleurs, dans une réflexion patrimoniale, je trouve très significatif l'idée que les objets documentaires eux-mêmes soient ici écartés, presqu'impensés (pour des raisons juridiques), afin de favoriser la communauté. La raison d'être se déplace alors du patrimoine vers le collectif qui en a l'usage.
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Joëlle Zask, « Participer, qu’est ce que ça veut dire? » Texte rédigé pour le catalogue de l’étape de Tour d’enfance à Bordeaux, 5 décembre 2018, disponible sur le blog de l’auteur : http://joelle-zask.over-blog.com/2018/12/participer-qu-est-ce-que-ca-veut-dire-2018.html
Merci pour cette référence !
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le problème initial de la recherche empêchée n’a en réalité pas cessé d’être réfléchi ; avec ses sondages, débats, prises de position, conflits, la communauté constituée tient à garantir cette possibilité de courtage documentaire entre ses membres comme modalité pratique autant que comme signe communautaire d’une certaine manière de travailler en sciences humaines et sociales
On voit bien ici que le collectif s'est structurée dans et par une métaconversation venant structurer et façonner le dispositif BSc. Cela vient valider la notion d'«écritures dispositives» et son caractère processuel et collectif.
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elle prend conscience d’elle-même au fur et à mesure des échanges, de la participation au sens donné précédemment à ce terme, jusqu’à permettre l’émergence d’un « nous » qui rend toute identification individuelle secondaire
Et voilà le "nous", où le "faire collectif" (intention) se réalise, s'implémente dans le "nous faisons collectif". (cf mon annotation précédente)
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Cette expérience commune requiert une capacité de sentir et ressentir en commun qui se réalise à travers une activité collective
"expérience commune qui se réalise" renvoie à ce "faire collectif" dont j'ai pu parler ailleurs : https://these.nicolassauret.net/1.0/revuecollectif.html#du-collectif-au-faire-collectif
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le cadre tient toujours
La notion de cadre revient plusieurs fois. Elle est associé à l'idée de tenir, tenir debout, ne pas s'effondrer et disparaître. On voit bien ici comment ce cadre s'est constitué progressivement, concrétisé par une série de règles (rigidité pour "tenir"). Par contre, on comprend que ce cadre n'est pas encore formalisé (charte ? bonnes pratiques ?). Ce qui distingue peut-être cette communauté de l'institution.
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La communauté se structure et « tient » autour de l’entretien de cette possibilité de courtage documentaire
est ce que cela sous-entend que la communauté n'aurait pu fonctionner sur le mode de la conversation scientifique autour des documents échangés ? pour poser autrement la question précédente.
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les débats en général et en particulier les plus sujets à polémique sont systématiquement mis à distance
Dans ce début d'article, il n'était pas clair que l'espace de partage était aussi un espace de discussion et de débat. Ca mériterait d'être développé. N'y a-t-il pas là une pratique collective potentiellement très riche (intellectuellement et socialement) ? Je comprends la mise à distance pour préserver le courtage, mais dans le même temps, je suis étonné que la pratique soit écartée, car ces espaces d'échange sont rares.
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C’est d’abord le périmètre du groupe qui fait l’objet des premières discussions et des premiers choix9 : 10 jours après la création du groupe, et après une longue et houleuse discussion, un sondage est soumis à la communauté (de déjà plus de 40 000 membres), le 27 mars, qui aboutit à la décision
On identifie très bien ici l'établissement de règles communes à travers la mise en place de dispositifs de décisions collectives. Cette gouvernance partagée ouvre-t-elle à la constitution d'un commun ?
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Les conséquences prévisibles renvoient ici aux atteintes aux droits d’auteurs qui caractérisent la « représentation publique » sur le web de documents sous droit acquis à titre privé et constituent le cadre qui régit les évolutions du groupe au fur et à mesure que le nombre de ses membres et que le volume de ses activités s’accroissent.
Il est peut-être nécessaire ici de bien rappeler la solution de partage et son éventuel caractère illégal pour comprendre les "conséquences prévisibles". Le texte détaille bien la situation et le problème, mais passe très vite sur la solution trouvée et ses modalités (le partage de pair à pair de documents sous droits). "L'atteinte au droits d'auteurs" arrivent alors un peu abruptement.
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- Mar 2022
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surligner une partie de texte
une seconde annotation
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annotable
Voici une annotation de test
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- Feb 2022
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Notez que le «Titre de mon image» sera pris en compte comme légende de l’image dans l’article.
Mon annotation test
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- Nov 2021
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L’écriture est ici performative, car elle agit autant sur le plan scriptural que sur un plan spatial en participant de l’agencement de l’espace numérique. L’écriture dispositive opère donc autant dans un environnement, que sur cet environnement. L’adjectivisation du terme dispositif n’est pas neutre. Ce glissement syntaxique est également un glissement sémantique, puisque le dispositif devient alors environnemental et pervasif.
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- Apr 2021
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présenter une note de bas de page
test
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- Apr 2020
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scinfolex.com scinfolex.com
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La principale caractéristique de l’article est de décrire les trois groupes impliqués dans le récit – les scientifiques, les pêcheurs et les coquilles – comme les membres à part entière d’un « collectif hybride » formant un réseau d’acteurs humains et non-humains impliqués dans l’action.
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Dans cette perspective, l’une des pistes les plus intéressantes consiste sans doute à croiser la théorie des Communs avec la théorie de l’acteur-réseau[13]. Dans ce programme de refondation de la sociologie proposé par Michel Callon, Bruno Latour et Madeleine Akrich, les faits « sociaux » sont d’emblée compris comme des « associations » entre des acteurs humains et des acteurs non-humains. En vertu d’un principe de « symétrie généralisée », l’humain et le non-humain, les sujets et les objets, sont mis sur un même plan et, bien que les non-humains soient par définition dénués d’intentionnalité, la qualité d’acteurs (agency) leur est reconnue.
théorie de l'acteur-réseau
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Ce changement lexical était principalement motivé par la volonté d’arrêter de considérer les Communs comme des « choses » pour mettre en avant l’importance de la « communauté » et des règles qu’elle se donne.
Voir notamment l'introduction de "Patterns of commoning" (Bollier et Helfrish, 2016)
“Yet commons are not things, resources or goods; they are an organic fabric of social structures and processes.”
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La théorie de l’acteur-réseau de Michel Callon et Bruno Latour n’emploie pas d’ailleurs le terme de « communauté » – trop prédestinée à accueillir des humains – mais lui préfère celui de « collectifs » pour désigner les associations d’acteurs humains et non-humains rassemblés en un réseau dont il s’agit de mettre en évidence les relations par un processus d’enquête[28]. De son côté, la littérature sur les Communs paraît comme osciller sans cesse entre les deux termes du couple « ressource/communauté », parce qu’elle doit encore s’accommoder d’une rupture ontique alors que la théorie de l’acteur-réseau s’est d’emblée donnée pour objectif de s’en affranchir.
communautés / collectif
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ouvrant la voie à divers protocoles éditoriaux de relecture et/ou d’évaluation.
j'ai ajouté ça là, mais ca me semble central et aurait pu faire l'objet d'un développement complet. chaine modulaire techniquement, mais aussi agnostique sur le protocole éditorial, cad ouvert aux diverses pratiques et workflow des chercheurs et des éditeurs.
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Nous sommes en train de travailler à intégrer l’API d’Isidore.science à ce module afin qu’il soit possible de récuperer les données d’alignement pour les métadonnées.
ca vient comme un cheveu sur la soupe. Première apparition du Nous, qui à mon avis dessert l'article, ou le positionne un peu trop comme discours d'accompagnement. Et personne ne connait l'API d'isidore. Sans explication, ca ne fonctionne pas.
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la personne qui écrit a le sentiment qu’il n’y a pas de solution de continuité entre son écran et le document prêt pour être lu
j'ai un doute sur cette formulation. Qu'est ce que tu as voulu dire @Marcello ? La désintermédiation (illusoire) suggère plutôt une continuité entre l'écran et le document final. N'est-ce pas ? La phrase actuelle dit le contraire. (Je suis sur le texte, donc je corrigerai selon vos réponses.)
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arthurperret.fr arthurperret.fr
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Mais entre le concept initial et une problématisation sous l’angle de la technique, il existe une zone intermédiaire qui me semble truffée de chausse-trapes.
Exemple de chausse-trape: on pourrait être tenté d'associer le "nativement" à un degré de littératie (numérique). Dans ce cas, recopier ses notes manuscrites sur Word ne relèverait pas de la même littératie, et donc pas de la même pureté (? oula..) numérique que la rédaction outillée d'une issue sur Gitlab (au pif). Terrain glissant..
Et pourtant oui, le support numérique transforme les pratiques et les techniques d'écriture.
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blogs.mediapart.fr blogs.mediapart.fr
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Ces réflexions se propagent rapidement, contaminent la population, à forte capacité infectieuse.
inverser la métaphore +1 Anna Tsing parle de « diversité contaminée » pour parler de ces enchevêtrements d'idées. Tu peux lire le blog de Calimaq notamment ce post : https://scinfolex.com/2019/01/04/accueillir-les-non-humains-dans-les-communs-introduction/
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Merci ! à suivre alors. super inspirant si tu ne connais pas encore, «Nos cabanes» de Marielle Macé. On trouve certains textes en ligne sur OpenEdition je crois, si tu n'y a pas accès demande moi. ++
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nombreuses initiatives auxquelles nous participons
un teaser pour les posts à venir ? En tout cas, on voudrait en savoir plus sur ce nous!
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Ne pas retourner à la normale, c’est l’opportunité pour que les industries polluantes du XXe siècle succèdent à des entreprises vertueuses et résilientes.
succèdent → laissent la place
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stylo.ecrituresnumeriques.ca stylo.ecrituresnumeriques.ca
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Au fond le projet technique et culturel est simplement la question de la position sociale ou celle de la proximité entretenue avec ces questions.
préciser de qui est ce projet pour rendre la phrase plus compréhensible. suggestion: Au fond [leur] projet technique et culturel [se réduit] simplement à la question...
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- Mar 2020
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sens-public.org sens-public.org
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les communs doivent continuer à habiter le monde, c’est-à-dire à nourrir et à se nourrir de ceux qui sont différents d’eux, mais avec lesquels ils coexistent.
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Ce sont dans ces lisières que se développent des espèces nouvelles qui constituent les marges instituantes qui fertilisent nos groupes humains.
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À mon sens, c’est cet espace de possibles que doivent sanctuariser les communs de capabilités, puisqu’ils visent ce qui est nécessaire, mais encore inexistant, et qui s’invente dans la relation des communs à eux-mêmes ou au reste du monde. Les communs ne font pas un cadeau au monde en partageant leurs récits ou leurs outils ; ils laissent simplement leurs traces dans un espace où ils puisent également pour nourrir leur propre développement.
notion d'actualisation/virtualisation
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ces interdépendances ont besoin de zones de rencontre qui permettent une mise en relation bienveillante redonnant la place à l’imprévisible.
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Créolisation et lisières portent un enseignement similaire : la relation rend fertile là où l’entre-soi stérilise.
On retrouve la notion de «noues» (Macé), ainsi que le «nous», vertueux jusqu'à ce qu'il se referme (p22-23)
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Avec moins de poésie, mais tout autant de justesse, les naturalistes parleraient ici de « lisières », lesquelles constituent un espace de relation entre deux écosystèmes, et dont la caractéristique principale est d’abriter une diversité plus riche que la somme des écosystèmes en présence.
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Ce que produit la mise en relation consciente et inconsciente de deux cultures « valorisées égales ou inégales », c’est ce qu’Édouard Glissant appelle la « créolisation ». La créolisation se distingue du métissage par l’impossibilité de distinguer les éléments constitutifs du tout ; en relation, les traces des cultures se transforment pour proposer une culture nouvelle, libre de toute appartenance atavique.
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les communs tendent à se définir par les modalités et l’intention de leur gouvernance, plus que par la seule préservation de ressources. C’est cette architecture de gouvernance en mouvement, et l’écosystème humain qui en résulte, qui constituent les communs.
questionne la finalité des communs et renverse ce qui est commun : «l'architecture de gouvernance en mouvement»
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- Feb 2020
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En s’offrant comme milieu, comme écosystème, l’expérience directe du processus de l’écriture s’intensifie. Car c’est l’expérience d’une écriture comme commun, la logique exigeante d’une relation inclusive qui ne cesse de reconfigurer les formes. C’est assurément l’exemple le plus probant d’une esthétique rhizomatique : une morphologie mouvante et infinie, sans hiérarchie ni finalité, l’oeuvrement plutôt que l’œuvre, c’est aussi, me semble-t-il, une dynamique que propose le numérique et la logique du réseau qui préside au Général Instin.
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La bordure ne doit pas être envisagée comme une frontière ou une séparation. Elle est au contraire la ligne instable d’un passage, s’accomplissant seulement dans son débordement. La bordure se pense alors comme une exploration du passage, du décentrement, une ligne mobile, toujours outrepassée par elle-même, une logique de multiplication.
Voir aussi la lisière http://sens-public.org/article1424.html
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- Dec 2019
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www.marcjahjah.net www.marcjahjah.net
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les règles de la conversation ne sont pas strictes, normatives et documentées : elles sont progressivement retrouvées, négociées et ajustées, à mesure que les acteurs d’une conversation en font l’expérience
principe du dispositif «bienveillant»
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Bien que le programme de recherche de Roberto Busa ait été initialement conçu en théologie et philosophie, ses applications les plus évidentes ont fondamentalement changé une autre discipline en apparence éloignée de la sienne : la linguistique. Et c’est la source textuelle qui permet d’effectuer le passage de l’un à l’autre. Revenant dans une conférence célèbre sur les origines de son intuition, Busa expose en effet les bases théoriques de son travail : « Alors que j’étais engagé dans mon travail de recherche, deux constats s’imposèrent à moi. Je réalisai alors qu’une étude philosophique et lexicographique sur le système verbal d’un auteur devait toujours précéder et préparer l’interprétation doctrinale de son œuvre. Chaque auteur exprime son système conceptuel à travers son système verbal, ce qui a pour conséquence que le lecteur qui maîtrise le système verbal tout en utilisant son propre système conceptuel doit aussi comprendre celui de l’auteur.
La grammatisation est bien une formalisation du langage, et donc déjà en quelque sorte une modélisation de la pensée, ou plus exactement une modélisation du support de la pensée. Parallèle à faire avec les travaux de Jean-Guy Meunier sur la modélisation dans les humanités.
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- Aug 2019
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Il s’agit donc de dénouer la “chaîne éditoriale” - si ce terme fait encore sens - en donnant plus de transparence aux différents aspects du processus de publication (au sens premier de “rendre public”)
on doit pouvoir faire mieux... dénouer ou libérer la chaine, c'est l’enchâsser ou l'implanter dans les principes fondateurs du web et de l'internet, la transparence oui, l'ouverture, le Read/Write. Ce qui me semble important, c'est de dissoudre la communication scientifique dans le réseau.
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mettre en son centre
suggestion : «à cultiver» plutôt que «mettre en son centre»
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que doit promouvoir
je suggère soit "promu par le travail des ..." (plus léger), soit "que se doit de promouvoir le travail des ..." (insiste sur le/notre devoir)
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par une poignée d’acteurs
ca serait plus juste et plus efficace de pointer l'institution académique directement, en y englobant les institutions de financement de la recherche. La «poignée d'acteurs» est un poële péjoratif et complotise le propos.
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Knowledge is a commons - Pour une mise en commun du savoir
les deux versions ne sont pas équivalentes. Revendiquer ici un commons suppose d'utiliser le terme «commun» en français. Une «mise en commun» est vraiment trop léger comme affirmation.
proposition (ultra-littérale, mais juste): Les savoirs sont un commun
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- May 2019
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stylo.ecrituresnumeriques.ca stylo.ecrituresnumeriques.caPréface7
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Préface
Ramener le droit sur Terre
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Il n’est pas concepteur
concepteur plutôt lié à la conception et non produire des concepts. l'injonction au faire, qui est à remettre en question.
la préface montre comment lionel nous ramène sur terre avec toutes les dimensions de la terre.
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Parce qu’il concilie une éthique des fins et des moyens, toujours soucieux de désessentialiser les sciences de leurs cadres disciplinaires et théoriques, il cultive une théorie des communs plurielle, non hégémonique et totalisante.
éthique ou/et epistemologie: peut on les résoudre ensemble. attraper la manière dont lionel est chercheur. épistémologie dans la manière dont il procède. préciser l'épistémologie nouvelle : c'est la mise en réseau des idées par le blog, nouvelle modalité de circulation. Intégrer l'idée que le blog devient un outil de recherche scientifique.
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met en tension les principes prééminents de nos sociétés modernes, et exige de réinterroger la composition de nos savoirs
déplier cela en deux phrases. ce qui est joué, c'est qlq chose qui préexiste, qui doit être rattrapé. Démarche de refonder. Il faut expliciter cette démarche. Dimension de restauration (rendre justice) / recomposition (des savoirs). inverser la construction de la phrase, temps 1: mise en tension, temps 2: refondation/restauration
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Il revendique le collectif (le commun), affirme et défend sa capacité d’action, et prend part à l’entreprise collective de déprolétarisation de tous les champs de la vie sociale en faveur de l’agir politique.
déprolétarisation: qu'est ce qu'on introduit ? en référence à des discussions partagées de Lionel. Rencontre design et communs : il se rendait compte que la question des communs, initiée par la luttre contre les enclosure de la connaissance, adressait toutes les dimensions de la vie. Emprunt à Lionel pour montrer que le combat des enclosures s'élargit. Déprolétarisation au sens de Stiegler. Ajouter "au sens de Stiegler" + référence.
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enclosures informationnelles
proposition de note de bas de page
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Elles trouvent pour cibles les multiples micro-institutions
Sylvia: dans la réflexion de Lionel sur les communs, il y a la dimension instituante : s'organiser en un commun. suppose de l'auto-institution, cad de la création institutionnelle. Par micro-institution : on entend tous les groupes dans leur diversité de forme qui se sont emparés de la pensée de lionel.
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où l’échelle cartographique peut être différente, qui réunit les deux mondes humains et non humains, qui est un lieu de traduction entre les mondes et où des problèmes de l’un et l’autre peuvent trouver leur résolution.
Cela fait penser à l'article de Romain Lalande qui propose l'idée de lisière, qu'il rapproche aussi de la créolisation.
De la créolisation (Dorismond 2014, citant Glissant) et de la lisière, proposées par Romain Lalande, à l’idée de membrane et de perméabilité, formulée par Julien Lecaille, ou encore par la posture déflexive proposée par l’artiste Claire Dehove, la réactualisation par hybridation des idées et des actes s’est affirmée au travers d’expressions diverses dès les premiers échanges qui ont jalonné la construction de ce dossier.
Je pense aussi aux écotones :
penser en termes d’« écotones », « une région d’interface entre deux écosystèmes différents »4 (Hegde, 2012) – c'est-à-dire de régions dynamiques où le mélange des populations en marge de deux communautés différentes produit des pressions inhabituelles et stimule le changement.
Pour notre corps diplomatique, s'agit-il d'investir les limbes (aux marges de l'enfer..) peut-être ?
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Pourrait on détourner manière dont s’écrit wikipedia
qu'est ce qui t'intéresse dans cette manière dont s'écrit wikipédia ?
- l'écriture collective?
- le soucis du consensus, la tendance vers un neutre ?
- la constante négociation des contenus et du propos
- la gouvernance collective des règles de fonctionnement, et notamment de la négociation des contenus ?
- l'historicité des écritures (l'accès aux versions antérieures)
- ...?
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le bidonville est une écriture qui légifère en silence par ce qu’elle crée sur le territoire
J'aime beaucoup cette idée. le bidonville comme milieu d'écriture, et dont les écritures viennent en retour travailler le milieu. Rongier parle d'«écriture-milieu» pour parler de cet écosystème, lorsqu'il décrit le General Instin.
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comment ces différentes écritures font “lois”, car le faire loi n’ets pas que dans texte juridique
ici, faire loi relève de l'agir ou de la performativité d'une écriture sur le monde.
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Comment pouvoir les qualifier autrement
qualifier, suppose les écrire, proposer une forme de publication pour les rendre publics. Il y a une double inscription, celle de leur caractérisation (qualification) et celle dans l'espace public.
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David Abram, Comment la terre s’est tue. Pour une écologie des sens, La Découverte, coll. « Les Empêcheurs de penser en rond », 2013, 348 p., Préface et traduction de Didier Demorcy et Isabelle Stengers, ISBN : 978-2-35925-062-6, et tous les Arts de la guerre.
magnifique référence pour notre Publishing Sphere!! ou comment «penser une écologie de la perception et du langage» dans une sphère d'écriture, d'inscription et d'édition, pratiques justement à l'origine de ce qu'Abram désigne comme une monoculture. Comment réintroduire du sensible dans cette sphère ?
Par «une pratique patiente et laborieuse de régénération de modes multiples d'interdépendance, de faire et d'exister ensemble, les uns avec et grâce aux autres - qu'il s'agisse de biotopes ou de communautés humaines», nous disent Isabelle Stengers et Didier Demorcy dans la préface.
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Une partie d’échecs de laquelle chaque camp doit sortir avec l’impression d’avoir fait mat.
est-ce une confrontation ? ou une paix à rétablir ? ces tentatives chamaniques ne sont-elles pas entièrement tournées vers l'harmonie ?
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La proposition pour notre groupe est de former une légation humaine qui prendra contact avec une légation de fantômes. L’ensemble formant un corpus diplomatique.
pour reconstruire du récit là où les savoirs n'ont pas su transmettre.
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amoureuxr
amoureux
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le le ?
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traditionnelle
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leprincipe
espace
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résoutpas
espace
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vengence
de quelle engence est cette vengence ?
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« articuler »
insécable
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proposons
répétition --> tenterons ?
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Le film propose en thématisant la porosité entre lisible et visible une réflexion
En thématisant..., le film propose une réflexion
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vengence
vengeance
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commentaires nico et servanne sur mattermost :
Servanne: C'est pas mal. J'ai proposé quelques annotations en complément de mes corrections/ajouts. j'ai 2 remarques surtout : 1. je suis d'accord généralement avec l'aspect post-structuralisme = essentialisation du texte, mais c'est potentiellement polémique non ? 2. J'aurais tendance à ajouter une phrase ou deux sur le fait que des revues vont utiliser stylo ou alors c'est un choix de viser directement les chercheurs et leur écriture, en gommant les éditeurs/revues ?
nicolas: Pour moi l'axe n'est plus tout a fait le bon. Il faut considerer stylo dans un ecisysteme d'outils émergents, deja largemebt utilisés dans d'autres domaines. Stylo est une adaptation dédiée aux sciences humaines. Je oense que c'est plus porteur que de simplement se mettre en contre de microsoft Surtout pour des evaluateurs qui sortent des shs ou des humanités
servanne : nico a raison sur un point : la rhétorique est assez culpabilisante peut-être. C'est aussi ce qui me gêne avec la question de Kristeva/Barthes/Derrida.
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I realize it is slightly obscure at the moment how this pad will come to be useful during Publishing Sphere
it is basically a writing pad to which we added small features to organise them, and make them more readable : table of contents and index of categorized keywords.
It can be used as much as a personal notes pad, a group notes pad, an archive, a place to brainstorm, or in contrary to consolidate the group productions and outputs, a logging journal, a thoughts sharing space (as you just did here).
Each note is necessarily in progress, continuous editing. Therefore, the material does not have to be perfect, finalized, but rather on-going, on the flow. We tried to imagine a free writing space (pad), with a simple organisation/navigation paradigms : table of contents and index of keywords.
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I’m starting to realize that this is a pretty interesting and useful little notepad
great! well done Michael. you are officially our new evangelist :)
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- Apr 2019
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Un outil de négociation des ontologies, ou ce que nous aimons à considérer comme une ‘machine à différences’ (en hommage à Charles Babbage), pourrait être la contribution la plus significative que les sciences humaines pourraient apporter à l'écologie émergente du Web sémantique, surtout si elle peut enrichir les ontologies dans les autres domaines comme l'édition ou les bibliothèques
à discuter ! comment les revues peuvent jouer un rôle dans cette négociation des ontologies ?
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Ce type d'engagement de spécialistes dans les ontologies pourrait vraisemblablement aller à l'encontre des tendances homogénéisantes du Web sémantique, si une boucle de rétroaction pouvait être créée pour recueillir les résultats d'un travail de confiance afin de respecter les relations qui ont été trop généralisées dans la production des données liées, ou enrichir de jeux de données plus spécifiques qui n’étaient pas précis ou complets au départ
cela revient à la question de la modélisation des objets d'étude des sciences humaines. À ce propos, voir l'article de Jean-Guy Meunier, Humanités numériques ou computationnelles : Enjeux herméneutiques
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Cependantla connection avec d'autres données signifie relier une ontologie à une autre, ce qui entraîne une pression vers la généralisation plutôt que la spécificité
problème du respect des localités
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Ce qui n'existe pas, c'est un flux de travail utilisable et accessible qui pourrait servir un large éventail de types de textes.
verrou à adresser
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Des boucles de rétroaction
On pourrait envisager le principe de boucle de rétroaction comme un paradigme général à mettre en œuvre sur toute donnée et toute information circulante. C'est un peu le principe du pull request sur les codes sources, qu'on pourrait outiller selon des protocoles scientifiques de contribution, comme c'est le cas dans certains projets de sciences ouvertes et sciences citoyennes.
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Comme l’a dit l’informaticien, R. J. Searle, les humanistes, dans un sens, « sont les conservateurs par excellence de l’information savante »6 parce qu’ils transforment les données primaires « brutes » en contenu « institutionnel » secondaire. (cité dans Benardou, Constantopoulos, Dallas, & Gavrillis, 2010, p. 28).
Il serait intéressant de discuter cette citation en séminaire. Comment les éditeurs de revue se positionnent par rapport à cette proposition ?
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Aucun d'entre eux n'intègre l'activité de recherche savante dans sa vision de l'écologie d'édition qui en résulte.
pourriez vous expliciter cette phrase ?
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l’incorporation d’une diversité de discours, de méthodologies, et de données y compris des ontologies nuancées et des ensembles de données qui respectent le local et le particulier avec les valeurs aberrantes même si elles peuvent apparaître comme du « bruit » dans de grands ensembles.
un énorme enjeu en effet, tant l'enrichissement de large corpus a tendance à niveler et aligner les contenus les uns aux autres.
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les boucles de rétroaction qui améliorent la qualité des données, en particulier ceux qui sont fournies par les fournisseurs d'information à grande échelle
suppose différents niveaux d'engagement ou de contribution.
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permettre aux publications savantes d’interagir avec les ensembles de données produites par les bibliothèques et les musées, d’une part, et les entreprises de publication officielle, d’autre part, et de les améliorer et de les enrichir?
objectif poursuivi
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penser en termes d’« écotones », « une région d’interface entre deux écosystèmes différents »4 (Hegde, 2012) – c'est-à-dire de régions dynamiques où le mélange des populations en marge de deux communautés différentes produit des pressions inhabituelles et stimule le changement.
intéressant, en lien avec la créolisation ou la notion de lisière (voir l'article en édition de Romain Lalande, Les récits des Communs se nourrissent d'ailleurs. De l'importance de cultiver nos lisières.)
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Cet article aborde le problème plus modeste et plus gérable de l'interconnexion comme un premier pas crucial vers l'interopérabilité en proposant des données ouvertes liées, avec l'exploitation des entités et des relations, comme moyen de produire un environnement de connaissances plus interconnecté et plus facilement navigable
proposition de l'article
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l'interconnexion significative des ressources
«significative» c'est-à-dire "atteignant un seuil critique" ou bien dans le sens de "création de sens" ?
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sont très rares et les usages très limités
sont rares et les usages limités
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il n’y a plus personne qui écrive un article à la main et qui le fasse ensuite dactylographier par quelqu’un d’autre
plus personne n'écrit un article à la main pour le faire ensuite dactylographier par un tiers
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impression ou à la diffusion papier
ce n'est pas la même chose ?
impression où à la diffusion numérique
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Comment devraient écrire des chercheur·e·s en SHS afin de produire des documents qui permettent la rigueur scientifique et la pérennité
il y a deux idées dans cette phrase qui ne seront pas évidentes pour tout le monde. Le lien entre écriture des chercheurs et la structuration des documents. Je reformulerai ainsi : Les pratiques d'écriture des chercheur·e·s en SHS peuvent-elles contribuer à la production de documents, implémentant pérennité et rigueur scientifique.
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- Feb 2019
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La tâche la plus urgente est la plus lente : il faut trouver un peuple correspondant à la question écologique, de la même manière qu’il y a eu longtemps un peuple qui correspondait à la question sociale.
peuple social (idéalisé) vs peuple politique qui correspond en fait au peuple écologique ?
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Mais on ne peut pas faire grand-chose si la politique est laissée à l’État : les questions écologiques ne peuvent pas reposer sur l’appareil normal de l’État. Ce dernier s’occupe toujours de ce que les militants sont parvenus à rendre visible avant ; il ne peut jamais anticiper sur les questions futures, qui est la tâche politique des chercheurs, des citoyens, des militants et que l’État peut organiser seulement après coup.
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Nous nous apercevons brusquement que la modernité est une utopie et que les Modernes sont inaptes au futur. Nous ne sommes pas capables de changer rapidement au moment même où les menaces se multiplient. Parce que le monde moderne a une mauvaise conception du matérialisme, il est très long à changer en situation d’alerte.
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le paysage a déjà changé. Mais il n’a pas de représentation politique unifiée, faute d’un horizon partagé.
citation pour sommaire dossier communs
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On est tombé dans le panneau constitué par la Constitution moderne, qui s’est écrite en pointillé au xviiie siècle, celle qui distinguait la politique des humains de celle de la nature. Les sociologues partagent cette distinction, et cela fait trente ans que j’essaie de les convaincre que les êtres non humains ne forment pas une nature extérieure à la société, mais font aussi partie du collectif.
le collectif inclut la terre, les êtres non humains.
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La mutation écologique oblige à reposer des questions politiques matérielles : combien sommes-nous ? À quelle température ? Que mangeons-nous ? Où habitons-nous ? Comment nous exploitons-nous les uns ou les autres ? Comment limiter l’exploitation ? Ces questions relèvent de ce que l’on appelait la question sociale, mais avec une définition si étroite du social qu’on avait oublié tous les autres éléments qui composent nécessairement le collectif. Il a été mal défini par les écologistes eux-mêmes, qui ne sont pas arrivés à faire le lien entre la question sociale au sens restreint et la nouvelle question sociale au sens étendu.
la question sociale étendue et le peuple politique : deux élargissements conceptuels de notions qui n'opèrent plus. Le «peuple politique» s'inscrit alors aussi dans le «terrestre».
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L’un des piliers de cet ordre commun, c’était le partage d’un vecteur commun qui allait du local et de l’archaïque vers le global et le futur. Ce cliché permettait de distinguer ce qui est réactionnaire et ce qui est progressiste. La désorientation actuelle rend cette distinction plus difficile dans la mesure où l’on revient, dans tous les pays du monde, à une définition régressive de l’État-nation dans le meilleur des cas, aux racines ethniques dans le pire : l’horizon commun a été explicitement abandonné.
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La conjoncture forme un triangle : premièrement, l’horizon de la mondialisation continue, sous la forme baroque d’une hypermodernisation futuriste et post-humaine, qui imagine ne pas avoir à traiter des problèmes de milliards de personnes devenues selon cette horrible expression simplement « surnuméraires » ; deuxièmement, une régression massive, dans tous les pays, vers des appartenances ethniques ou nationales ; et troisièmement, la question d’une autre façon d’être au monde, d’un ancrage au sol mondial, qui n’est pas le sol barrésien fait de sang, de morts, de cimetières et d’églises. C’est là qu’il faut tracer une nouvelle opposition entre l’horizon utopique du retour au sol natal et la question nouvelle du terrestre.
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- Jan 2019
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pouvoir agir sur son architecture
Voilà ce que j'appellerais convivial. L'architecture ne peut pas être neutre ou apolitique. Par contre, elle peut être "bienveillante" en étant susceptible d'être modifiée, "habitée" et façonnée par ses usagers.
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Le jugement porté ici sur les différents usages possible se rapproche plus d'un rapport de domination que d'une ralation bienveillante entre les parties.
Je me demande si on ne pourrait pas retourner ton argument contre ton raisonnement. Je dirais que l'exigence du ShareAlike des licences ouvertes ou copyleft sont ce qui permet aux lisières de demeurer des lisières. Cette récursivité n'est pas un gage de domination, mais de préservation. Préservation de la lisière justement, c'est-à-dire, que la licence ne prescrit aucun usage (et donc ne réduit aucun possible), si ce n'est une condition unique : de ne prescrire aucun usage. Autrement dit, que la lisière reste lisière.
C'est pour cela que la licence CC-BY-SA-NC n'est pas/plus considérée compatible avec les principes de culture libre. Car le NC est déjà trop prescriptif. Ca va dans le sens de ce que tu dis, mais le SA est non négociable, condition d'existence de la lisière.
(des envies de forêt maintenant...)
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Pour sanctuariser cette lisière comme un espace qui permette la rencontre il faut en garantir la neutralité et y fixer des règles qui empêchent quiconque d'y exercer une domination.
Je ne pense pas que ce soit la neutralité qu'il faille garantir, mais plutôt l'ouverture et la transparence : tant des processus d'écriture (code et connaissances compris), que des aspects politiques qui les constituent.
À moins que tu appelles "neutralité" un élément (potentiellement politique ou politisé) dont on peut déconstruire les aspects politiques ?
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« Créolisation de la politique, politique de la créolisation »
voici l'article en question : http://www.sens-public.org/article1089.html
Tout à fait dans le sens de la pluralisation du politique que Sylvia souhaitait réintroduire dans l'argumentaire du dossier, en envisageant une passerelle vers le mouvement des gilets jaunes. Voir l'article de Dardot et Laval : https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/121218/avec-les-gilets-jaunes-contre-la-representation-pour-la-democratie
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j'espère vous amener avec moi jusqu'à ce constat, dans l'attente de bénéficier de vos regards sur la question
merci pour cette invitation à la conversation, tout à fait dans l'esprit du dossier.
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- Dec 2018
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Publier dans un périodique savant permet de surmonter les contraintes propres aux sociétés académiques, voire de faire appel de leur jugement, auprès de ce public élargi auquel on s’adresse soit comme à l’ensemble des savants, soit comme au tribunal composé par tous les lecteurs.
au 17e, la revue comme canal alternatif de légitimation
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Le commerce de l’échange savant dont les règles, les formes et les lieux peuvent être mis en cartes produit diverses sortes de validations qui permettent à leurs bénéficiaires d’entrer dans la négociation de situations matérielles : l’expression République des Lettres couvre, et mêle tout à la fois ces formes, ces lieux et un bon nombre de ces situations. Alors que l’échange et la validation des savoirs par les institutions académiques sont soumis à des conditions d’accès étroites et à des délais de publication encore plus longs pour les mémoires reçus par les sociétés que pour ceux de leurs propres membres, les périodiques savants s’ouvrent à des contributions d’origines très diverses qu’ils publient rapidement.
cohabitation et complémentarité des formes de communication savante (voir l'intervention de Judith). Le périodique apparaît comme une ouverture.
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La forme du périodique savant se caractérise par la brièveté des textes, la composition successive des livraisons et la possibilité, qu’ouvre le retour périodique, d’un amendement ou d’une révocation rapides des savoirs. Cette forme nouvelle impose un moule et des règles d’exposition aux savants et aux lettrés pour lesquels, des livraisons aux tables, en passant par les recueils et les choix, l’instrument périodique offre plusieurs phases de la recomposition des savoirs : le successif, le séquentiel, puis l’ordonné.
le périodique comme nouvel instrument, avec de nouvelles fonctions notamment l'introduction de "phases de recomposition des savoirs : le successif, le séquentiel, puis l'ordonné" : à creuser dans une perspective comparatiste avec un format éditorial conversationnel.
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47Joints à ces lettres, les ex dono de livres provenant de la bibliothèque du président Cousin confirment qu’outre son rôle publicitaire, le Journal des savants remplissait une fonction de légitimation dans la République lettrée
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Forme éditoriale spécifique convertie en instrument du travail savant grâce à divers outils classificatoires, les périodiques savants constituent aussi un système de validation déterminant dans le débat intellectuel et la compétition pour les positions sociales, aux diverses échelles de leurs circuits de réception. La large diffusion du Journal des savants – dans les milieux savants parisiens, dans l’espace français, dans celui de l’Europe – permit son utilisation à ces diverses échelles par des hommes de sciences cherchant la renommée ou l’or.
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L’ensemble de ces remarques permet sans conteste de placer l’ensemble des périodiques savants dans un même horizon : leurs parentés l’emportent sur leurs différences, leurs relations sont bien établies ainsi que leurs références réciproques, enfin leur réception par les hommes de science, comme par les érudits, confirme l’idée d’un instrument mis au service des savants et utilisé par eux.
en contradiction avec Waquet qui souligne plutôt une réception en demi-teinte, et la critique des lettrés pour un format vulgarisant [voir Waquet, Françoise. « De la lettre érudite au périodique savant: les faux semblants d’une mutation intellectuelle ». Dix-Septième Siècle Paris, no 140 (1983), 347–359.]
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11Pour conjurer ces menaces, Leibniz travailla à instaurer une « méthode de la certitude » et un « art d’inventer » grâce auxquels on pourrait à la fois « finir les disputes » et « faire en peu de temps des grands progrès ». Tout particulièrement, il lançait l’idée d’une « caractéristique universelle », c’est-à-dire d’« une langue formelle où, dès que les positions en conflit y seraient traduites, le différend serait rapidement résolu “en calculant” »9. Cette langue ne fut pas créée, les polémiques continuèrent à agiter la République des Lettres et le savoir progressa.
Est ce que Pierre Levy n'a pas repris le projet de Leibniz avec l'IEML?
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Cette conjecture suppose que si l’ambition est de créer « une configuration sociale où la rencontre entre des entités individuées engage intentionnellement à la conception de représentations communes », alors, et sous des formes extrêmement variées, se succèdent différentes séquences qu’il est à priori possible de créer, d’inventer, de standardiser.
de la conjoncture à l'architecture. Il semble y avoir un delta important entre les deux. Dans le tiers-lieu, l'acte d'architecture (conception intentionnelle) est commun, et vient plutôt après (parce que) une conjoncture. Finalement dans les tiers-lieu ainsi définis, l'architecture est celle des représentations communes.
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Au sein même du christianisme latin, la Réforme a accompli une révolution qui relève plus de l'ecclésiologie que de la doctrine théologique. En effet, ce sont d'abord les formes de la communauté qui ont changé, avec notamment le rejet de la monarchie romaine, la fin de la distinction formelle entre les clercs et les fidèles, l'abandon du monachisme (autre forme de séparation) et la liberté de lecture et d'interprétation du texte sacré, désormais accessible en langues vernaculaires.
Nouvelle forme d'autorité permet de nouvelles modalités de collectif
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Le calcul des effets perlocutoire des actes des chercheurs ne devrait pas poser de problème technique particulier puisque les médias sociaux contemporains et les grandes plateformes sont déjà capables d'analyser avec une grande précision tous les aspects de notre engagement en ligne
Besoin de preciser
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Mais une fois reconnu le contexte général d'un management de la recherche de plus en plus quantitatif et uniformisant, la distorsion introduite par Google dans le processus d'éditorialisation de la littérature scientifique doit encore nous inquiéter, e
Il faudrait faire le lien entre la proposition IEML et le capitalisme linguistique de Google (Kaplan). En quoi le premier permet de contrer la "distorsion" Google ? La calculabilité de l'un peut-elle être capitalisée (vampirisée) par l'autre?
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En somme, une fois vérifiés par une procédure explicite et reproductible, les métadonnées de type "phrase" permettent d'alimenter le raisonnement automatique de moteurs d'inférence.
Transparence de la procédure
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Si la catégorisation sémantique du document est exécutée par un algorithme – par exemple un algorithme qui génère automatiquement un résumé IEML du document – celui-ci devra être ouvert et en accès libre
Si, il est modelisable, mais cette modélisation n'est pas unique, elle reflète une interprétation du monde, implémentée dans la méthodologie et l'algorithme.
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Même si l'indexation sémantique des documents réalisée par des professionnels selon une approche normalisée a été historiquement fort utile, nous devons poser en principe la liberté de la catégorisation sémantique. Il n'y aura pas de méthode unique pour catégoriser les documents ou les datasets puisque cela reviendrait à brider la créativité herméneutique des savants et à stériliser la recherche en sciences humaines
L'acte de catégorisation n'est pas modelisable. Il faudrait voir ce qu'en dit Meunier.
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L'adoption des USL (uniform semantic locators) codés en IEML mettrait entre les mains du public des "super-hashtags" qui résoudraient les ambiguïtés, élargiraient les possibilités d'expression, soutiendraient la traduction multilingue automatique et ouvriraient l'Internet à une véritable fouille sémantique fondé sur un calcul des proximités de sens
Est ce que des taxonomies partagées comme Rameau, ne proposent pas la même chose ?
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Michael Polanyi, l'un des plus grands épistémologues du XXe siècle, a montré dans ses ouvrages [14] que la connaissance scientifique se construisait dans un va-et-vient entre connaissance explicite (claire, formelle, décontextualisée) et connaissance tacite (opaque, intuitive, incarnée et contextuelle), va et vient qui fait écho à la dialectique classique de la théorie et de la pratique.
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La condition cruciale de ce programme épistémologico-politique est la transparence, puisque cette qualité supporte aussi bien la formalisation nécessaire au calcul que la réflexivité critique propre à l'humanisme philosophique.
Besoin de précisions. En quoi la transparence supporte ces deux aspects ?
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Mais dans la perspective d'intelligence collective réflexive qui est la nôtre, il ne faudra pas seulement accorder aux personnes un contrôle sûr et pratique sur leurs propres données mais aussi leur renvoyer l'image mouvante que leurs données agrégées et anonymisées dessinent ensemble – selon les communautés et les réseaux sociaux – grâce à des techniques d'analyse et de visualisation enfin démocratisées.
Cela renvoie au principe de réflexivité identifié par Merzeau dans son observation du dispositif enmi12. Voir référence.
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signifie qu'on ne devrait pas avoir à payer
C'est une conséquence mais cela signifie davantage.
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- Nov 2018
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on en discute bientôt si vous voulez, mais il me semble que le texte sera plus fort si vous inverser toute la partie Documentation&résistance avec les éléments de contexte (Habermas, chgt de paradigme juridique/économique, transmission, voire les principes/fonctions de la documentation).
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Nous tenterons depuis les observations présentées ci-avant de chercher si la pratique de la documentation, sortie du cantonnement à la simple liste d'étapes à suivre pour tendre vers une diversité de couches permettant de se former et de comprendre les pourquoi et les comment de manière autonome, peut ou ne peut pas offrir des champs possibles d'émancipations face à différentes menaces,
ce qu'on cherche à identifier
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la documentation est une forme de résistance par la publication d’informations
le texte aborde ici la question de la résistance et de la documenation. C'est très tard je trouve. Est ce qu'on arriverait à faire remonter cela ? Il me semble que ce pourrait être le pointe de départ en fait, ce qui permet de mieux comprendre les différentes pistes traitées pour le moment comme des contextes ou des éléments théoriques préalables, alors qu'ils pourraient être "invoqués" pour ouvrir des pistes de réflexions.
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Dans cette dualité des tensions s'articulent dans un système technicien. La question se pose d'inclure ou non un sujet au sein de la documentation et jusqu'où développer les sujets traités. Dans ces questionnements émergent des zones grises, et les seuils entre les zones grises et noires sont interprétées différemment par les personnes contributrices comme par les personnes lectrices.
je me rends compte que ce qui manque, c'est le lien à la problématique des communs. Il faudrait sans doute l'expliciter clairement assez tôt pour mieux entrer dans le sujet. Sinon on risque d'être trop général sur la documentation. Typiquement ici, comment cette problématique de la neutralité est pertinente sur la question des communs ? (je pose juste la question pour mieux articuler à votre problématique)
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La documentation peut tendre vers une neutralité en ce qui concerne le contenu.
y a t il un lien entre cette phrase et la précédente ? si oui, il faut préciser. si non, il faut sans doute amener le sujet de la neutralité autrement.
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Ce qui est commun aux formes de documentation est la fixation, dans le sens collecte avec indexation, d'informations et de processus stockés menant à une réalisation reproductible et diffusable.
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Ce qui agit et ce qui menace
je ne comprends pas pourquoi ce paragraphe. Est ce qu'il est là pour justifier les menaces dont vous rendez compte plus tard dans le texte ? L'articulation transmission/menace/documentation n'est pas compréhensible. Transmission/documentation fonctionnerait mieux ici, et voir si la partie sur la menace est nécessaire. Si oui, à expliciter.
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Jurgen Habermas, dans les années soixante, étudia le philosophème d'un dogmatisme techocratique et positiviste
Sur le contexte, c'est une belle articulation que vous faites entre les analyses d'Habermas et les mutations du paysage culturel, juridique et politique qui interviennent avec l'émergence du net et du web. À discuter : la possibilité de réintégrer cette articulation plus tard dans l'article, non pas comme un contexte, mais comme une piste de réflexion. Autrement dit, le contexte pourrait être celui du changement de paradigme qu'on observe (qu'on vit!) avec internet/web, puis plus tard, vous pourriez développer la piste Habermas pour mettre en perspective ce chgt de perspective. Ce n'est pas une suggestion ! juste une idée à discuter.
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Avant-propos
beaucoup de précautions prises dans cet avant-propos. Suite à toutes nos discussions, je comprends votre nécessité de vous positionner. Mais il est aussi important d'assumer cette position de praticiens, d'auto-observation, d'auto-analyse, car tout le dossier est construit ainsi. Il faut s'assurer qu'autant de précautions ne soient pas contre-productives en enfermant dans un carcan, alors que le dossier cherche à ouvrir sur des écritures libres. Commentaire surtout destiné à vous tranquilliser de manière générale !
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dans l'extérieur de thématiques choisies
il faudrait préciser. de quelles thématiques le texte (ou l'objet ?) est il extérieur.
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Pourtant le professeur de droitt d'Harvard ne se contente pas d'un techno-optimisme simpliste « La segmentation du monde que provoque Internet est dévastatrice pour la démocratie » (2016).
il faudrait sans doute développer un peu ce revirement qui s'opère en fait sur 15 ans. C'est un spleen largement partagé mais dont on peut ne pas être d'accord (on peut encore garder espoir et brandir un certain optimisme, celui de ne pas laisser tomber tout du moins). Voir le post de SILex sur le sujet. C'est d'ailleurs une des questions qui se pose très concrètement avec la problématique initiale de votre texte: si la documentation est une technique de résistance, à quoi résiste-t-on ? depuis quand ? est ce que le wiki, qui l'un des dispositif d'écriture les plus anciens du web, était en 95 un objet de résistance, ou une superbe (et encore naïve) expérimentation de co-construction de connaissances ?
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licence gauche
c'est un détail, mais comme je suis allé vérifier, je mets ça ici.
- copyright: droit de reproduction, sous-entendu, seul le détenteur de ce droit peut faire des copies
- copyleft: gauche de reproduction ? Wikipédia parle de «gauche d'auteur» et précise que left ne vient pas du preterit de leave (contrairement à ce que je pensais).
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ou aussi l'intérieur d'un animal, ou la portion de ciel observable à un moment donné dans un endroit particulier à des fins de devination
je dirais que non, si tu on se réfère à ce que tu viens de dire dans ce paragraphe. Le texte est organisé, l'organisation précède sa lecture et son interprétation. Les entrailles ne le sont pas, mais sont interprétées malgré tout.
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Cf annotation.
annotation non publique
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Mais cette écriture-artefact relève d'une interprétation du monde fondée sur un antrhopocentrisme constitutif accompagné d'une série d'a priori métaphysiques: l'idée de sujet, l'idée du "je pense", l'idée de l'opposition entre symbolique et non symbolique
Chez Leroy Gourhan, effectivement il y a un anthropocentrisme, mais je ne crois qu'il l'accompagne de ces apriori métaphysique, au contraire, l'écriture étant un stade particulier de la technique (le stade mnémo-technique), mais reste avant tout une technique, en tant qu'extérieur.
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l'écriture permet l'exteralisation de quelque chose qui semble proprement humain - et donc non externalisable, à non externaliser.
est ce qu'il ne serait pas plus juste de parler ici d’extériorisation plutôt que d'externalisation. L'extériorisation fait référence à Leroy Gourhan et à ce processus par lequel l'homme se projette à l'extérieur de lui-même dans la technique, qui lui survit. L'écriture est une énième forme de technique, sans doute la plus aboutie dans la mesure où elle excelle dans cette fonction de mémoire et de transmission surpassant les limites biologiques de la vie. Du Stiegler des premières heures, voir https://hyp.is/m6eAdOL1EeiqL7eCgZ43wg/www.cairn.info/revue-les-cahiers-de-mediologie-1998-2-page-187.htm
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ce que Leroi-Gourhan appelle le processus d’extériorisation. Ce terme d’« extériorisation » n’est d’ailleurs pas pleinement satisfaisant. Car il suppose que ce qui est « extériorisé » était auparavant « à l’intérieur », ce qui n’est justement pas le cas. L’homme n’est homme que dans la mesure où il se met hors de lui, dans ses prothèses. Avant cette extériorisation, l’homme n’existe pas. En ce sens, si l’on dit souvent que l’homme a inventé la technique, il serait peut-être plus exact ou en tout cas tout aussi légitime de dire que c’est la technique, nouveau stade de l’histoire de la vie, qui a inventé l’homme. L’« extériorisation », c’est la poursuite de la vie par d’autres moyens que la vie.
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Réflexion générale à ce stade avant d'annoter dans le corps du texte :
Pour le moment le texte agrège plusieurs réflexions qui sont encore peu articulées entre elles. Il semble nécessaire de retravailler la structure générale en reposant dès le début la problématique que vous souhaitez aborder.
Ca peut être utile à ce stade de l'écriture d'écrire une introduction très directe, pour introduire le texte dans son ensemble. Elle ne sera pas forcément dans le texte final, mais elle peut aider à retrouver un fil directeur, une manière de réarticuler l'ensemble et de mieux dérouler la pensée.
À la lecture, je me dis qu'il faudrait recentrer sur la documentation, ou démarrer le texte avec la nécessité de questionner la documentation, acte presque réflexe de tout collectif, repartir des exemples concrets, du rôle de ces wikis pour chacune de ces communauté, avant de poser précisément la question de la résistance. C'est à partir de là qu'on peut amener la réflexion plus large, plus anthropologique sur l'écriture, la transmission, la menace.
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Je me suis fais une petite liste pour visualiser la structure :
- Transmission
- Environnement et menace
- Documentation dans le contexte de l'écriture
- Documentation : objectifs et enjeux (fixation, apprentissage, neutralité, zone grise)
- 4 types de documentation
- Subjectivité et menace: matérialisation de la résistance ?
- l'exemple de gynepunk
- L'exemple de noisebridge: le consensus comme processus de gouvernance
- Dokuwiki, l'appel du lowtech
- Conformation organique
- Documenter la menace ?
- Un réseau dans le réseau, une responsabilité partagée
- Privacy et adaptation
- Outils
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- Aug 2018
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Car le fait numérique aura à tout le moins fait émerger un nouveau rapport à l’image : sceptiques même à l’égard de la posture du sceptique — celle que favorisent notamment les discours complotistes qui pullulent à l’ère de la postvérité — les artistes et les écrivains explorent les potentialités d’un fait photographique qui ne peut avoir, par nature, de statut ontologique pur. Travaillant l’objectivité comme un effet rhétorique, ils déploient des mécanismes de détournement dont la valeur heuristique est essentielle : mythomanie n’est pas mensonge. Certes, la notion de vérité est en crise (bien plus que l’image), mais toute exigence heuristique n’a pas disparu, bien au contraire : si « réel » il y a, c’est bien celui que l’on a construit par nos récits et nos images. C’est ainsi que l’on se détourne d’un régime de la représentation pour s’orienter vers un régime métaréflexif dans lequel il s’agit de faire sens avec nos différents référents culturels — qu’ils soient photographiques, littéraires ou picturaux.
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Dans la tradition du livre d’artiste, ces ouvrages engagent un travail collaboratif et intermédial complexe qui repose sur l’imaginaire ontologique du fait photographique, mais aussi sur les frontières apparentes de l’objet livre. Les mythomanies documentaires permettent ainsi de comprendre les fondements d’une « résistance » de la forme papier face au développement de l’édition numérique : le dispositif éditorial n’est pas que le support de la fiction (ou de la pensée théorique), il produit du sens et détermine notre lecture.
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L’hypothèse ainsi défendue est qu’un média n’est pas seulement une réalité technique : il est aussi une construction discursive et, en particulier, une construction littéraire.
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- Mar 2018
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C’est ainsi que Julien Prévieux résume les réflexions à l’origine de son œuvre What Shall We Do Next ?. Interrogeant l’impact des technologies sur notre corporéité présente et à venir, et sur la façon dont nous interagissons et interagirons ensemble dans l’espace social, cette pièce nous est apparue comme une invitation à penser les chorégraphies possibles entre les humains
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- Feb 2018
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pourrait-on considérer que les deux théories illustrent une forme de confrontation bienveillante de deux paradigmes sur un même objet de recherche : l’une, computationnelle, serait-elle fondée sur la métaphore de l’ordinateur, l’autre, déclinant la réception de l’acte éditorial d’êtres culturels, sur celle des organismes vivants
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- Aug 2017
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Schnapp et al. introduisent un trait de soulignement (« _ ») pour problématiser la nature à la fois queer et jouissive de ce qui fait « copule » entre les humanités et le computationnel (digital_humanities). Au vu de cette copulation apparemment contre-nature, la meilleure traduction de digital_humanities serait peut-être celle d’humanités numérotiques
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- Jun 2017
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C’est ce manque qui engage sans doute le mouvement et permet de penser l’écriture numérique comme débordement.
multiplicité/multiple : non-totalisable, non-dénombrable : mise en mouvement.
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Lorsque Gilles Deleuze distingue le virtuel du possible, il déplace les catégories de la métaphysique pour envisager un plan d’immanence. Cependant, il pense le « possible » comme différent du réel, une image du réel fabriquée après-coup, une forme d’identité et de ressemblance, posant un univers de limitation. En revanche, le « virtuel » est réalité par lui-même, son processus est celui de l’actualisation. C’est une multiplicité qui exclut l’identique. Son actualisation se fait par différenciation. Pour Deleuze, c’est un univers de création. [Le] possible et le virtuel se distinguent encore parce que l’un renvoie à la forme d’identité dans le concept, tandis que l’autre désigne une multiplicité pure dans l’Idée, qui exclut radicalement l’identique comme condition préalable. Enfin, dans la mesure où le possible se propose à la « réalisation », il est lui-même conçu comme l’image du réel, et le réel, comme la ressemblance du possible. C’est pourquoi l’on comprend si peu ce que l’existence ajoute au concept, en doublant le semblable par le semblable. […] Au contraire, l’actualisation du virtuel se fait toujours par différence, divergence ou différenciation.
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L’écriture numérique n’invente pas la plasticité de l’écriture mais expérimente de nouvelles formes de délinéarisation et d’écriture comme milieu.
l'écriture comme milieu !
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La plasticité traduit pour Hegel le sujet, c’est-à-dire recevoir et former son propre contenu, c’est-à-dire s’auto-différencier. On peut alors penser la plasticité comme une logique de l’écart : « La plasticité qui entre dès lors en scène avec la possibilité de former le sens n’est plus réductible à une logique de l’incorporation ou de la sculpture signifiante dans l’espace de la présence, puisqu’elle permet précisément d’ouvrir cet espace à son altérité, de le faire glisser vers son autre : l’écart. »
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le mode de déplacement, la manière dont la fiction envahit littéralement le réel. Cette logique de réseau international de SP38 ne vient pas subvertir le réseau numérique mais l’approfondir.
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réfléchir sur l’écriture du Général Instin, c’est nécessairement faire tenir ensemble des expériences du numérique et des formes inscrites dans nos villes, dans nos espaces culturels et artistiques
espace-s et littérature,
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Le numérique apparaît ici comme un nœud, un espace ouvert qui concentre et diffuse en même temps. En effet, le numérique, du blog au site, en passant par les réseaux sociaux, accueille et reçoit. Pour l’écriture du Général Instin, c’est un espace d’expérimentation qui repose sur un principe de mouvement et de prolifération. Un des effets les plus surprenant est peut-être la production d’un commun, non pas d’une communauté, même littéraire, mais la production d’un point de rencontre partagé ouvrant un dialogue artistique. C’est bien ce commun qui crée les interactions entre le réel et le virtuel (si l’on conserve encore un peu ces catégories et ces distinctions).
articulation numérique/commun/espace
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L’expérience littéraire du Général Instin n’est sans doute pas unique. Instin n’invente évidemment pas l’écriture collective, le déplacement des formes et leurs interrelations. En revanche, la durée dans laquelle s’inscrit le projet lui donne une épaisseur et une dimension rare sinon inédite.
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Ce que l’expérience d’écriture du Général Instin nous montre, c’est d’abord un renversement des normes par le commun, ouvert grâce au numérique notamment. C’est un risque de l’ouverture et de la multiplicité que le projet porte, le risque esthétique de la fiction.
on retrouve les caractéristiques de l'éditorialisation (Vitali Rosati) : ouverture, multiplicité.
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C’est la généalogie du manque qui ouvre l’aventure d’écriture. Chaque geste d’écriture, chaque acte artistique qui se saisit de la figure du Général Instin est une manière de donner forme à ce fantôme, de donner corps à ce manque.
Ce geste d'écriture relève de l'action dispositive (Merzeau)
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L’immense work in progress que constitue l’aventure collective du Général Instin répond à une logique d’écriture qui ne scinde pas les champs ni les espaces de création.
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Sans doute est-ce un trait caractéristique d’un contemporain littéraire qui s’invente dans l’imbrication des formes éditoriales, et non leur séparation.
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j’envisage la figure du fantôme comme la trace d’un mort, d’un disparu, une apparition rendue possible par le récit et notamment par l’image. Pour témoigner, pour faire récit, le fantôme doit trouver une forme, faire image. Ce que le fantôme forme d’abord, ce sont des corps d’apparition, des corps incertains, infiniment dialectiques et négatifs, des ombres d’où naissent les récits et les œuvres de l’art. Le fantôme qui fait image ou fait récit ne produit pas seulement un dispositif de mémoire, c’est plus essentiellement un acte esthétique.
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- Apr 2017
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manifold.umn.edu manifold.umn.edu
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We are asking authors to consider, from the very beginning of the research process, developing and sharing their project iteratively. Research materials, filmed images, field notes, ethnographic materials, sketches, maps, audio recordings, interviews, and other forms of research that are used to write the monograph will have a place on Manifold so that scholars can share their work as it is being researched and written.
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manifold.umn.edu manifold.umn.edu
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Our goal is to create a platform that will rival the reading experience of a commercial site like Medium but that is free and open-source.
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- Mar 2017
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nicolassauret.net nicolassauret.net
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une trentaine d’entrées
55 entrées fin mars.
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nicolassauret.net nicolassauret.net
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Ce que le texte liquide vient ainsi disrupter, c’est la référence et tout le système bibliographique qui s’est mis en place pour l’institutionnaliser. Or cette référence et son institutionnalisation sont les conditions du partage d’un socle commun de connaissances au sein d’une communauté de savoir. La possibilité de s’y référer procure au texte stabilisé une autorité et une authenticité nécessaires à une réflexion commune.
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Comme toute marque, enfin, les youtubeurs sont tendus entre répétition et innovation : si la première est nécessaire, pour être identifiée sous une catégorie (« humour », « cuisine », « beauté », « jeux vidéo », etc.), elle peut conduire à la lassitude et trahir un manque de créativité.
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Elles sont notamment tributaires des conditions d’utilisation de YouTube et de leurs fluctuations. En 2013, la plateforme durcit sa politique juridique : un extrait d’une œuvre (une musique de film, un jeu) intégrée à une vidéo peut faire l’objet d’un retrait par ses ayants droit. Les revenus publicitaires des youtubeurs sont également affectés : ils sont redistribués aux ayants droit éventuels. Comment, dans ces conditions, peuvent vivre des chaînes dédiées au commentaire de jeux vidéo ? Les éditeurs se sont cependant montrés « cléments », conscients de la publicité, du ciblage et de l’éditorialisation gratuite dont ils bénéficiaient.
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Depuis maintenant une quinzaine d’années, à la suite de l’article inaugural de Tim O’Reilly, toute l’industrie du « web 2.0 » déploie des discours qui célèbrent les vertus de la participation, du collectif, du pouvoir de l’utilisateur et de la convergence médiatique, aujourd’hui facilitée par le « cloud »[+] NotePour une critique de cette notion voir Gustavo GOMEZ MEJIA, « De quoi le “nuage” est-il le nom ? Le statut des supports face aux régimes du cloud computing », Communication & Langages, 182, 2014, p. 77-93. [10]. Le but : capter l’attention des utilisateurs et monétiser leurs productions, en se parant des vertus de la démocratie, du partage et de la collaboration. S’il ne faut pas noircir le tableau, en réfléchissant uniquement en termes de « manipulation », on ne peut pas non plus ignorer le poids qu’ont ces dispositifs sur la naissance et la trajectoire des formes médiatiques.
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Cette initiative met implicitement le doigt sur le fonctionnement de YouTube[+] NoteCette partie s’appuie sur un article universitaire : Agnès GAYRAUD et Guillaume HEUGUET, « De l’industrie musicale à la rhétorique du "service". YouTube, une description critique », Communication & Langages, 184, 2015, p. 101-119. [6] : présenté comme un « service », qui se contenterait de donner un espace d’expression aux internautes, le site est en fait un rejeton des industries culturelles et du capitalisme néolibéral. A priori, YouTube neutralise pourtant toute critique idéologique. Il « a quelque chose d’un dispositif utopique d’accès partagé à la culture »[+] NoteAgnès GAYRAUD et Guillaume HEUGUET, op. cit. p. 102 [7] : l’utilisateur, devenu roi, a le pouvoir de consommer, de commenter, de partager des productions audiovisuelles en apparence diversifiées et personnalisées ; rien ne lui serait imposé. Mieux : le rapport entre les industries et le consommateur semble inversé : c’est maintenant lui qui détiendrait le pouvoir. Pour bénéficier de cette « personnalisation », il doit cependant sacrifier un peu de ses données personnelles : la gratuité tant vantée par les industries dites « 2.0 »[+] NoteSur cette épithète, voir Franck RÉBILLARD, « Du Web 2.0 au Web2 : fortunes et infortunes des discours d'accompagnement des réseaux socionumériques », Hermès, 59, 2011, p. 25-31. [8] n’est que partielle. En s’appuyant sur ses routines de navigation, de consultation, YouTube oriente bien plus qu’il ne propose : c’est toujours sur le mode répétitif que se fait la consommation.
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edupass.hypotheses.org edupass.hypotheses.org
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il sera impossible de revenir en arrière
there is no alternative...? une lecture profonde est toujours possible, et doit même s'articuler avec la distant reading.
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La lecture aujourd’hui est une recherche à partir de mots clés, s’effectue à partir de résumés et de pages balayées après avoir été photographiées.
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writingmachines.org writingmachines.org
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« plier le temps, l’espace et les agentivités »
Jussi Parikka : «Media Ecologies and Imaginary Media: Transversal Expansions, Contractions, and Foldings», The Fibreculture Journal, n° 17 (2011), p. 35 disponible sur fibreculturejournal.org.
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microprocesseur, base concrète sur laquelle s’élèvent toutes les superstructures symboliques
jodorowskien!
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toute séparation claire entre un dehors et un dedans
peut-on distinguer le support du dispositif ? le contenu médiatisé du média ? l'utilisateur du média ?
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mettant au jour les stratégies industrielles, économiques, logistiques, géopolitiques, idéologiques à l’œuvre, notamment dans leurs couches les plus basses et les plus cachées
soit les stratégies dispositives
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la condition des conditions du medium
on retrouve le protocole de Galloway, pensé comme «l'architecture de l'architecture des objets»
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Ils déterminent la pensée et l’écriture
"déterminent" à discuter car le dispositif pré-dispose certes, mais accueille aussi des pratiques non déterminées par lui.
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- Jan 2017
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edupass.hypotheses.org edupass.hypotheses.org
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« la littératie numérique n’est pas une catégorie technique qui décrit un niveau fonctionnel minimal de compétences technologiques, mais plutôt une vaste capacité de participer à une société qui utilise la technologie des communications numériques dans les milieux de travail, au gouvernement, en éducation, dans les domaines culturels, dans les espaces civiques, dans les foyers et dans les loisirs »
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Le concept de « littératie numérique », tel que défini par Michael Hoechsmann et Helen Dewaard
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www.cairn.info www.cairn.info
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considérer la base de données comme un objet dont on diffère ostensiblement, délibérément, la conversion en élément de discours
différence temporelle
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par ces usages, c’est-à-dire par la génération de ces formes intermédiaires encore à interpréter, que l’archive peut accéder au statut d’objet culturel.
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l’éditorialisation instaure ainsi les conditions de possibilité pour l’appropriation des enregistrements en servant de support à la fois de questionnement, de requêtage, puis d’interprétation.
premier enjeu de l'éditorialisation : l'appropriation
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ce passage de la donnée à des formes intermédiaires, qui sont des représentations de l’archive
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il est un outil de relecture des données selon l’intentionnalité de son usager.
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les différents dispositifs d’éditorialisation participent de la médiation de la base de données en mettant à disposition des usagers des interfaces sur lesquelles agir, c’est-à-dire sur lesquelles exécuter des requêtes, annoter, collecter, partager.
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- Dec 2016
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journals.openedition.org journals.openedition.org
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Jakubowski
Jakubowsky ou Jakubowski ? (cf bibliographie)
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- Oct 2016
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au niveau logique de l’informatique où la frontière entre données et traitements est poreuse
mériterait d'être explicité. Il est vrai que les deux sont finalement des 0 et des 1 manipulés de manière séquentielle, cependant, ils n'ont pas la même valeur opératoire, et la machine ne les traite pas de la même manière. Si on entend un code html/xml mêlé à du contenu, alors c'est plus clair
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- Sep 2016
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la justice est un profit pour qui ne la possède pas, un mal pour qui la possède
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- Aug 2016
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blog.sens-public.org blog.sens-public.org
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the concept of the printed edition
oui, plus exact que la distinction avec la "curation". Curation peut être une éditorialisation : ouvert et dynamique. c'est une éditorialisation spécifique.
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performativity will be defined as the normative aspect of an action
la performativité est le caractère normatif d'une action
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writing, in digital space, is building
Oui, écrire est construire, ce n'est pas "matériau de construction"
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material
est-ce une matière, ou un ordre performatif, une force (celle qui était introduite tout en haut) ?
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we can identify five characteristics
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