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  1. Feb 2024
    1. « Tu n’as que ce que tu mérites ! » Nous sommes tout·es fréquemment exposés à des injustices, des drames, des accidents, des maladies, qui surviennent de manière contingente et indépendante des actions des victimes.

      Pourtant, on peut parfois observer que ces victimes sont parfois blâmées, comme si au fond, elles étaient d’une manière ou d’une autre responsable de leur sort. Comme si au fond , « chacun obtenait ce qu’il mérite ».

      Cette conférence explore ce qui permet de mieux saisir ce type d’attitude via une théorie inaugurée par le psychologue Melvin Lerner : la théorie de la croyance en un monde juste.

      Une conférence avec Chayka Hackso, autrice, vidéaste sur la chaîne youtube "Horizon Gull".

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:17:47][^2^][2] :

      Cette vidéo traite du rôle de la religion dans l'espace public et des conditions pour atteindre le respect mutuel dans les sociétés démocratiques et pluralistes. L'orateur examine les exemples de l'intersection de la religion et de la politique dans le monde, et les défis qu'elle pose pour le débat public. Il critique les arguments de Richard Rorty et d'autres qui veulent exclure la religion de la sphère publique, mais il souligne aussi les dangers de l'invocation de l'autorité divine ou de la providence pour justifier des actions politiques. Il appelle à une évaluation au cas par cas des influences religieuses, et à une prise en compte des engagements collatéraux qui peuvent corrompre ou enrichir les valeurs religieuses.

      Points forts : + [00:00:19][^3^][3] Le titre et le sujet de la conférence * Quand la religion est-elle un "arrêt de la conversation" ? * La montée de la religion dans l'espace public + [00:00:49][^4^][4] Les exemples de la conflation du religieux et du politique * Le nationalisme hindou en Inde * Le soutien des chrétiens évangéliques à Donald Trump * Le meurtre de Samuel Paty en France + [00:03:27][^5^][5] L'appel de William Marx à respecter la religion dans les sociétés et le discours publics * La référence à Voltaire et à l'idéal de la coexistence pacifique * La critique de l'allergie nationale à la religion en France + [00:05:02][^6^][6] Le rôle des croyants religieux dans l'atteinte du respect mutuel * La nécessité d'une rue à double sens où les deux parties se respectent * Le problème de la liaison de la croyance en Dieu à des engagements collatéraux + [00:07:00][^7^][7] La réponse à l'argument de Richard Rorty que la religion est un arrêt de la conversation * La citation de Nicholas Wolterstorff sur les brins de conviction religieuse * Le piège de la causalité entre la religion et la moralité * L'exemple de la comparaison de Bruce Lincoln entre Al-Qaïda et George W. Bush

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [02:57:42][^2^][2] :

      Cette vidéo est une conférence sur les neurosciences de la violence et des valeurs, organisée par le programme Brain, Culture and Society de l'Institut d'études avancées de Paris. Elle réunit des experts de différentes disciplines pour discuter du phénomène du syndrome E, qui désigne la transformation de personnes ordinaires en tueurs de masse. La vidéo se compose de trois parties :

      Faits saillants : + [00:00:20][^3^][3] Introduction par le professeur Alain Berthoz * Présente le contexte et les objectifs de la conférence * Rend hommage au professeur Itzhak Fried, initiateur du projet * Annonce les intervenants et le déroulement de la conférence + [00:18:45][^4^][4] Syndrome E : alors et maintenant, par le professeur Itzhak Fried * Revient sur la genèse et la définition du syndrome E * Présente les symptômes et le modèle de fracture cognitive * Évoque les travaux interdisciplinaires menés à l'Institut d'études avancées * Pose les questions actuelles sur la prévention et la responsabilité + [00:32:40][^5^][5] Neurosciences sociales de la déshumanisation, par la professeure Susan Fiske * Explique comment les gens catégorisent les autres selon deux dimensions : la chaleur et la compétence * Montre comment les groupes marginalisés sont déshumanisés selon différents modes : envie, pitié, dégoût * Illustre les signatures neuronales de la déshumanisation à l'aide d'exemples d'imagerie cérébrale * Souligne les conséquences de la déshumanisation sur la valeur accordée à la vie humaine

      Résumé de la vidéo de [01:00:00][^1^][1] à [02:57:42][^2^][2] :

      La deuxième partie de la vidéo traite des neurosciences de la violence et des valeurs, en abordant les thèmes suivants :

      Points forts : + [01:00:00][^3^][3] Les mécanismes cérébraux de la violence * Comment le cerveau traite les informations sociales et morales * Comment le cerveau réagit aux situations de conflit et de coopération * Comment le cerveau modifie son fonctionnement en fonction du contexte et de l'appartenance au groupe + [01:30:00][^4^][4] Les facteurs psychologiques et sociaux de la violence * Comment les émotions, les motivations, les normes et les identités influencent la violence * Comment les biais, les stéréotypes, la déshumanisation et la radicalisation facilitent la violence * Comment les processus de persuasion, de conformité, d'obéissance et de leadership modèrent la violence + [02:00:00][^5^][5] Les enjeux éthiques et juridiques de la violence * Comment la violence pose des dilemmes moraux et des questions de responsabilité * Comment la violence affecte les victimes, les témoins, les auteurs et les intervenants * Comment la violence peut être prévenue, réduite ou réparée par des actions individuelles et collectives

      Résumé de la vidéo [02:00:00][^1^][1] - [02:57:42][^2^][2] :

      La deuxième partie de la vidéo traite des neurosciences de la violence et des valeurs, en abordant les thèmes suivants :

      Points forts : + [02:00:00][^3^][3] Les bases biologiques de la violence * Les gènes, les hormones et les neurotransmetteurs impliqués dans la régulation de l'agressivité * Les circuits cérébraux du contrôle de l'impulsion, de la peur et de la colère * Les facteurs environnementaux et sociaux qui modulent l'expression de la violence + [02:19:12][^4^][4] Les valeurs morales et le cerveau * Les processus cognitifs et émotionnels qui sous-tendent le jugement moral * Les régions cérébrales impliquées dans la représentation des normes, des intentions et des conséquences * Les effets du contexte, de la culture et de la personnalité sur les décisions morales + [02:38:24][^5^][5] La violence extrême et le syndrome E * La définition et les caractéristiques du syndrome E, un état de violence de masse * Les mécanismes neuronaux de la fracture cognitive, de la déshumanisation et de l'obéissance à l'autorité * Les pistes de prévention et de traitement du syndrome E

    1. Résumé de la vidéo de [00:00:00][^1^][1] à [02:00:00][^2^][2] :

      Cette vidéo est une table ronde organisée par l'INHA ( l'Institut National d'Histoire de l'Art.) sur le thème des "films qui disent la vérité", en lien avec le documentaire "Les lois de l'attraction mentale" qui dénonce les pseudosciences et les théories du complot dans le domaine de l'histoire et de l'archéologie. Les intervenants sont des spécialistes de l'image, du cinéma, de la sociologie, de la philosophie et de la communication, qui analysent les mécanismes de fabrication et de diffusion de ces "documenteurs" qui trompent le public en se présentant comme des sources de savoir. Ils discutent aussi des enjeux éthiques, politiques et pédagogiques de ces productions, ainsi que des moyens de développer l'esprit critique face à ces discours.

      Points forts : + [00:00:00][^3^][3] La genèse du projet * Présentation du contexte et des objectifs de la table ronde par Clia Carpaye * Présentation des intervenants et du film "Les lois de l'attraction mentale" par Thomas C. Durand et Alexis Soulard + [00:08:24][^4^][4] Le documenteur dans l'histoire du cinéma * Intervention de Ana Champanska sur les origines et les caractéristiques du genre du documenteur * Discussion sur les rapports entre fiction et réalité, vérité et mensonge, information et persuasion dans le documentaire + [00:30:46][^5^][5] Les pseudosciences et les théories du complot dans l'histoire et l'archéologie * Intervention de Alexis Soulard sur les sources, les méthodes et les idéologies des producteurs de ces discours * Discussion sur les effets sociaux, culturels et politiques de ces discours, ainsi que sur les stratégies de déconstruction et de réfutation + [00:57:00][^6^][6] Les enjeux de la communication scientifique et de l'éducation à l'image * Intervention de Thomas C. Durand sur les difficultés et les opportunités de la vulgarisation scientifique face aux pseudosciences * Discussion sur les rôles et les responsabilités des chercheurs, des médias, des enseignants et des citoyens dans la promotion de l'esprit critique + [01:28:47][^7^][7] Les questions du public * Échanges entre les intervenants et le public sur divers aspects du sujet, tels que la place des femmes, la viralité des réseaux sociaux, la diversité des sources, etc.

    1. Résumé de la vidéo de [00:00:00][^1^][1] à [00:52:27][^2^][2] :

      Cette vidéo présente deux outils pour évaluer le niveau de maturité d'un projet d'innovation sociale : le schéma du cycle de vie et la grille d'évaluation. Ces outils ont été co-construits avec des acteurs de l'écosystème de l'innovation sociale au Québec. Ils permettent de situer un projet dans les différentes phases du processus d'innovation sociale et d'identifier les indicateurs qualitatifs correspondants. La vidéo explique le contexte, les sources d'inspiration, la démarche de co-construction, l'organisation et l'utilisation des deux outils. Elle donne aussi un exemple concret d'application de la grille à un projet.

      Points saillants : + [00:00:08][^3^][3] Présentation du webinaire et des intervenants * Marie-Chantal Bach, directrice du RQIS * Gabriel Salathé-Beaulieu, animateur du webinaire * David Longtin, chercheur et présentateur des outils * Josée Baudoin, témoin d'un projet d'innovation sociale + [00:03:58][^4^][4] Contexte et objectifs du projet d'outils d'évaluation * Besoin exprimé par les acteurs de l'innovation sociale au Québec * Financement du ministère de l'Économie et de l'Innovation * Portage par imonovis, RQIS, CEDRIC et TIESS * Revue de littérature et groupes de discussion en 2021 * Co-construction de cinq outils avec une trentaine de partenaires en 2022 + [00:06:25][^5^][5] Sources d'inspiration et démarche de co-construction des deux outils présentés * Schéma du RQIS (2014) et revue de littérature (2021) comme points de départ * Deuxième groupe de travail avec six ateliers pour revisiter le schéma et élaborer la grille * Intégration des propositions et des tests des participants + [00:09:25][^6^][6] Organisation et utilisation du schéma du cycle de vie d'une innovation sociale * Quatre grandes phases : émergence, expérimentation, pérennisation ou changement d'échelle, institutionnalisation * Douze niveaux de maturité identifiés par des numéros et des lettres * Possibilité d'allers-retours, de rétroactions, de refocalisation ou de fin du projet * Correspondance avec la grille d'évaluation du niveau de maturité + [00:16:06][^7^][7] Organisation et utilisation de la grille d'évaluation du niveau de maturité d'un projet avec un potentiel d'innovation sociale * Version détaillée avec des indicateurs qualitatifs à vérifier par oui ou non * Version synthétique avec le critère principal de chaque niveau * Prise de notes pour documenter les éléments du projet qui justifient le niveau de maturité * Exemple d'application de la grille à un projet situé à la phase d'émergence + [00:22:22][^8^][8] Témoignage de Josée Baudoin sur l'utilisation de la grille pour son projet de médiation culturelle * Projet qui vise à favoriser l'accès à la culture pour les personnes en situation de vulnérabilité * Utilisation de la grille pour situer le projet à la phase d'expérimentation * Avantages de la grille : clarté, simplicité, adaptabilité, réflexivité * Limites de la grille : subjectivité, complexité, temporalité + [00:26:19][^9^][9] Période de questions et réponses avec les participants * Questions sur la définition de l'innovation sociale, la différence entre les phases, la durée du cycle de vie, etc. * Réponses de David Longtin, Gabriel Salathé-Beaulieu et Marie-Chantal Bach * Renvoi aux autres outils et au prochain webinaire

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:08:00][^2^][2]:

      Cette vidéo est une conférence d'Anne-Marie Gagnon, une philosophe de la psychiatrie, qui présente ses recherches sur la définition du trouble mental et le rôle des valeurs dans la science.

      Elle explique comment la psychiatrie a été critiquée pour sa conception floue et normative du trouble mental, et comment elle a tenté de répondre à ces critiques en élaborant une définition basée sur la notion de dysfonction.

      Elle montre ensuite les limites de cette approche, et propose une alternative inspirée de la philosophie féministe des sciences, qui reconnaît la présence et l'importance des valeurs dans la science, sans renoncer à l'objectivité.

      Points saillants: + [00:02:51][^3^][3] L'historique de l'émergence du questionnement sur la définition du trouble mental * La psychiatrie a été remise en question dans les années 60-70 pour son efficacité, ses conditions de traitement et son statut scientifique * Le mouvement antipsychiatrique a accusé la psychiatrie de pathologiser la déviance sociale et d'utiliser le concept de maladie mentale comme un mythe * La crise entourant le diagnostic d'homosexualité a montré l'influence des groupes de pression et des valeurs sociales sur les catégories psychiatriques + [00:09:39][^4^][4] Les positions philosophiques sur la définition du trouble mental * Le naturalisme défend que le trouble mental est une dysfonction objective des fonctions naturelles, mais il peine à définir ces fonctions et à les distinguer des normes sociales * Le normativisme soutient que le trouble mental est une construction sociale basée sur des valeurs, mais il renonce à la scientificité de la psychiatrie et à la réalité des souffrances psychiques * La position hybride combine les deux approches, mais elle est difficile à articuler et à appliquer + [00:20:00][^5^][5] La proposition alternative inspirée de la philosophie féministe des sciences * La philosophie féministe des sciences remet en cause la conception traditionnelle de la science comme indépendante des valeurs, et propose une conception alternative qui reconnaît la présence et le rôle des valeurs dans la science * La proposition alternative consiste à définir le trouble mental comme une perturbation significative du fonctionnement psychique, biologique ou développemental, qui est évaluée selon des critères épistémiques, éthiques et politiques * Cette proposition permet de rendre compte de la diversité et de la pluralité des valeurs en jeu dans la psychiatrie, sans renoncer à l'objectivité et à la rigueur scientifique

      Résumé de la vidéo [00:21:00][^1^][1] - [01:08:00][^2^][2]:

      Cette partie de la vidéo présente la thèse d'Anne-Marie, qui porte sur la définition du trouble mental en psychiatrie et la question de l'objectivité scientifique.

      Elle propose une solution pour dépasser le débat entre le naturalisme et le normativisme, qui sont deux positions philosophiques opposées sur le rôle des valeurs dans la science.

      Sa solution consiste à adopter une conception alternative de la science, inspirée par la philosophie féministe des sciences, qui reconnaît la présence et l'importance des valeurs sociales et culturelles dans la production des savoirs scientifiques.

      Elle illustre sa proposition avec des exemples tirés de la psychiatrie et de la médecine.

      Points saillants: + [00:21:00][^3^][3] L'historique de la controverse sur la définition du trouble mental * La psychiatrie fait face à des critiques dans les années 60-70 * Le mouvement antipsychiatrique remet en question le concept de maladie mentale * La dépathologisation de l'homosexualité soulève le problème du vide conceptuel + [00:32:00][^4^][4] Les positions philosophiques sur le trouble mental * Le naturalisme défend une conception objective basée sur les fonctions naturelles * Le normativisme défend une conception subjective basée sur les valeurs sociales et culturelles * Les deux positions ont des problèmes et des limites + [00:45:00][^5^][5] La proposition d'Anne-Marie pour dépasser le débat * Adopter une conception alternative de la science qui admet la présence des valeurs * Distinguer les valeurs épistémiques et non épistémiques * Proposer des critères pour réguler les valeurs en science * Appliquer cette conception à la psychiatrie et à la médecine

      Résumé de la vidéo [00:46:00][^1^][1] - [01:08:00][^2^][2]:

      La deuxième partie de la vidéo présente les modèles sociaux de l'objectivité scientifique, qui sont des approches philosophiques qui reconnaissent le rôle des valeurs sociales et culturelles dans la production de la connaissance scientifique.

      L'objectif est de montrer comment ces modèles peuvent aider à penser la définition du trouble mental en psychiatrie, en dépassant l'opposition entre le naturalisme et le constructivisme.

      Points saillants: + [00:46:00][^3^][3] Les modèles sociaux de l'objectivité scientifique * Définition et origine des modèles sociaux * Exemples de modèles sociaux : la théorie de la communauté épistémique, la théorie de la démocratie épistémique, la théorie de la pluralité épistémique * Avantages et limites des modèles sociaux + [00:58:00][^4^][4] L'application des modèles sociaux à la définition du trouble mental * La notion de dysfonction comme une valeur sociale * La notion de préjudice comme une valeur sociale * La possibilité d'une objectivité sociale du trouble mental + [01:04:00][^5^][5] Les enjeux éthiques et politiques des modèles sociaux * La responsabilité sociale des psychiatres et des chercheurs * La participation des personnes concernées par le trouble mental à la définition * La diversité des perspectives sur le trouble mental

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:31:11][^2^][2] :

      Cette vidéo est la dernière partie d'une conférence sur la migration et le développement, organisée par l'Institut d'études avancées de Paris. Elle présente une table ronde avec quatre intervenants qui abordent différents aspects des liens entre migration et inégalités, tels que l'intégration, l'accès à la migration, les transferts de fonds et l'industrie de la migration. La table ronde est animée par Jim Hollifield, professeur à l'Université méthodiste du Sud et chercheur invité à l'IEA.

      Points forts : + [00:00:00][^3^][3] Introduction de la table ronde * Sadia Lahlou, directrice de l'IEA, accueille les participants et le public * Jim Hollifield présente les intervenants et remercie les organisateurs + [00:06:51][^4^][4] Jason Gagnon, économiste au Centre de développement de l'OCDE * Il expose les effets de la migration sur les inégalités dans les pays d'origine et de destination * Il souligne le rôle des politiques publiques, notamment la protection sociale, pour réduire les inégalités liées à la migration * Il évoque les défis posés par la pandémie et la crise en Ukraine sur les flux migratoires et les transferts de fonds + [00:22:05][^5^][5] Brenda Yeoh, professeure à l'Université nationale de Singapour * Elle propose d'analyser le rôle de l'industrie de la migration dans la production et la reproduction des inégalités * Elle s'intéresse aux intermédiaires qui facilitent et contrôlent la mobilité des migrants, notamment les travailleurs peu qualifiés en Asie * Elle montre comment l'industrie de la migration interagit avec les politiques migratoires des États et les expériences des migrants + [00:31:11][^6^][6] François Héran, professeur au Collège de France et directeur de l'Institut Convergences Migrations * Il revient sur les débats théoriques et empiriques sur la relation entre migration et développement * Il critique la notion de hump migratoire et propose une approche alternative basée sur la notion de seuil migratoire * Il illustre son propos avec des exemples de pays africains et européens + [00:49:28][^7^][7] Myriam Aït-Aoudia, sociologue à Sciences Po * Elle s'interroge sur les effets de la migration sur la citoyenneté et la démocratie dans les pays d'origine * Elle présente les résultats d'une enquête sur les pratiques politiques transnationales des migrants algériens en France * Elle analyse les motivations, les modalités et les impacts de l'engagement politique des migrants à distance + [01:11:22][^8^][8] Discussion et questions du public * Les intervenants répondent aux questions du public sur divers sujets, tels que la régulation de l'industrie de la migration, la comparaison entre les migrations Sud-Sud et Sud-Nord, les effets de la migration sur le changement social, etc. * Jim Hollifield conclut la table ronde et invite le public à rejoindre la réception

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:14:13][^2^][2] :

      Cette vidéo est une conférence sur la crise des banlieues de 2005 en France, organisée par l'Institut d'études avancées de Paris et l'École pratique des hautes études. Elle réunit deux intervenants : Latifa Oulkhir, directrice du Bondy Blog, et Marwan Mohammed, sociologue et chercheur au CNRS. Ils analysent les causes, les conséquences et les leçons de ces événements qui ont marqué l'histoire sociale et politique du pays.

      Points forts : + [00:04:14][^3^][3] Le contexte et le déroulement de la crise * La mort de deux adolescents électrocutés dans un transformateur EDF à Clichy-sous-Bois * La colère et la révolte des jeunes des quartiers populaires face aux violences policières et aux discriminations * La médiatisation et la politisation des événements, avec le rôle de Nicolas Sarkozy + [00:20:10][^4^][4] Les réactions et les réponses publiques * La déclaration de l'état d'urgence et le déploiement des forces de l'ordre * Les mesures sociales et économiques prises par le gouvernement de Dominique de Villepin * Les limites et les insuffisances de ces réponses face aux problèmes structurels + [00:38:02][^5^][5] Les conséquences et les leçons de la crise * L'émergence de nouveaux acteurs sociaux, comme le Bondy Blog ou les associations de terrain * La prise de conscience et la mobilisation autour des questions de discriminations et de violences policières * La nécessité de repenser les politiques publiques et les relations entre les quartiers populaires et le reste de la société

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:16:00][^2^][2] :

      Cette vidéo est une conférence organisée par l'Institut d'études avancées de Nantes sur le thème "Le Bien Commun, clé juridique du monde qui vient ?". Elle réunit quatre intervenants qui exposent leurs réflexions sur la notion de bien commun et ses implications juridiques, politiques et écologiques. Ils abordent notamment les questions de la propriété, de la gouvernance, de la participation, de la transmission et de la protection des biens communs, en s'appuyant sur des exemples concrets et des propositions innovantes.

      Points forts : + [00:05:39][^3^][3] Corinne Lepage présente la Déclaration universelle des droits et devoirs de l'humanité * Un texte élaboré en 2015 à la demande du Président français * Un texte qui met la notion de bien commun au cœur de sa réflexion * Un texte qui reconnaît les droits fondamentaux, l'équité intergénérationnelle et la préservation des ressources vitales + [00:20:10][^4^][4] Armand Hatchuel expose les enjeux de la gestion collective des biens communs * Une approche qui dépasse la dichotomie entre propriété privée et propriété publique * Une approche qui repose sur la coopération, la créativité et la responsabilité des acteurs * Une approche qui nécessite de repenser les cadres juridiques, institutionnels et cognitifs + [00:43:34][^5^][5] Thomas Perroud analyse les expériences juridiques de reconnaissance des biens communs * Des expériences qui tentent de répondre à la privatisation du monde et à la crise écologique * Des expériences qui se situent à différents niveaux (constitutionnel, législatif, jurisprudentiel) * Des expériences qui présentent des limites et des défis (hiatus, échec, financement, etc.) + [01:11:22][^6^][6] Christian Huglo propose des pistes pour le développement du droit des biens communs * Une piste qui consiste à renforcer la fonction sociale et écologique de la propriété * Une piste qui consiste à favoriser la participation citoyenne et la démocratie environnementale * Une piste qui consiste à reconnaître la personnalité juridique de certains biens communs naturels

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:40:00][^2^][2] :

      Cette vidéo présente les bases des neurosciences du comportement social, en expliquant comment le cerveau traite les interactions avec les autres, et comment il en tire du plaisir ou de la souffrance. La conférencière, Julie Le Merer, est directrice de recherche au CNRS et spécialiste de l'autisme.

      Points clés : + [00:00:00][^3^][3] Le comportement social peut être de deux types : la compétition ou la coopération * La compétition apparaît quand les ressources sont limitées et qu'il faut se battre pour les obtenir * La coopération apparaît quand les ressources sont abondantes et qu'il y a un avantage à s'associer avec les autres * Les interactions sociales activent les régions du cerveau liées au plaisir, appelées système de récompense + [00:10:00][^4^][4] Le cerveau social est composé de plusieurs régions impliquées dans la perception, la cognition et l'émotion * L'amygdale est impliquée dans la détection des signaux sociaux, comme les expressions faciales ou les vocalisations * Le noyau accumbens est impliqué dans la motivation et le plaisir, et réagit aux stimuli sociaux comme aux récompenses naturelles ou aux drogues * L'hypothalamus est impliqué dans la régulation des fonctions vitales, comme la faim, la soif, la température, ou la reproduction * L'hippocampe est impliqué dans la mémoire, et notamment la mémoire sociale, qui permet de reconnaître les individus * Le cortex cingulaire est impliqué dans le traitement des émotions, et notamment l'empathie, qui permet de ressentir ce que les autres ressentent * Le cortex préfrontal est impliqué dans le contrôle des impulsions, la prise de décision, et l'adaptation sociale + [00:20:00][^5^][5] Le cerveau social humain est plus développé que celui des autres espèces, et permet des capacités sociales plus complexes * Le cerveau humain a une taille plus grande que celle attendue pour un mammifère de son poids, et une proportion plus importante de cortex * Le cortex humain contient des régions spécifiques impliquées dans la théorie de l'esprit, qui permet de comprendre les intentions et les croyances des autres * Le cerveau humain est doté d'un langage, qui permet de communiquer de manière symbolique et abstraite avec les autres * Le cerveau humain est capable de coopérer avec des inconnus, de se conformer à des normes sociales, et de se projeter dans l'avenir + [00:30:00][^6^][6] Le cerveau social peut souffrir de différentes pathologies qui affectent les relations sociales * La dépression est caractérisée par une diminution du plaisir, de la motivation, et de l'intérêt pour les autres * L'addiction est caractérisée par une perturbation du système de récompense, qui entraîne une préférence pour la drogue au détriment des stimuli sociaux * L'autisme est caractérisé par un déficit de la perception et de la cognition sociales, qui entraîne des difficultés à interagir avec les autres * La schizophrénie est caractérisée par une altération de la réalité, qui entraîne des comportements sociaux inadaptés * La maladie de Parkinson est caractérisée par une dégénérescence des neurones dopaminergiques, qui entraîne des troubles moteurs, mais aussi des troubles de la motivation sociale + [00:38:00][^7^][7] L'isolement social est une source de souffrance pour le cerveau, et peut avoir des conséquences néfastes sur la santé * L'isolement social entraîne une diminution de l'activité du noyau accumbens, et une augmentation du stress * L'isolement social augmente le risque de développer des pathologies mentales ou physiques, comme la dépression, l'addiction, ou les maladies cardiovasculaires * L'isolement social diminue la qualité de vie et la durée de vie des individus

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:22:00][^2^][2]:

      Cette vidéo traite des limites et des dérives des neurosciences, qui prétendent tout expliquer par le cerveau. Elle interroge le psychologue et neuroscientifique Albert Moukheiber, qui critique la neuromanie, c'est-à-dire l'usage abusif des images cérébrales et des biais cognitifs pour justifier des comportements individuels ou sociaux. Elle confronte aussi les approches réductionnistes et holistes du cerveau, et souligne l'importance du contexte, de l'histoire et de la culture pour comprendre nos émotions, nos pensées et nos actions.

      Points clés: + [00:00:00][^3^][3] La neuromanie, un phénomène médiatique et politique * Les images cérébrales sont souvent utilisées pour illustrer des articles ou des expériences * Elles donnent l'illusion de cartographier le fonctionnement du cerveau et de ses zones * Elles occultent la complexité et la variabilité du cerveau et de la conscience + [00:07:42][^4^][4] Les limites techniques et méthodologiques des neurosciences * Les images cérébrales sont le résultat d'un traitement statistique et probabiliste * Elles ne reflètent pas directement l'activité neuronale, mais la consommation d'oxygène * Elles ne prennent pas en compte le contexte et les facteurs externes qui influencent le cerveau + [00:13:58][^5^][5] Le problème difficile de la conscience et de l'expérience vécue * Il y a une différence entre l'activation biologique, l'interprétation cognitive et le ressenti phénoménologique * Les neurosciences n'arrivent pas à expliquer comment le cerveau produit la conscience * Les émotions sont des phénomènes sociaux et historiques, pas seulement biologiques + [00:18:16][^6^][6] Les enjeux politiques et éthiques des neurosciences * Les neurosciences tendent à individualiser et à naturaliser les problèmes sociaux * Elles s'inscrivent dans une logique néolibérale qui valorise l'autonomie et l'amélioration de soi * Elles recourent à des dispositifs de nudge pour influencer les comportements sans les convaincre

    1. Résumé de la vidéo de [00:00:00][^1^][1] à [00:22:00][^2^][2]:

      Cette vidéo est la première partie d'une conférence sur la physiopathologie des troubles du neurodéveloppement, organisée par l'Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod. La conférencière, Angela Sirigu, présente ses recherches sur les bases cérébrales et moléculaires des comportements sociaux et leur implication pour les troubles du spectre de l'autisme.

      Points clés: + [00:00:00][^3^][3] L'introduction de la conférence * Présentation des organisateurs, des invités et du sujet * Annonce du plan de la conférence et des intervenants + [00:04:41][^4^][4] La question de la représentation sociale * Définition du concept d'être social et de ses dimensions * Exemples de comportements sociaux chez les humains et les primates non humains * Illustration de l'influence des autres sur nos décisions et nos émotions + [00:10:01][^5^][5] Les bases cérébrales de la représentation sociale * Présentation du cortex orbitofrontal comme une région candidate pour le traitement de l'information sociale * Résultats d'expériences chez les singes macaques et les humains montrant l'activité de cette région en fonction du contexte social * Rôle du contact oculaire et de l'amygdale dans la perception des visages et des émotions + [00:15:01][^6^][6] Le substrat moléculaire de la représentation sociale * Présentation de l'ocytocine comme une molécule clé pour la modulation des comportements sociaux * Association entre les niveaux d'ocytocine et les traits de personnalité liés à la sociabilité * Implication de l'ocytocine dans le développement des neurones et la plasticité cérébrale

    1. Résumé vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:32:41][^2^][2]:

      Cette vidéo est une conférence du sociologue Stanislas Morel sur la médicalisation des troubles du comportement à l'école. Il analyse les causes, les conséquences et les enjeux de ce phénomène social, en le situant dans une perspective historique et critique.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] La présentation du cycle de conférences et du sociologue * Le cycle aborde les troubles du comportement dans l'enfance avec des approches pluridisciplinaires * Le sociologue s'intéresse à la construction du problème social des déviances comportementales * Il se distingue des professionnels du soin qui prennent en charge les enfants + [00:12:03][^4^][4] Les éléments structurants de la prise en charge des enfants à l'école * La gravité du problème, qui touche une partie importante des élèves * La confrontation entre les normes scolaires et les comportements déviants * La multiplication des spécialistes du soin en dehors de l'école * La doxa partenariale, qui incite à la collaboration entre les acteurs + [00:38:22][^5^][5] Les formes contemporaines de la médicalisation des déviances comportementales * La médicalisation comme processus social et historique * Les acteurs de la médicalisation : les professionnels du soin, les enseignants, les familles * Les effets de la médicalisation : la naturalisation, la normalisation, la stigmatisation * Les limites de la médicalisation : les résistances, les contradictions, les alternatives + [01:16:22][^6^][6] La conclusion et les questions du public * Le sociologue propose une analyse critique et non normative du phénomène * Il invite à réfléchir aux enjeux politiques et éthiques de la médicalisation * Il répond aux questions sur les troubles spécifiques, les neurosciences, les inégalités scolaires, etc.

    1. https://www.youtube.com/watch?v=ib0znia2vzA

      Quelle est l'influence de l'idéologie politique sur les recherches en sciences, et notamment en sciences sociales ? Existe t 'il une corrélation entre l'extrémisme idéologique et le manque de rationalité ? L'utilisation des méthodes qualitatives et quantitatives permettent l'utilisation de données pour tenter de s'affranchir de l'idéologie.

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:48:00][^2^][2] :

      Cette vidéo est une conférence sur les low-tech, c'est-à-dire les technologies utiles, durables et accessibles, comme alternative à notre système de production et de consommation actuel. Elle présente les principes, les exemples et les enjeux des low-tech, ainsi que les recherches et les expérimentations menées par le Low-tech Lab et le Centre de sociologie de l'innovation.

      Points forts : + [00:00:00][^3^][3] Introduction du cycle "Agir en temps de crise" * Présentation des partenaires et du thème * Présentation des intervenants Quentin Mateus et Morgan Meyer + [00:02:31][^4^][4] Définition et exemples de low-tech * Trois piliers : utile, durable, accessible * Exemples : toilettes sèches, capteur air chaud, four solaire, etc. * Changement de rapport à la technologie et aux besoins + [00:10:46][^5^][5] Diffusion et capitalisation des savoirs low-tech * Encyclopédie participative en ligne avec des tutoriels open source * Réseau de communautés locales qui se forment et s'entraident * Enquêtes auprès d'acteurs professionnels qui utilisent ou proposent des low-tech + [00:18:04][^6^][6] Recherches et analyses sociologiques sur les low-tech * Intérêt croissant des chercheurs et des institutions pour le sujet * Exemples de travaux sur l'ergonomie, l'agriculture paysanne, la boulangerie au four solaire, etc. * Réflexion sur l'innovation, la technologie, la transition et la société + [00:36:46][^7^][7] Questions du public et conclusion * Réponses sur les jeunes générations, le niveau européen, le rôle de l'industrie, etc. * Perspectives d'avenir et de développement des low-tech * Remerciements et annonce de la prochaine séance

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:56:00][^2^][2] :

      Cette vidéo est une conférence organisée par l'Institut d'études avancées de Paris et l'École Pratique des Hautes Études sur le thème "Comment peut-on changer les systèmes urbains ?". Elle réunit deux intervenants : Stéphanie Vermeersch, sociologue et directrice adjointe scientifique à l'Institut des sciences humaines et sociales du CNRS, et François Croquette, diplomate et directeur de la transition écologique et du climat à la Ville de Paris. Ils abordent les principaux défis et les actions concrètes liés à la crise climatique, à la crise sociale et à la crise sanitaire dans les villes.

      Points clés : + [00:03:04][^3^][3] Les défis des systèmes urbains * La croissance démographique et la densité urbaine * Les risques climatiques (îlots de chaleur, inondations, canicules, etc.) * Les inégalités sociales et spatiales * Les problèmes de mobilité et de pollution * Les menaces sanitaires et sécuritaires + [00:07:34][^4^][4] Les actions de la Ville de Paris * Le plan climat pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atteindre la neutralité carbone en 2050 * Les secteurs prioritaires d'intervention : le logement, l'alimentation, les transports, l'énergie * Les leviers d'adaptation et d'innovation : la végétalisation, le vélo, le télétravail, la rénovation thermique, les circuits courts, etc. * La coopération avec les autres acteurs : les citoyens, les territoires voisins, les partenaires internationaux + [00:41:51][^5^][5] Les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 * Un événement majeur et un défi logistique * Une opportunité pour accélérer la transition écologique * Un exemple de résilience et de solidarité

    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:41:00][^2^][2] :

      Cette vidéo est une conférence de Pascal Marchand, chercheur en sciences de l'information et de la communication, sur les biais cognitifs et leurs liens avec la pensée sociale. Il explique comment notre cerveau peut nous tromper dans notre perception, notre mémorisation, notre raisonnement et notre jugement, et comment ces biais peuvent influencer nos décisions et nos interactions avec les autres. Il illustre son propos avec des exemples tirés de la psychologie sociale, de la publicité, de la politique, de la science et de la télévision.

      Points clés : + [00:00:00][^3^][3] Introduction * Présentation du collectif Le Rasoir et du lieu L'Oreille Cassée * Présentation du conférencier et de son domaine de recherche + [00:05:02][^4^][4] Les biais cognitifs * Définition et exemples de biais perceptifs, mnésiques, de raisonnement et de jugement * Distinction entre le système 1 (rapide, intuitif, heuristique) et le système 2 (lent, analytique, logique) de traitement de l'information * Difficulté à accéder à la réalité objective face à des phénomènes complexes + [00:28:01][^5^][5] Les biais sociaux * Influence de la présence, des attentes et des normes sociales sur nos comportements * Expériences de Milgram, d'Asch et de Zimbardo sur l'obéissance, la conformité et la soumission à l'autorité * Rôle des stéréotypes, des préjugés et des discriminations dans la catégorisation sociale + [00:55:00][^6^][6] Les biais idéologiques * Notion d'idéologie comme système de croyances et de valeurs partagées * Effet de la propagande, de la manipulation et du marketing sur nos opinions et nos choix * Exemples de la cigarette, du nazisme, du terrorisme et de la télé-réalité + [01:28:01][^7^][7] Conclusion * Nécessité de développer un esprit critique face aux biais cognitifs et sociaux * Importance de la controverse, du doute et de la remise en question * Invitation à consulter des ressources et des références sur le sujet

    1. Fabriquer du commun dans un monde fracturé, F. WORMS, D. SCHNAPPER, F. GEMENNE, B. LAVILLE, L.SCHMID

      Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [02:28:00][^2^][2] :

      Cette vidéo est une table ronde organisée par la Maison des Sciences de l'Homme Paris-Saclay sur le thème "Fabriquer du commun dans un monde fracturé". Elle réunit cinq intervenants de différentes disciplines (philosophie, sociologie, science politique, géographie, économie) qui réfléchissent aux enjeux du bien commun à différentes échelles (locale, nationale, européenne, mondiale) et dans différents domaines (environnement, démocratie, citoyenneté, culture, etc.). Ils analysent les causes et les conséquences des fractures sociales, politiques et écologiques qui menacent le vivre-ensemble, et proposent des pistes pour renouer avec l'idée et la pratique du bien commun.

      Points saillants : + [00:00:07][^3^][3] Introduction par Bernard Laville, président de la MSH Paris-Saclay * Présente l'esprit et le déroulement du cycle de rencontres sur les biens communs * Rappelle les intervenants et les thèmes des séances précédentes * Annonce le sujet et les invités de la table ronde finale + [00:14:10][^4^][4] Frédéric Worms, philosophe et directeur de l'ENS * Interroge la notion de bien commun du point de vue philosophique * Distingue le bien commun planétaire (lié à la survie de l'humanité) et le bien commun démocratique (lié à la vie en société) * Souligne les tensions et les paradoxes entre ces deux dimensions * Appelle à une réflexion sur les conditions et les modalités du bien commun + [00:27:25][^5^][5] Dominique Schnapper, sociologue et présidente du Conseil des sages de la laïcité * Aborde la question du bien commun du point de vue sociologique * Relève les difficultés à définir et à réaliser le bien commun dans les sociétés modernes * Insiste sur le rôle de la citoyenneté et de l'intérêt général comme fondements du bien commun * Plaide pour une conception pluraliste et dynamique du bien commun + [00:40:06][^6^][6] Lucile Schmid, vice-présidente de la Fabrique écologique * Traite du bien commun du point de vue écologique * Montre les limites et les contradictions des approches classiques du bien commun * Défend une vision plus radicale et plus globale du bien commun, fondée sur la justice environnementale * Propose des pistes pour repenser le bien commun à l'ère de l'Anthropocène + [00:54:39][^7^][7] François Gemenne, politologue et spécialiste des migrations * Aborde le bien commun du point de vue géopolitique * Analyse les enjeux et les défis du bien commun à l'échelle mondiale * Critique le manque de solidarité et de coopération internationale face aux crises globales * Appelle à une refondation du bien commun sur la base de l'habitabilité de la planète + [01:06:24][^8^][8] Questions du public et réponses des intervenants * Portent sur des sujets variés, tels que la démocratie participative, la responsabilité des acteurs, la régulation des biens communs, la place de la culture, etc. * Permettent d'approfondir et de nuancer certains points abordés par les intervenants * Témoignent de l'intérêt et de la diversité des perspectives sur le bien commun

      Résumé de la vidéo [01:10:00][^1^][1] - [02:28:00][^2^][2]:

      Cette vidéo est la deuxième partie d'une table ronde sur le thème "Fabriquer du commun dans un monde fracturé : échelle du bien commun". Elle réunit quatre intervenants : Dominique Schnapper, sociologue et présidente du conseil scientifique de la Maison des sciences de l'homme, Frédéric Worms, philosophe et directeur de l'École normale supérieure, François Gemenne, politologue et spécialiste des questions de géopolitique de l'environnement, et Lucile Schmid, vice-présidente de la Fondation européenne pour le climat. Ils abordent les enjeux du bien commun à différentes échelles : nationale, européenne, mondiale, et planétaire.

      Points saillants : + [01:10:00][^3^][3] Dominique Schnapper expose sa conception du bien commun comme un projet politique et démocratique * Elle distingue le bien commun de l'intérêt général, du bien public, et du bien-être * Elle souligne le rôle de la citoyenneté, de la délibération, et de la représentation dans la construction du bien commun * Elle analyse les défis actuels du bien commun face aux fractures sociales, culturelles, et territoriales + [01:32:00][^4^][4] Frédéric Worms propose une réflexion philosophique sur le bien commun comme un horizon de sens et de valeur * Il retrace l'histoire du concept de bien commun dans la pensée occidentale, de Platon à nos jours * Il montre comment le bien commun implique une relation entre les humains et le monde, entre le singulier et l'universel, entre le présent et l'avenir * Il appelle à une responsabilité collective et individuelle pour préserver le bien commun face aux menaces existentielles + [01:54:00][^5^][5] François Gemenne expose les enjeux du changement climatique comme un défi majeur pour le bien commun à l'échelle planétaire * Il critique la vision nationale et égoïste de la lutte contre le réchauffement global, qui néglige la responsabilité historique et la solidarité internationale * Il plaide pour une approche globale et coopérative, qui prenne en compte les impacts du changement climatique sur l'habitabilité de la planète et les migrations humaines * Il invite à repenser les notions de souveraineté, de frontières, et de droits de l'homme à la lumière de la communauté de destin des humains et des non-humains + [02:16:00][^6^][6] Lucile Schmid présente les initiatives de la Fondation européenne pour le climat en faveur du bien commun à l'échelle européenne * Elle rappelle le rôle pionnier et exemplaire de l'Union européenne dans la lutte contre le changement climatique et la promotion de la transition écologique * Elle évoque les projets soutenus par la Fondation, qui visent à renforcer la participation citoyenne, le dialogue social, et la coopération transnationale sur les questions climatiques * Elle insiste sur la nécessité de mobiliser les acteurs politiques, économiques, et sociaux pour faire de l'Europe un espace de bien commun

    1. Jerôme LANG, Computational Social Choice

      Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:04:00][^2^][2] :

      Cette vidéo présente le domaine de la décision collective computationnelle, qui étudie les méthodes et les problèmes liés à l'agrégation des préférences ou des croyances des agents. Le conférencier, Jérôme Lang, donne une introduction générale à la théorie du choix social, puis illustre quelques exemples de problèmes et d'applications dans ce domaine, tels que la démocratie liquide, le vote épistémique, le budget participatif, la manipulation stratégique, la délibération itérée et la diversité des comités.

      Points forts : + [00:00:10][^3^][3] La théorie du choix social * Science de la conception et de l'analyse des mécanismes de décision collective * Différents types d'informations à agréger : préférences, croyances, évaluations, etc. * Différents types de résultats : relations de préférence collective, alternatives gagnantes, ensembles de gagnants, etc. * Différents critères d'évaluation : équité, efficacité, robustesse, etc. + [00:08:14][^4^][4] La démocratie liquide * Un compromis entre la démocratie représentative et la démocratie directe * Les citoyens peuvent choisir de voter directement sur une question ou de déléguer leur vote à un pair de confiance * Les délégations peuvent être classées, cycliques ou conditionnelles * Les avantages et les inconvénients de la délégation en termes d'efficacité et de stratégie + [00:15:06][^5^][5] Le vote épistémique * L'agrégation des croyances sur la vérité du monde réel * Les règles de vote sont vues comme des estimateurs du maximum de vraisemblance * L'utilisation des approbations pour exprimer les croyances incertaines ou multiples * L'application au crowdsourcing et à l'annotation linguistique + [00:22:55][^6^][6] Le budget participatif * Un processus de décision collective sur l'allocation d'un budget public à des projets proposés par les citoyens * Les contraintes de coût et de faisibilité des projets * Les méthodes d'élicitation et d'agrégation des préférences des citoyens * Les critères d'optimalité et de diversité des ensembles de projets gagnants + [00:31:20][^7^][7] La manipulation stratégique * Le comportement des agents qui votent de manière insincère pour obtenir un meilleur résultat * Les théorèmes d'impossibilité et de possibilité sur l'existence de règles de vote non manipulables * Les aspects computationnels de la manipulation : complexité, heuristiques, approximation, etc. * Les modèles de manipulation probabiliste et bayésienne + [00:40:10][^8^][8] Le vote itéré * Un processus de décision collective où les agents peuvent changer leur vote en fonction des votes des autres * Les dynamiques et les équilibres du vote itéré * Les effets positifs et négatifs de la délibération sur le bien-être social et la diversité * Les extensions au vote itéré avec des préférences adaptatives ou des votes expressifs

    1. Benedict EASTAUGH, Social choice in infinite societies

      Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:05:00][^2^][2] :

      Cette vidéo présente une conférence de Benedict Eastaugh sur le choix social dans les sociétés infinies. Il explique le paradoxe de Condorcet, le théorème d'impossibilité d'Arrow et le théorème de possibilité de Fishburn. Il examine ensuite les questions de calculabilité et de constructivité liées à ces théorèmes, ainsi que les différentes façons de modéliser les sociétés infinies.

      Points forts : + [00:00:06][^3^][3] Le paradoxe de Condorcet * Un problème avec la règle de la majorité * Peut conduire à des préférences sociales non transitives * Même si les électeurs sont individuellement rationnels + [00:08:08][^4^][4] Le théorème d'impossibilité d'Arrow * Aucune fonction de bien-être social ne satisfait l'unanimité, l'indépendance et la non-dictature * Si le domaine est non restreint et qu'il y a au moins trois alternatives * Une tension entre la logique et l'équité + [00:13:01][^5^][5] Le théorème de possibilité de Fishburn * Il existe une fonction de bien-être social non dictatoriale qui satisfait l'unanimité et l'indépendance * Si le nombre d'électeurs est infini et qu'il y a au moins trois alternatives * Une échappatoire à l'impossibilité d'Arrow, mais non constructive + [00:20:00][^6^][6] La calculabilité et la constructivité * Les fonctions de bien-être social non dictatoriales sont-elles calculables ou correspondant à des règles ? * Quels sont les axiomes non constructifs nécessaires pour prouver le théorème de Fishburn ? * Utilisation de la logique inverse et de l'arithmétique du second ordre pour répondre à ces questions + [00:28:06][^7^][7] Les sociétés infinies * Trois types de modèles : continu, temporel et conditionnel * Avantages et inconvénients de chacun * Applications potentielles à la théorie du choix social et à l'éthique de la population

      Résumé de la vidéo [00:30:00][^1^][1] - [01:05:00][^2^][2] :

      Cette partie de la vidéo traite de la logique et de la modélisation des fonctions de bien-être social dans le cadre des sociétés infinies. L'orateur présente le langage et les systèmes axiomatiques de la seconde arithmétique d'ordre, qui permettent de formaliser de nombreux théorèmes mathématiques, y compris ceux de la théorie du choix social. Il explique comment la notion de calculabilité et de complexité est liée à la question de savoir si les fonctions de bien-être social sont constructives ou non. Il montre également comment les principes non constructifs, tels que l'axiome du choix, sont nécessaires ou non pour prouver certains résultats.

      Points forts : + [00:30:06][^3^][3] Le langage et les systèmes de la seconde arithmétique d'ordre * Un langage à deux sortes avec des nombres naturels et des ensembles de nombres naturels * Des structures avec un domaine à deux parties et des opérations arithmétiques * Des systèmes axiomatiques qui étendent le système de base RCA0 + [00:40:12][^4^][4] La notion de calculabilité et de complexité * Une fonction est calculable si elle peut être réalisée par un algorithme ou une machine de Turing * La hiérarchie arithmétique classe les ensembles et les fonctions selon leur degré de non calculabilité * La théorie de la preuve étudie la complexité des preuves mathématiques + [00:50:23][^5^][5] Les principes non constructifs et leur rôle dans la théorie du choix social * L'axiome du choix affirme l'existence d'un choix arbitraire dans tout ensemble d'ensembles non vides * Le théorème de la possibilité de Fishburn nécessite l'axiome du choix pour être prouvé * Le théorème de Kerman-Sondermann peut être prouvé sans l'axiome du choix, mais implique l'existence d'ultrafiltres non principaux

    1. Le porno influence-t-il nos désirs ? | Les idées larges | ARTE

      Voici un résumé de la transcription de la vidéo de cette page, avec les time codes des points forts :

      • La critique du porno par le féminisme radical (0:06 - 1:13) : La vidéo explique comment, dans les années 60 et 70, les féministes radicales ont dénoncé la sexualité comme un outil de domination masculine, et comment, à partir des années 80, elles ont ciblé le porno comme le principal vecteur de cette domination.
      • La réaction du féminisme pro-sexe (1:13 - 4:46) : La vidéo présente le courant du féminisme pro-sexe, qui a émergé à la fin des années 70 en opposition au féminisme radical. Les féministes pro-sexe défendaient la liberté et la diversité sexuelle, et considéraient le porno comme un moyen d'expression et d'émancipation, à condition qu'il soit produit et consommé de manière éthique et alternative.
      • Le bilan du féminisme pro-sexe (4:46 - 9:17) : La vidéo interroge l'ancienne réalisatrice porno Ovidie, qui a fait partie du mouvement pro-sexe en France dans les années 90-2000. Elle dresse un bilan critique du féminisme pro-sexe, en soulignant que le porno féministe reste marginal face au porno mainstream, qui véhicule toujours des images sexistes et racistes. Elle appelle à repolitiser la sexualité et à questionner les origines de nos fantasmes.
      • Le porno comme miroir grossissant des rapports sociaux (9:17 - 13:31) : La vidéo interviewe le sociologue Florian Voros, qui a mené une enquête sur les fantasmes et les masculinités. Il nuance l'idée d'un lien direct entre le porno et les comportements sexuels, et montre que le porno peut aussi être un espace d'interrogation sur les rapports de domination qui traversent la société. Il invite à lire le porno comme un révélateur des stéréotypes qui structurent nos imaginaires érotiques.

      Voici un résumé de la transcription de la vidéo de cette page, de 0h14 à 0h21 :

      • Le porno comme miroir grossissant des rapports de domination (0h14:07) : Le sociologue Florian Voros explique que le porno peut nous aider à réfléchir aux différentes formes de domination qui sont à l'œuvre dans la société et qui structurent nos fantasmes, en les amplifiant et en les révélant.
      • La distinction entre fantasmes et comportements réels (0h15:27) : Florian Voros insiste sur le fait qu'il n'y a pas de lien de cause à effet automatique entre les images sexistes dans les films et les comportements sexistes réels, et qu'il faut prendre en compte le contexte culturel dans lequel les hommes se construisent.
      • L'importance du groupe de pairs masculin (0h16:00) : Florian Voros montre que le groupe d'amis masculin joue un rôle de production de normes très fort, notamment à l'adolescence, et qu'il peut renforcer les stéréotypes virilistes et hétérosexistes.
      • L'exemple du film La Guerre du Feu (0h16:46) : Florian Voros cite le film La Guerre du Feu de Jean-Jacques Annaud comme un exemple de production culturelle qui véhicule une idée reçue très prégnante, celle que les hommes sont naturellement des violeurs et que la civilisation les rend plus respectueux des femmes.

      Voici un résumé de la transcription de la vidéo de cette page, de 0h17 à 0h21 :

      • Le porno comme miroir grossissant des rapports de domination (0h17-0h18) : Le sociologue Florian Voros explique que le porno peut nous aider à réfléchir aux différentes formes de domination qui traversent la société et structurent nos fantasmes, en les amplifiant et en les révélant.
      • Les fantasmes et les masculinités (0h18-0h20) : Florian Voros présente son enquête sur les fantasmes et les masculinités, où il montre que les hommes hétérosexuels sont peu exposés au contenu alternatif et que le porno renforce souvent les stéréotypes sexistes et racistes, mais qu'il peut aussi les interroger et les mettre mal à l'aise.
      • La production d'images alternatives par les féministes pro-sexe (0h20-0h21) : Ovidie, ancienne réalisatrice porno, raconte comment les féministes pro-sexe ont tenté de produire des images reflétant la pluralité des pratiques et mettant en scène les femmes comme actrices de leurs désirs, mais qu'elle dresse un bilan plus que mitigé du mouvement auquel elle a appartenu.
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:22:00][^2^][2] :

      Cette vidéo est une conférence de la philosophe franco-congolaise Daniela Qui Dit, qui réfléchit à la question de l'identité et de l'universalisme. Elle explique comment l'affirmation des identités, notamment raciales, n'est pas incompatible avec l'idéal universaliste, mais au contraire le renouvelle et le critique. Elle s'appuie sur les exemples des penseurs de la négritude et des études postcoloniales, qui ont dénoncé le faux universel occidental et ont valorisé les singularités et les métissages.

      Points clés : + [00:00:00][^3^][3] L'introduction * Présentation de la conférencière et du sujet * Anecdote sur le malaise de compter les noirs dans une salle * Définition de l'universalisme républicain et de ses critiques + [00:05:09][^4^][4] La découverte de la philosophie * Le parcours personnel et académique de Daniela Qui Dit * La confrontation aux propos racistes et misogynes des philosophes des Lumières * La recherche d'une émancipation intellectuelle et politique + [00:10:21][^5^][5] La critique de l'universel * Les remises en cause de l'universalisme dès la Révolution française * Les arguments de la droite contre-révolutionnaire et de la gauche marxiste * Les limites de l'homme universel et abstrait + [00:15:05][^6^][6] L'affirmation de l'identité * Le sens et l'enjeu du mot identité * Le cas des penseurs de la négritude et de leur revendication noire * L'idée d'un universalisme des différences et du métissage + [00:20:01][^7^][7] La décolonisation des savoirs * Le rôle de la colonisation dans la production de l'altérité * Le projet des études postcoloniales de provincialiser l'Europe * La notion de désobéissance épistémique et la valorisation des savoirs non-européens

    1. Sommaire de la vidéo [00:00:00] - [00:59:16]:

      Cette vidéo présente une conférence de la professeure Miriam Beauchamp sur le raisonnement sociomoral dans le quotidien de l'enfant et de l'adolescent. Elle aborde les aspects cognitifs, affectifs, environnementaux et cérébraux du développement social, ainsi que les outils d'évaluation et d'intervention qu'elle a développés dans son laboratoire.

      Points saillants: + [00:00:00] Le rôle de l'école dans la socialisation * L'école est un lieu privilégié pour apprendre les habiletés sociales * La pandémie a révélé l'importance de l'école pour le bien-être des enfants * Les enfants expriment le besoin de retrouver leurs amis et leurs enseignants + [00:21:43] L'évaluation du raisonnement moral * Le raisonnement moral est la capacité à juger des situations impliquant des dilemmes éthiques * Il existe différents niveaux de maturité du raisonnement moral, selon les valeurs et les conséquences considérées * Le laboratoire a créé une tâche visuelle appelée SO-MORAL pour évaluer le raisonnement moral des jeunes + [00:39:16] L'intervention basée sur le jeu vidéo * Le jeu vidéo est une modalité intéressante pour enseigner les habiletés sociales * Le laboratoire a développé un jeu vidéo sérieux nommé MORALERT pour améliorer le raisonnement moral des jeunes * Le jeu utilise l'intelligence artificielle pour donner des rétroactions adaptées aux réponses des joueurs + [00:54:00] Les conditions gagnantes pour l'enseignement des habiletés sociales * Il faut utiliser des techniques variées et ludiques, comme les jeux, les activités collectives, les marionnettes, etc. * Il faut impliquer l'ensemble du personnel scolaire et les parents * Il faut favoriser les environnements positifs et le transfert des apprentissages

    1. Quelles sont les nouvelles règles du jeu sexuel ? | Les idées larges | ARTE

      Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:27:25][^2^][2]:

      Cette vidéo est une interview de la sociologue Irène Théry, qui analyse le mouvement MeToo à la lumière de l'histoire et de l'anthropologie du consentement sexuel. Elle montre comment les normes et les valeurs qui régissent la sexualité humaine ont évolué à travers trois révolutions du consentement, qui ont modifié les frontières entre la sexualité permise et la sexualité interdite. Elle explique aussi comment MeToo a révélé la persistance des violences sexuelles et des inégalités de genre, et comment il a contribué à transformer la civilité sexuelle ordinaire.

      Temps forts: + [00:00:04][^3^][3] Le mouvement MeToo comme une révolution de la civilité sexuelle * Présentation du livre de Théry "Moi aussi, la nouvelle civilité sexuelle" * Approche socio-anthropologique et historique des questions sexuelles * Importance de prendre en compte le permis et l'interdit, le consentement et la violence + [00:01:13][^4^][4] La première révolution du consentement : le mariage chrétien * La sexualité comme signe de la nature déchue et de la concupiscence * Le mariage comme moyen de sauver son âme et de contrôler sa sexualité * Le consentement au mariage comme engagement à une vie sexuelle disciplinée et procréatrice + [00:05:00][^5^][5] La deuxième révolution du consentement : le mariage d'amour * La revendication du consentement des époux contre le consentement des parents * L'émergence de l'idéal du mariage d'amour avec la Révolution française * La double morale sexuelle entre les hommes et les femmes, la division des femmes en deux + [00:11:01][^6^][6] La troisième révolution du consentement : la libération sexuelle * La montée de l'égalité des sexes et de la contraception * L'épanouissement sexuel comme dimension de la nature humaine * Le consentement à l'acte sexuel comme nouvelle norme de la sexualité permise + [00:15:24][^7^][7] Les limites et les paradoxes de la libération sexuelle * La persistance de la violence sexuelle et de la domination masculine * Le procès d'Aix et la plaidoirie de Gisèle Halimi sur le viol * Le mouvement MeToo et la prise de parole des victimes + [00:20:31][^8^][8] Les transformations de la civilité sexuelle ordinaire * L'horizon d'attente des jeunes femmes et leur refus des passages à la casserole * La remise en cause de l'asymétrie entre la sexualité masculine de conquête et la sexualité féminine de citadelle * L'interdit statutaire de relation entre les mineurs et les majeurs

    1. https://youtu.be/c81K_vKyCV4

      Résumé de la vidéo [00:00:01][^1^][1] - [00:21:51][^2^][2]:

      Cette vidéo explore la question de l'inceste du point de vue de l'anthropologie. Elle présente les travaux de Maurice Godelier et de Dorothée Dussy, qui ont des approches différentes sur le sujet. Elle interroge aussi des historiens, des juristes et des primatologues pour comprendre comment l'inceste est défini, interdit, pratiqué et révélé dans les sociétés humaines.

      Points forts: + [00:00:03][^3^][3] Les révélations de Camille Kouchner et le mouvement #MeTooInceste * L'affaire Olivier Duhamel a provoqué une prise de conscience collective * Un Français sur dix affirme avoir été victime d'inceste durant son enfance * L'inceste est un phénomène répandu qui touche tous les milieux sociaux + [00:00:54][^4^][4] L'interdit de l'inceste à travers les sociétés * Maurice Godelier, anthropologue de la parenté, affirme que l'inceste est universellement interdit * L'interdit de l'inceste permet de domestiquer la sexualité et d'organiser les rapports sociaux * L'interdit de l'inceste varie selon les sociétés et les époques, mais il concerne toujours les parents et les enfants et les frères et sœurs + [00:03:08][^5^][5] La prohibition de l'inceste comme invariant anthropologique * Claude Lévi-Strauss, le plus célèbre des anthropologues français, a théorisé que l'interdit de l'inceste marque le passage de la nature à la culture * L'interdit de l'inceste oblige les familles à s'unir entre elles et à constituer une société * L'interdit de l'inceste est une contrainte qui crée de l'échange et de la communication + [00:05:14][^6^][6] Les mutations du droit pénal sur l'inceste * Anne-Emmanuelle Demartini, historienne, retrace l'évolution du traitement juridique de l'inceste * Sous l'Ancien Régime, l'inceste est un crime sexuel puni de mort * La Révolution française décriminalise l'inceste et introduit la notion de viol * Aujourd'hui, l'inceste n'est pas une infraction à part entière, mais une circonstance aggravante des infractions sexuelles + [00:08:16][^7^][7] Les familles recomposées et le statut du beau-père et de la belle-mère * Maurice Godelier analyse les conséquences des séparations et des remariages sur la parenté * Il constate une dissociation entre conjugalité et parentalité * Il souligne le vide juridique en France pour le statut du beau-père et de la belle-mère, qui doivent se comporter comme des parents sans l'être biologiquement * Il prend l'exemple de l'affaire Olivier Duhamel pour montrer que l'inceste peut se produire dans ces situations + [00:10:31][^8^][8] La pratique de l'inceste comme forme de violence et de domination * Dorothée Dussy, anthropologue, reproche à l'anthropologie de la parenté de s'être trop concentrée sur l'interdit de l'inceste et d'avoir négligé la pratique de l'inceste * Elle étudie les mécanismes de silence et de parole qui entretiennent le tabou de l'inceste * Elle interroge des incestueurs en prison et des victimes qui témoignent * Elle affirme que l'inceste est une spécificité humaine, qui relève d'un exercice érotisé de la domination * Elle inverse la thèse de Lévi-Strauss et soutient que ce n'est pas l'interdit de l'inceste qui fonde la culture, mais la pratique de l'inceste qui fonde la domination masculine

    1. Webinaires "Comprendre ses élèves" https://www.ensfea.fr/appui/thematiqu...

      Intervenant. Michel Vidal, Formateur-chercheur, Institut Agro Dijon Discutant. Nadia Jouini, Enseignante Éducation Socioculturelle, LPA André Guillaumin LA FAYE

      Les tenants de l’école de pensée de Palo Alto invitent à une vision systémique des relations entre humains, et envisagent le mal-être ou la souffrance d’une personne comme le symptôme d’un système interactionnel qui dysfonctionne. Il n’y aurait alors à chercher ni coupable, ni victime, mais plutôt à considérer la confrontation des représentations, des croyances, des valeurs, des normes qui conduiraient à des modalités relationnelles mal vécues. Dans les relations d’aide par exemple, comme l’est la relation éducative, la surresponsabilisation de la part des « aidants » et la sous-responsabilisation des « aidés » conduisent à des comportements de rejet, de soumission, de violence, et parfois de burn out et de mal-être au travail. Comment modifier la communication pour « perturber » des communications pathogènes et permettre un jeu interactionnel plus constructif ? Si l’école de Palo Alto ne propose pas de réponses clés en main, elle invite à un nouveau regard sur l’acte éducatif, quitte à aller à l’encontre du « bon sens ».

      00:00 Présentation 01:23 Conférence - Michel Vidal 22:24 Questions-réponses 32:40 Réaction - Nadia Jouini 35:43 Conclusion

    1. A l’occasion des 10 ans des cohortes Elfe et Epipage 2, nous avons le plaisir d’inviter les membres et partenaires des études à une nouvelle journée scientifique, le 2 juillet 2021 de 9h30 à 18h15.

      Différents travaux de recherche dans les domaines des sciences sociales, de la santé et de l’environnement y seront présentés sur le langage, la santé mentale des enfants, la famille et les pratiques parentales. Des résultats sur les enfants prématurés seront également présentés. Cette rencontre sera l’occasion d’échanger sur les avancées et de l’avenir des études.

      Session 1 : Familles et pratiques parentales 00:00 : Présentation de la session par Bertrand Geay, coordinateur des sciences sociales de l'étude Elfe 03:13 : Effets de composition de la fratrie sur le développement du langage, Franck Ramus 25:42 : Entente et répartition des tâches au sein du couple parental de la naissance aux 2 ans de l’enfant, Nicolas Cauchi-Duval 58:15 : Se préparer à la naissance : entre normes sociales et variations familiales, Jérôme Camus, Nathalie Oria 1:25:10 : Alimentation pendant la première année de vie et sommeil de l’enfant à 1 an, Sabine Plancoulaine

    1. 5 493 vues 6 mars 2023 Sciences cognitives 🧠 : nos conférences & interviews en replay | ENS-PSL L'hypothèse d'influences génétiques sur la réussite scolaire est extrêmement controversée, car elle semble aller à l'encontre de l'idéal républicain d'égalité des chances. Mais est-ce vraiment le cas ? Existe-t-il de telles influences, et comment peut-on le savoir ?

      Nous passerons en revue l'ensemble des données disponibles sur les influences à la fois génétiques et environnementales sur la réussite scolaire, et nous réfléchirons aux conséquences que ces différents types d'influences ont (ou pas) sur les tentatives de réduire les inégalités scolaires.

      Exposé donné par Franck Ramus (directeur de recherche CNRS au Département d'Etudes Cognitives de l'ENS) lors de la Semaine du Cerveau 2022 à l'ENS-PSL.

    1. Conférence du jeudi 26 Janvier 2023 à l'Espace Samuel Paty (Lyon 8) organisée par l'AFIS Lyon. Présenté par Franck Ramus, directeur de recherches au CNRS en Sciences Cognitives

      Synopsis : combien y a-t-il de sexes : 2, 3, 5 ou plus ? Qu’est-ce que le genre, et en quoi diffère-t-il du sexe ? Une femme est-elle définie par le sexe femelle ou par son identification au genre féminin ? Pourquoi y a-t-il autant de controverses sur le sens de ces mots ? Quelles sont les différentes parties qui s’opposent, et quelles sont leurs revendications? En quoi leurs intérêts sont-ils en conflit ? Et comment peut-on espérer résoudre ces conflits, en prenant en compte les intérêts légitimes de chacun ?

      Franck Ramus répondra volontiers aux commentaires et aux questions sur le contenu de la conférence, mais uniquement sur son blog : https://ramus-meninges.fr/2023/04/25/.... Les commentaires sous la vidéo sont donc fermés.

      0:00 Introduction 7:02 Conférence 1:38:31 Conclusion 1:40:11 Questions

    1. Webinaires "Comprendre ses élèves" https://www.ensfea.fr/appui/thematiqu...

      Intervenant. Philippe Sahuc, Animateur-chercheur-créateur, UMR EFTS, ENSFEA Intervenante. Claire Latil, animatrice du réseau Animation & Développement Culturel, Bureau de l’Action Éducative et de la Vie Scolaire, Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche

      Une grande enquête a essayé de repérer et comprendre ces pratiques, et notamment le rapport entretenu par les jeunes avec la “culture” versus les “loisirs”, ou les “loisirs” versus le “travail”, démontrant que les catégories de pratiques sociales et culturelles, peinent parfois à rendre visible une réalité plus complexe qu’il n’y paraît.. Cette étude pose, plus généralement, la question des limites à l’intime des jeunes qu’on cherche à connaître et également de l’utilisation qui peut être faite de cette connaissance par des professionnels de l’éducation … les inviter parfois à l’action mais aussi à ne pas trop en faire !

      00:00 Présentation 01:06 Conférence - Philippe Sahuc 20:13 Compléments - Claire Latil 27:34 Questions/réponses 36:56 Conclusion

    1. Webinaires "Comprendre ses élèves" Pour échanger avec Amélie Lipp le mardi 07 mars 2023 à 12h30, inscriptions ici : https://comprendreleseleves.ensfea.fr...

      Intervenante : Amélie Lipp Enseignante chercheure en didactique de la zootechnie, ENSFEA, Unité Mixte de Recherche Education, Formation, Travail, Savoirs.

      Qu’est-ce qui amène certains élèves à fustiger le bien-être animal ? A se comporter parfois violemment avec les animaux d’élevage ? A défendre des positions éthiques peu souhaitées par la société ? Les élèves peuvent prendre des prises de position contradictoires selon les situations dans lesquelles ils sont engagés. Il ne leur est pas toujours facile de trouver un alignement entre ce qu’ils souhaiteraient personnellement faire et ce qu’ils parviennent à faire ou à défendre. Les valeurs individuelles, sociales, les expériences émotionnelles antérieures et les connaissances acquises en formation s’entrecroisent et se reconfigurent pour tenter de trouver un compromis soutenable par l’élève en question. La conférence amènera des éléments de compréhension de jugements éthiques exprimés par des élèves de bac professionnel dans le domaine de l’élevage au cours de scénarios pédagogiques menés sur la question socialement vive du bien-être animal. Amélie Lipp proposera quelques pistes concrètes pour favoriser la mise à l’étude autant des émotions, des valeurs et des savoirs pour favoriser le développement du jugement éthique chez les élèves.

      00:00 Présentation et introduction 01:22 Exposé 06:12 Exemples 18:40 Conclusion et références

    1. Résumé vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:21:12][^2^][2]:

      Cette vidéo est une émission de la revue Sciences Humaines sur le thème de l'éducation positive. Elle réunit deux invités, Bruno Humbeeck, psychopédagogue, et Béatrice Kammerer, journaliste spécialisée en éducation, qui ont contribué au numéro consacré à ce sujet. Ils discutent des origines, des principes, des pratiques et des limites de l'éducation positive, qui vise à favoriser l'épanouissement de l'enfant en respectant sa personnalité, ses émotions et ses choix, sans recourir à la violence, à la punition ou à la récompense. Ils confrontent leurs points de vue, leurs expériences et leurs références, en répondant aux questions du présentateur et des internautes.

      Points forts: + [00:00:00][^3^][3] La présentation de l'émission et des invités * Le sujet : l'éducation positive, un courant pédagogique en vogue * Les invités : Bruno Humbeeck, psychopédagogue, et Béatrice Kammerer, journaliste * Le format : une émission interactive, avec des questions du public + [00:03:08][^4^][4] La définition de l'éducation positive * L'origine : une recommandation du Conseil de l'Europe en 2006 * Le contenu : une parentalité qui vise le plein développement de l'enfant * Le problème : une notion vague et consensuelle, qui regroupe des courants divers + [00:09:00][^5^][5] L'évolution du regard sur l'enfant * La reconnaissance : l'enfant comme une personne à part entière, avec des droits et des besoins * La communication : l'enfant comme un interlocuteur, avec qui on négocie et on exprime ses émotions * L'épanouissement : l'enfant comme un individu, qui doit développer son potentiel et sa personnalité + [00:15:00][^6^][6] Les critiques de l'éducation positive * Le risque : l'enfant tyran, qui se centre sur lui-même et ne respecte pas les limites * Le paradoxe : l'enfant dépendant, qui attend l'approbation des adultes et ne développe pas son autonomie * Le défi : l'enfant citoyen, qui doit apprendre à vivre en collectivité et à participer à la démocratie

  2. Jan 2020
    1. L’approche socio-anthropologique est ici privilé-giée

      L'auteur nomme précisément son choix des deux champs d'études à partir desquels il va former son argumentation (Sociologie et anthropologie) et présentés clairement plus bas dans le paragraphe : "D'une part, l'anthropologie...", puis plus loin "D'autre part, la sociologie..." Il évoque donc aussi l'existence d'autres approches possible