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  1. Jan 2025
    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations des sources et notre conversation :

      Introduction et présentation du problème

      • Le documentaire explore la différence de fonctionnement entre les enfants et les adultes. Les enfants sont-ils des êtres en devenir ou ont-ils des facultés que nous n’avons pas ?.
      • Il aborde les défis de la parentalité, notamment les comportements parfois déroutants des enfants, en se demandant si les enfants doivent uniquement apprendre des adultes ou si les adultes peuvent aussi apprendre d'eux.
      • Le témoignage d'une mère illustre les difficultés rencontrées avec sa fille, passant de la joie à un "cauchemar" face aux pleurs et aux colères. 83% des parents trouvent le comportement de leurs enfants inquiétant avant l'âge de 7 ans, notamment à cause de leur agressivité.

      Les particularités des enfants

      • Les enfants sont plus ouverts d'esprit que les adultes. Ils sont en alerte et incapables de distinguer rapidement ce qui est important, contrairement aux adultes qui ont une vision plus "étriquée" du monde. Ils sont ouverts à tout, ce qui fait du monde une grande aventure.
      • Les enfants apprennent par le jeu et leur insouciance leur permet de développer leur imagination. Leur cerveau sécrète une grande quantité de GABA, un neurotransmetteur favorisant la mémorisation.
      • Les enfants ont une meilleure résistance à la fatigue que les adultes et un métabolisme de sportif de haut niveau.
      • Ils ont deux besoins fondamentaux : l'attachement et la créativité. Le plus grand danger pour un enfant est de grandir dans un environnement qui ne répond pas à ces besoins.

      L'évolution de la perception de l'enfance

      • Historiquement, les enfants ont été considérés comme des êtres inachevés, ayant besoin de protection et d'éducation.
      • À partir du 15e siècle, les enfants sont préservés du monde des adultes et envoyés à l'école. Jean-Jacques Rousseau critique la société pour méconnaître les enfants.
      • La psychologue Martha Mo a montré que les enfants appréhendent le monde de manière différente, voire inverse, des adultes. Ils explorent leur environnement activement, sans peur d'expérimenter.

      Le développement du cerveau de l'enfant

      • Le cerveau de l'enfant est comme une éponge à information, avec un développement rapide des connexions nerveuses (synapses). Les enfants ont deux fois plus de synapses que les adultes.
      • Les connexions nerveuses se développent avec l'expérience, à l'image de l'apprentissage du vélo. Les synapses non sollicitées diminuent.
      • Le cortex préfrontal, responsable de la logique et de l'anticipation, n'est pas encore développé, ce qui explique l'égocentrisme des jeunes enfants.

      L'impact de la culture et de la société

      • La perception est influencée par la culture, comme le montre l'illusion de Müller-Lyer. Les occidentaux voient les lignes comme les bords d'une boîte, contrairement à d'autres cultures.
      • Le statut socio-économique des parents influe sur le développement de l'enfant. Le temps d'interaction avec l'enfant est crucial.
      • Les normes sociales influencent le développement des enfants, allant jusqu'à impacter les performances des filles en mathématiques.
      • Le potentiel des enfants n'est pas toujours reconnu.

      L'importance de l'observation et de l'ouverture

      • Les enfants absorbent ce qu'on leur donne et le transforment.
      • En observant d'autres cultures, on constate que le monde des adultes et des enfants ne font qu'un, et que les enfants sont autonomes avec une faible intervention des parents.
      • Les comportements perturbateurs des enfants sont parfois ignorés dans d'autres cultures, ce qui peut être une approche efficace.
      • Le témoignage de la fille de la mère ayant témoigné de ses difficultés montre que la confiance et la résolution des problèmes ensemble peuvent améliorer la relation parent-enfant.
      • L'enfance n'est pas qu'une étape vers l'âge adulte, et les enfants peuvent être considérés comme des "maîtres à penser".

      Conclusion

      • Ce documentaire met en lumière la complexité du développement de l'enfant, ainsi que l'importance de le considérer comme un individu à part entière.
      • Il est essentiel de comprendre leurs besoins, leur perception du monde, l'influence de la culture et de la société, et de les accompagner en respectant leur individualité, et leurs facultés d'apprentissage.
      • Les approches parentales doivent être remises en question pour permettre aux enfants de développer leur plein potentiel.
    2. Voici un résumé minuté avec les idées fortes en gras, basé sur les sources fournies :

      • [0:00-1:15] Introduction : Les enfants fonctionnent différemment des adultes et sont plus ouverts d'esprit. Ils ne sont pas seulement des êtres en devenir, mais possèdent des facultés que les adultes n'ont pas forcément. Les bébés humains ont besoin de l'aide de leur entourage. La vue et l'ouïe se développent progressivement. Les enfants sont dépendants des adultes pour survivre et évoluer.

      • [1:15-2:30] Les défis de la parentalité : Les parents peuvent se sentir démunis face aux pleurs et colères de leurs enfants. Une étude révèle que 83% des parents trouvent le comportement de leurs enfants inquiétant avant l'âge de 7 ans. Il est difficile pour les adultes de se représenter le monde à travers les yeux d'un enfant.

      • [2:30-3:45] La perception du monde par les enfants : Les enfants sont en constante découverte et ne font pas la distinction aussi rapidement que les adultes entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Les enfants sont ouverts à tout et voient le monde comme une grande aventure. Ils apprennent par le jeu. Ils développent leur imagination grâce à leur insouciance.

      • [3:45-5:00] Les atouts des enfants : Les enfants ont un taux élevé de GABA, un neurotransmetteur qui aide à la rétention d'information. Leurs muscles résistent mieux à la fatigue et leur métabolisme est comparable à celui d'un sportif de haut niveau. Ils ont deux besoins fondamentaux : l'attachement et la créativité. Les enfants ne s'épanouissent pas quand on ne respecte pas leurs besoins.

      • [5:00-6:15] L'évolution de la perception de l'enfance : Les enfants ont longtemps été considérés comme des êtres inachevés nécessitant d'être éduqués. Durant l'antiquité et le Moyen Âge, ils n'étaient pas considérés comme des êtres dotés de talents. Jean-Jacques Rousseau a introduit une nouvelle vision de l'éducation en soulignant que les adultes oublient qu'ils ont eux-mêmes été des enfants.

      • [6:15-7:30] L'approche de Martha Mo : Elle a découvert que les enfants appréhendent le monde de manière inverse aux adultes. Les préoccupations des adultes intéressent peu les enfants, et inversement. Les enfants s'approprient leur environnement à leur façon, en explorant et expérimentant.

      • [7:30-8:45] Le cerveau de l'enfant : Le cerveau de l'enfant est une éponge à information jusqu'à la puberté et contient deux fois plus de synapses que celui d'un adulte. Les connexions nerveuses se développent avec la pratique, comme l'apprentissage du vélo. Les synapses non utilisées rétrécissent. Le cortex préfrontal, qui gère l'anticipation et le contrôle des impulsions, n'est pas encore développé chez les jeunes enfants, ce qui explique leur égocentrisme.

      • [8:45-10:00] Les influences culturelles et sociales : La plupart des études sur les enfants proviennent du monde occidental, ce qui peut biaiser les résultats. L'illusion de Müller-Lyer montre que la perception visuelle est influencée par l'environnement culturel. Le statut socio-économique des parents influence le développement de l'enfant. Les interactions avec les parents et les activités de jeu sont bénéfiques. Les filles ont tendance à avoir des résultats supérieurs aux garçons dans les tests de développement au début de leur vie, mais cette tendance s'inverse plus tard, à l'école primaire.

      • [10:00-11:15] L'imitation et la transformation : Les enfants apprennent en imitant les adultes, mais ils transforment ensuite ce qu'ils absorbent. Une expérience a été menée en observant l'éducation d'enfants dans différentes cultures. Les enfants de communautés indigènes sont plus autonomes et leurs parents interviennent moins dans leur éducation.

      • [11:15-12:30] Les astuces éducatives : Dans certaines communautés, les comportements perturbateurs des enfants sont ignorés, ce qui encourage leur autonomie. L'expérience avec Rosie a permis de constater qu'en faisant plus confiance aux enfants, la relation s'améliore. Il est important de former une équipe avec son enfant, de résoudre les problèmes ensemble et de prendre en compte les points de vue de chacun. L'enfance n'est pas seulement une étape vers l'âge adulte, et les enfants peuvent être considérés comme des maîtres à penser. Ils possèdent une ouverture d'esprit, une absence de préjugés, une soif de découverte et une créativité qui devraient être valorisées.

    1. Voici un sommaire minuté avec les idées fortes de la conférence, tel que demandé :

      • Introduction (0:00-2:30)
        • Présentation de Kévin Jean, épidémiologiste, et de son parcours.
        • L'importance de la transition écologique et son lien avec la santé sont soulignés.
        • Le vélo est présenté comme un sujet central, reliant transition écologique et santé.
      • Le vélo et ses transitions (2:30-6:00)
        • Histoire du vélo, de la drésienne au vélo moderne, en passant par le vélocipède.
        • Les innovations clés : pédales, chaîne de transmission.
        • L'efficacité énergétique du vélo est mise en avant : il est le mode de déplacement le plus efficace, consommant 5 fois moins d'énergie qu'un homme à pied.
      • Évolution sociale du vélo (6:00-8:00)
        • Le vélo passe d'un objet de loisir aristocratique à un moyen de transport populaire.
        • L’essor de la voiture dans les Trente Glorieuses a conduit à un déclin de l'utilisation du vélo.
        • La voiture devient le mode de déplacement majoritaire, y compris pour les courtes distances.
      • Enjeux environnementaux et sanitaires (8:00-10:00)
        • Le secteur des transports est le premier émetteur de gaz à effet de serre en France, la voiture étant le principal contributeur.
        • Les externalités négatives de la voiture sont soulignées : pollution, accidents, sédentarité, coûts pour la santé.
        • Le concept de « motonormativité » est introduit : on tolère des nuisances de la voiture qu'on n'accepterait pas pour d'autres choses.
      • Liens entre mobilité et santé : manque d'activité physique (10:00-13:00)
        • L’OMS recommande 150 minutes d'activité physique modérée par semaine pour les adultes.
        • Un adulte sur trois et 70-80% des jeunes ont une activité physique insuffisante.
        • En France, 95% de la population adulte manque d'activité physique selon l'ANS.
        • Il est essentiel de sortir d'une vision individuelle de l'activité physique et de prendre en compte l'environnement et les modes de vie.
      • Activité physique et santé (13:00-16:00)
        • Les études épidémiologiques montrent un lien entre activité physique et réduction du risque de maladies cardiovasculaires.
        • Une étude sur les employés des bus londoniens a mis en évidence le rôle de l'activité physique dans la santé.
        • L’activité physique a un effet sur de nombreux paramètres biologiques (système cardiovasculaire, métabolisme, santé mentale).
        • La marche et le vélo réduisent le risque de mortalité.
      • Potentiel du vélo (16:00-23:00)
        • Une étude évalue les bénéfices sanitaires et climatiques du vélo en France en 2019.
        • L’étude montre que le vélo permet d'éviter 2400 décès et 6000 cas de maladies chroniques par an.
        • Chaque kilomètre parcouru à vélo permet d'économiser 1€ de coûts sociaux de santé.
        • Une simulation montre que si 25% des trajets courts en voiture étaient faits à vélo, 1800 décès supplémentaires pourraient être évités.
        • Malgré des études montrant les bénéfices, la part modale du vélo est restée stable entre 2008 et 2019.
      • Neutralité carbone et scénarios (23:00-28:00)
        • Les scénarios de neutralité carbone (Négawatt, ADEME) incluent une augmentation de l'usage du vélo.
        • Dans le scénario Négawatt, le vélo est multiplié par 7, permettant d'éviter 10 000 décès par an dès 2040.
        • Les scénarios de l'ADEME, qui reposent sur différentes hypothèses, montrent que les impacts sanitaires peuvent varier fortement, soulignant l'importance d'intégrer la santé dans les débats sur la neutralité carbone.
      • Conclusion (28:00-31:00)
        • Ce qui est bon pour le climat est bon pour la santé publique, et les bénéfices sont immédiats.
        • Les politiques de transition bas carbone sont aussi des politiques de santé publique.
        • Les aménagements urbains doivent être repensés pour favoriser la mobilité active et les espaces verts.
      • Questions et réponses (31:00-38:00)
        • Le vélo électrique est une forme d'activité physique et permet d'allonger les distances parcourues à vélo.
        • Les infrastructures induisent la demande de mobilité active.
        • Le bénéfice de faire du vélo dépasse largement les risques.
        • La faible pratique du vélo chez les jeunes est liée à un manque de sécurité dans les villes.
        • La pollution atmosphérique peut être intégrée aux modèles mais l'impact de l'activité physique est plus important pour la santé que la réduction de la pollution atmosphérique.
        • Les aides à l'achat et à la réparation de vélos ont tendance à être réduites dans le contexte actuel.
    1. Voici un résumé minuté de la transcription de la conférence de Sonia Lavadinho, avec les idées fortes mises en évidence en gras :

      • 0:00-0:21 : Introduction de la 2e journée des JASP, avec un accueil des participants.
      • 0:31-1:50 : Remerciements et présentation de l'équipe organisatrice des Journées annuelles de santé publique.
      • 1:50-2:46 : Reconnaissance du territoire autochtone ancestral sur lequel se déroule l'événement, et mention des 11 nations autochtones du Québec.
      • 2:46-3:49 : Présentation des JASP comme événement de formation accrédité, et importance du réseautage, soulignant la collaboration au sein du réseau de santé publique.
      • 3:55-4:32 : Annonce d'une plénière avec le Docteur Luc Boileau et Pierre Gerlier, axée sur les transformations en cours.
      • 4:32-5:33 : Informations sur la traduction simultanée par IA, et sur des activités en marge comme une conférence sur les points de services locaux.
      • 5:33-6:11 : Présentation d'un 5 à 7 organisé par une équipe de santé au travail, avec un jeu coopératif basé sur le thème de la pandémie.
      • 6:11-7:06 : Remerciements à l'équipe de l'Institut, aux responsables d'activités, et mention des partenaires du consortium pour la formation continue en santé publique.
      • 7:06-7:53 : Annonce du concours de la relève en 3 minutes, des présentations par affiche, et mention des gagnants dans les catégories nouvelles connaissances et pratiques inspirantes.
      • 7:53-9:24 : Annonce d'une mention d'honneur catégorie nouvelle connaissance et pratique inspirante et du prix étudiant dans la même catégorie.
      • 9:24-11:29 : Introduction de Sonia Lavadinho et de sa conférence sur la ville relationnelle. Ses objectifs sont d'ouvrir une réflexion sur les innovations urbanistiques favorables à la santé et d'illustrer les processus et résultats de ces innovations. Il est aussi précisé que Sonia Lavadinho est une anthropologue urbaine et géographe, fondatrice du cabinet Bfluid.
      • 11:29-12:23 : Sonia Lavadinho commence sa conférence en insistant sur le lien entre l'environnement urbain et la santé, soulignant que nos environnements urbains peuvent nous rendre malades ou plus sains.
      • 12:23-13:01 : Elle partage des données sur l'augmentation du taux d'obésité chez les migrants aux États-Unis, mettant en évidence l'impact du mode de vie urbain sur l'alimentation.
      • 13:01-14:16 : Elle souligne que le manque de mouvement et la déconnexion de nos corps biologiques sont des problèmes majeurs, citant une étude anglaise sur le temps passé à l'extérieur par les enfants. Elle ajoute que le contact avec le vivant est aussi essentiel.
      • 14:16-15:27 : Elle aborde la question de la solitude et du manque d'empathie, liés au manque de contact avec son propre corps et avec les autres, et met en avant une approche d'espaces "mielleux".
      • 15:27-16:15 : Elle présente son livre "La ville relationnelle", qui insiste sur sept figures de la ville relationnelle.
      • 16:15-17:31 : Elle souligne l'importance de la ville du dehors, de la ville amie de toutes les générations et le problème du zoning intergénérationnel.
      • 17:31-19:04 : Elle parle du phénomène inédit de la cohabitation de toutes les générations sur terre, soulignant la nécessité d'une ville pour tous.
      • 19:04-20:26 : Elle aborde des concepts comme la ville du faire, du tiers solidaire, de la surprise, la ville comestible, et la ville du temps libre, soulignant l'importance de la nuit pour lutter contre l'obésité.
      • 20:26-21:22 : Elle met l'accent sur les cycles de vie, en particulier les enfants dès le ventre de la mère, et l'importance de l'accompagnement en cas de situation handicapante et de vieillissement.
      • 21:22-22:20 : Elle propose trois manières de faire, notamment la balade nocturne, les dynamiques de proximité et le premier pas actif hors de chez soi en privilégiant le lien avec le vivant.
      • 22:20-23:47 : Elle prend comme exemple un quartier de Bordeaux, pour montrer le lien entre la capacité à produire la ville du dehors et les espaces verts, la présence de l'eau, de l'animalité, et les rencontres informelles. Elle souligne l'importance de la biodiversité des publics et de liens de voisinage.
      • 23:47-24:47 : Elle introduit cinq leviers pour agir dans l'existant, en vue de créer une ville relationnelle, active et en bonne santé, et mentionne le plan d'urbanisme favorable à la santé de la ville de Paris.
      • 24:47-26:16 : Elle détaille le premier levier : l'armature des rues, en mentionnant l'exemple de Lyon et de Barcelone qui a lancé une refonte totale de ses grandes avenues.
      • 26:16-27:57 : Elle illustre avec l'exemple de Buenos Aires, avec une carte mentale des problèmes de marchabilité, et une stratégie de relier les parcs aux gares et les gares entre elles. Elle attire l'attention sur le fait qu'il est possible d'avoir un impact sur la moitié de la population en travaillant seulement 3% des rues.
      • 27:57-29:43 : Elle parle du second levier, qui est de travailler sur les parcs déjà existants et sur leur deuxième peau (les rues qui les entourent), pour répondre à des questions de vulnérabilité, de fragilité, d'isolement et de fraîcheur.
      • 29:43-30:55 : Elle présente le troisième levier : les bandes ludiques, qui consistent à mettre le jeu à portée des enfants sans qu'ils aient à demander la permission. Elle mentionne l'exemple du Superkilen à Copenhague, qui relie trois quartiers populaires.
      • 30:55-32:28 : Elle évoque l'opération "rue aux écoles" à Paris, pour amener plus de végétalisation et de jeux, et pour que les rues deviennent utilisables par tous. Elle souligne la nécessité d'agir massivement et pas école par école.
      • 32:28-33:10 : Elle met en avant les bénéfices rétroactifs de ces actions pour les ainés, les actifs, et pour lutter contre le zoning intergénérationnel et la solitude.
      • 33:10-34:47 : Elle parle du quatrième levier : les carrefours, en mentionnant un exemple à Mendrizio, puis à Bâle, où l'approche est d'apaiser les carrefours, car ils sont source de stress. Elle parle de l'impact cumulé du stress lié à la traversée des carrefours.
      • 34:47-36:21 : Elle explique comment transformer les carrefours en lieux de vie, en libérant l'espace, en mettant des zones de rencontre, et en créant une situation d'attention mutuelle. Elle souligne qu'agir sur un carrefour a un impact exponentiel car il est à la croisée de plusieurs quartiers.
      • 36:21-37:41 : Elle introduit le cinquième levier : les parkings prévenants, en s'inspirant de ce qui a été fait à Montréal pendant la pandémie, pour faire en sorte que le premier pas hors de la voiture soit agréable.
      • 37:41-38:59 : Elle donne des exemples de parkings à Hambourg et à Copenhague qui incitent les automobilistes à quitter leur voiture et à être plus actif. Elle ajoute que le temps passé en voiture contribue à la sédentarité.
      • 38:59-40:44 : Elle aborde la question de l'isolement et de la solitude, qui touchent toutes les catégories d'âge et qui augmentent les risques de maladies cardiaques ou d'AVC.
      • 40:44-42:08 : Elle mentionne l'exemple de Bilbao qui a travaillé sur les coupures entre les quartiers en agissant notamment sur les ponts, et en créant des espaces confortables pour les piétons.
      • 42:08-42:54 : Elle souligne l'importance de faire l'espace public avant les immeubles pour que les habitants puissent profiter de l'espace dès le premier jour.
      • 42:54-43:57 : Elle présente les indicateurs mis en place pour la ville de Paris, comme la biodiversité, les sociabilités, les ralentissements, et la latéralisation, afin de déterminer si un espace public est réellement relationnel. Elle termine en disant que la ville de demain sera relationnelle ou ne sera pas.
      • 43:57-44:33 : Elle pose la question aux participants sur ce qu'ils veulent emporter comme type d'actions et sur ce qu'ils ont retenu de sa conférence.
      • 44:33-45:25 : Une participante de la Direction de santé publique prend la parole et pose deux questions, l'une concernant la gentrification et l'autre la préservation du patrimoine.
      • 45:25-46:58 : Sonia Lavadinho explique que pour résoudre le problème de la gentrification, elle utilise un système de double rue, ce qui permet d'activer plusieurs rues à la fois et donc de mieux contrôler les prix.
      • 46:58-48:33 : Concernant le patrimoine, elle admet que c'est un problème car il y a souvent des conflits avec les architectes des bâtiments de France. Elle recommande d'associer les acteurs du patrimoine dès le départ du projet.
      • 48:33-50:05 : Elle mentionne les "ninzagers" (les personnes qui bloquent les projets) et recommande de les faire participer dès le début en les mettant sur le terrain avec les citoyens. Elle souligne la nécessité de rapprocher ceux qui font le "soft" de la ville (santé, culture, petite enfance, etc.) de ceux qui font le "hard" de la ville (voirie, espaces verts, etc.).
      • 50:05-50:58 : Une participante de l'Office de participation publique de Longueuil questionne sur l'implication des citoyens dans les projets.
      • 50:58-52:30 : Sonia Lavadinho explique comment elle implique les citoyens en allant sur le terrain, en filmant ce que les gens font et ne font pas, et en identifiant les comportements latents. Elle parle aussi du taux d'évaporation piéton, comme indicateur.
      • 52:30-54:14 : Elle détaille la méthode des "balades croquées", où les dessinateurs prêtent leurs crayons aux gens pour qu'ils donnent leurs idées. Elle explique aussi l'atelier "on se marie" pour que les gens soient d'accord avec le projet.
      • 54:14-55:40 : Elle parle de l'importance du monitoring et de l'évaluation des projets, avec des exemples de villes comme Barcelone et Zurich. Elle souligne le rôle du monde de la santé dans la mise en place d'indicateurs simples.
      • 55:40-56:13 : Un participant questionne sur l'impact de l'insécurité et de l'itinérance sur la fréquentation des espaces publics.
      • 56:13-58:29 : Sonia Lavadinho répond qu'en général, c'est l'inverse, car les espaces verts et la présence d'enfants augmentent la sécurité. Elle insiste sur l'importance d'amener une grande biodiversité de publics dans la rue pour créer un effet de surveillance.
      • 58:29-1:00:05 : Elle ajoute que la ville de la nuit est aussi un levier, surtout en agissant sur le premier temps de la nuit (18h-21h) et sur le quatrième temps (5h-7h30). Elle recommande de travailler de façon contextuelle et non pas de manière défensive.
      • 1:00:05-1:00:31 : Fin de la conférence et remerciements.
    1. synthèse détaillé basé sur les sources que vous avez fournies.

      Document de Synthèse : Automutilations Non Suicidaires

      Introduction

      Ce document de synthèse examine les principaux thèmes et informations clés concernant les automutilations non suicidaires (NSSI), tirés de l'épisode de podcast "Apprendre à aider" de Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) France.

      Il explore la nature des NSSI, leurs causes, les approches d'aide et de soutien, et l'importance de la formation en secourisme en santé mentale.

      1. Définition et Types d'Automutilations Non Suicidaires

      Définition: Les NSSI sont des blessures physiques intentionnelles infligées à soi-même sans l'intention de mourir. Elles sont une forme de comportement autoagressif.

      "L'automutilation se caractérise par des blessures physiques directes plus ou moins sévères qu'une personne s'inflige à elle-même avec ou sans intention suicidaire."

      Types fréquents :

      • Scarifications (incisions superficielles de la peau)
      • Égratignures
      • Coups intentionnels contre une surface dure
      • Coups de poing et claques
      • Morsures
      • Brûlures

      « il existe différents types d'automutilation la plus fréquente c'est se couper avec un objet quelconque aigu une lame de rasoir ou tout autre objet tranchant mais il y a tout un ensemble de automutilation possi comme se frapper se mordre se tirer les cheveux se gratter des plai se tirer des petx donc toute stratégie qui permet de d'infliger volontairement une blessure au corps »

      2. Prévalence et Facteurs de Risque

      Âge d'apparition: Les NSSI apparaissent le plus souvent à l'adolescence (autour de 13-14 ans), avec un pic autour de 18 ans, et peuvent persister à l'âge adulte.

      "globalement les automatisations apparaissent autour de 13 ou 14 ans avec un pic autour de 18 ans mais on peut dire que globalement les automutilations sont observées dans la période entre 13 et 20 25 ans 28 ans"

      • Prévalence chez les jeunes : On estime que 12 à 35% des jeunes sont concernés par des comportements auto-punitifs comme les scarifications.

      • Augmentation chez les filles et jeunes femmes : Un rapport de 2024 indique une augmentation notable des actes d'automutilation chez les filles et les jeunes femmes.

      • Troubles associés : Les personnes qui s'automutilent ont cinq fois plus de risque d'être concernées par un trouble dépressif.

      "les personnes qui pratiquent l'automutilation ont cinq fois plus de risque d'être concerné par un trouble dépressif"

      • Facteurs de risque: Faible estime de soi, difficultés à réguler les émotions, sentiment de désespoir, difficultés à trouver des solutions, image corporelle négative et culpabilité.

      3. Raisons et Fonctions des Automutilations

      • Régulation émotionnelle: Les NSSI sont souvent utilisées pour soulager une souffrance émotionnelle intense et des ressources limitées pour y faire face. Elles peuvent être perçues comme un exutoire.

      • Prévention du suicide: Dans certains cas, l'automutilation peut prévenir un acte suicidaire en évacuant l'idée de suicide.

      "parfois chez les mêmes sujets la il peut y avoir aussi des sujets suicidaires mais dans un certain nombre de situations les automutilisations protègent permettent d'évacuer l'idée de suicide"

      • Sentiment d'être vivant: La douleur peut ramener une personne à la conscience de son corps, se sentir vivant et présent (en particulier chez les personnes avec des sentiments de dissociation).

      • Communication: Les NSSI peuvent être une manière d'exprimer sa détresse et d'attirer l'attention, souvent de manière non intentionnelle.

      • Évitement: Elles peuvent être utilisées pour éviter des situations stressantes ou difficiles.

      4. Le Lien entre Automutilation et Suicide

      • Pas une intention suicidaire: Il est important de souligner que les NSSI ne sont pas motivées par l'intention de se donner la mort, bien qu'il puisse y avoir une continuité entre les pensées suicidaires et les passages à l'acte pour certaines personnes.

      • Facteurs de risques communs : Les facteurs de risque pour l'automutilation et le suicide sont très proches (faible estime de soi, difficultés à réguler ses émotions, etc.).

      • "les raisons enfin les facteurs de risque présents dans les autromutilations sont quasiment les mêmes que ceux qui sont présents dans les comportements suicidaires les suicidaires"

      • Différenciation nécessaire: Malgré les similitudes, la majorité des adolescents qui s'automutilent ne tenteront jamais de se suicider.

      5. Approches d'Aide et d'Intervention

      • Posture du secouriste:

      Réguler ses propres émotions pour éviter la sur-implication ou la banalisation. "la première chose je dirais c'est réguler sa propre expérience de secouriste c'est-à-dire garder un niveau émotionnel qui permette de ne pas être ni dans la surinchè nous ni dans la banalisation"

      • Faire preuve de curiosité et d'empathie pour comprendre l'expérience de l'adolescent sans jugement.

      • Écoute active: Explorer avec la personne la fonction des automutilations, les émotions qui précèdent l'acte, les déclencheurs, le contexte, etc.

      • Stratégies d'atténuation

      La règle des 15 minutes : aider l'adolescent à passer les périodes de crise émotionnelle intense qui peuvent durer 10-15 minutes.

      • Techniques de respiration, utilisation du froid (glace sur les bras, eau sur le visage), rappels d'images positives, etc.

      • Recourir à des activités alternatives : écouter de la musique, faire de l'exercice physique intense, caresser un animal, dessiner, etc.

      • Importance de la verbalisation: Encourager la personne à exprimer ses émotions et ses pensées pour pouvoir les analyser et les changer.

      • "on travaille beaucoup sur la verbalisation avec Sarah qui élabore très très bien et et qui en plus a besoin d'élaborer mettre des mots sortir les mots et les déposer en l'occurrence à moi puisque c'est moi qui étais là lui fait énormément de bien et lui permet de bah de relativiser un petit peu"

      • Orientation vers des professionnels: Diriger la personne vers des médecins, psychologues, ou d'autres professionnels de santé mentale pour un suivi plus approfondi.

      • "Le rôle du secouriste c'est bien de toute façon de renvoyer ses adolescents vers des professionnels de santé"

      6. Témoignages et Études de Cas

      Le témoignage de Laurence: Laurence Roux-Fouillet, sophrologue et secouriste en santé mentale, a accompagné une jeune fille qui se scarifiait. Elle a mis l'accent sur l'écoute active, la mise en confiance, l'identification des alternatives à l'automutilation et l'orientation vers des professionnels.

      Le témoignage croisé de Bérangère et Sarah :

      Bérangère, éducatrice et secouriste en santé mentale, a aidé Sarah, une jeune femme souffrant de TOC et d'automutilations.

      La prise en charge immédiate de Bérangère, son approche calme et empathique et l'utilisation d'outils d'auto-aide (mur d'outils d'auto-aide avec des billets cognitifs, etc.) ont permis de stabiliser Sarah pendant un moment de crise.

      Importance des kits d'auto-aide: Permettent de donner des alternatives lorsque la personne se sent dépassée.

      7. Rôle de la Formation PSSM

      • Apprentissage des gestes et des bons mots: La formation PSSM fournit un cadre et des outils pour aborder et aider les personnes en souffrance psychique, notamment celles qui s'automutilent.

      • Approche structurée et rassurante: La formation PSSM est très structurée, ce qui rassure les secouristes et les aide à ne pas faire d'erreurs.

      • "moi je la conseillerais parce que c'est extrêmement structuré donc c'est très rassurant"

      • Développement du vocabulaire précis et non stigmatisant: Permet de gagner du temps dans la prise en charge des situations et de se positionner dans un rôle qui aide et qui rassure.

      • Accès à des ressources précieuses: Le site de PSSM France propose des ressources, des adresses et des contacts qui sont précieux pour l'orientation et le soutien des personnes en souffrance.

      • "le site de pssm France quand on est secouriste regorge d'expérience d'adresse moi je trouve par exemple le rissaut associatif est extrêmement fourni très dense"

      • Renforcement du rôle du secouriste : Renforce et soutient les pratiques existantes en offrant un cadre structuré et des compétences plus précises.

      Conclusion

      Les automutilations non suicidaires sont des comportements complexes qui nécessitent une approche empathique, attentive et bienveillante.

      Les formations en secourisme en santé mentale, comme celles proposées par PSSM France, jouent un rôle essentiel dans la préparation des citoyens et des professionnels pour intervenir de manière efficace et appropriée auprès des personnes en souffrance.

    2. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription du podcast, mettant en évidence les points clés et les différents intervenants :

      • 0:02-0:22: Introduction et avertissement sur le contenu du podcast, qui aborde des troubles de santé mentale et des situations réelles. Les témoignages peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes. Il est rappelé qu'en cas de détresse psychique ou de pensées suicidaires, il faut contacter les numéros d'urgence : 112, 15, 18 ou 3114.

      • 0:22-0:58: Présentation du podcast "Apprendre à aider" sur le secourisme en santé mentale, avec l'objectif de briser les tabous autour des troubles psychiques. L'animatrice, Oriana, introduit le concept de l'importance d'engager la conversation.

      • 0:58-1:33 : Introduction de divers témoignages et de l'importance de la formation en secourisme en santé mentale.

      • 1:51-3:34: Introduction au sujet des automutilations non suicidaires, définies comme des blessures physiques directes, plus ou moins sévères, sans intention suicidaire. Il est noté que ce comportement débute souvent à l'adolescence et que les personnes qui s'automutilent ont un risque plus élevé de troubles dépressifs. L'automutilation est présentée comme une forme de régulation de la détresse émotionnelle. La prévalence des comportements d'automutilation est estimée entre 1 et 4 % de la population générale, avec des chiffres plus élevés chez les jeunes (12 à 35%). Une augmentation des gestes auto-infligés chez les filles et jeunes femmes est mentionnée.

      • 3:34-17:14: Témoignage de Laurence Roux-Fouillet, sophrologue et secouriste en santé mentale, qui raconte comment elle a accompagné une jeune patiente qui se scarifiait. Elle explique comment elle a abordé la question avec la jeune fille, en mettant l'accent sur la confiance. Elle détaille son approche, notamment l'utilisation du plan d'action PSSM et le fait de poser des questions sur l'origine du mal-être de la jeune fille. Elle décrit les alternatives à l'automutilation qu'elles ont trouvées ensemble. Elle souligne l'importance d'orienter la personne vers des professionnels de santé. Elle évoque les rechutes et l'importance du suivi psychologique. Elle explique comment la formation PSSM lui a permis de mieux aborder ces situations.

      • 17:15-34:51: Intervention du professeur Mario Speranza, pédopsychiatre, qui éclaire sur les comportements auto-agressifs.

      Il définit l'automutilation comme le fait de s'infliger des blessures volontaires sans chercher à se tuer.

      Il énumère les différents types d'automutilation et les tranches d'âge les plus concernées.

      Il explique les raisons qui poussent à l'automutilation, notamment la régulation des émotions, la prévention du suicide, le sentiment d'être vivant, le besoin de communiquer sa détresse ou l'évitement de situations difficiles. Il établit un lien entre l'automutilation et le suicide, soulignant que bien qu'elles soient distinctes, les facteurs de risque sont similaires.

      Il précise qu'il ne faut pas considérer l'automutilation comme une manipulation, mais plutôt comme une stratégie de survie face à un "analphabétisme émotionnel".

      Il explique comment réagir face à une personne qui s'automutile : garder une posture de curiosité et d'empathie, explorer avec elle la fonction du comportement.

      Il aborde l'importance de comprendre le cheminement qui mène à l'automutilation et les émotions qui la précèdent.

      Il souligne le rôle des secouristes dans l'accompagnement et l'orientation vers des professionnels de santé.

      Il propose des stratégies pour gérer les crises, comme la règle des 15 minutes et diverses techniques de relaxation.

      Il précise quand une intervention d'urgence est nécessaire.

      • 34:51-47:51: Témoignage croisé de Bérangère, éducatrice et secouriste en santé mentale, et de Sarah, qu'elle accompagne et qui a des pulsions de scarification. Sarah raconte un épisode de crise et comment Bérangère l'a aidée.

      Bérangère décrit son intervention, en se concentrant sur la présence, la respiration et la verbalisation. Sarah explique ce qui a déclenché son envie de se faire du mal.

      Bérangère explique l'importance d'identifier les "biais cognitifs" et de les remettre en question.

      Elle insiste sur l'importance de l'auto-aide et de la mise en action pour dépasser les crises.

      Sarah évoque les stratégies qu'elle utilise pour gérer ses émotions et éviter de s'automutiler.

      Elle témoigne que l'intervention de Bérangère l'a aidée à voir qu'il était possible de faire autrement.

      Bérangère explique comment la formation PSSM l'a confortée dans son approche.

      • 47:51-fin : Conclusion de l'épisode avec un rappel des ressources disponibles (carnet du secouriste, ligne d'écoute de la Croix-Rouge, émission "Tribu").

      Il est souligné qu'il est possible d'apprendre à aider une personne qui s'automutile sans se substituer aux professionnels.

      L'importance de la formation aux premiers secours en santé mentale est mise en avant.

    1. Absolument ! Voici un document de synthèse détaillé basé sur l'extrait de "La Maison des Maternelles", en français :

      Document de Synthèse : "Comment moins crier ?" - La Maison des Maternelles

      Date: 30 janvier 2025 Source: Extrait de l'émission "La Maison des Maternelles" diffusée sur France 2 Animateur: Marie Perarnau (principalement) et Agathe Lecaron et H. Loussaief

      Thèmes Principaux :

      La gestion de la colère et des cris dans l'éducation des enfants : Le sujet central est la manière de réduire la fréquence et l'intensité des cris envers les enfants, en proposant des alternatives de communication plus efficaces.

      L'importance de la communication et de l'empathie :

      L'accent est mis sur la nécessité de parler aux enfants d'humain à humain, en se mettant à leur hauteur et en expliquant les choses calmement.

      L'anticipation et la mise en place de routines : L'émission souligne l'importance d'anticiper les moments de tension en mettant en place des règles et des routines pour éviter que les situations ne dégénèrent.

      La gestion de son propre stress : Les intervenants insistent sur l'importance pour les parents de gérer leur propre stress et de prendre du temps pour soi afin d'être plus apaisés et donc plus aptes à communiquer calmement avec leurs enfants.

      Des alternatives concrètes aux cris : L'émission propose des astuces pratiques pour éviter de crier : s'exfiltrer, prendre du recul, verbaliser ses émotions, chanter, changer de ton, offrir des choix.

      Idées et Faits Clés:

      Le changement d'habitude prend du temps: Marie Perarnau cite une étude du collège de Londres indiquant qu'il faut en moyenne 66 jours pour changer une habitude, que ce soit arrêter de fumer ou changer son mode de communication.

      Elle précise que cela varie selon les personnes, entre 18 jours et presque un an.

      Elle précise : "Ca nous apprend que pour changer une habitude de vie, comme arrêter de fumer, ou une habitude de communication, il faut en moyenne 66 jours."

      Le cri comme dernier recours : On apprend que crier est souvent le résultat de l'échec des autres modes de communication.

      "Lorsqu'on crie sur ses enfants, c'est souvent que tous les autres modes de communication essayés auparavant ont échoué."

      L'objectif n'est pas d'arrêter totalement de crier mais de réduire la fréquence: L'émission ne prône pas une interdiction totale de crier, mais plutôt de faire en sorte que le cri ne soit pas le principal mode de communication.

      "L'idée n'est pas de vous dire d'arrêter totalement de crier sur vos enfants, mais plutôt de faire en sorte que le cri ne soit pas votre mode de communication principal."

      L'anticipation est essentielle: Crier est souvent un signe qu'il est trop tard pour anticiper.

      Il est donc important d'identifier les moments où l'on crie le plus afin de mettre en place des routines et des règles. "Quand on crie, c'est qu'il est trop tard pour anticiper."

      Se mettre à hauteur d'enfant : Pour communiquer efficacement, il est important de se mettre à la hauteur de l'enfant et de lui expliquer les choses calmement.

      "Quand on communique avec son enfant sur un sujet tendax, il faut se baisser, se mettre à hauteur et expliquer pourquoi."

      S'exfiltrer en cas de tension : Si on sent que la situation dégénère, il est conseillé de s'exfiltrer pour prendre du recul et réfléchir.

      "Si vous sentez que la situation dégénère, que ça commence à monter en vous, exfiltrez-vous...Prendre du recul va aussi vous aider à réfléchir."

      L'importance du bien-être personnel : Il est essentiel pour les parents d'avoir du temps pour soi afin d'être plus apaisés et disponibles pour leurs enfants.

      "Si vous trouvez que vous criez beaucoup, si vous êtes plutôt irascible, essayez de vous prévoir du temps pour vous. Plus on est apaisé, plus c'est facile de communiquer avec les autres."

      Verbaliser ses émotions : Partager ses sentiments et émotions avec son enfant peut faciliter la communication.

      "N'hésitez pas à partager vos sentiments et émotions avec votre enfant. Quand on essaie de verbaliser, c'est plus simple si les autres sont à l'écoute aussi."

      Des alternatives ludiques : L'émission suggère des alternatives ludiques pour éviter de crier, telles que chanter ou se passer de l'eau sur le visage.

      "L'idée est de prendre conscience du moment où on va vriller et de faire autre chose. On peut se passer de l'eau sur le visage, d'aller faire pipi...Ca peut vous paraître ridicule, mais ça permet d'éviter de hurler."

      Remplacer les phrases négatives : On propose de remplacer les phrases négatives prononcées sur un ton énervé par des formulations plus douces ou des alternatives telles que donner un choix à l'enfant.

      Par exemple, remplacer "Arrête de crier!" par "Tu me fais de la peine" ou "Est-ce que tu pourrais me dire la même chose en chuchotant?".

      Anecdote Marquante :

      L'épisode est marqué par la découverte d'une blatte (qui sera finalement identifiée comme une punaise) par Agathe Lecaron.

      Cette situation inattendue et déstabilisante est utilisée comme une illustration de la manière dont des événements perturbateurs peuvent affecter notre humeur et nos réactions.

      Cet événement souligne de façon humoristique et paradoxale qu'il faut parfois savoir réagir avec calme face à un élément perturbateur.

      Conclusion:

      L'extrait de "La Maison des Maternelles" offre une réflexion pertinente sur la gestion de la colère parentale et propose des pistes concrètes pour améliorer la communication avec les enfants.

      En mettant l'accent sur l'anticipation, l'empathie, et la gestion du stress, l'émission vise à aider les parents à adopter une approche plus sereine et efficace de l'éducation.

      L'humour permet d'aborder un thème sérieux, celui de la parentalité, de façon décomplexée.

      Ce document de synthèse devrait vous fournir une vue d'ensemble claire et détaillée de l'extrait de l'émission. N'hésitez pas si vous avez d'autres questions.

    1. I think the book is fantastic I'm now going to outlined review of a book and then at the end briefly point out some potential implications for psychiatric diagnosis and neurodiversity

      for - implications of book "The Brain Abstracted" for neurodiversity - SOURCE - Youtube - book review - Reviewing "The Brain Abstracted - Simplification in the History and Philosophy of Neuroscience" - M. Chirimuuta - Youtube channel: Philosophy of Psychiatric Diagnoses - 2025 Jan 23

    1. he is the most powerful person in the world himself he is the elite of all Elites so this elitist cabal if there were one he'd be a part of it right and and that's what breaks down their framework If there really were this deep state globalist cabal

      for - youtube - Trump's Epstein Problem just got much worse! - polycrisis - misinformation - conspiracy theory - inconsistency with Trump now in power - If Deep State cabal existed and had all this power, why allow Trump to win? - Luke Beasley - 2025, Jan 30

    1. analyse détaillée des sources que vous m'avez fournies, sous forme de briefing document.

      BRIEFING DOCUMENT : Analyse du débat sur la mixité sociale à l'école

      Introduction

      Ce document synthétise les principaux thèmes et arguments d'un débat sur la mixité sociale et scolaire, auquel ont participé des personnalités politiques, des experts, et des acteurs de terrain.

      Le débat, animé par un journaliste spécialisé dans les sciences humaines, a abordé les enjeux de la ségrégation scolaire en France, en s'appuyant sur des analyses sociologiques et économiques.

      Thèmes clés et idées principales

      L'importance de la diversité et de l'ouverture

      Citation : "pour autant il y en avait beaucoup moins mais je trouve ça très important pour avoir différents points de vue pour s'ouvrir au monde s'ouvrir aux autres et bah je pense que c'est une bonne chose" (19:19-19:25).

      Le débat souligne que la diversité des points de vue est essentielle pour la construction des individus et pour le fonctionnement d'une société harmonieuse. La mixité est vue comme un facteur d'enrichissement et d'ouverture sur le monde.

      L'isolement dans des environnements homogènes est critiqué. Il est nécessaire de ne pas "être que entre enfin dans le même milieu tout le temps pour pouvoir s'ouvrir à autre chose et être plus ouvert sur euh sur ce qui se passe" (23:23-23:37).

      L'école comme enjeu politique et social

      Citation : "il s'agit de politique au sens noble, il s'agit d'avenir, il s'agit de société ou plus exactement de faire société" (30:46-30:54)

      L'éducation est présentée comme un enjeu politique majeur, voire comme "l'arme la plus puissante pour changer le monde" (31:10-31:16).

      L'école est un lieu où se construit la société et où se posent des questions collectives fondamentales : "ouvrir la porte d'une école c'est toujours en quelque sorte sonder l'état de notre pacte social" (36:28-36:39).

      L'objectif n'est pas seulement d'atteindre des taux de réussite au baccalauréat, mais de permettre à "chaque enfant puisse trouver sa place dans la société" (32:09). Le constat de la ségrégation scolaire et ses conséquences

      L'école française est confrontée à une réalité de "vitesses", voire de "ghettoïsation", avec des établissements "pour pauvres" et "pour riches" (37:20-37:33).

      La ségrégation scolaire engendre de "l'évitement scolaire" (37:38), une tendance à "l'entre-soi" (37:38) et un "stress parental" (37:38) lié à l'enjeu du diplôme et de l'orientation.

      Ce phénomène touche l'ensemble du territoire français (54:07). Il y a un "séparatisme scolaire, un séparatisme de destin" (54:07), qui mine "la France entière" (54:13).

      Les causes de la ségrégation scolaire

      La ségrégation n'est pas seulement géographique.

      Elle est aussi liée à des facteurs sociaux, historiques et à des mécanismes d'évitement et de stratégies parentales. Il ne suffit pas de regarder les statistiques, il faut "analyser justement derrière socialement j'allais même dire historiquement qui ce qu'il y a derrière ça" (46:04).

      Le choix de l'établissement scolaire est une "décision très individuelle" (1:42:53) mais aux conséquences collectives, et la tendance à "l'entre-soi" (1:13:17) se retrouve dans d'autres domaines de la société.

      La carte scolaire seule est inefficace : "on est resté sur l'idée que c'était la puissance publique au sommet de l'État qui allait trouver la solution pour tous les territoires et que on s'est contenté d'un seul levier qui était la carte scolaire et en fait ça ça marche pas" (56:05-56:23).

      Les expérimentations et pistes de solutions

      Des expérimentations locales, menées à partir de 2015, ont visé à adapter les solutions de mixité à la réalité des territoires : "on va lancer une série d'expérimentations avec une aine de collectivités locales... avec un panel de solutions à mettre en place au niveau territorial" (56:34-56:47).

      Ces expérimentations ont inclus la fermeture de collèges "ghetto" pour redistribuer les élèves dans d'autres établissements plus mixtes (57:50-58:15).

      L'attractivité des établissements, en particulier ceux en difficulté, est un levier important (1:16:25-1:16:37), via des "options sport études, charme, théâtre, etc." (1:16:55-1:17:00) qui doivent bénéficier à tous les élèves (1:22:57-1:23:04).

      L'importance des "cités éducatives" a été soulignée, pour faire coopérer "l'ensemble des acteurs du territoire autour des enjeux de ce qu'on peut appeler les facteurs extrascolaires de la réussite scolaire" (1:04:21-1:04:39).

      Il faut "veiller à mélanger vraiment les populations y compris dans la façon dont on construit les établissement" (55:03-55:16).

      La stabilité des équipes éducatives est aussi importante (1:10:36). La nécessité de renforcer le travail avec les parents et d'améliorer l'orientation des élèves est également mise en avant (1:04:39-1:05:42, 2:07:30-2:07:42)

      Le rôle du privé et la nécessité d'une régulation

      Le débat soulève la question du financement public de l'enseignement privé et de son rôle dans la ségrégation scolaire (1:13:31-1:13:37, 1:26:17-1:26:23).

      Il est question de "contreparties" (1:16:13-1:16:19) à demander au privé qui sont financés par des fonds publics. L'argument étant qu'il faut associer les acteurs privés aux missions de service public.

      Il est aussi pointé que des choix individuels sont faits par les chefs d'établissement dans le recrutement de leurs élèves, sans qu'il y ait de transparence sur les critères.

      La nécessité d'une régulation et de diagnostic des établissements privés est mise en avant, et notamment la nécessité de se demander ce que les familles financent via leurs inscriptions et si cet argent est bien mis au service des missions publiques d'enseignement et de formation (2:28:42-2:29:34)

      Le privé ne peut être considéré comme une "solution miracle". "L'état de séparatisme socio-scolaire n'est pas que le fait de l'enseignement privé" (1:26:35-1:26:39)

      L'importance d'une approche scientifique et objective L'apport des chercheurs et du conseil scientifique a été essentiel dans les expérimentations menées (1:45:14-1:45:36).

      Il faut s'appuyer sur des données et des analyses objectives pour comprendre les dynamiques en jeu et proposer des solutions adaptées. L'objectivation des paramètres (2:22:39) permet de "d'avancer" (2:22:44).

      Il est important de "convier la science avec un regard objectif qui se met à la fois à l'écoute de la réalité vécue des gens et qui en même temps est capable de mettre des mots dessus" (1:45:08-1:45:19).

      Points de tension et divergences

      Des tensions apparaissent sur la question du privé et de sa régulation.

      Des désaccords existent sur l'évaluation des politiques publiques menées et l'efficacité des expérimentations.

      La question des moyens alloués aux établissements les plus en difficulté est une source de débat.

      Préconisations et perspectives

      Volontarisme politique : Il est nécessaire de faire preuve de volontarisme politique et d'afficher clairement l'ambition d'une école plus inclusive.

      Observatoires et outils : La mise en place d'observatoires locaux et d'outils de mesure (IPS) est nécessaire pour mieux comprendre les dynamiques de ségrégation et adapter les politiques publiques.

      Évaluation des politiques : Un suivi rigoureux et une évaluation des politiques mises en place sont essentiels pour en mesurer l'impact et ajuster les mesures.

      Objectifs quantifiés : Il est proposé de fixer des objectifs quantitatifs de mixité sociale, que ce soit pour les établissements publics comme privés.

      Territoires et expérimentations : L'importance d'une approche territoriale et des expérimentations adaptées est soulignée.

      Fermeture d'établissements ghetto : La nécessité de fermer les établissements "ghetto" est abordée comme une piste pour briser les logiques de ségrégation.

      Moyens et attractivité : Il est souligné la nécessité de moyens supplémentaires, en particulier dans les établissements difficiles, mais aussi dans la nécessité de développer leur attractivité.

      Travail avec les familles : Il est essentiel de travailler en étroite collaboration avec les familles pour lever les obstacles à la mixité.

      Dépasser les clivages idéologiques : Le débat a montré qu'il était nécessaire de dépasser les clivages idéologiques pour se concentrer sur les solutions les plus adaptées à chaque situation locale.

      Agir ensemble : La mixité sociale est un enjeu qui concerne l'ensemble de la société. Il est nécessaire de mobiliser tous les acteurs : les politiques, les enseignants, les parents, et les citoyens pour une école plus juste et inclusive.

      Conclusion

      Le débat souligne l'urgence d'agir contre la ségrégation scolaire, qui est un frein à la construction d'une société plus juste et égalitaire. Il met en évidence la complexité du problème, l'importance d'une approche multi-factorielle et la nécessité d'un engagement politique fort pour construire une école où la mixité sociale soit une réalité.

    2. Résumé Ce texte retranscrit une table ronde autour de la mixité sociale et scolaire en France, organisée par le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE).

      Le débat, animé par une journaliste, met en lumière le constat d'une ségrégation scolaire croissante, avec des établissements scolaires de plus en plus séparés socialement, créant un écart grandissant entre élèves favorisés et défavorisés.

      Plusieurs intervenants, dont des experts et des élus locaux, débattent des causes de ce phénomène et des solutions possibles, mettant l’accent sur la nécessité d’un diagnostic précis et territorialisé, et proposant des mesures concrètes telles que la création d'observatoires de la mixité scolaire, la mise en place de politiques d'attractivité pédagogique, et l'implication des collectivités locales.

      La discussion aborde aussi le rôle complexe de l'enseignement privé dans cette ségrégation et la nécessité d’une coopération entre acteurs publics et privés.

      Le but est d’identifier des leviers d’action pour une école plus juste et plus inclusive, contribuant à une meilleure cohésion sociale.

      Voici un résumé minuté basé sur la transcription des sources :

      • 0:07-1:35 : Introduction du CESE (Conseil économique, social et environnemental) ; le CESE est présenté comme la troisième assemblée citée dans la Constitution, assurant le lien entre les pouvoirs publics et les citoyens. Le CESE est composé de 175 conseillers désignés pour 5 ans, représentant divers groupes d'intérêts.
      • 3:11-4:03 : Explication sur le choix des sujets étudiés au CESE : le gouvernement, le Parlement, ou le CESE lui-même peuvent initier des sujets, et les citoyens peuvent soumettre des pétitions. Le CESE est un lieu de débat avec les représentants de la société civile et les citoyens.
      • 17:27-18:20 : Début de la séquence sur l'éducation, avec la présentation d'un court film sur la mixité sociale à l'école. La mixité sociale est définie comme la cohabitation de personnes de tous les horizons dans les mêmes établissements.
      • 19:19-20:39 : Des participants du film soulignent l'importance de la mixité sociale pour l'ouverture au monde et la construction des individus, notamment dès la maternelle. La mixité sociale favorise la découverte de différentes cultures.
      • 22:10-23:37 : Des témoignages sur l'expérience de la mixité sociale au collège et en BTS ; la mixité sociale permet d'avoir différents points de vue et de s'ouvrir à d'autres manières de fonctionner.
      • 24:02-25:31 : Ouverture officielle de l'événement par le président du CESE, qui met en perspective les grands sujets de société. Il souligne le problème de la sécession scolaire et de la ségrégation dans le système éducatif.
      • 25:31-28:05 : Le président du CESE mentionne un rapport sur l'état de la France qui révèle une ségrégation croissante dans divers domaines, y compris l'éducation. Il insiste sur l'urgence et la nécessité de trouver des solutions à la ségrégation scolaire.
      • 28:11-29:13 : Le président de la commission éducation précise que les images du film ont été tournées dans deux lycées différents, l'un à Paris et l'autre à Saint-Denis, avec une contribution des jeunes du lycée de Saint-Denis.
      • 32:09-33:21 : Il est souligné que le CESE a un avis sur la réussite scolaire, disponible dans un document intitulé "Réussite à l'École, réussite de l'École", préparé par la commission éducation. Le CESE ambitionne d'organiser une manifestation annuelle sur l'éducation.
      • 33:28-35:21 : Introduction de la table ronde, animée par Héloïse Lhérété. Remerciements aux organisateurs.
      • 35:21-37:51 : L'animatrice explique que la table ronde abordera l'inquiétude d'une école à deux vitesses et de la ségrégation scolaire. L'objectif est d'expliquer ce phénomène et d'y apporter des solutions.
      • 37:59-40:10 : Présentation des intervenants : Youssef Souidi, docteur en économie, auteur de « Vers la sécession scolaire ? », Najat Vallaud-Belkacem et Jean-Michel Blanquer, anciens ministres de l'Éducation nationale. L'animatrice souligne l'importance d'un débat constructif.
      • 40:10-40:36 : L'animatrice explique le déroulement de la table ronde, avec une première partie consacrée à la question de la sécession scolaire, puis une discussion sur les expérimentations et enfin des échanges avec la salle.
      • 40:36-41:34 : L'animatrice demande aux intervenants pourquoi la mixité sociale est un sujet important pour eux.
      • 41:34-42:37 : Najat Vallaud-Belkacem souligne l'importance du sujet en raison des résultats de l'étude PISA, qui révèle des inégalités scolaires importantes en France. Elle insiste sur l'importance d'agir et de ne pas se résigner.
      • 44:00-46:04 : Jean-Michel Blanquer partage sa conviction qu'il y a une tendance à souligner ce qui ne va pas dans le système éducatif français, et qu'il faut aussi reconnaître les réussites, y compris en matière de mixité sociale. Il note que les élèves de seconde générale sont au niveau du Japon, alors que ceux en filière professionnelle sont au niveau de Porto Rico.
      • 50:08-50:28: Najat Vallaud-Belkacem souligne que la loi impose de promouvoir la mixité sociale dans les établissements publics et privés sous contrat.
      • 50:28-51:44 : Youssef Souidi explique pourquoi il a choisi le terme de "sécession scolaire" pour son livre, soulignant que le fossé social entre le privé et le public se creuse. Il mentionne la complexité pour les parents de choisir entre des principes abstraits de mixité sociale et les intérêts de leurs enfants.
      • 51:51-54:20: Il est souligné que la ségrégation scolaire n'est pas uniquement un problème parisien ou de banlieue, mais qu'elle existe dans toute la France, y compris dans des villes moyennes.
      • 58:52-59:18 : Najat Vallaud-Belkacem souligne qu'il n'y a pas de réponse simpliste, et qu'il faut agir différemment selon les territoires.
      • 1:00:27-1:01:48 : Jean-Michel Blanquer critique les reproches faits sur le coût des expérimentations, soulignant que les moyens utilisés ne peuvent pas être employés ailleurs. Il reconnaît l'intérêt des expérimentations de Najat Vallaud-Belkacem.
      • 1:01:54-1:04:32 : Il est souligné que les expérimentations de Najat Vallaud-Belkacem sont très intéressantes et que celles qui ont échoué nous apprennent des choses sur l'importance de la communication avec les familles. Il distingue les facteurs externes et internes à l'Éducation nationale.
      • 1:04:32-1:05:42: Il est mentionné que les cités éducatives sont une initiative pour faire coopérer les acteurs du territoire autour des enjeux extrascolaires de la réussite.
      • 1:05:42-1:07:04 : Jean-Michel Blanquer aborde les facteurs internes à l'Éducation nationale, notamment le niveau des élèves. Il note que la mixité sociale n'est pas seulement un enjeu des collèges urbains, mais aussi des collèges ruraux et des écoles primaires.
      • 1:07:04-1:08:20 : Il souligne que le niveau des élèves est un facteur interne important. Il mentionne le volontarisme particulier du dédoublement des classes en CP et CE1. La carte scolaire est un outil, mais avec des limites dans certains territoires ruraux.
      • 1:08:20-1:10:42 : Il souligne l'importance de l'offre scolaire dans les collèges défavorisés, en proposant par exemple des classes bilangues. Il mentionne également le problème du turnover des professeurs, mais souligne que la prime de 3000 € a amélioré la situation en REP+.
      • 1:10:42-1:11:33 : Il est précisé que la France est au même niveau que l'Allemagne, l'Angleterre, l'Italie et l'Espagne dans les études PISA et a moins baissé que ces pays lors de la crise covid.
      • 1:11:44-1:12:25 : Jean-Michel Blanquer insiste sur l'importance de reconnaître les réussites et de ne pas se concentrer uniquement sur les échecs du système éducatif.
      • 1:12:25-1:13:17 : Youssef Sidi est interpellé sur l'évitement de l'enseignement public vers le privé, qui est particulièrement marqué entre le CM2 et la 6e.
      • 1:13:17-1:16:10 : Il souligne que la puissance publique ne devrait pas favoriser l'enseignement privé. Il remet en question la pertinence de la loi Debré qui subventionne l'enseignement privé, dans la mesure où il a changé de fonction. Il mentionne l'existence d'élèves dans un collège très défavorisé situé près d'un collège favorisé (souvent privé).
      • 1:16:10-1:17:00 : Il explique que la politique d'attractivité des établissements consiste à mettre des options (sport, théâtre, etc.) dans des établissements relégués.
      • 1:18:27-1:20:10 : Najat Vallaud-Belkacem souligne qu'elle n'est pas d'accord avec l'idée que la mixité sociale n'est pas un sujet urgent, et met en avant le taux de résilience des élèves de milieux défavorisés. Elle reproche à Jean-Michel Blanquer de minimiser l'urgence de la situation.
      • 1:20:19-1:21:08 : Jean-Michel Blanquer réfute les accusations de manque d'intérêt pour la mixité sociale, soulignant son engagement sur ce sujet depuis 20 ans. Najat Vallaud-Belkacem répond que si l'intention de travailler sur la mixité sociale existait, elle n'a pas été mise en œuvre.
      • 1:21:08-1:24:50 : Discussion sur la question de l'attractivité des établissements scolaires. Il est expliqué que des options pédagogiques attractives peuvent servir à conforter la mixité sociale mais cela ne doit pas se faire au détriment des autres élèves de l'établissement. Il est souligné que des offres pédagogiques sont parfois captées par les classes moyennes et supérieures, ce qui creuse les inégalités dans un même établissement.
      • 1:25:57-1:28:05: L'animatrice souligne que la mixité sociale ne peut être décrétée depuis Paris, mais qu'elle se joue dans des contextes locaux. Najat Vallaud-Belkacem explique que la ségrégation est due à la fois aux choix des familles et au fait que le privé concurrence déloyalement le public.
      • 1:28:05-1:30:34 : Elle souligne que le privé n'accueille pas autant d'enfants en situation de handicap que le public et qu'il ne prend pas en charge certaines contraintes. Elle dénonce un tapis rouge déroulé au privé.
      • 1:30:34-1:32:19: Jean-Michel Blanquer regrette les propos de Najat Vallaud-Belkacem qui selon lui, ne favorisent pas un débat constructif sur les différents facteurs à améliorer. Il nie vouloir moins de mixité sociale qu'elle et souhaite qu'on regarde les mesures avec objectivité pour plus d'efficacité. Il prend l'exemple de la scolarisation obligatoire à 3 ans, qui a permis de remettre 20 000 enfants à l'école et de valoriser l'école maternelle.
      • 1:35:00-1:36:54: Najat Vallaud-Belkacem souligne que les oppositions à la scolarisation à 3 ans venaient de ceux qui n'y voyaient pas une priorité. Elle reproche la suppression des classes bilangues et sections européennes en 2015 qui étaient des éléments d'attractivité.
      • 1:36:54-1:43:12: Témoignage de Yasmine Bouena, adjointe à l'éducation de Bagnolet, qui explique comment sa commune a embauché une chercheuse pour étudier la question de la mixité sociale et de l'évitement scolaire. Elle insiste sur la nécessité d'aborder cette question collectivement.
      • 1:43:18-1:46:13 : Discussion sur les préconisations du rapport du CESE, notamment la mise en place d'observatoires de la mixité sociale. Najat Vallaud-Belkacem souligne l'importance de la présence de chercheurs pour changer les perceptions.
      • 1:46:13-1:47:57: Il est souligné que les observatoires sont essentiels pour alerter les collectivités sur les problèmes de mixité et pour objectiver la situation. Les indices de position sociale (IPS) sont un outil pour nourrir le débat.
      • 1:47:57-1:49:53: Il est mentionné l'importance d'un outil informatique pour les chefs d'établissement et le manque de moyens des départements pour gérer la carte scolaire. Le manque d'enseignants et l'état des bâtiments contribuent à l'évitement.
      • 1:50:01-1:51:37 : Jean-Michel Blanquer souligne l'importance d'articuler l'observatoire de la mixité sociale avec d'autres analyses. Il prend l'exemple de la scolarisation des enfants brésiliens en Guyane qui peut aller à l'encontre de la mixité sociale.
      • 1:53:32-1:55:46 : Najat Vallaud-Belkacem préconise la fermeture d'établissements ghetto pour favoriser la mixité.
      • 1:55:52-1:56:21 : L'animatrice conclut que plusieurs points d'accord émergent, notamment l'urgence d'agir et l'importance d'avoir des outils pour mesurer la situation.
      • 1:56:21-2:03:17 : Témoignage de Madame Belloc, maire adjointe à l'Ormon, sur la cité éducative et le travail sur les temps de l'enfant et la parentalité.
      • 2:03:17-2:08:06: Témoignage de Marie Bean, ambassadrice de la santé du 93 et parent d'élève, sur le besoin d'appartenance, de reconnaissance, d'identité et de sécurité.
      • 2:08:06-2:09:43 : Intervention de Benjamin Modui de la Fédération Léo Lagrange, sur le rôle des espaces de mixité en dehors de l'école.
      • 2:09:43-2:11:40: Intervention de Sylvane Berel, représentante de la FCPE Île-de-France, sur le suivi des secteurs multi-collèges et le manque de suivi après le départ de Najat Vallaud-Belkacem.
      • 2:12:25-2:16:03 : Najat Vallaud-Belkacem souligne qu'il faut parler de mixité socio-scolaire et non seulement sociale, et qu'il faut veiller à ce que la mixité sociale impacte les pratiques pédagogiques. Elle insiste sur la nécessité de la formation continue des enseignants et sur la déconsidération des professionnels de l'éducation.
      • 2:17:03-2:21:33 : Jean-Michel Blanquer est d'accord avec ce dernier point. Il souligne qu'il faut reconnaitre les réussites et faire levier dessus. Il dit que les mesures de Najat Vallaud-Belkacem ressemblent à celles qu'il a mises en place, et qu'il faut dépolitiser les sujets pour être au plus près des besoins des élèves. Il explique les raisons de la liberté donnée aux communes sur les rythmes scolaires. Il réitère l'importance d'améliorer le niveau et de faire du volontarisme dans les zones défavorisées. Il insiste aussi sur le fait que l'école de la République fait bien son travail.
      • 2:21:33-2:23:04 : L'animatrice conclut en soulignant qu'il faut objectiver les paramètres et appuyer sur les leviers pour plus de mixité sociale.
      • 2:23:04-2:26:36 : Intervention de Colombe Brossel, sénatrice de Paris, sur l'importance de maintenir le sujet de la mixité à l'agenda.
      • 2:26:36-2:30:40 : Témoignage d'une participante qui note les améliorations dans le système éducatif en 10 ans. Elle souligne que le privé doit justifier ses frais de fonctionnement et intégrer des classes spécialisées. Elle note aussi que les IPS permettent aux élus locaux de revoir leur carte scolaire.
      • 2:30:40-2:32:58 : Intervention de Malik Saidi, inspectrice d'académie, qui propose de faire évoluer les options pour favoriser la mixité, notamment des options numériques.
      • 2:32:58-2:36:19 : Intervention d'un ancien lycéen sur l'importance de la mixité et sur la nécessité de ne pas opposer le privé et le public.
      • 2:36:19-2:39:23: Conclusion de Youssef Sidi, qui souligne le manque d'information sur la sélection des élèves dans le privé. Il relève aussi une mixité ethnique qui émerge dans le débat et l'importance des personnels non enseignants.
      • 2:39:23-2:42:20 : Conclusion de Najat Vallaud-Belkacem, qui réaffirme l'urgence de la situation, félicite les participants et souligne les points d'accord notamment sur la nécessité d'une approche différenciée selon les territoires.
      • 2:42:20-2:47:12 : Conclusion de Jean-Michel Blanquer, qui insiste sur la nécessité de construire un consensus, d'avoir un diagnostic clair et d'agir en cohérence avec les spécificités de chaque territoire.
      • 2:47:12-2:48:10: L'animatrice remercie les intervenants et cite leurs livres respectifs. Elle souligne aussi l'importance de la fraternité et remercie les participants.
      • 2:48:10-2:53:24: Conclusion de Bernadette Groison qui remercie les participants à cette table ronde. Elle insiste sur l'importance du débat, et de l'éducation dans les enjeux de la société.

      Ce résumé minuté met en évidence les principaux points abordés lors de cette discussion sur la mixité sociale et scolaire, les désaccords et les pistes de solutions.

    1. Document de Briefing :

      conférence d’Olivier Maulini sur le métier d’enseignant.

      Maulini analyse la tension entre le travail réel des enseignants et l’imaginaire qui le façonne, soulignant la difficulté à concilier les attentes idéales (socialisation vs. subjectivation, transmission de significations vs. recherche de sens) avec les réalités complexes du terrain.

      Il explore cette tension à travers une scène de classe fictive, mettant en lumière les transactions entre enseignants et élèves concernant le sens et la reconnaissance.

      Enfin, il souligne l’importance d’une réflexion collective sur ces tensions, mettant en garde contre les risques du pur idéalisme ou du pur réalisme et plaidant pour un compromis pragmatique et une renormalisation collective du métier pour restaurer la confiance.

      Introduction

      Ce document analyse un échange oral centré sur la profession d'enseignant, ses défis et les tensions qui la caractérisent.

      L'intervenant explore le statut de l'enseignant, l'expérience des enseignants, et les dynamiques en jeu entre enseignants et élèves.

      Il aborde également les enjeux de la transmission des savoirs, les compromis nécessaires, et les tensions entre des visions différentes de l'éducation.

      Thèmes Principaux

      Le Double Statut de l'Enseignant : Objectivation et ExpérienceL'analyse commence par une distinction entre le statut "objectivable" de l'enseignant (la manière dont l'enseignement est perçu et normalisé par la société) et son expérience personnelle (ses sentiments de reconnaissance sociale).

      Il est souligné que ces deux aspects ne sont pas toujours alignés, et des tensions peuvent émerger.

      Citation: "c'est le versant du statut de l'enseignant qu'on pourrait qualifier de statut objectivable c'est-à-dire il y a des travaux qui vont chercher dans la société la manière dont les enseignants l'enseignement est considéré voir normalisé à partir d'injonction qui viennent de l'extérieur et puis il y a aussi tout le pan bien entendu de l'expérience des enseignants de leur sentiments d'être reconnu ou pas socialement et ces deux choses ne sont pas hipsof factcto corrélé"

      La Remise en Question de l'Enseignant et le Rôle de l'Élève

      L'intervenant utilise une scène où un enseignant, après avoir reçu une critique honnête de la part d'un élève sur l'ennui en classe, se remet en question de manière excessive. L'enseignant se blame, au lieu de blamer l'élève.

      L'importance de se remettre en question avant de remettre en question l'élève est soulignée. Il y a un shift dans les dynamiques de pouvoir entre élèves et enseignants.

      Citation : "mes étudiants si ça fonctionne pas il faut d'abord vous remettre en question avant de remettre en question l'élève"

      Le Contrat Implicite Enseignant-Élève et son Évolution

      Il y a une évolution du contrat implicite entre les enseignants et les élèves.

      Autrefois, l'accent était mis sur la discipline et le respect de l'autorité. L'enseignant détenait le savoir et l'élève était passif.

      Aujourd'hui, les enseignants veulent que les élèves s'intéressent et participent, et un manque d'intérêt est perçu comme un échec.

      Citation: "tous les enseignants veulent que les élèves s'intéressent ils veulent que les élèves participent si les élèves ne participent pas ça veut dire que c'est pas intéressant si c'est pas intéressant ça veut dire que j'ai échoué comme enseignant"

      La Transaction sur le Sens et la Reconnaissance

      L'analyse introduit les concepts de "transaction sur le sens" (l'élève exprime son ennui, l'enseignant doit faire face à ce manque de sens) et de "transaction sur la reconnaissance" (l'élève cherche à être reconnu pour son potentiel, pas seulement comme élève).

      L'enseignant doit valider l'élève, mais aussi le jeune.

      Citation: "ici il y a deux transactions principales il y a une transaction sur le sens et une autre sur la reconnaissance c'est-à-dire que la TA transaction sur le sens c'est grosso modo clus dit tu ne participes pas et l'élève dit je m'ennuie"

      Les Logiques de Socialisation et de Subjectivation

      Deux logiques sont opposées : la socialisation (transmission des connaissances statutaires) et la subjectivation (reconnaissance de l'individu). L'enseignant oscille entre le maintien des normes et l'ouverture à l'individualité de l'élève.

      Citation: "dans une logique de de socialisation ou dans une logique de de subjectivation et bien ici on va euh mettre l'accent sur la la transmission des des connaissances telles qu'elles sont instaurées statutairement par le programme par exemple hein"

      Les Compromis Opératoires

      L'intervenant souligne la nécessité pour les enseignants de faire des "compromis opératoires" entre ces différentes logiques et attentes.

      Il met en lumière la différence d'état d'esprit entre les enseignants suisses et français, les premiers étant fiers des compromis qu'ils font, tandis que les seconds peuvent se sentir tiraillés.

      Citation: "la grande différence entre le cor-enseignant l'État par exemple d'esprit du cor-enseignant en Suisse et l'état d'esprit du corp-enseignant en France c'est que quand les enseignants suisses font des compromis opératoires ils sont très fiers de faire des compromis"

      La Tension entre les Significations et le Sens

      L'intervenant questionne la tension entre la transmission des significations (savoirs codifiés, non négociables) et la recherche de sens par les élèves. Il souligne le danger d'abandonner les significations au nom du sens et vice-versa.

      Citation: "si l'élève ne trouve pas de sens à la signification ben on lui enseigne quand même la signification moi c'est comme ça que je forme les enseignants aujourd'hui parce que je trouve qu'ils sont très très fragilisés quand quand il ils ont le sentiment que quand ils sanctionnent un élève ils ont échoué"

      Les Pédagogies du Contrôle et de la Confiance

      L'intervenant distingue deux approches pédagogiques : le contrôle (obéissance, autorité) et la confiance (autonomie, responsabilité).

      Il suggère que la confiance inclut le contrôle et que ces deux aspects ne sont pas mutuellement exclusifs.

      Citation: "ici voyez la confiance ne s'oppose pas au contrôle puisque comme je disais tout à l'heure la confiance ici elle inclurait le contrôle"

      Le Travail Empêché et les Enjeux de l'Imaginaire

      L'intervenant introduit le concept de "travail empêché", développé par les ergonomes, pour décrire le sentiment d'impuissance que peuvent ressentir les enseignants face aux contraintes du réel et aux attentes de l'imaginaire.

      L'imaginaire du métier est constitué des idéaux exprimés (discours idéalistes) et des attentes à l'œuvre (idéaux inexprimés).

      Citation: "le sentiment d'empêchement il est proportionnel à aux difficultés que vous impose le réel et aux idéaux que produit votre imaginaire"

      Autres Idées Clés

      La fragilité des enseignants : Les enseignants sont fragilisés par les injonctions contradictoires et les changements constants des politiques éducatives.

      La recherche de la validation : Les enseignants dépendent de la validation des élèves pour évaluer la qualité de leur travail, alors même que ces élèves ne sont pas toujours considérés comme des "juges crédibles".

      L'importance de la compréhension et de l'empathie :

      L'intervenant souligne que les enseignants doivent être à la fois compréhensibles (clairs dans leurs explications) et compréhensifs (attentifs aux besoins et aux difficultés des élèves).

      Les compromis nécessaires dans l'éducation des enfants :

      Les parents jouent un rôle important dans la construction de la pensée autonome des enfants. Ils doivent trouver un compromis entre laisser l'enfant se faire à l'autorité et intervenir à chaque problème.

      Le rôle de la comparaison : La comparaison du travail d'enseignant et du travail dans d'autres domaines, comme la médecine ou l'entreprise, met en lumière les attentes que la société a envers le système éducatif.

      Conclusion

      Cette analyse révèle la complexité du métier d'enseignant, tiraillé entre des logiques et des attentes parfois contradictoires.

      L'intervenant met en évidence la nécessité pour les enseignants de développer leur propre autonomie, tout en assumant leur responsabilité dans la transmission des savoirs.

      La réflexion sur le "travail empêché" et la gestion de l'imaginaire du métier sont des enjeux majeurs pour la profession enseignante.

    2. Voici un résumé minuté de la transcription, basé sur les informations fournies :

      • 0:00-2:25 : Introduction par Olivier Maulini, qui présente le thème de sa conférence : l'enseignement à l'épreuve, entre travail réel et imaginaire. Il mentionne ses travaux de recherche sur le métier d'enseignant dans les pays francophones. Il introduit également une caricature qui inverse l'échelle des valeurs entre professeur et élève, pour souligner des phénomènes qui peuvent nous interroger.
      • 4:13-4:41 : L'idée d'épreuve est définie, en soulignant l'aspect négatif que cela peut avoir sur le vécu au travail, et le risque de décrochage enseignant.
      • 6:18-6:43 : Introduction d'une scène de film "Un métier sérieux" pour illustrer une situation ordinaire du travail enseignant.
      • 7:56-9:45 : Analyse d'une scène du film où un enseignant (Cluset) interagit avec un élève (Antoine) peu motivé. Cette scène sert de point de départ à la discussion.
      • 10:24-12:34 : Suite de l'analyse de la scène. Les réactions des enseignants sont évoquées, certains prenant le parti de l'élève. L'attitude de Cluset est analysée, soulignant son ouverture à la discussion et sa volonté de comprendre l'élève.
      • 12:42-14:19 : Introduction du concept de distance entre le travail réel et l'imaginaire comme source de mise à l'épreuve pour les enseignants. Les attentes des enseignants et les réalités du travail sont souvent en tension.
      • 14:19-14:50 : L'hypothèse est que cette tension entre réalité et imaginaire est constitutive de l'expérience du travail enseignant. Il est nécessaire d'en prendre conscience et de travailler collectivement sur cette tension.
      • 15:55-17:52 : Discussion sur le concept de "métier d'élève". On attend d'abord des élèves qu'ils se tiennent correctement et qu'ils donnent des signes extérieurs de leur présence. Les enseignants supportent de moins en moins les comportements qui indiquent un manque d'intérêt.
      • 17:52-20:30 : Les enseignants évaluent la qualité de leur travail en fonction de la présence des élèves. Dans les classes les plus difficiles, la présence physique est déjà une réussite. Il y a un changement fondamental dans le contrat entre enseignant et élève.
      • 20:30-24:51 : Analyse de la scène de dialogue entre Cluset et Antoine. Cluset tente de se justifier, mais c'est l'élève qui débloque la situation en disant qu'il aime lire. Cluset fait une transaction en validant l'attitude de l'élève.
      • 25:40-27:41 : Deux façons de concevoir la contractualisation avec les élèves : contraindre ou chercher le dialogue. Les débats entre enseignants sur ce qu'il faut faire lire aux élèves sont aussi évoqués.
      • 27:41-28:52 : Les enseignants composent entre une logique de rupture et une logique de continuité. Les enseignants suisses et français ont des approches différentes face aux compromis.
      • 30:37-31:19 : L'interaction entre Cluset et Antoine est analysée sous l'angle de deux transactions : une sur le sens et une autre sur la reconnaissance.
      • 32:11-32:37 : Antoine fait aussi un compromis, en montrant son désintérêt sans perturber la classe.
      • 33:53-34:21 : Les élèves qui réussissent à l'école sont souvent éduqués dans une logique différente à la maison.
      • 34:21-36:03 : Analyse de la transaction sur la reconnaissance. Cluset finit par valider l'intérêt de l'élève pour la lecture.
      • 36:03-36:11 : Les transactions existent dans les pratiques, mais il faut questionner le rapport entre le réel et l'imaginaire.
      • 36:52-37:51 : Question de l'auditoire sur la différence entre le réel et la réalité. L'intervenant remet cette question à plus tard.
      • 37:51-42:10 : Présentation de deux modèles éducatifs : un modèle de socialisation (Durkheim) où les jeunes entrent dans un monde qui les précède, et un modèle de subjectivation (Touraine) où l'objectif est de former des sujets humains. La subjectivation n'est pas l'inverse de la socialisation, mais une autre forme de socialisation.
      • 42:10-44:51 : Dans les familles populaires, l'accent est souvent mis sur l'affiliation et la socialisation. On attend des enfants qu'ils se comportent bien et qu'ils respectent les règles.
      • 44:51-46:57 : Les enfants de profs entendent souvent une autre logique : ils sont encouragés à remettre en question et à développer leur propre jugement. La figure d'autorité, basée sur un principe d'évidence, est remise en question.
      • 46:57-49:16 : Dans une logique de socialisation, l'accent est mis sur la transmission des connaissances. Dans une logique de reconnaissance, on valide ce que l'élève fait, y compris en dehors de l'école. Les didacticiens insistent sur les significations non négociables.
      • 49:16-51:38 : Si l'élève ne trouve pas de sens à la signification, on lui enseigne quand même la signification. Il y a une tension entre le sens et la signification. Le conférencier prône un compromis.
      • 51:38-53:49 : L'instruction civique et l'éducation à la citoyenneté sont mises en opposition. L'exigence d'attention est une attente forte pour les enseignants, mais l'expression des élèves est aussi importante. Les enseignants veulent que les élèves s'expriment, mais l'enseignement doit aussi être basé sur l'attention.
      • 53:49-55:29 : Opposition entre une pédagogie du contrôle et une pédagogie de la confiance. Si on tire une logique à l'extrême, on se retrouve dans des impasses. Une pédagogie de la reproduction ou une dérive "act"..
      • 55:29-57:32 : L'alternative serait une pédagogie de l'alternance, où les moments d'enseignement vertical sont compensés par des moments plus "détendus". Mais certaines pédagogies tentent d'intégrer les deux logiques.
      • 57:32-59:31 : L'exemple de la dictée coopérative est donné comme exemple de pédagogie intégrant la signification et le sens. On fait entrer les élèves dans des significations, mais on leur permet aussi de s'exprimer. L'objectif est d'éviter les transactions marchandes au profit de transactions plus cognitives.
      • 59:31-1:00:15 : Opposition entre la sélection scolaire classique (méritocratie) et une logique d'intégration. L'échec scolaire est plus handicapant aujourd'hui.
      • 1:00:15-1:02:31 : L'intervenant souligne que l'ensemble des enjeux du métier d'enseignant sont abordés à partir de l'expérience des enseignants. Ce qui fait souffrir un enseignant, c'est ce qu'il n'arrive pas à faire. Certains enseignants trouvent génial cette remise en question permanente.
      • 1:02:31-1:04:02 : Un bon professeur est à la fois compréhensible et compréhensif. Il doit être un expert de la parole, mais il doit aussi comprendre les élèves.
      • 1:04:02-1:05:28 : Le débat politique sur la compréhension et l'excuse est évoqué. Les deux pôles semblent contraires mais sont inclus l'un dans l'autre (système dialogique).
      • 1:05:28-1:06:08 : Certains pensent que pour s'intégrer dans un monde brutal, il faut être brutal. Certains enseignants justifient leur dureté en invoquant le réalisme.
      • 1:07:31-1:09:45 : L'idéal éducatif est de former des citoyens capables de discernement. Une question est posée du point de vue d'une mère, sur la diversité des conceptions chez les enseignants, ce qui peut créer de la crispation.
      • 1:09:45-1:13:56 : Il est difficile pour les élèves d'intégrer les différents éléments et de comprendre ce que l'école attend d'eux. Le projet de socialisation démocratique place la barre très haut pour les élèves. Les adultes ne sont pas d'accord entre eux sur ce qui est important. Un siècle avant, c'était les profs qui décidaient. Le rôle de l'école est devenu très complexe pour les enfants.
      • 1:13:56-1:17:18 : L'importance du dialogue avec l'enfant pour qu'il devienne autonome dans son jugement sur les professeurs. Les familles qui encouragent l'autonomie ont plus de succès.
      • 1:17:18-1:20:20 : Deux logiques qui peuvent être liées ou en rupture. Les pratiques sont souvent d'un côté, et les débats de l'autre. Ce tableau s'adapte à la relation école-famille.
      • 1:20:20-1:22:52 : Les parents n'ont pas d'obligation d'être à l'école, contrairement aux élèves. La confiance et le contrôle ne sont pas opposés, la confiance inclut le contrôle.. Il faut se méfier de la dictature du consommateur d'école.
      • 1:22:52-1:26:01 : Comment demander aux parents de faire confiance à l'école si les enseignants enseignent de manière différente ? Il y a une crise de confiance. La confiance est subordonnée au fait de rendre des comptes sur la manière de normaliser le travail. Les enseignants doivent renoncer à une partie de leur liberté pour échanger cela contre de la sécurité.
      • 1:26:01-1:28:52 : La confiance est subordonnée à une forme de contrôle. La médecine rend des comptes sur sa manière de normaliser le travail. La formation des enseignants est moins claire à ce sujet, notamment par comparaison internationale.
      • 1:28:52-1:33:31 : Introduction du concept d'empêchement éprouvé, développé par les ergonomes. Les travailleurs transforment le monde pour autrui. L'empêchement fait partie intégrante du travail réel. La compétence, c'est l'écart entre le prescrit et le réel.
      • 1:33:31-1:37:36 : Le travail réel a deux faces : l'activité réalisée et le réel de l'activité (ce que ça fait). Ce courant de recherche s'intéresse aux pratiques ordinaires des enseignants. Les enseignants sont des torturés qui se remettent sans cesse en question.
      • 1:37:36-1:40:59 : L'intervenant ajoute à ce modèle l'imaginaire du métier. Les ergonomes pensent que le travail réel est le même pour tous. Il est important d'aborder l'enseignement sous l'angle du travail. L'empêchement est constitutif du travail réel.
      • 1:40:59-1:42:24 : L'empêchement n'est pas seulement conditionné par le travail réel, mais aussi par l'imaginaire du métier. Les réalités deviennent de plus en plus dures pour les enseignants, et le contrat qui leur permettait de professer est en crise.
      • 1:42:24-1:45:10 : L'imaginaire du métier a deux faces : les idéaux exprimés (les discours idéalistes) et les attentes à l'œuvre (les idéaux inexprimés).
      • 1:45:10-1:51:19 : Les attentes à l'œuvre sont des idéaux inexprimés, des normes implicites qui sont perçues par les acteurs. Les enseignants sont sans arrêt dans des arbitrages entre idéal et réalité. L'autonomie doit être revendiquée pour les enseignants.
      • 1:51:19-1:53:55 : Le ministère est aussi concerné. La complexité du travail aujourd'hui est due à ces tensions entre idéal et réalité. L'intervenant ne donne pas de conseils, mais tente de montrer les choix qui sont devant les enseignants.
      • 1:53:55-1:57:53 : Il faut se reconnaître collectivement dans cette situation complexe. La situation de la France est analysée : plus on affirme que les inégalités scolaires sont justes, plus on développe l'emprise scolaire. Les enseignants sont dans une dislocation entre le travail réel et l'imaginaire.
      • 1:57:53-2:02:21 : Conclusion en sortant de la France. Il faut choisir entre le mug Greta (les jeunes ne veulent plus aller à l'école) et le mug Donald (les non-éduqués sont les meilleurs). Il faut rester fidèle à l'enquête collective pour résister à ce double procès fait à l'instruction publique.
      • 2:02:21-2:15:16 : Questions et échanges avec le public. Références à des ressources supplémentaires sur l'orthographe. Reconnaissance de la complexité du métier d'enseignant.
    1. Voici une note de synthèse détaillée basée sur les sources que vous avez fournies :

      Note de Synthèse : "Privés de vie privée ? - #DATAGUEULE 40"

      Introduction

      Ce document analyse les principaux thèmes et idées soulevés par l'épisode #40 de Datagueule, intitulé "Privés de vie privée ?".

      Il explore la tension constante entre la surveillance étatique et la protection de la vie privée à l'ère des technologies de communication modernes.

      L'accent est mis sur le risque que l'exception devienne la règle, conduisant à une surveillance généralisée et à l'autocensure.

      Thèmes Clés

      L'Évolution de la Surveillance et des Communications :

      La source souligne l'évolution rapide des technologies de communication (télégraphe, téléphone, internet, etc.), et comment elles ont transformé la surveillance.

      "Télégraphe, téléphone fixe, puis mobile, fax, internet, les moyens de communication moderne ont toujours été au cœur d'une tension permanente."

      L'explosion des données (nombre d'abonnés mobiles, SMS, internautes) a créé un "trésor d'information" pour les services de renseignement.

      La Surveillance Facilitée par la Technologie :

      L'identification des individus est devenue beaucoup plus facile. Alors qu'il fallait autrefois des empreintes digitales et 12 points de concordance, "Aujourd'hui, quatre connexions sur quatre antennes de téléphonies portables différentes suffisent. a identifié quelqu'un à 95%."

      Cette technologie permet une surveillance beaucoup plus massive et en temps réel.

      Le Danger de l'Exception Devenant la Règle : La source met en lumière la tendance des gouvernements à justifier des mesures de surveillance exceptionnelles (comme le Patriot Act aux États-Unis) au nom de la lutte contre le terrorisme.

      "Au lendemain des attaques du 11 septembre 2001, le Congrès américain vote le Patriote Act, une loi dite d'exception censée aider temporairement à lutter contre cet ennemi invisible qui est le terrorisme. 14 ans plus tard, cette loi est toujours en vigueur et l'exc est devenue la règle."

      Ces mesures, censées être temporaires, deviennent souvent permanentes et remettent en question les principes démocratiques.

      "Face à la menace pas de temps à perdre avec les principes démocratiques."

      La Surveillance Massive et ses Conséquences :

      La source critique le système de surveillance massive de la NSA qui est capable de surveiller une personne et les trois degrés de relations qu'elle entretient. "La NSA, l'agence de renseignement américaine qui scrute les réseaux, s'autorise à remonter jusqu'à 3 degrés de relation à partir d'une personne potentiellement suspecte."

      Cette surveillance massive transforme un grand nombre de citoyens en suspects potentiels, "À partir d'une cible ayant 40 contacts dans son téléphone, 2,5 millions de personnes peuvent ainsi devenir suspectes."

      Le Projet de Loi sur le Renseignement en France : En France, le projet de loi sur le renseignement, présenté comme une modernisation des moyens de lutte contre le terrorisme, prévoit l'installation de "boîtes noires" pour surveiller le trafic internet.

      L'objectif est de détecter les "comportements suspects" grâce à des algorithmes.

      "L'un des articles du texte prévoit l'installation de boîtes noires pour surveiller le trafic sur internet, plus précisément pour détecter des comportements suspects."

      La Surveillance Algorithmique et le Manque de Transparence :

      La source soulève l'inquiétude que les algorithmes utilisés pour la surveillance deviennent opaques et incontrôlables.

      "La question n'est donc plus de surveiller les surveillants, mais de surveiller des algorithmes écrits pour des surveillants. La transparence devient opaque et sans garde fou solide."

      La définition de ce qui est "normal" ou "suspect" est confiée à des algorithmes, ce qui pose un problème de contrôle et de biais potentiels.

      "La normalité risque vite de devenir tout ce qui n'est pas anormal, donc ce que les algorithmes veulent bien laisser hors de leur radar."

      L'Importance de la Vie Privée et des Libertés :

      La source insiste sur l'importance de la protection de la vie privée comme fondement de la liberté.

      "Protéger le secret des communications, c'est éviter que l'exception devienne la règle et que la crainte de la surveillance ne tourne à l'autocensure. Car la préservation de la vie privée rime souvent avec liberté."

      La surveillance excessive peut conduire à l'autocensure et à la perte de libertés fondamentales. Il est essentiel de maintenir un équilibre fragile entre la surveillance et la protection de la vie privée.

      Le Rôle de la Loi: La loi est désignée comme le seul rempart pour protéger la vie privée.

      "Un équilibre fragile que logiquement seule la loi doit préserver en définissant clairement qui peut faire quoi, comment et pourquoi."

      Le sentiment de surveillance impacte la liberté des citoyens.

      "Car une fois que le sentiment de surveillance s'installe, la liberté de chacun s'efface."

      Idées et Faits Importants

      La surveillance est facilitée par la technologie. L'exception, au nom de la lutte contre le terrorisme, devient la norme.

      Le traitement des données personnelles est devenu un enjeu majeur.

      Les algorithmes de surveillance créent un manque de transparence. La protection de la vie privée est essentielle à la liberté.

      Conclusion

      L'épisode #40 de Datagueule alerte sur les dangers d'une surveillance excessive et la nécessité de protéger la vie privée à l'ère numérique.

      Il souligne l'importance d'une législation claire et contrôlée pour encadrer la surveillance, afin de préserver les libertés individuelles.

      Le message central est que l'équilibre fragile entre sécurité et liberté est menacé par la généralisation de la surveillance, et qu'il est crucial de rester vigilant.

    1. In Großbritannien wird die sogenannte Climate- and Nature-Bill vorläufig nicht im Parlament debattiert. Hintergrund sind Auseinandersetzungen zwischen Regierungsmitgliedern und Parlamentarien, bei denen es um die Verbindlichkeit der britischen Klimaziele geht. Einige Abgeordnete sind entsetzt über Äußerungen der Ministerin Reevesss, die Wirtschaftswachstum für wichtiger als Net Zero erklärtee. https://www.theguardian.com/environment/2025/jan/24/uk-climate-nature-bill-dropped-deal-labour-backbenchers

    1. colloque universitaire à La Réunion, axé sur le thème « Interroger les marges en éducation et en formation ».

      Le colloque, quatrième édition des Journées de la recherche en éducation, réunit des chercheurs et praticiens de divers territoires ultramarins et métropolitains, pour explorer la diversité des contextes éducatifs et les inégalités.

      Les intervenants soulignent l’importance de considérer les spécificités locales (plurilinguisme, contexte socio-économique), de dépasser une vision centralisée de l'éducation, et de valoriser les expériences des territoires ultramarins souvent perçus comme marginaux.

      L'objectif est de favoriser des échanges collaboratifs et interdisciplinaires pour améliorer l’équité et l'inclusion dans le système éducatif.

      Voici un résumé des points principaux abordés dans le discours d'ouverture du colloque, basé sur la transcription fournie:

      • Remerciements et Bienvenue
        • L'administratrice provisoire de l'INSPE de la Réunion remercie les partenaires, les laboratoires de recherche (ICAR et DIR), les membres du réseau R-LASS, les comités d'organisation et scientifiques.
        • Des remerciements sont adressés aux co-organisateurs, Séverine Ferrié et Pierre-Éric Fagol.
        • Le colloque accueille des chercheurs et praticiens de divers horizons géographiques.
      • Contexte et Objectifs du Colloque
        • Le colloque s'inscrit dans la continuité des journées de recherche en éducation organisées en Polynésie française.
        • Le thème central est l'interrogation des marges en éducation et en formation, en considérant la diversité et les spécificités des lieux, espaces et groupes sociaux.
        • Les participants examineront la contextualisation et l'adaptation des programmes, les commandes institutionnelles, les ressources pour enseigner, les représentations, les pratiques, et les relations famille-école.
      • Réseau R-LASS
        • Le réseau de recherche interdisciplinaire sur les interactions entre culture, langue et apprentissage scolaire (R-LASS) a été créé en 2022 pour encourager la recherche collaborative et revaloriser les pratiques éducatives locales.
        • Le réseau vise à briser l'isolement des chercheurs des territoires ultramarins.
      • Intervention du Recteur
        • Le recteur souligne l'importance de l'INSPE dans la stratégie académique et le potentiel de l'Université de la Réunion.
        • Il met en évidence que l'université est la première université ultramarine en nombre d'étudiants et d'enseignants-chercheurs.
        • Il soutient l'idée que les marges sont des lieux d'innovation et de richesse.
        • Le recteur insiste sur la nécessité de considérer les territoires ultramarins non pas comme des marges intellectuelles mais comme des sources de richesse.
        • La situation socio-économique de la Réunion est abordée avec des chiffres sur la pauvreté, le chômage et les familles monoparentales, soulignant leur impact sur le système éducatif.
        • Il note une surreprésentation des établissements en zones prioritaires et de la voie professionnelle, et évoque les grossesses précoces comme un enjeu majeur.
        • Il mentionne l'augmentation d'élèves venant de Mayotte et l'importance de scolariser tous les enfants, sans discrimination.
        • L'objectif du colloque est de mettre en commun les forces des différents territoires et de créer un espace de confiance.
        • Il souligne l'importance de l'équité pour la réussite de tous les élèves, avec l'adaptation des pratiques pédagogiques, la prise en compte du plurilinguisme et de la diversité culturelle.
        • Le recteur met en avant la nécessité de valoriser le créole à l'école.
        • Il insiste sur l'importance de la coopération entre les acteurs de l'éducation.
        • Il met en avant une approche collaborative et interdisciplinaire, en se concentrant sur les réalités vécues dans les territoires.
        • Les marges sont vues comme des sources d'innovation, et le colloque doit permettre de repenser les modèles éducatifs.
        • Le recteur rappelle l'objectif commun : l'égalité des chances pour tous les élèves.
      • Intervention du Président du Conseil Académique
        • Le président du conseil académique souligne l'importance des notions de marge, de frontières disciplinaires et géographiques, pertinentes pour la géographie.
        • Il remercie les organisateurs et les participants, notamment ceux venant de loin.
        • Il souligne l'importance des échanges pour l'écosystème de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR).
        • Il rappelle l'intérêt du colloque sur les thématiques d'égalité des chances, du bilinguisme apaisé et du plurilinguisme.
        • Il insiste sur le fait que les territoires ultramarins sont au cœur de la stratégie française indo-pacifique.
        • Il rappelle que l'innovation naît aux interfaces disciplinaires.
        • Il constate que les sciences humaines et sociales (SHS) sont moins soutenues par l'État malgré leur importance.
        • Il souligne une prise de conscience de l'importance de la recherche dans les outremers.
        • Il mentionne la création de consortias de recherche, avec les universités ultramarines comme chefs de file.
        • Il met en avant la nécessité pour les grands organismes de travailler ensemble et avec les territoires.
        • Il reconnait que les situations éducatives sont plurielles dans les outremers, mais qu'il y a des points communs.
      • Intervention de la Directrice du Laboratoire de recherche DIR
        • La directrice du laboratoire DIR présente son centre de recherche en soulignant qu'il signifie déplacement, identité, regard, écriture.
        • Elle met en valeur le fait de venir de la marge comme une richesse.
        • Elle souligne le développement des recherches en éducation au niveau supérieur.
        • L'axe 2 du laboratoire, "identité en contexte pluriel", est au cœur de la recherche.
        • Elle soutient que la périphérie peut jouer un rôle de modélisation pour les centres.
        • Elle mentionne que ce colloque s'intègre dans la stratégie régionale de recherche sur les sociétés inclusives et la vulnérabilité des publics des régions ultramarines.
      • Intervention de la Directrice Adjointe du Laboratoire ICAR
        • La directrice adjointe du laboratoire ICAR souligne que le colloque s'inscrit dans les priorités du laboratoire en termes de partenariat.
        • Elle présente l'ICAR, un institut de recherche en éducation, et ses axes de travail sur les différences, les inégalités et la vulnérabilité.
        • Elle met en avant l'importance de ce colloque pour alimenter les réflexions et les projets du laboratoire.
      • Intervention de la Co-organisatrice du Colloque
        • La co-organisatrice remercie les intervenants, les participants, les institutions et les collaborateurs.
        • Elle souligne l'importance des échanges entre les laboratoires et les acteurs de terrain.
        • Elle insiste sur la valorisation des pratiques éducatives tenant compte des contextes locaux et de la diversité des territoires.
        • Elle souligne que le décentrement du regard permet d'interroger les normes et le centre.

      En résumé, ce colloque vise à explorer les marges en éducation, en se basant sur les expériences et les contextes des territoires ultramarins, en particulier la Réunion.

      Il favorise la collaboration, l'innovation et une approche critique des pratiques éducatives afin de promouvoir l'égalité des chances pour tous.

    2. Voici un document de synthèse détaillé, en français, basé sur les extraits de la transcription de la vidéo que vous avez fournie :

      Document de Synthèse : Colloque "Interroger les marges en éducation et en formation"

      Date et Lieu: 27 janvier 2025, Université de La Réunion (INSPE de La Réunion)

      Thème Central: L'exploration des marges en éducation et en formation, en considérant la diversité, les spécificités et les lieux, espaces et groupes sociaux perçus comme étant à la marge d'une certaine centralité.

      Introduction et Remerciements (0:15-1:25)

      L'administratrice provisoire de l'INSPE de la Réunion ouvre le colloque en remerciant les nombreux partenaires : * l'observatoire des sociétés de l'océan Indien (OSOI), * le laboratoire de recherche ICAR et D.I.R, * les membres du réseau R.L.A.S.S., * ainsi que les comités d'organisation et scientifique.

      Elle souligne l'implication intense des co-organisateurs, Séverine Ferrié et Pierre-Éric Fagol. Genèse du Colloque et du Réseau R.L.A.S.S. (1:25-1:55)

      Le réseau de recherche interdisciplinaire sur les interactions entre culture, langue et apprentissage scolaire (R.L.A.S.S.) a été créé en 2022 pour pallier l'isolement des chercheurs dans les territoires ultramarins.

      L'objectif est d'encourager la recherche transdisciplinaire et collaborative, ainsi que de revaloriser les pratiques éducatives tenant compte des contextes locaux.

      Ce colloque s'inscrit dans la continuité des colloques des journées de recherche en éducation organisées en Polynésie française en 2018, 2021 et 2022.

      Participants et Diversité Géographique (2:21-3:08)

      Le colloque rassemble des chercheurs et praticiens reconnus internationalement, provenant de divers territoires ultramarins (Antilles, Guyane, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Réunion) et des pays voisins de l'océan Indien (Maurice, Madagascar).

      Des chercheurs venus de l'autre côté de la mer (France métropolitaine, Belgique, Canada, Finlande, Maroc, Tunisie) sont également présents, soulignant la portée internationale de l'événement.

      Objectifs et Thématiques (3:13-4:20)

      Le colloque vise à "interroger les marges en éducation" (3:18), en considérant les diverses populations et lieux considérés comme marginaux.

      Le premier symposium se concentrera sur la contextualisation et l'adaptation des programmes.

      Les discussions aborderont des thématiques variées, telles que : commandes institutionnelles, ressources pour enseigner, représentations, pratiques, relations famille-école, et méthodologie de la recherche.

      L'administratrice souligne son expérience personnelle dans les territoires ultramarins, la rendant particulièrement sensible aux spécificités de ces territoires.

      Le colloque est l'occasion de réfléchir à la pluralité des situations éducatives mais aussi aux spécificités communes à ces territoires. Intervention du Recteur de la Région Académique (5:13-16:03)

      Le recteur souligne l'importance de l'INSPE pour la stratégie académique et se félicite du "nouveau départ" de l'Université de La Réunion (5:31-5:52).

      Il met en avant que l'université de la Réunion est la première université ultramarine en nombre d'élèves et d'enseignants chercheurs et fait partie des 15 universités françaises qui ne sont pas en déficit (6:05-6:24)

      Il exprime son intérêt pour le sujet des marges en éducation, soulignant que la notion de marge est relative ("on est toujours le marginal de quelqu'un", 6:34). Il prend l'exemple de Paris qui peut être vue comme étant à la marge de l'océan indien (6:40).

      Il affirme que les centres de décision en France sont encore très centralisés (7:08-7:15).

      Il met en lumière l'importance de cet événement dans le paysage scientifique des outremers (7:21). Il souligne que "la plupart du temps les prix nobels se situent aux marges et aux complémentarités entre les disciplines" (8:17-8:34)

      Pour lui, interroger les marges, c'est questionner notre manière d'aborder les espaces et les groupes sociaux (9:11).

      Il rappelle la richesse de la France grâce à ses territoires ultramarins, tant en termes de présence dans le monde que de diversité culturelle.

      "La richesse de la France c'est pas seulement d'avoir le deuxième domaine maritime mondial grâce à ses outremers, c'est aussi d'avoir une présence à peu près partout dans le monde" (9:37-9:49)

      Le recteur insiste sur la nécessité de briser l'isolement des territoires ultramarins dans la recherche éducative (10:08-10:19) et rompre avec une vision misérabiliste de ces territoires (10:30-10:35).

      Il dresse un portrait de la Réunion comme un territoire unique, avec des défis sociaux importants, notamment la pauvreté (11:00) :

      "1/4 de mes élèves vit dans sa famille en dessous du seuil de pauvreté" (11:00), le chômage (11:19) et les familles monoparentales (11:51).

      Il souligne le fort taux d'établissements en zone prioritaire et une surreprésentation de la voie professionnelle (12:21-12:27).

      Il aborde les problématiques telles que les violences intrafamiliales et les grossesses précoces (12:51).

      Le Recteur souligne l'augmentation des élèves venant de Mayotte et l'importance de les scolariser sans discrimination, malgré des niveaux scolaires parfois plus bas.

      "Notre seul et unique sujet de préoccupation, c'est de scolariser tous les enfants sans leur demander d'où ils viennent" (15:43-15:56).

      Il plaide pour la mise en commun des forces et des bonnes pratiques de chaque territoire pour dépasser les particularismes et créer un espace de confiance où la recherche en éducation est un levier de transformation sociale (16:03-16:41).

      Il explique une logique d'équité qui est de "donner plus à ceux qui ont moins" (17:07-17:19).

      Il insiste sur l'importance d'adapter les pratiques pédagogiques, notamment en tenant compte du plurilinguisme, le créole étant parlé par 80% de la population.

      "Faire en sorte que les élèves maîtrisent très bien à l'écrit et à l'oral à la fois le créole et le français c'est ça qui permet ensuite de prendre son envol et de maîtriser plus facilement d'autres langues" (18:15-18:36)

      Il encourage à valoriser la richesse culturelle des territoires ultramarins au lieu de les considérer comme des obstacles (18:54-19:06).

      Il souligne que les marges peuvent être une opportunité pour repenser nos modèles éducatifs (20:02-20:09), et appelle à renforcer la coopération entre les acteurs de l'éducation (20:22-20:29).

      Il met en avant une approche collaborative et interdisciplinaire (21:17-21:23)

      Pour le Recteur, la marge n'est pas un lieu de déficit mais une source d'innovation et de créativité (21:52-22:03).

      Il conclut en rappelant l'objectif commun de l'égalité des chances (22:52-23:04) et que l'Etat va jusqu'au "dernier mètre" pour accompagner tous les élèves (23:53-24:05)

      Intervention du Président du Conseil Académique (24:51-36:02)

      Le président du conseil académique exprime sa joie d'accueillir les participants (25:04-25:11), notamment en tant que géographe car les questions de marge, de frontières disciplinaires et géographiques lui parlent. (25:11-25:24)

      Il remercie les organisateurs, les collègues venant de loin et les équipes administratives (25:50-27:31).

      Il souligne l'importance du colloque, qui dépasse les frontières géographiques et permet une réflexion sur des thèmes comme l'égalité des chances et le bilinguisme (27:38-28:32).

      "Ce bilinguisme apaisé c'est une porte ouverte vers le plurilinguisme" (28:18-28:24).

      Il rappelle que les territoires ultramarins sont au cœur de la stratégie française indo-pacifique et que les enjeux indo-pacifiques seront au premier rang des enjeux géopolitiques du 21e siècle (28:45-29:27).

      Il souligne que l'innovation naît aux interfaces disciplinaires (29:33-29:52) et que la complexité des sciences humaines et sociales (SHS) est immense (30:06-30:42).

      Il note que l'État n'a pas suffisamment accompagné les SHS, en comparaison aux sciences dures (30:51-31:20).

      Il parle du groupe de travail sur la recherche dans les outre-mers, mis en place suite à une réunion interministérielle (31:38-32:16).

      Il souligne que les grands organismes doivent travailler ensemble et que les universités ultramarines doivent être légitimes à assurer le chef de file de certains projets (33:00-33:19).

      Il affirme qu'il y a un nouvel intérêt pour la recherche en outre-mer et qu'il ne faut pas être "un angle mort" de la recherche et de la stratégie nationale (34:04-35:25)

      Il conclut en soulignant que les situations éducatives sont plurielles, mais qu'il existe aussi des dénominateurs communs et que le colloque est une occasion de croiser les regards et faire émerger des innovations (35:25-35:55).

      Intervention de la Directrice du Laboratoire D.I.R (36:02-42:41)

      La directrice présente le centre de recherche D.I.R. (Déplacement, Identité, Regard, Ecriture) (36:09-36:35)

      Elle compare le déplacement du colloque vers la périphérie à une exploration poétique des marges (36:35-37:20).

      Elle note que le fait de venir de la marge procure une grande richesse (37:20-37:42).

      Elle se réjouit du développement des recherches sur l'éducation au sein de l'enseignement supérieur et de la jonction entre les différentes problématiques sociales de l'enseignement primaire, secondaire et supérieur.

      Elle rappelle que l'axe 2 du centre D.I.R (identité en contexte pluriel) est central (39:18-39:39).

      Elle insiste sur le caractère international de la provenance des intervenants au colloque (40:00-40:14).

      Elle souligne que la périphérie peut jouer un rôle de modélisation pour les centres et que la problématique du colloque s'intègre dans la stratégie régionale (40:40-42:02).

      Elle conclut en souhaitant des travaux fructueux pour les jours à venir (42:23-42:36)

      Intervention de la Directrice Adjointe du Laboratoire ICAR (42:45-46:20)

      La directrice adjointe du laboratoire ICAR (Institut Coopératif Australe de Recherche en Education) introduit le laboratoire (42:45-44:02).

      Elle se réjouit que le colloque aborde les marges comme une "déviance vis à vis de standards de norme et de référence et d'autre part au changement social" (44:46-45:05)

      Elle souligne que le laboratoire ICAR travaille sur la prise en compte des différences et sur l'exploration des inégalités (45:05-45:24).

      Elle explique que ce travail nécessite de s'interroger sur le rapport aux normes et de viser un changement social vers plus d'inclusion (45:32-45:43)

      Elle remercie les organisateurs du colloque et souhaite de belles journées de recherche (45:56-46:13). Intervention de la Co-organisatrice (46:20-49:51)

      La co-organisatrice du colloque remercie les participants et les partenaires (46:20-46:58).

      Elle souligne que les journées n'auraient pas été possibles sans le soutien des laboratoires, des institutions universitaires et des formateurs. (47:03-47:35)

      Elle met l'accent sur la valorisation des pratiques éducatives tenant compte des contextes locaux et la diversité des territoires (48:04-48:28).

      Elle précise que les marges se trouvent au centre de leurs préoccupations (48:28-48:35).

      Elle explique que le décentrement du regard permet d'interroger les normes et d'avoir un regard critique sur les questions d'éducation (48:35-49:08).

      Elle conclut en souhaitant des échanges fructueux et un renforcement des dynamiques de travail (49:08-49:51).

      Conclusion

      Ce colloque représente une étape importante pour la recherche en éducation dans les territoires ultramarins.

      Il met en lumière la nécessité de considérer les marges non pas comme des lieux de déficit, mais comme des sources d'innovation et de créativité.

      Il souligne également l'importance de la coopération et du dialogue entre tous les acteurs de l'éducation pour construire un système éducatif plus inclusif et plus juste.

      Voilà, j'espère que ce document de synthèse répond à vos attentes. N'hésitez pas si vous avez d'autres questions !

    1. Voici un document de briefing détaillé, basé sur les extraits de la conférence fournis, en mettant l'accent sur les thèmes clés et les informations importantes :

      Document de Briefing : Analyse de la Conférence de Marie Jacobs sur les Compétences Psychosociales et l'Inclusion Scolaire

      Introduction

      Ce document de briefing résume les points saillants de la conférence de Marie Jacobs, chercheuse à la Haute Ecole Pédagogique du canton de Vaud (HEP Vaud), portant sur le développement des compétences psychosociales et leurs implications pour l'inclusion scolaire.

      La présentation s'appuie sur une recherche qualitative menée dans une école primaire du canton de Vaud.

      L'objectif principal est d'explorer comment les activités créatives en groupe peuvent influencer les dynamiques sociales et favoriser l'inclusion.

      1. Problématique et Cadre Conceptuel

      Compétences Psychosociales (CPS) : Le concept central est celui des compétences psychosociales, dont l'importance est reconnue par des organisations internationales telles que l'OMS et l'OCDE.

      Ces compétences sont généralement divisées en trois dimensions : sociales, cognitives et émotionnelles.

      Cependant, Marie Jacobs souligne qu'elles doivent être considérées comme une "articulation" plutôt que comme des éléments séparés, car elles sont "indissociables dans la vie de la classe" et "difficiles à distinguer les unes des autres".

      Définition Dynamique : Jacobs insiste sur le caractère dynamique et évolutif des CPS, qui se manifestent dans une double dimension : un rapport à soi et un rapport aux autres, dans un contexte spécifique, ici l'école.

      L'accent est mis sur l'adaptation : "L'élève doit être capable de répondre aux situations de la vie... et de s'adapter à son environnement en mobilisant ses compétences".

      Cependant, elle souligne que les élèves ne sont pas égaux dans leur capacité à identifier les éléments pertinents d'un contexte pour mettre en œuvre ces compétences.

      Déclinaison des CPS: Les CPS se déclinent en 5 ou 10 compétences selon l'OMS, fonctionnant souvent en duo : * résolution de problèmes et prise de décision, * pensée créatrice et critique, * communication efficace, habileté dans les relations interpersonnelles, * conscience de soi et empathie, * gestion du stress et des émotions.

      Inégalités Scolaires et CPS:

      La recherche montre que ces compétences, souvent vues comme transversales ("soft skills", "life skills"), sont des savoir-faire et des savoir-être, moins des savoirs théoriques.

      Elles peuvent être considérées comme "scolairement rentables", liées à l'habitus (Bourdieu).

      Ainsi, les enfants issus de milieux plus favorisés les ont souvent déjà développées grâce à leur environnement familial, ce qui peut engendrer des inégalités scolaires.

      Comme le souligne Rochex, ce sont des "savoirs invisibles que l'école requiert... sans guère travailler à en doter ceux qui n'en disposent pas".

      2. Revue de la Littérature

      Sociologie de l'Éducation : Les travaux en sociologie de l'éducation se sont intéressés plus tardivement à la notion de CPS, utilisant également le concept de "compétences sociales".

      Ces compétences sont vues comme "transversales" et liées à l'habitus de Bourdieu.

      Psychologie du Développement et Sociale : Ces disciplines ont mis en évidence les effets des CPS sur le bien-être mental, physique et psychologique des élèves, ainsi que sur la réussite éducative.

      On note l'importance des relations entre pairs, le sentiment d'appartenance à l'école, le soutien des pairs et des enseignants. Des études montrent l'impact significatif du soutien par les pairs et de l'enseignant sur la satisfaction scolaire.

      Programmes d'Apprentissage Socio-Émotionnel (SEL) : Les recherches sur les programmes SEL, notamment aux États-Unis, montrent que les CPS * favorisent des relations positives entre élèves, * renforcent le sentiment d'appartenance à l'école, et * ont un impact significatif sur la conscience de soi et des autres.

      3. Méthodologie de la Recherche

      Contexte : L'enquête a été menée dans une école primaire du canton de Vaud, auprès d'élèves de 6ème et 7ème année, lors d'une transition souvent marquée par des changements d'établissements et une accélération du rythme scolaire.

      Un projet pilote d'activités créatives a été mis en place en lien avec le concept cantonal 360 sur l'inclusion scolaire.

      Question de Recherche : Comment un projet d'ateliers d'expression créatrice collaboratifs permet aux élèves de développer des compétences psychosociales et de s'approprier la dimension inclusive en particulier, et de mieux vivre leurs tensions dans leurs interactions avec les autres?

      Recueil de Données : L'étude est de nature ethnographique, croisant des descriptions d'observations durant 30 ateliers, des rencontres avec les animatrices du projet, des entretiens semi-directifs avec différents professionnels.

      Déroulement des Ateliers : Le projet s'est déroulé en 6 séances, structurées en trois temps : accueil collectif, création (d'abord individuelle puis en sous-groupes), et réflexivité (communication sur le vécu et les difficultés).

      Les activités consistaient à modeler un personnage, construire sa maison, puis le village de la classe, créant ainsi une expérience collaborative.

      Grille d'Observation : Une grille d'observation a été utilisée pour guider les descriptions, avec des dimensions telles que la disposition des places, les échanges, les types de jugements, les tensions, et l'utilisation du matériel.

      4. Résultats et Analyse (Aperçu)

      Axe 1 : Affinités et Non-Affinités :Moments Critiques : L'analyse se concentre sur des moments critiques où les tensions et les affinités entre élèves sont manifestes.

      Par exemple, des rires perçus comme moqueurs par certains élèves, la marginalisation d'un élève (Hassen) qui cherche ensuite à montrer sa contribution au projet de façon constructive, ou encore le rejet explicite d'un élève (Loris) par une autre.

      Réflexivité : Les moments de réflexivité ont permis aux élèves de s'exprimer sur leurs ressentis, leurs difficultés, et de "métacommuniquer" sur les tensions présentes en classe.

      Axe 2 : Superposition des Territoires Pédagogiques :Tension entre Espaces : L'espace de la classe et l'espace des ateliers créatifs, avec des valeurs et des attendus différents, entrent en tension.

      Liberté d'Expression vs. Normes Scolaires : Des sujets tabous émergent (cannabis, alcool, meurtre), mettant en lumière une tension entre la liberté d'expression dans l'atelier et les normes scolaires.

      Les enseignants ont exprimé des préoccupations concernant le cadre et le respect des règles, notamment la manière dont la liberté d'expression était gérée.

      Réparation et Re-Construction : Ces moments critiques ont mené à une volonté de "réparer" les tensions, de restaurer le collectif, et de construire quelque chose d'inclusif (comme la création collective d'un drapeau).

      5. Discussion et Synthèse

      Dynamique de Groupe Inclusive : Le projet permet d'agir sur la dimension affective de l'expérience scolaire.

      Il favorise l'expression de la diversité, la prise de conscience du point de vue des autres, et la possibilité de dépasser les tensions.

      Les activités créatives encouragent l'écoute, l'empathie, et la coopération.

      Questionnement de la Forme Scolaire : Le projet remet en question certains "allants de soi" de la forme scolaire, qui peuvent être des obstacles à l'inclusion, comme les modes d'évaluation, les normes de comportement, la liberté d'expression.

      L'espace de l'atelier se présente comme un "espace autre" qui rompt avec les codes traditionnels, en proposant une mise en activité ludique et un refus de tout jugement évaluatif.

      Rôle de la Créativité : La démarche artistique est un levier de renouvellement pédagogique, car la créativité échappe aux cadres d'évaluation.

      Elle favorise une culture de la sensibilité et de l'imaginaire. L'activité artistique devient ainsi un enjeu d'émancipation, encourageant les élèves à agir sur leur expérience scolaire.

      Les limites et les perspectives: Il est important de reconnaitre que le projet n'a pas suffisamment intégré les enseignants, et qu'il s'agit d'une recherche très localisée.

      L'analyse plus poussée des observations est une perspective afin de mieux comprendre les processus de développement des compétences psychosociales dans ce contexte.

      Conclusion

      La conférence de Marie Jacobs met en évidence l'importance d'intégrer le développement des compétences psychosociales dans les dispositifs pédagogiques, en s'appuyant sur des approches alternatives comme les ateliers créatifs en groupe.

      Ces approches permettent de questionner la forme scolaire et de favoriser l'inclusion, tout en reconnaissant la complexité des interactions sociales en classe.

      Cette recherche incite à repenser l'école comme un lieu où la créativité, l'expression des émotions et l'empathie sont valorisées autant que les apprentissages académiques.

    2. Voici un sommaire minuté de la présentation de Marie Jacobs, basé sur la transcription fournie :

      • 0:00-0:37 ** Introduction par Rola Kobisi, qui présente Marie Jacobs, professeure associée à la Haute école pédagogique du canton de Vaud (HEP Vaud), et le sujet de sa conférence : le nouveau référentiel de l'inclusion scolaire et ses enjeux en termes de développement des compétences psychosociales** des élèves.

      • 0:38-1:39 Rola Kobisi détaille le parcours de Marie Jacobs, notamment sa thèse sur la construction identitaire des élèves face à la différence.

      Ses recherches actuelles portent sur le * développement des compétences professionnelles des enseignants, l * 'influence des cadres scolaires sur les relations entre pairs, et la * collaboration entre professionnels pour aider les élèves en difficulté.

      La présentation durera environ 30 à 40 minutes, suivie d'une période de questions.

      • 1:40-2:29 Marie Jacobs remercie Rola et introduit son sujet en précisant qu'il ne s'agit pas forcément d'un nouveau référentiel, l'inclusion scolaire étant un sujet discuté depuis 15 ans.

      Elle annonce le plan de sa présentation en quatre parties : problématique, méthodologie, aperçu des données, et discussion.

      • 2:30-3:27 Marie Jacobs introduit la problématique de la conférence, centrée sur le développement des compétences psychosociales (CPS) et leurs enjeux pour l'inclusion scolaire.

      • 3:28-4:12 Elle définit les CPS comme un ensemble d'habiletés permettant à l'individu de coordonner ses ressources cognitives, affectives et comportementales pour atteindre ses objectifs.

      Elle souligne que les CPS sont en évolution et impliquent un rapport à soi et aux autres dans un contexte donné.

      • 4:13-5:11 Elle précise que les élèves n'ont pas tous la même capacité à identifier les éléments pertinents d'un contexte pour mobiliser leurs CPS.

      Les CPS se déclinent en cinq ou dix compétences, fonctionnant en duo, selon l'OMS.

      • 5:12-6:29 Elle présente des travaux de recherche sur le lien entre le développement des CPS et la réduction des inégalités scolaires, notamment en psychologie du développement et en sociologie de l'éducation.

      Les CPS sont considérées comme des compétences transversales, des savoir-faire et des savoir-être.

      • 6:30-7:52 Ces compétences sont liées à l'habitus de Bourdieu et peuvent être une cause d'inégalités scolaires.

      Les enfants de milieux favorisés les acquièrent souvent avant l'école.

      Elle mentionne également les travaux de M. Caco sur les stratégies des élèves pour demander de l'aide, qui varient selon le milieu social.

      • 7:53-9:12 Elle cite des recherches en psychologie du développement et sociale qui montrent les effets des CPS sur le bien-être et la réussite éducative.

      Le développement des CPS a un effet sur les relations entre pairs et le sentiment d'appartenance à l'école.

      • 9:13-10:38 Elle évoque les programmes d'apprentissage socio-émotionnel (SEL) qui montrent l'impact des CPS sur l'
        • amélioration des comportements sociaux, la
        • réduction des problèmes de conduite, et l'
        • amélioration des résultats scolaires.

      Le développement des CPS favorise des relations positives entre élèves.

      • 10:39-12:35 Elle souligne que le développement des CPS a un impact significatif sur la conscience de soi et des autres, et mentionne une revue de littérature montrant le lien entre bien-être individuel et collectif.

      Elle présente ensuite l'enquête qualitative qu'elle a menée dans des classes primaires.

      • 12:36-14:29 Elle décrit le contexte de l'enquête : des ateliers d'expression créatrice menés par des professionnels non enseignants.

      L'objectif était d'accompagner la transition entre la 6e et la 7e primaire, de renforcer la cohésion du groupe et de favoriser la collaboration.

      Le projet visait à mettre l'accent sur les ressources positives du groupe.

      • 14:30-15:11 La question de recherche était : en quoi ces ateliers d'expression créatrice constituent une occasion pour les élèves d'acquérir de nouvelles stratégies ou de renforcer leurs CPS pour dépasser des tensions vécues entre pairs ?.

      • 15:12-15:37 Elle détaille la récolte des données, l'organisation du projet, et les outils de récolte.

      • 15:38-16:38 Le projet a suivi 5 classes de 7e année, avec 6 ateliers organisés toutes les deux semaines.

      Les activités proposées aux élèves ont évolué de l'individuel au collectif.

      • 16:39-17:53 Description des activités créatrices :
        • mise en place d'un référentiel commun,
        • modelage de personnages,
        • construction de maisons en sous-groupes, et
        • construction du village de la classe.

      Chaque séance était organisée en trois temps : accueil, création, et réflexivité.

      • 17:54-19:32 L'enquête est de nature ethnographique, croisant différents types de données : observations des ateliers, rencontres avec les animatrices, entretiens avec les enseignants.

      Les observations visaient à décrire comment les élèves s'ajustent aux contraintes de l'atelier.

      • 19:33-20:28 Elle présente la grille d'observation utilisée, avec des dimensions telles que la disposition des places, les comportements manifestes, les interactions, les types de paroles et les tensions.

      • 20:29-21:52 Elle donne un aperçu des données en se concentrant sur deux axes :

        • les affinités et non-affinités entre pairs, et
        • la superposition des territoires de l'action pédagogique.
      • 21:53-27:55 Elle présente des extraits d'observation de trois classes illustrant les affinités et non-affinités entre élèves, notamment des moments critiques où des tensions émergent.

      • 27:56-30:00 Elle continue de présenter des extraits d'observation des trois classes avec des tensions spécifiques.

      • 30:01-33:37 Elle aborde le deuxième axe : la superposition des territoires de l'action pédagogique, entre l'espace de la classe et celui des ateliers, qui sont construits autour de valeurs différentes et entrent en tension.

      Elle évoque des sujets tabous qui ont émergé durant les ateliers et le désaccord des enseignants vis-à-vis de la liberté d'expression dans ce contexte.

      • 33:38-34:00 Elle introduit les deux éléments de synthèse de sa présentation, en lien avec le développement des CPS et l'inclusion scolaire.

      • 34:01-36:12 Le premier élément de synthèse porte sur le développement des compétences psychosociales pour soutenir une dynamique de groupe inclusive.

      Le projet permet d'agir sur la dimension affective de l'expérience scolaire et de favoriser l'expression de la diversité.

      Elle interroge l'impact du projet sur les inégalités en lien avec les enjeux scolaires.

      • 36:13-39:38 Le deuxième élément de synthèse porte sur la nécessité de penser des dispositifs pédagogiques alternatifs pour questionner la forme scolaire et ce qui fait obstacle à l'inclusion scolaire.

      Elle remet en question * l'évaluation, * les moyens d'expression, et * les normes de comportement à l'école.

      Elle explique que l'espace de l'atelier est en rupture avec les codes traditionnels, et que la démarche artistique peut être un levier de renouvellement pédagogique.

      • 39:39-fin Elle conclut sa présentation, s'excuse pour le flux rapide de son discours, et remercie l'audience pour son attention.
    1. Voici un document de briefing détaillé basé sur la transcription que vous avez fournie, en mettant en lumière les thèmes clés et les idées importantes :

      Document de Briefing : Analyse de l'Entretien avec Anaïs, Directrice-Enseignante

      Introduction

      Ce document résume les principaux thèmes abordés lors d'un entretien avec Anaïs, directrice-enseignante, partageant son expérience et ses stratégies pour gérer les défis de sa double fonction.

      L'entretien explore la réalité souvent méconnue de ce métier et propose des pistes pour transformer les difficultés en opportunités.

      Thèmes Clés et Idées Principales

      La Double Casquette :

      Un Défi Constant Réalité du Terrain: Anaïs souligne la complexité de jongler entre les responsabilités administratives et l'enseignement direct en classe.

      Être "au four et au moulin" est une métaphore récurrente. "Être directeur, c'est un peu comme être capitaine d'un navire qui doit à la fois être à la table à carte et ramer, bref, être au four et au moulin."

      Rythme Effréné: Une journée type est caractérisée par un "tunnel" de tâches successives, sans pause, nécessitant une grande agilité et capacité d'adaptation à l'inattendu.

      "Voilà ma journée, elle commence là et j'ai un tunnel et j'enchaîne les tâches."

      L'Inattendu : Les journées sont rarement prévisibles, avec des imprévus réguliers (ex : engin de chantier dans la cour), exigeant une capacité constante de réagir et de s'adapter.

      "Il n'y a pas une journée qui a ressemblé à une autre parce que ça peut arriver en plein milieu de ta cour de récréation était un engin de chantier, c'était pas prévu."

      Stratégies pour "Ne Pas Perdre la Tête"

      Organisation Rigoureuse: Anaïs insiste sur l'importance de noter et d'organiser toutes les tâches.

      L'utilisation d'outils spécifiques, comme des cahiers de maîtresse et de directrice, est essentielle.

      "Je note tout, c’est le principe." Cloisonnement Spatial et Temporel : Séparer clairement les espaces et les moments dédiés à la pédagogie et à la direction permet de maintenir la concentration et de prioriser.

      La classe est son espace sacré pour l'enseignement.

      "Moi, quand je suis en classe, je suis en classe et direction après."

      Savoir Dire Non: Poser des limites est crucial. Anaïs a appris à dire non aux sollicitations extérieures pendant ses temps de classe, mettant en avant que la classe est sa priorité.

      "Là stop, je suis en classe, le mail, l'appel de untel, il attendra."

      Anticipation: C'est le maître mot pour gérer les urgences et éviter d'être débordé. Prévoir et anticiper chaque tâche permet de mieux gérer les imprévus.

      "Tout est dans l'anticipation. Ça c'est vraiment le mot clé sur le poste de directeur."

      Utilisation d'outils:

      Elle utilise une matrice d'Eisenhower pour hiérarchiser ses tâches, des calendriers papier et numérique, et favorise la communication par mail pour centraliser les informations.

      Climat de Confiance avec l'Équipe

      Écoute et Observation : Il est essentiel d'observer et d'écouter l'équipe en place avant d'initier des changements.

      "On ne va pas tout changer, tout révolutionner. Déjà tout de suite, on l'oublie, on observe, on écoute, on voit les habitudes qui sont déjà en place la première année."

      Explicitation des Missions: Il est important d'expliquer clairement aux collègues les raisons des demandes et les tâches de la direction, afin de fluidifier les rapports.

      "Un truc que je pourrais conseiller aux personnes qui arrivent sur une direction, c'est d'expliciter beaucoup."

      Flexibilité et Adaptabilité : Être ouvert aux propositions de l'équipe et adapter l'organisation aux besoins de chacun est crucial.

      Autorité Fonctionnelle : Anaïs rappelle que le directeur n'est pas un chef hiérarchique mais dispose d'une autorité fonctionnelle, ce qui nécessite une communication claire et un positionnement adapté.

      Entre le Marteau et l'Enclume Sentiment de Solitude : La position de lien entre l'administration et les collègues peut être isolante. Le besoin de partager avec des pairs est crucial.

      "C'est bien là le moment où on se sent seul, c'est là le moment de solitude."

      Éviter de Choisir entre Loyautés: Il est essentiel de ne pas se sentir obligé de choisir entre la loyauté envers la hiérarchie et l'équipe, il est possible d'alterner entre différents rôles.

      "J'ai appris que je n'avais pas à choisir entre la loyauté pour mes supérieurs hiérarchiques et la loyauté envers mon équipe."

      Identifier et Assumer son Style de Direction : Anaïs reconnaît être "tyrannique" dans son approche mais souligne que c'est son style de direction, il doit être clair, structuré, pour son équipe.

      Relations avec les Partenaires Extérieurs

      Bienveillance et Écoute : Être bienveillant et à l'écoute est essentiel, non seulement avec les familles mais aussi avec les municipalités et les associations.

      "La bienveillance je dirai. Mais être bienveillant avec tous les partenaires avec qui on travaille."

      Clarté dans les Limites: Savoir dire non avec bienveillance reste important.

      Pédagogie : Un Pilier Central

      Priorité à la Classe : Lorsque en classe, Anaïs se consacre à 100% à ses élèves, reléguant les tâches administratives après.

      Positionnement Clair : Être capable de dire "stop" à la direction pour se concentrer sur la pédagogie est crucial.

      Formation Idéale pour Directeurs

      Module Pédagogique: Animer les projets d'école, gérer les évaluations nationales et adapter l'enseignement aux besoins des élèves.

      Module Relations Publiques: Développer des compétences relationnelles et partenariales.

      Module Organisationnel: Fournir des outils et des astuces pour une gestion sereine de la direction.

      Conclusion

      L'entretien avec Anaïs offre un aperçu précieux des défis et des stratégies pour une direction d'école efficace et équilibrée.

      L'accent mis sur l'organisation, l'anticipation, la communication, et la bienveillance souligne l'importance de développer des compétences multiples pour réussir dans ce rôle exigeant.

      La capacité à se positionner correctement, à la fois comme directrice et comme enseignante, est essentielle pour ne pas "perdre la tête" et pour maintenir sa passion pour l'enseignement.

    2. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription fournie, mettant en évidence les points clés de la discussion entre l'intervieweur et Anaïs, directrice d'école et enseignante:

      • 0:00-1:43 : Introduction et Vrai ou Faux
        • Un petit jeu de vrai ou faux lance l'entretien pour aborder les idées reçues sur le rôle de directeur.
        • Il est souligné que le directeur est un lien entre l'administration et le terrain, et qu'il doit savoir gérer l'administratif et l'enseignement.
        • La formation actuelle ne prépare pas les directeurs à cette double casquette.
        • Être directeur c'est un peu comme être capitaine d'un navire qui doit à la fois être à la table à carte et ramer.
      • 1:43-2:30 : Introduction et présentation d'Anaïs
        • L'intervieweur présente Anaïs, connue pour son compte "Les maîtresses en baskets".
        • L'objectif est d'explorer comment gérer la double mission de directeur et enseignant.
        • La discussion portera sur l'organisation, la survie et la gestion de la charge de travail.
      • 2:30-5:27 : Journée type d'une directrice-enseignante
        • Anaïs décrit sa journée type, qui commence tôt avec la préparation de sa classe, suivie d'un temps avec ses collègues et de la surveillance.
        • Les récréations sont consacrées à la gestion administrative et aux urgences.
        • Après la classe, elle gère l'étude et les tâches de direction.
        • Le rythme est effréné, avec un enchaînement constant des tâches.
        • Il faut être agile et ne pas avoir peur de l'inattendu.
        • Les journées sont rarement prévisibles.
      • 5:27-12:58 : Ne pas perdre la tête
        • L'importance d'une structure stable pour gérer l'imprévu est mise en avant.
        • Anaïs note tout, utilise un cahier de maîtresse et un cahier de directrice.
        • Elle sépare clairement les espaces : sa classe pour la pédagogie et son bureau pour la direction.
        • Quand elle est en classe, sa priorité est sa classe.
        • Elle ne prend pas le téléphone en classe.
        • Il faut savoir dire non et poser ses limites, notamment face aux demandes des parents ou collègues.
        • La première année est la plus difficile.
        • L'entraide et le partage sont importants pour ne pas se sentir seul.
        • Il faut expliciter aux collègues les missions et les raisons des demandes.
      • 12:58-17:35 : Climat de confiance
        • Il faut être à l'écoute de son équipe et ne pas vouloir tout changer.
        • Les décisions sont prises en concertation avec l'équipe.
        • Un dossier enseignant est donné en début d'année avec toutes les informations clés.
        • Il faut savoir moduler et ne pas rester buté sur les textes.
        • Il faut savoir dire non, ce qui est difficile mais nécessaire.
        • Il n'y a pas de position hiérarchique dans le primaire, mais une autorité fonctionnelle.
        • Il faut savoir dire non aux collègues, aux parents et aux partenaires.
      • 17:35-22:16 : Clarification des prérogatives et soutien
        • Il est important de connaître ses prérogatives pour ne pas se laisser embarquer dans des tâches qui ne sont pas de son ressort.
        • Les textes sont là pour aider et protéger les directeurs.
        • Il faut se faire accompagner par d'autres directeurs et par les conseillers pédagogiques.
        • Il est possible de différer les demandes pour mieux les traiter.
        • Il est important de vérifier les informations avant de répondre.
        • Les urgences vitales sont rares.
        • Beaucoup d'enseignants ont une fausse idée des missions de direction.
        • Il faut expliquer les missions de la direction pour que chacun comprenne son rôle.
      • 22:16-27:27 : Entre le marteau et l'enclume
        • Le directeur se sent seul entre les demandes de l'administration et les attentes des collègues.
        • Il faut savoir faire fonctionner l'école tout en n'étant pas supérieur hiérarchique.
        • Il est important d'extérioriser et de parler à d'autres directeurs.
        • Il n'est pas nécessaire de choisir entre la loyauté envers son équipe et envers sa hiérarchie.
        • Il faut savoir alterner les casquettes de collègue et de directrice.
        • Il ne faut pas se laisser enfermer dans une image rigide.
        • Il faut savoir où on se situe selon les moments.
        • Le directeur est un carrefour de tous les partenaires.
        • Les attentes envers le directeur varient selon les moments de l'année.
      • 27:27-34:19 : Relations avec les partenaires et animation de projets
        • La bienveillance est essentielle dans les relations avec tous les partenaires.
        • Il faut être explicite et savoir dire non avec bienveillance.
        • Chacun doit trouver son propre style de direction.
        • Le style de direction peut être perçu différemment selon le genre et l'âge.
        • Il faut établir un cadre clair, comme on le fait avec les élèves.
        • Les collègues peuvent percevoir un style comme tyrannique, mais pour leur bien.
        • L'anticipation est nécessaire pour que les élèves ne pâtissent pas de la charge de direction.
      • 34:19-42:15 : Anticiper et outils
        • Il faut un calendrier de direction avec les rendez-vous de l'année.
        • Les outils principaux sont le cahier de direction et le téléphone.
        • Utilisation de la matrice d'Eisenhower pour hiérarchiser les tâches.
        • Il faut anticiper les échéances et les demandes des collègues.
        • Il est important de se donner des délais pour ne pas être en retard.
        • Les rappels par mail sont efficaces.
        • Il faut centraliser les informations.
        • Il est important d'être clair avec son équipe sur son fonctionnement.
        • Les collègues sont invités à rappeler les tâches à faire.
        • Le jeu peut être un outil pour motiver les collègues, par exemple avec les cahiers d'appel.
        • Il faut s'adapter à son équipe.
      • 42:15-50:25 : Pédagogue avant tout
        • Quand on est en classe, il faut rester en classe.
        • Il faut savoir dire stop à la direction pour être pédagogiquement présent.
        • Il faut savoir se positionner au bon endroit.
        • Un déclencheur a été le fait de ne plus aimer comment Anaïs enseignait.
        • Il a fallu couper avec la direction pour retrouver le plaisir d'enseigner.
        • Il faut prendre le temps de répondre aux demandes.
        • On a le droit de ne pas être là, l'école continue de fonctionner.
        • Il faut se mettre des limites pour préserver sa santé mentale.
        • Il est important de pouvoir différer les choses.
        • L'organisation et les outils permettent de gérer le flux d'informations.
      • 50:25-53:05 : Formation idéale pour les directeurs
        • Il faudrait un module sur les compétences pédagogiques et l'animation des projets d'école.
        • Un module sur les relations publiques et partenariales.
        • Un module sur l'organisation et les outils pour être serein.
        • Les trois piliers sont l'animation de l'équipe, les relations extérieures et l'organisation.

      Ce sommaire détaillé met en évidence les défis et les stratégies d'une directrice-enseignante, ainsi que les compétences clés nécessaires pour exercer ce rôle.

    1. Voici un document de synthèse détaillé basé sur la transcription de la vidéo, mettant en lumière les thèmes clés et les idées importantes.

      Document de Synthèse : "Troubles psy : repenser la normalité ?" - Analyse du fonctionnement des Groupes d'Entraide Mutuelle (GEM)

      Introduction

      Cette vidéo, issue de la chaîne YouTube "Avides de Recherche", vulgarise un article de l'anthropologue

      Aurélien Troisoeufs sur les Groupes d'Entraide Mutuelle (GEM).

      Ces groupes, créés en 2005, visent à accompagner les personnes souffrant de troubles psychiques vers une vie plus ordinaire.

      La vidéo explore la manière dont les GEM redéfinissent la notion de normalité et les tensions que cela peut engendrer.

      Thèmes Principaux et Idées Clés

      Représentations Sociales des Troubles Psychiques : Les personnes atteintes de troubles psychiques sont souvent perçues négativement, "teintées de peur, de malaise ou éventuellement de pitié." (0:03-0:06)

      Elles sont fréquemment considérées comme anormales, avec des comportements jugés inadaptés socialement. (0:14-0:23)

      Les GEM : Espaces de Transition et de Normalisation:

      Les GEM sont des lieux distincts des hôpitaux psychiatriques, ressemblant plutôt à des centres d'animation. (0:30-0:33)

      Ils visent à rompre l'isolement, créer du lien social et favoriser la normalisation des individus. (2:22-2:27) Ils sont conçus comme des "espaces de transition" entre la maladie et une vie sociale ordinaire. (2:29-2:36)

      L'objectif est d'aider les adhérents à "mener une vie ordinaire en se considérant comme une personne normale". (2:45-2:47)

      La Notion de Liminalité:

      Le concept de liminalité, associé aux travaux d'Arnold van Gennep et Victor Turner sur les rites de passage, est utilisé pour comprendre la situation des personnes en situation de handicap. (2:57-3:21)

      Les rites de passage comportent une phase liminaire, moment d'indétermination et de transformation. (3:37-3:48)

      Robert Murphy souligne que le handicap peut être perçu comme une "phase liminaire perpétuelle", où l'individu reste dans l'entre-deux, "ni vraiment malade ni totalement normal." (4:10-4:37)

      Le Paradoxe de la Normalisation dans les GEM: Les GEM cherchent à faire "mettre la maladie entre parenthèses" pour favoriser une image de soi plus "normale". (4:49-4:58)

      Les animateurs tentent de donner une image de normalité dans leur façon de traiter les adhérents et proposent des activités pour "construire une nouvelle image de soi". (5:30-5:50)

      Cependant, des situations paradoxales émergent.

      Par exemple, les animateurs cherchent à identifier les signes de troubles psychiques chez les nouveaux arrivants, créant une tension entre normalité et reconnaissance de la maladie (6:10-6:42).

      L'organisation d'événements comme la fête de Noël met en lumière des contradictions liées à l'impossibilité d'appliquer des pratiques sociales "normales" (alcool) à des personnes sous traitement, révélant ainsi que l'approche est une imitation de la normalité (6:54-7:38).

      Malgré leurs bonnes intentions, les animateurs maintiennent les adhérents dans un entre-deux, ne les reconnaissant "pas comme malades sans pour autant les voir comme des personnes valides." (7:49-8:01)

      Une Autre Normalité : La Perspective des Adhérents: Les adhérents voient le GEM comme un lieu qui s'inscrit dans leur vie quotidienne, donnant un rythme et une activité à leur journée. (8:27-8:40)

      Pour eux, le GEM est aussi un lieu de passage, comme un café ou un bistro, où l'on peut échanger et se sentir comme tout le monde. (9:06-9:16)

      Le partage d'expériences et la discussion autour des troubles psychiques créent un sentiment d'identification et d'appartenance. (9:35-9:54)

      Les adhérents se permettent d'utiliser des termes péjoratifs pour se désigner eux-mêmes, afin de se les réapproprier. (10:14-10:29)

      La maladie devient une expérience banale au sein du groupe, ce qui permet de ne plus se sentir différent des autres. (10:36-10:44)

      Il n'y a plus "une valorisation par la maladie", car l'identité de malade n'a de sens qu'en comparaison avec les autres personnes qui ne sont pas concernées. (11:04-11:17)

      Les adhérents établissent des distinctions entre eux, mais celles-ci ne se basent pas sur les représentations de la société, mais sur leur propre vécu.

      Pour eux, il n'y a pas de frontière nette entre normalité et maladie, mais plutôt une question de degré. (11:40-12:07) Conclusion

      La vidéo conclut que les adhérents des GEM se considèrent eux-mêmes comme des personnes "perpétuellement dans l'entre-deux" (12:16-12:22).

      Ils acceptent cette situation et ne cherchent pas à être transformés en "normaux" au sens de la société extérieure.

      La normalité est ainsi présentée comme une construction sociale relative et mouvante, qui se définit dans les interactions et les contextes.

      L'analyse souligne l'importance de la communauté pour développer un sentiment d'appartenance et ne plus se sentir anormal (13:06-13:14) .

      La vidéo incite à repenser nos manières de catégoriser les autres et de donner une place à leur point de vue pour éviter d'enfermer les différences dans une identité négative imposée (13:29-13:41).

      Citations Clés

      "Les gens avec des troubles psy sont considérés et même définis comme des personnes anormales." (0:14-0:17)

      "Ici il n'y a pas de malades, seulement des personnes." (6:22-6:24)

      "Le GEM c'est un endroit où on peut juste être de passage." (8:47-8:49)

      "Ce n'est pas de savoir ce que c'est que de vivre la maladie, c'est le fait d'accepter la maladie des autres." (10:47-10:52)

      "La normalité [...] se construit dans les situations, dans les interactions entre les individus et aussi dans les jugements qu'on émet ou que les autres produisent." (12:41-12:51)

    2. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription de la vidéo, qui détaille les principaux points abordés :

      • Introduction (0:00-1:00)
        • Présentation de la perception des personnes ayant des troubles psychiques, souvent marquée par la peur ou la pitié.
        • Ces personnes sont considérées comme anormales, avec des comportements jugés inadaptés socialement.
        • Présentation des Groupes d'Entraide Mutuelle (GEM) comme des espaces pour aider ces personnes à mener une vie plus ordinaire, distincts des hôpitaux psychiatriques.
        • Interrogation sur la définition de la normalité dans le contexte de la maladie psychique et sur les tensions et paradoxes que cela engendre.
      • Présentation de l'étude d'Aurélien Troisoeufs (1:00-1:49)
        • L'étude porte sur des GEM en Île-de-France.
        • L'anthropologue a observé les interactions au sein des GEM et le rapport des membres aux objectifs du GEM.
        • Le titre de l'article est : "Jouer aux normaux entre malades".
      • GEM et liminalité (1:50-4:46)
        • Les GEM existent depuis 2005 et proposent des activités socio-culturelles et du soutien mutuel.
        • Ce ne sont pas des établissements de soins, mais des lieux ouverts avec des animateurs et des adhérents.
        • Les GEM visent à rompre l'isolement et à favoriser la normalisation, étant considérés comme une transition entre la maladie et la vie sociale.
        • La notion de liminalité est introduite, renvoyant à un entre-deux, à une phase de transition.
        • Référence aux travaux d'Arnold van Gennep et Victor Turner sur les rites de passage qui comprennent une phase liminaire de transformation.
        • La situation de handicap est comparée à une phase liminaire perpétuelle, où l'individu reste dans l'indétermination.
      • Mettre la maladie entre parenthèses (4:47-8:10)
        • Les GEM cherchent à faire oublier les troubles psychiques aux participants pour qu'ils ne se voient plus comme des malades.
        • Cela passe par la création de lieux conviviaux, le recrutement d'animateurs qui ne traitent pas les adhérents comme des malades, et la proposition d'activités pour construire une nouvelle image de soi.
        • Les contradictions et paradoxes de cette approche sont mis en évidence : par exemple, un adhérent trop "normal" devient suspect et l'alcool lors des festivités est sujet à des négociations.
        • Malgré les bonnes intentions, les animateurs placent les adhérents dans un entre-deux, ne les considérant ni comme malades ni comme totalement valides.
      • Une autre normalité entre malades (8:11-12:15)
        • Les adhérents ne cherchent pas forcément à mettre la maladie entre parenthèses.
        • Pour eux, la normalité vient du fait que participer au GEM s'inscrit dans leur vie quotidienne et leurs habitudes.
        • Aller au GEM donne un rythme de vie, et c'est un lieu où l'on peut se sentir comme tout le monde.
        • Le GEM permet de rencontrer des personnes qui partagent des expériences similaires.
        • Les adhérents parlent de leur maladie, de leurs traitements et de leur vécu, ce qui crée un sentiment d'appartenance et d'identification.
        • Ils se distinguent également de ceux qui n'ont pas de troubles psychiques et peuvent utiliser l'humour et des termes stigmatisants pour se réapproprier leur identité.
        • Le partage d'expériences banalise la maladie au sein du groupe. La maladie n'est plus une spécificité.
        • Une distinction est faite entre ceux qui sont stabilisés et ceux qui sont considérés comme trop "fous", basée sur leur propre vécu.
      • Conclusion (12:15-13:59)
        • Les adhérents se considèrent comme étant perpétuellement dans l'entre-deux (la liminalité), mais en décalage avec la philosophie initiale des GEM.
        • La normalité est relative et se construit dans les interactions et les jugements des autres.
        • Les adhérents créent leur propre normalité basée sur des expériences et des vécus partagés.
        • L'importance de la communauté pour développer un sentiment d'appartenance est soulignée.
        • Les constats peuvent être transposés à d'autres groupes sociaux, notamment les groupes marginalisés.
        • L'importance de donner une vraie place au point de vue et à l'expérience de l'autre pour éviter d'enfermer les personnes différentes dans une identité négative.
        • Invitation à lire l'article d'Aurélien Troisoeufs pour approfondir le sujet.
    1. Voici un document de synthèse détaillé, reprenant les thèmes principaux et les idées clés de l'intervention d'Alain Depaulis, en incluant des citations et en français :

      BRIEFING DOCUMENT : Analyse de la conférence "Comment penser (l')ensemble ?" d'Alain Depaulis

      Source : Université Populaire Edgar Morin pour la Métamorphose - S01E05, 25 janvier 2025, Toulouse.

      Intervenant : Alain Depaulis, Chercheur indépendant, psychothérapeute et psychanalyste, membre de l'école freudienne et du CIRET. Auteur de "Le complexe de Médée" et co-auteur de "Travailler ensemble, un défi pour le médico-social", "Complexité et altérité" et "L’agir pluridisciplinaire, Éthique et réflexivité".

      Introduction

      La conférence d'Alain Depaulis explore la question complexe du travail collectif et de la pensée conjointe, à travers le prisme de son expérience de terrain et de son engagement dans le champ médico-social.

      L'objectif est de dépasser les cloisonnements disciplinaires pour atteindre une compréhension plus holistique des situations et favoriser le "mieux vivre ensemble". Depaulis s'appuie sur une analyse des obstacles au travail collectif pour proposer des pistes de réflexion et des outils concrets.

      L'intervention est enrichie d'une analogie avec le processus de pacification en Afrique du Sud, mettant en lumière le rôle de la reconnaissance mutuelle, de l'éthique de la parole et de la réflexivité.

      Thèmes Principaux et Idées Clés

      Obstacles au travail collectif :

      Hétérogénéité des positionnements : La diversité des corps de métier (médical, psychologique, social, etc.) rend difficile la conception d'un travail collectif cohérent. Méconnaissance mutuelle :

      Chaque professionnel travaille dans son "pré carré", ignorant les impératifs, méthodes et contraintes de ses partenaires.

      "Chacun travaille conduit par sa mission les impératifs de sa mission dans une ignorance complète de ce que sont les impératifs de ses partenaires".

      Cloisonnement des services : Manque de communication, absence d'un langage commun, ce qui nuit notamment à la place de l'usager.

      Passions humaines : Tendances à la certitude, à la maîtrise, rivalités entre services et professionnels, pervertissant les capacités professionnelles.

      Contraintes extérieures : Contraintes économiques imposant une logique chiffrée, discours managérial imposant des protocoles, orientations politiques incohérentes, et enfin l'usager devient un "consommateur de service" ce qui modifie la relation.

      La souffrance générée : L'absence de travail en commun peut générer de la souffrance chez l'enfant, ses parents et les professionnels eux-mêmes.

      Le cheminement vers une pensée conjointe : De la question "Comment mieux travailler ensemble" à "Comment penser l'ensemble" : L'analyse institutionnelle du service a évolué d'une simple question pratique à une interrogation plus profonde sur la manière de penser au-delà des différences.

      La clinique du partenariat : "Pour faire de la clinique en partenariat, il s'est trouvé inévitable à un moment de faire la clinique du partenariat".

      Règles simples : Afin de pallier le manque de connaissance, l'équipe à mis en place une règle toute simple : celle de la rencontre physique avec les nouveaux partenaires, où chacun présente "les personnes, les formations, les statuts, les fonctions, les missions, les méthodologies et les contraintes".

      Démarche transdisciplinaire : Mettre en pratique la transdisciplinarité au quotidien, soulignant les conditions permettant d'instaurer une dynamique transversale.

      Plurict : L'association a crée un processus en 7 séances pour aider les équipes à réinterroger leur fonctionnement, en intégrant un espace d'auto-réflexion pour une amélioration collective.

      Outils et principes pour la pensée collective :

      Six axes critiques : L'analyse institutionnelle a mené à l'identification de six axes d'analyse, mis à l'épreuve dans divers contextes :

      • État des lieux
      • Objectif commun
      • Permettre à l'usager d'être acteur
      • Reconnaissance mutuelle
      • Modalités de l'échange (éthique de la parole)
      • Régulation des passions humaines (éthique et réflexivité).

      Diagnostic en extension : Un outil pour mettre en commun des savoirs sans les dénaturer, en partant du principe que "chacun détient une part de la réalité complexe du sujet"

      Deux principes de l'échange:Ne pas débattre : "Le premier principe de l'échange n'est pas de polémiquer... mais d'ouvrir un espace qui favorise la circulation des données".

      Ne pas uniformiser : "Il consiste à chercher à ne pas unifier. Nous savons que la pratique de la synthèse conduit à l'amalgame, à la confusion et à la perte de singularité."

      L'analyse pluridisciplinaire : Un document écrit où chaque expert expose son point de vue, ses acquis, ses doutes, la parole étant donnée à l'usager. Ce document devient un référentiel témoin de la vie du collectif, un "bien commun" permettant de dépasser le cloisonnement des expertises.

      Vision en surplomb : L'analyse pluridisciplinaire offre une vision synchronique (instantanée) et diachronique (dynamique) permettant de prendre conscience du rôle de chacun, de ses actions et de leurs interdépendances.

      Réflexivité :

      Omniprésence de la réflexivité : "La réflexivité est la garantie de l'éthique". Présente dans le diagnostic en extension et dans les 6 axes, elle consiste à interroger notre propre façon d'agir, et pas seulement le contenu de l'échange.

      Au-delà du "praticien réflexif" : Depaulis se distingue de l'approche du "praticien réflexif" à la mode, en s'inspirant de la tradition philosophique (Husserl, Habermas) et psychanalytique (Freud). "La réflexivité dont nous recommandons dans notre travail, elle a une autre source. On la trouve en particulier chez Husserl qui introduit le mot d'autoréflexion dans la philosophie".

      Autoréflexion comme interrogation critique : Il s'agit d'interroger "toutes les illusions idéologiques, tous les errements dont on est victime" en s'inspirant de la psychanalyse où "le temps de la cure est une séance d'autoréflexion".

      Réflexivité et pensée complexe : "La culture réflexive est, pour moi, indissociable de la pensée complexe, dans le sens où elle ne dissocie jamais l'acte de celui qui en est l'acteur dans son intime."

      Réflexivité comme puissance d'agir : S'appuyant sur Paul Ricoeur, Depaulis souligne que la réflexivité permet "de recouvrer sa puissance d’agir, de penser, de sentir", puissance enfouie par les savoirs et les pratiques.

      Analogie avec l'Afrique du Sud: Objectif commun malgré les divergences : De Klerk et Mandela avaient des objectifs politiques opposés, mais ils partageaient un objectif commun : sauver l'Afrique du Sud.

      Reconnaissance mutuelle et dépassement de la haine : L'incarcération de Mandela lui a permis de "déposer sa haine" en apprenant la langue et la culture de ses adversaires, ainsi la reconnaissance était mutuelle.

      Éthique de la parole : Lors des négociations, Mandela a affirmé sa position en accusant de Klerk de manquer de légitimité, démontrant la force d'une parole engagée.

      Réflexivité : Mandela, par ses moments de distanciation et sa manière de prendre du recul, a su "se positionner au mieux par rapport à ses interlocuteurs"

      Métamorphose : Malgré la complexité et les risques, l'expérience sud-africaine montre que l'aspiration à "penser ensemble" peut mener à une "métamorphose" collective.

      Conclusion

      La conférence d'Alain Depaulis offre une réflexion profonde sur les défis du travail collectif et la nécessité de développer une pensée conjointe.

      En s'appuyant sur son expérience de terrain, il met en lumière les obstacles et les solutions possibles pour une véritable démarche transdisciplinaire.

      La mise en pratique de la réflexivité, comprise non comme un outil de performance mais comme une interrogation philosophique, apparait comme la clé de voûte d'une pensée collective, qui favorise la reconnaissance de l'autre, le respect de la parole et l'acceptation des différences.

      L'analogie avec le processus de pacification en Afrique du Sud illustre de manière poignante le potentiel d'une telle démarche pour une "métamorphose" collective.

    2. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription de la conférence d'Alain Depaulis :

      • 0:08-3:04 : Introduction par Pascal.
        • Remerciements et présentation d'Alain Depaulis.
        • Depaulis est un chercheur indépendant, psychothérapeute, psychanalyste, membre de l'école freudienne et du CIRET, et auteur de plusieurs ouvrages.
        • Son travail est influencé par la pensée d'Edgar Morin et par une pratique interdisciplinaire, multidisciplinaire et transdisciplinaire.
        • Ses ouvrages portent sur le travail en équipe, l'éthique et la réflexivité.
      • 3:04-5:28 : Présentation du travail collectif.
        • Le travail présenté remonte à une quarantaine d'années et a été présenté à plusieurs reprises.
        • Il est issu d'un travail de terrain avec une équipe pluridisciplinaire, en partenariat avec d'autres services.
        • Création d'une association nommée "plurict".
      • 5:28-8:25 : Détour par l'Afrique du Sud.
        • Référence au discours de Frédéric de Klerk en 1990 annonçant le début des négociations et la libération de Mandela.
        • Rappel de l'histoire de l'apartheid à partir de 1948.
        • Évocation de la culture africaine Ubuntu et des manifestations pacifiques.
        • Nécessité d'éclaircir le processus qui a permis à l'Afrique du Sud de devenir un État démocratique multiracial.
      • 8:25-11:02 : Origine du travail présenté.
        • Le travail est né d'une réflexion sur la manière de mieux travailler ensemble au sein d'un service.
        • Analyse institutionnelle des obstacles rencontrés et élaboration d'une "boîte à outils".
        • Nécessité de soutenir l'éthique d'un collectif et d'avoir des effets de cohérence, en réponse au défi lancé par Nicolescou de penser au-delà des disciplines.
        • Évolution de la question : comment mieux travailler ensemble → comment penser ensemble → comment penser l'ensemble → comment mieux vivre ensemble.
      • 11:02-13:41 : Cadre de référence et difficultés.
        • Le cadre est un service d'accompagnement pour enfants en situation de handicap, scolarisés en milieu ordinaire, mais souffrant de troubles variés.
        • Difficulté d'obtenir un minimum de cohérence dans un panel d'intervenants aussi varié, et tentation de chacun de tirer la couverture à soi.
        • L'intention plurielle d'améliorer le sort de l'enfant peut générer de la souffrance, chez l'enfant, ses parents et les professionnels.
        • La société forme des professionnels compétents mais n'apprend pas à travailler ensemble.
        • Volonté de faire de la clinique en partenariat et nécessité de faire la clinique du partenariat.
      • 13:41-18:03 : Causes des difficultés de fonctionnement.
        • Hétérogénéité des positionnements : difficultés à concevoir un travail collectif avec des corps de métier différents.
        • Méconnaissance mutuelle : chacun travaille dans son pré carré, ignorant les impératifs des partenaires.
        • Cloisonnement des services et manque de communication, en particulier un manque de langage commun.
      • Difficulté à donner à l'usager un statut d'acteur.
        • Passions humaines : tendances à la certitude, à la maîtrise, rivalités entre chefs de service.
      • 18:03-19:55 : Facteurs extérieurs.
        • Contrainte économique et exigences de rendre compte en termes chiffrés.
        • Discours managérial imposant des référentiels et protocoles, sans tenir compte des singularités locales.
        • Orientations politiques de l'État créant des incohérences.
      • Évolution sociétale : l'usager devient un consommateur de service.
      • 19:55-22:36 : Réponses aux difficultés.
        • Reconnaissance mutuelle : importance des rencontres physiques pour se présenter et connaître les actions de chacun.
      • L'investissement de temps au début permet de gagner du temps par la suite et facilite la communication en cas de problème.
      • Diagnostic en extension : comment mettre en commun des savoirs différents sans les dénaturer.
      • 22:36-24:52 : Analyse institutionnelle et axes d'analyse.
        • L'analyse institutionnelle a permis de forger des instruments de navigation pour tenir le cap face aux turbulences.
        • Identification de six axes d'analyse.
        • Ces axes ont été mis à l'épreuve dans différents contextes : sanitaire, médico-social, social et judiciaire.
        • La question posée est : existe-t-il un processus qui permette de soutenir l'éthique d'un collectif et qui favorise les effets de cohérence ?.
        • Ce processus a été expérimenté dans divers services et a donné lieu à un ouvrage sur l'agir pluridisciplinaire.
      • 24:52-29:33 : Processus proposé par Plurict.
        • Le processus dure 7 mois, à raison d'une séance par mois.
        • La première séance est un état des lieux du fonctionnement.
      • Les six axes sont : * Qu'avons-nous à partager ? Un objectif commun. * Permettre à l'usager d'être acteur. * Reconnaissance mutuelle. * Modalités de l'échange, éthique de la parole. * Comment réguler les passions humaines, éthique et réflexivité.
        • Une septième séance invite les participants à un retour critique du processus.
      • 29:33-32:35 : Enseignements du processus.
        • Le processus suppose l'engagement de l'équipe et de ses membres.
        • Les bénéfices : échange authentique, redécouverte du partenaire et de sa mission, apaisement de la souffrance au travail, appel à plus d'humanité.
      • 32:35-40:07 : Comment penser entre, au-delà et à travers nos différences.
        • Comment concevoir une démarche qui soutient l'acceptation de savoirs multiples, parfois contradictoires, sans les dénaturer.
        • Deux principes :
          • L'échange n'est pas un débat ou une polémique, mais un espace de circulation des données.
          • Ne pas chercher à uniformiser ou unifier les points de vue.
        • Inspiration du modèle du cartel de Lacan.
        • Nécessité de ne pas tendre vers un accord, travail en spirale où de nouveaux éléments font évoluer le processus.
        • Diagnostic en extension : outil fédérateur permettant à chacun de projeter son expertise sur un plan multidimensionnel.
        • Le diagnostic en extension est l'acceptation d'un non savoir partagé, qui ouvre un espace transversal d'élaboration.
      • 40:07-47:09 : Mise en œuvre du diagnostic en extension.
        • Le diagnostic pluridisciplinaire est une première exposition qui peut déjà produire des effets.
        • Cette saisie est portée à l'écrit dans un document nommé analyse pluridisciplinaire.
        • Ce document expose l'objet de la rencontre, les différents protagonistes, les expertises, les pistes et questions.
        • La parole est donnée à l'usager.
        • Ce texte est un bien commun qui fait unité et lien.
        • La répétition de l'opération dans le temps dynamise les points de vue, les échanges et modifie les interventions et positionnements.
        • L'analyse renvoie à chacun sa pertinence et ses manques, et met en évidence les répétitions.
        • Le processus ne permet pas d'échapper au réel.
      • La méthode met en relief les dissonances, les contradictions et les interdépendances.
        • Elle offre une vision globale sur un plan synchronique et diachronique.
        • Elle permet un réajustement des actions et des membres du groupe.
      • 47:09-52:00 : Principes clés et changements de position.
        • Les outils permettent de penser ensemble les expertises dans leur complémentarité, antagonisme, continuité et discontinuité, en tenant compte des acteurs.
        • L'intervenant fait référence aux principes dialogique, récursif et hologrammatique de Morin.
        • Changement de position : le spécialiste n'est plus le centre, il met en veilleuse ses présupposés théoriques.
        • Dans l'analyse transversale, chaque expertise est un élément de l'ensemble, et l'intelligibilité du problème nécessite un déplacement vers un niveau supérieur d'analyse.
        • La difficulté de transmission de la démarche tient à la révolution de pensée qu'elle demande.
      • 52:00-59:07 : Importance de la réflexivité.
        • La démarche ne s'épanouit que dans un espace collégial et un esprit constant de distanciation.
        • La cohérence polyphonique nécessite le respect des rythmes et des rites de chacun.
        • L'aspiration à mieux travailler ensemble est soutendue par la reconnaissance de la différence et l'acceptation de l'altérité.
        • L'omniprésence de la réflexivité dans le diagnostic en extension et les six axes.
        • Le moment réflexif interroge la façon d'agir et non le contenu de l'échange.
        • La réflexivité est un usage immodéré et est la signature du groupe plurict.
      • La réflexivité est un mode exigeant de penser l'expérience.
        • Référence à l'allégorie de Porthos.
      • 59:07-1:00:18 : Réflexivité : au-delà de la pratique réflexive.
      • La notion de praticien réflexif est en vogue dans les sciences de l'éducation, mais a été récupéré par le management.
        • La réflexivité du groupe plurict a une autre source : la philosophie, et en particulier, Husserl et Habermas.
        • L'autoréflexion est une méditation sur soi-même, une interrogation des illusions idéologiques et des erreurs.
      • Référence à Edgar Morin sur la nécessité de se savoir égocentrique et ethnocentrique.
      • La culture réflexive est indissociable de la pensée complexe.
        • Référence à Paul Ricœur sur la réflexivité comme un mouvement de recouvrer sa puissance d'agir, penser, sentir.
        • La réflexivité est une clé à la quête transdisciplinaire d'émancipation collective.
      • 1:00:18-1:11:27 : Application à l'Afrique du Sud.
        • Analyse du processus de pacification en Afrique du Sud sous l'angle des concepts développés précédemment.
        • Discours de De Klerk en 1990 et libération de Mandela.
        • Objectifs différents entre De Klerk (gagner du temps) et Mandela (État démocratique multiracial).
        • Point commun : sauver l'Afrique du Sud.
        • Reconnaissance de l'autre : les 27 ans de prison de Mandela où il apprend l'afrikaans.
        • Mandela déplace sa haine sur les structures de l'apartheid et non sur les personnes.
        • Éthique de la parole : épisode de 1992 où Mandela interpelle De Klerk lors d'une négociation.
        • Réflexivité : omniprésente dans la conduite de Mandela qui prend toujours le temps de réfléchir avant de répondre.
        • Mandela ménage du temps à De Klerk pour qu'il convainque son clan.
        • Les points de convergence entre le processus développé et celui de Mandela : objectif commun, citoyen acteur, reconnaissance mutuelle, éthique de la discussion, réflexivité.
        • L'aspiration à penser l'ensemble est réaliste.
      • 1:11:27-fin : Conclusion et remerciements.
        • Applaudissements et remerciements.
    1. Document de Synthèse : La Santé Mentale des Jeunes en Europe

      Source : Vidéo ARTE Europe l'Hebdo : "La santé mentale des jeunes en Europe" (https://www.youtube.com/watch?v=Zwl8BXb_kkU&rco=1)

      Date de Diffusion : 24 janvier 2025

      Introduction

      Cette vidéo d'ARTE examine la crise de la santé mentale chez les jeunes en Europe, un problème exacerbé par la pandémie de COVID-19, mais dont les racines sont plus profondes. Elle met en lumière l'ampleur du problème, ses causes multiples et les défis d'accès aux soins, tout en explorant le rôle ambivalent des réseaux sociaux.

      Thèmes Clés et Points Importants

      L'Étendue du Problème : Une Crise de Santé Mentale chez les Jeunes

      L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 150 millions d'Européens ont des problèmes de santé mentale, et les jeunes de moins de 30 ans sont particulièrement touchés.

      Les "signaux d'alarme" sont au rouge : la santé mentale des jeunes s'est dégradée partout en Europe. La pandémie de COVID-19 a considérablement aggravé la situation. Un rapport de la Commission européenne et de l'OCDE révèle que le nombre de jeunes touchés par des symptômes dépressifs a doublé, voire triplé, dans plusieurs pays par rapport à 2019.

      "D'après une étude de la clinique univ de Hambourg, aujourd'hui 5 ans après le début de la pandémie, deux jeunes sur 10 souffrent toujours de troubles psychiques en Allemagne." (2:00-2:06)

      Les Causes Multiples de la Dégradation de la Santé Mentale

      Facteurs de vulnérabilité individuels : Les difficultés de vie telles que la violence familiale, la précarité, l'incertitude quant à l'avenir, la difficulté à trouver un emploi et un logement stable jouent un rôle crucial.

      C’est décrit comme l’image du vase qui se remplit plus vite (2:18).

      L'impact de la pandémie : Les confinements, l'isolement social, l'enseignement à distance ont eu un effet négatif sur le moral des jeunes. Dylan, un étudiant français, témoigne :

      "Il y a vraiment... de la déprime quoi et de beaucoup d'isolement." (2:56-3:11)

      Facteurs structurels et mondiaux : La crise climatique, les conflits armés (Ukraine, Gaza), l'incertitude politique et la montée des populismes ont également un impact sur la santé mentale des jeunes.

      "Les jeunes nous communiquent les signaux d'alarme de notre monde moderne. Il nous montre que notre société et ce monde sont en proie à de graves difficultés." (3:33-3:39)

      Réseaux sociaux : La surabondance de fake news, d'images violentes, le cyberharcèlement et la comparaison sociale créent de l'isolement et ont un impact négatif sur l'estime de soi.

      Défis d'Accès aux Soins et Stigmatisation Un quart des Européens ont eu des difficultés à trouver de l'aide professionnelle pour leur santé mentale (enquête Eurobaromètre).

      Les principaux obstacles sont les délais d'attente trop longs et les coûts élevés des traitements (6:01-6:22).

      L'accès aux soins de santé mentale publics est insuffisant, forçant les personnes à se tourner vers le privé ou à renoncer aux soins (6:22-6:32).

      La stigmatisation persiste : parler de ses problèmes de santé mentale peut être perçu comme une faiblesse, bien que ce tabou commence à être levé grâce à des personnalités publiques qui témoignent de leur expérience (6:34-6:51).

      Le Rôle Ambivalent des Réseaux Sociaux

      Aspects négatifs : Les réseaux sociaux sont une source de fake news, de contenus violents, de cyberharcèlement et contribuent à l'isolement (4:18-4:42).

      Ils peuvent aussi alimenter des conduites à risques (troubles alimentaires, conduites suicidaires) (8:09-8:31).

      "Sur TikTok ou Instagram par exemple, les adolescents sont massivement exposés aux fake news, aux images violentes ou encore au cyberharcèlement sans modération." (4:28-4:37)

      Aspects positifs : Ils permettent aux jeunes de se tenir informés des sujets d'actualité, de s'informer sur la santé mentale et de partager leurs expériences. Le passage par l’écran peut être moins intimidant que les échanges directs (7:08-7:49).

      Julie rolling, pédopsychiatre, explique : "ça leur permet effectivement d'être très au fait de sujets d'actualité... et puis ça leur permet aussi en terme de de santé mentale de se renseigner, d'être peut-être sensibilisé par rapport... à ces aspects-là" (7:08-7:28)

      La question de l'interdiction des réseaux sociaux aux mineurs est soulevée :

      L'Australie a déjà mis en place cette mesure et la France y réfléchit (7:49-8:01).

      Réponses et Initiatives

      La Commission européenne a adopté une nouvelle stratégie axée sur la prévention, l'éducation, l'accès à l'emploi, la culture et l'environnement (5:04-5:28).

      Plus d'un milliard d'euros ont été débloqués pour financer des initiatives dans ce domaine (5:20-5:28).

      En France, la santé mentale est une "grande cause nationale" (5:30-5:34).

      Conclusion

      La vidéo d'ARTE met en évidence une crise majeure de santé mentale chez les jeunes en Europe, un problème complexe avec des causes multiples allant des facteurs individuels aux enjeux mondiaux.

      L'accès aux soins est un défi, et les réseaux sociaux représentent une arme à double tranchant.

      La prise de conscience est essentielle et des efforts significatifs sont nécessaires pour améliorer la situation.

      La vidéo encourage les jeunes à rechercher de l'aide et met en avant les ressources disponibles (lignes d'écoute, associations).

      Citation Clé : "Pas besoin de chercher de bouc émissaire, il y a suffisamment de choses qui peuvent affecter notre santé mentale alors autant prendre le sujet au sérieux." (9:22-9:28)

    2. Voici un sommaire minuté basé sur la transcription de la vidéo, mettant en évidence les points clés abordés :

      • 0:00-0:14: Introduction sur la santé mentale des jeunes en Europe, où la parole se libère sur des sujets comme le stress, l'anxiété et la dépression.
      • 0:14-0:23: Constat de l'augmentation des problèmes de santé mentale chez les moins de 30 ans, exacerbée depuis la pandémie de COVID-19.
      • 0:23-0:44: Le "Blue Monday", un concept marketing, est introduit pour illustrer un contexte où le moral des jeunes n'est pas au beau fixe.
      • 0:44-1:11: Les conséquences de la pandémie de COVID-19 sur la santé mentale sont examinées, avec une discussion sur l'accès inégal aux soins en Europe.
      • 1:11-1:20: Définition de la santé mentale selon l'Organisation mondiale de la santé comme un état de bien-être permettant de faire face aux difficultés et de ne pas être isolé.
      • 1:20-1:30: Constat d'une détérioration de la santé mentale des jeunes à travers l'Europe.
      • 1:30-1:46: Augmentation des symptômes dépressifs chez les jeunes de moins de 30 ans, doublés voire triplés dans certains pays depuis 2019.
      • 1:46-2:08: Les jeunes adultes sont particulièrement touchés par la dépression, avec des études montrant que 2 jeunes sur 10 souffrent encore de troubles psychiques en Allemagne.
      • 2:08-2:33: Explication que la capacité à résister au stress varie en fonction du parcours de vie, avec l'image d'un vase qui se remplit plus vite en cas de difficultés.
      • 2:33-2:54: La pandémie de COVID-19 est identifiée comme un facteur majeur ayant impacté la santé mentale, avec des témoignages d'isolement et d'angoisse.
      • 2:54-3:27: Les problèmes de santé mentale chez les jeunes s'aggravent depuis plus de 20 ans, avec un groupe d'experts parlant de crise mondiale.
      • 3:27-3:56: Les jeunes communiquent les signaux d'alarme d'un monde en proie à de graves difficultés, avec une augmentation des taux d'anxiété, de dépression, d'automutilation et de suicides.
      • 3:56-4:20: Les facteurs mondiaux tels que la catastrophe climatique, les conflits (Ukraine, Gaza), et l'incertitude politique pèsent sur le moral des jeunes.
      • 4:20-4:44: Le rôle des réseaux sociaux est mis en question, avec la diffusion de contenus problématiques (fake news, images violentes, cyberharcèlement) qui peuvent entraîner l'isolement et affecter l'estime de soi.
      • 4:44-5:01: Les maladies mentales apparaissent souvent à l'adolescence (15-25 ans), avec des coûts sociétaux importants (600 milliards d'euros par an en Europe).
      • 5:01-5:29: La Commission européenne adopte une nouvelle stratégie axée sur la prévention, avec un financement de plus de 1,2 milliards d'euros pour des initiatives en Europe.
      • 5:29-6:00 La santé mentale est érigée au rang de grande cause nationale en France, mais l'accès aux professionnels de santé reste un défi en Europe avec des délais d'attente et des coûts trop élevés.
      • 6:00-6:37: Manque de rendez-vous et de places en thérapie, ainsi que des prix des traitements trop élevés, sont des obstacles à l'accès aux soins de santé mentale, obligeant les personnes à payer des prestataires privés ou à renoncer aux soins.
      • 6:37-6:58: La stigmatisation reste un obstacle majeur, malgré une évolution où de plus en plus de personnalités et d'inconnus partagent leurs expériences sur les réseaux sociaux.
      • 6:58-7:28: Les réseaux sociaux peuvent sensibiliser les jeunes à la santé mentale, en leur permettant de s'informer et de diffuser du contenu, selon la pédopsychiatre Julie rolling.
      • 7:28-7:51: Les réseaux sociaux peuvent permettre aux jeunes d'apprivoiser le regard de l'autre grâce à l'écran, mais l'Australie envisage d'interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans.
      • 7:51-8:31: Les plateformes sont questionnées comme faisant partie du problème, avec des risques de cyberharcèlement, d'apologie du suicide et de troubles du comportement alimentaire.
      • 8:31-8:53: Les réseaux sociaux peuvent aussi être des lieux de socialisation, où les jeunes cherchent une validation narcissique par le biais des likes et des commentaires.
      • 8:53-9:22: Les réseaux sociaux font partie de la vie sociale des jeunes, et leur exclusion peut impacter la construction de leur personnalité.
      • 9:22-9:42: Conclusion : il est important de prendre au sérieux les problèmes de santé mentale et d'utiliser les ressources disponibles, avec un appel à prendre soin de soi.
    1. Voici un sommaire minuté de la transcription du webinaire, basé sur les informations fournies dans la source:

      • 0:00-0:08: Introduction du webinaire présentant la formation "Scénariser un enseignement hybride".
      • 0:09-0:44: Détails sur la formation: dates (6 mars au 3 avril 2025), durée (8h), coût (200€) et lien vers la page de présentation.
      • 0:44-1:27: Invitation à poser des questions dans le tchat (pas de prise de parole orale).
      • 1:28-2:44: Présentation des experts: Xavier Moulin (expert en transformation numérique, responsable du service numérique d'accompagnement pédagogique), et Joshua Fonti (ingénieur pour l'enseignement numérique et doctorant).
      • 2:45-3:28: Présentation de l'Université de Nîmes (petite université avec 6000 étudiants et 139 enseignants-chercheurs, six domaines de formation, approche pluridisciplinaire) et du service d'accompagnement des enseignants.
      • 3:29-4:25: Rôle du service : accompagnement dans l'utilisation des plateformes, formation aux outils numériques, conception de supports, expérimentation de nouvelles approches pédagogiques.
      • 4:26-5:32: Introduction à la formation par Joshua : centrée sur les besoins des formateurs, enseignants et ingénieurs pédagogiques, maîtrise des différentes modalités d'enseignement (présentiel, hybride, distanciel), et construction de parcours pour faciliter la création de modules.
      • 5:33-6:31: Autonomie des participants et déploiement d'outils sur des plateformes pour faciliter l'apprentissage, lien entre la recherche en sciences de l'éducation et la pratique, et adaptation aux besoins et aux contextes.
      • 6:32-7:06: Structure du module (8h, 4 séances de 2h), problématique de conception rapide d'un enseignement hybride adapté, et objectifs pédagogiques.
      • 7:07-7:49: Objectifs pédagogiques : scénarisation d'une formation hybride, production de documents de cadrage, et création de ressources et d'activités.
      • 7:50-9:29: Compétences visées : appropriation des principes de l'hybridation, scénarisation d'un parcours hybride, différenciation pédagogique, vérification de la cohérence pédagogique, et adoption d'une posture réflexive.
      • 9:30-10:28: Structuration du module en huit points : introduction à l'hybridation, principe de scénarisation, alignement pédagogique, acquis d'apprentissage visés, et trois scénarios (pédagogique, évaluation, encadrement).
      • 10:29-11:24: Détails sur les scénarios pédagogiques (segmentation du parcours), d'évaluation (sommative, formative, diagnostique) et d'encadrement (accompagnement des apprenants).
      • 11:25-12:18: Dernier point du module : conception de ressources numériques avec des outils gratuits et déploiement sur une plateforme CMS, et accompagnement par des tuteurs experts.
      • 12:19-13:06: Accompagnement personnalisé, réponses aux questions spécifiques au contexte de chacun, ouverture de la formation le 6 mars, évaluation de type essai et approche par compétences.
      • 13:07-14:13: Opportunités : renforcement des compétences, développement de nouvelles connaissances, enseignement, ingénierie pédagogique, formation de formateurs et gestion de microprojets, et approche multimodale.
      • 14:14-15:35: Conclusion de la présentation, rappel de la micro-certification reconnue par 19 universités, et dispositif de tutorat.
      • 15:36-15:57: Questions/Réponses : le coût de la formation (200€), et non-financement par le CPF pour l'instant.
      • 15:58-16:44: Délivrance d'une attestation de réussite et d'une micro-certification.
      • 16:45-17:56: Explication des acronymes HAD (enseignement à distance) et OAE (situations d'apprentissage et d'évaluation).
      • 17:57-18:53: Clarification sur la micro-certification : formation courte certifiant une compétence précise.
      • 18:54-19:36: Durée de la formation (8h) avec possibilité d'aller plus vite, et respect du calendrier pour l'ancrage des compétences.
      • 19:37-20:12: Adaptabilité de la formation aux formateurs non universitaires, et adaptation au contexte et aux objectifs.
      • 20:13-21:04: Base de la formation sur la recherche scientifique dans le domaine de l'éducation, et adaptation aux différents niveaux.
      • 21:05-21:23: Possibilité de poser des questions après le webinaire.
      • 21:24-22:22: Profil requis : connaissances de base en enseignement, mais l'idée est de partir des bases de la scénarisation.
      • 22:23-23:11: Aspects administratifs : partage des documents de présentation, enregistrement du webinaire, et modalités de paiement (carte bleue avec échéancier).
      • 23:12-24:35: Explication du terme "hybride" : alternance entre présentiel et distanciel avec des outils numériques.
      • 24:36-25:29: Question sur l'IA : abordée dans la production de ressources, mais le focus est sur la scénarisation.
      • 25:30-26:22: Adaptation aux formateurs d'adultes dans des organismes de formation (outils applicables à différents publics).
      • 26:23-27:25: Lien avec d'autres formations du consortium, et possibilité de temps synchrones et tutorat.
      • 27:26-28:10: Tutorat motivationnel disponible une fois par semaine.
      • 28:11-28:44: Outils numériques proposés : la trousse à outils dans le virage santé, entre autres.
      • 28:45-29:34: Modalités de paiement échelonné et questions sur le paiement hors France.
      • 29:35-30:04: Possibilité d'avoir un devis sur demande par mail.
      • 30:05-31:21: Rappel du prix de la formation (200€), et non abord de la protection des formations créées en ligne (mais ressource de l'université de Perpignan sur le droit d'auteur).
      • 31:22-32:05: Ressource sur le droit d'auteur de l'université de Perpignan.
      • 32:06-32:30: Contacts pour des questions supplémentaires après le webinaire.
      • 32:31-33:15: Formation plutôt générale, mais outils utilisables dans différentes spécialités, exemple d'outils pour l'enseignement des langues étrangères.
      • 33:16-34:29: Calendrier de la formation : production d'exercices et de contenus chaque semaine, évaluation finale basée sur l'ensemble du parcours, dates d'inscription (11 décembre 2024 au 3 mars 2025) et de début des cours (6 mars au 3 avril 2025).
      • 34:30-35:06: Lien vers le catalogue des formations de l'université de Perpignan.
      • 35:07-35:33: La formation est un exemple possible à reproduire et à adapter, et partage des documents et processus utilisés.
      • 35:34-36:02: Certification Qualiopi des universités.
      • 36:03-37:29: Financement par un OPCO et formation accessible à tous ceux qui sont intéressés à la pédagogie, pas seulement les formateurs.
      • 37:30-37:47: Formation aussi pertinente pour la formation en entreprise.
      • 37:48-38:37: Demande de questions par écrit et une question de Mylène (assistante sociale).
      • 38:38-39:40: Adaptation de la formation à la formation à distance et outils applicables au distanciel, mais scénarisation en mode hybride est le focus principal.
      • 39:41-40:34: Pas de sessions gratuites car c'est une micro-certification professionnelle reconnue, et possibilité de financement.
      • 40:35-41:45: D'autres sessions de formation sont prévues et d'autres thématiques seront abordées (IA, gestion de projet).
      • 41:46-42:03: Rappel du prix de la formation (200€).
      • 42:04-43:17: Comment obtenir la certification et validité pour les employeurs.
      • 43:18-44:29: Précision sur H5P : version payante et version open source gratuite.
      • 44:30-45:38: Utilisation progressive et expérimentation de H5P gratuit et les compétences acquises peuvent être réutilisées avec d'autres outils.
      • 45:39-46:51: Conclusion du webinaire, remerciements et partage des contacts.
    2. Document de Briefing : Analyse du Webinaire "Scénariser un Enseignement Hybride"

      Introduction

      Ce document résume les principaux thèmes et informations clés présentés lors du webinaire de France Université Numérique, daté du 24 janvier 2025, concernant la micro-certification "Scénariser un enseignement hybride". Les intervenants étaient Xavier Moulin, Directeur du Service au Numérique et à l'Accompagnement Pédagogique, et Joshua Fonti, Ingénieur pour l'enseignement numérique, tous deux de l'Université de Nîmes.

      1. Informations Générales sur la Formation

      • Intitulé : "Scénariser un enseignement hybride"
      • Dates : Du 6 mars 2025 au 3 avril 2025
      • Durée : 8 heures réparties sur 4 semaines
      • Tarif : 200 €
      • Modalité : Formation à distance (HAD)
      • Micro-certification: Reconnue par un consortium de 19 universités françaises.
      • Public cible: Formateurs, enseignants, ingénieurs pédagogiques, et tous ceux intéressés par la pédagogie et la gestion de projets pédagogiques.
      • Objectifs principaux:Maîtriser les différentes modalités d'enseignement (présentiel, hybride, à distance).
      • Scénariser un parcours pédagogique hybride.
      • Produire des documents de cadrage pertinents.
      • Créer des ressources et activités numériques adaptées.
      • Développer une posture réflexive sur ses pratiques.
      • Structure du module (8 points) :Introduction à l'hybridation
      • Principes de scénarisation pour l'enseignement hybride
      • Alignement pédagogique
      • Acquis d'apprentissage visés
      • Scénarios pédagogiques (segmentation du parcours)
      • Scénarios d'évaluation (sommative, formative, diagnostique)
      • Scénarios d'encadrement (tutorat)
      • Conception des ressources numériques.
      • Evaluation: Type essai, basée sur la production d'un projet de scénarisation d'un parcours hybride.
      • Accompagnement: Tutorat par des experts métier tout au long de la formation, réponses spécifiques aux contextes et questions individuelles.

      2. Points Clés et Idées Fortes

      L'importance de la scénarisation : Joshua Fonti souligne que la formation est conçue pour faciliter la construction de modules de formation, en partant des expertises des intervenants et en offrant un cadre pour gagner du temps et être plus dynamique.

      "A partir de là, on a cherché à construire un parcours pour, à partir de nos expertises métiers, de notre quotidien qui pourraient vous permettre de rendre plus facile et peut être plus dynamique, de gagner du temps dans la construction de modules de formation."

      Approche axée sur la recherche : Xavier Moulin insiste sur le fait que la formation est basée sur la recherche en sciences de l'éducation.

      "Effectivement, la formation est adaptée à des formateurs non universitaire, mais à la différence que cette formation donne, c'est qu'elle est basée et elle a été montée sur des articles de recherche et sur la recherche scientifique dans les domaines de l'éducation."

      Autonomie et transfert de compétences : La formation vise à rendre les participants autonomes et capables d'intervenir auprès de leurs pairs.

      "Il s'agit aussi de devenir autonome et de pouvoir intervenir auprès de ses pairs."

      Adaptation au contexte : La formation est pensée pour s'adapter aux différents contextes professionnels et besoins des participants.

      "Tout ça c'est vraiment amené à répondre à vos besoins et vous permettre de de scénariser et déployer des contenus pédagogiques adaptés. Donc ça peut être adapté aux besoins des étudiants, des apprenants, mais surtout à votre contexte."

      La différenciation pédagogique : L'hybridation est vue comme un moyen de proposer une différenciation pédagogique et d'améliorer l'accessibilité pour tous les apprenants.

      "Une des forces d'utiliser un petit peu l'hybridation, c'est de pouvoir proposer de la différenciation pédagogique, c'est à dire des activités que tout le monde va pouvoir réaliser, autant de fois qu'il le souhaite."

      Posture réflexive : Les participants sont encouragés à adopter une posture réflexive sur leurs pratiques pédagogiques, en partant d'observations concrètes pour ajuster les parcours.

      "Et enfin, il y a l'idée d'adopter une posture réflexive sur ses pratiques."

      3. Définitions et Concepts

      Enseignement Hybride : Combinaison d'éléments de formation en présentiel et à distance, avec l'utilisation d'outils numériques. HADI : Enseignement à Distance. Ouis : Situations d'apprentissage et d'évaluation qui s'inscrivent dans une logique d'approche par compétences. Micro-certification : Certification courte qui valide une compétence précise.

      4. Questions et Réponses

      De nombreuses questions ont été posées, couvrant des aspects tels que :

      • Coût et financement : Le coût est de 200€, non finançable par le CPF pour cette première session.
      • Attestation : Délivrance d'une micro-certification et d'une attestation de réussite.
      • Public visé : Formation adaptée aux formateurs universitaires et non-universitaires.
      • Rythme d'apprentissage : Le parcours est pensé sur 8 heures, avec possibilité d'avancer plus vite.
      • Contenu : Couvre l'hybridation, la scénarisation, l'alignement pédagogique, la création de ressources, l'évaluation, et l'encadrement.
      • Outils numériques : Utilisation d'outils auteurs, notamment H5P (version open source).
      • Intelligence artificielle (IA) : Abordée dans la partie production de ressources, sans en être le thème central.
      • Protection des formations : Non traitée, mais note prise pour une éventuelle formation future.
      • Modalités : Tutorat disponible, et possibilité de temps synchrones.
      • Réutilisation : La formation est conçue comme un exemple possible à reproduire, en l'adaptant au contexte.
      • Certification Qualiopi: Les formations proposées par les universités sont certifiées Qualiopi.

      5. Citations Clés

      Sur l'objectif de la formation : "l'idée c'est de pouvoir bien ces ressources et ces activités, l'écrit avec des outils qui sont gratuits et les implémenter sur une plateforme CMS."

      Sur la cohérence pédagogique : "l'idée c'est qu'il y ait une cohérence, c'est de pouvoir faire du tissage un élément à l'autre. Donc là, je vous renvoie aux travaux, par exemple de Buchon et Tuteur."

      Sur l'importance de l'accompagnement : "Nous, en tant qu'expert métier, on va pouvoir répondre à des questions qui seraient très spécifiques à votre contexte."

      Sur le tutorat: "Un dispositif de tutorat qui vise à vous accompagner au gré de vos besoins et à votre soli et aux sollicitations que vous pouvez avoir pour vous accompagner quotidiennement sur des besoins méthodologiques, sur un soutien psychosocial ou cognitif, sur l'apprentissage d'un concept ou d'une action."

      Sur l'approche multimodale : "...de développer la capacité de déployer une approche qu'on va caractériser de multimodale pour favoriser la différenciation pédagogique"

      Conclusion

      Ce webinaire a présenté de manière claire et détaillée la formation "Scénariser un enseignement hybride".

      La formation est pensée pour être pratique, flexible et axée sur le développement des compétences des participants.

      Elle met en avant l'importance de la scénarisation, de la cohérence pédagogique, de la différenciation et de l'adaptation au contexte, le tout dans un cadre théorique basé sur la recherche en sciences de l'éducation.

      La micro certification est un atout non négligeable, reconnue par plusieurs universités.

      Le dispositif de tutorat assure un suivi personnalisé pour chaque apprenant.

    1. On the path we were on, the sludge had been thickening even under Democratic administrations. There were fundamental systemic flaws that remained unaddressed. Inequalities have continued to widen. Corruption and bribery have worsened. We were on the way to losing our democracy without even knowing it. But, as a friend put it, authoritarian forces have been building for years, “like the pus in an ugly boil,” she said. The only way we work up enough outrage to lance it is for the boil to get so big and ugly that it disgusts all of us.

      for - metaphor - Trump second term - blatant oligarchy - lancing the boil - SOURCE - Youtube - Hope in Spite of Trump - Robert Reich - 2025, Jan 20

    1. Ce transcript d’une émission de France Culture explore le phénomène de la « landau phase I », terme désignant le langage intérieur, la voix que nous entendons dans notre tête.

      L’émission discute des différentes formes que prend ce langage : monologue, dialogue, condensé ou déployé, et de sa fonction : cognitive, communicative et identitaire.

      Elle examine également le lien entre la landau phase I, le flux de conscience, et la narration de soi, soulignant le rôle du langage dans la construction de notre identité et de notre perception du temps.

      Finalement, l’émission aborde la question de la variabilité de ce phénomène chez les individus, certains n’ayant pas de voix intérieure ou utilisant d’autres modes de pensée.

      sommaire des sujets abordés dans la transcription :

      • Définition et explication du terme "endophasie":

      Il s'agit du langage intérieur, la voix que nous entendons dans notre tête lorsque nous pensons.

      Le terme a été proposé par le médecin Georges Saint-Paul car il n'existait pas de terme adéquat pour décrire ce phénomène.

      • L’endophasie est-elle un phénomène normal ? :

      L'endophasie est une caractéristique normale de l'être humain, liée à notre capacité à avoir des comportements imaginés.

      Elle peut être utile pour se réguler, se motiver et se construire une identité. Cependant, elle peut parfois dérailler et devenir un symptôme de troubles.

      • Différentes formes d'endophasie:

      L'endophasie peut prendre différentes formes, allant d'une parole intérieure condensée à une parole intérieure déployée.

      Elle peut être dialogique, impliquant plusieurs voix dans notre tête, ou monologique, se limitant à une seule voix.

      • Le lien entre l'endophasie et le langage:

      L'endophasie est une forme de langage qui se déroule à l'intérieur de notre esprit.

      Elle est influencée par notre langue maternelle et peut même se produire dans plusieurs langues chez les personnes bilingues.

      • Le flux de conscience:

      Le flux de conscience est le flot continu de pensées qui traverse notre esprit. Il peut être vagabond, passant d'une idée à l'autre, et peut prendre la forme de mots ou de langage.

      L'étude du flux de conscience a été popularisée par des philosophes et des psychologues comme Alexander Bain et William James.

      Des écrivains comme Edouard Dujardin et Virginia Woolf ont cherché à transcrire le flux de conscience de leurs personnages dans leurs romans.

      • Fonction sociale de l'endophasie:

      Bien que l'endophasie se déroule à l'intérieur de notre esprit, elle a une fonction sociale.

      Elle nous permet de planifier nos interactions avec les autres, de formuler des jugements et de nous construire une identité sociale.

      • L’endophasie et le temps:

      L'endophasie peut se produire à tous les temps : passé, présent et futur.

      Elle nous permet de nous remémorer des souvenirs, de vivre le moment présent et de planifier l'avenir.

      • L’endophasie et le rêve:

      Le lien entre l'endophasie et le rêve est une question complexe et peu explorée.

      Dans les rêves, nous pouvons avoir des dialogues avec des personnages, ce qui soulève des questions sur l'origine de ces voix et notre contrôle sur elles.

      • La narration permanente:

      La capacité de se raconter des histoires, de se construire une narration personnelle, est une caractéristique essentielle de l'être humain.

      L'endophasie joue un rôle clé dans cette narration permanente en nous permettant de donner un sens à nos expériences et de construire notre identité.

      • Différentes disciplines impliquées dans l'étude de l'endophasie:

      La compréhension de l'endophasie mobilise plusieurs disciplines, notamment la philosophie, la psychologie, la linguistique, les neurosciences et la sociologie.

      • Variabilité de l’endophasie:

      Il existe une grande variabilité dans la façon dont les gens vivent l'endophasie.

      Certaines personnes ont une voix intérieure très présente, tandis que d'autres n'en ont pas du tout.

      Certaines personnes pensent de manière visuelle ou abstraite plutôt que verbale.

    1. La transcription d'une conférence de Gaïd Andro analyse l'évolution des programmes d'enseignement moral et civique (EMC) en France de 2015 à 2024.

      Elle met en lumière les tensions entre l'approche par compétences centrée sur l'élève et une approche plus normative axée sur la cohésion nationale et la protection de la République.

      L'exposé explore les difficultés rencontrées par les enseignants face à ces changements de paradigme et à la complexité de leur rôle dans un contexte social et politique incertain.

      L'intervention souligne le besoin d'une approche pédagogique plus proactive, favorisant l'enquête et la recherche de savoirs, plutôt qu'une simple transmission de valeurs.

      Enfin, elle propose des pistes pour une meilleure articulation entre les savoirs scolaires et les opinions des élèves, notamment par le biais de collaborations interdisciplinaires et de sorties scolaires.

      Sommaire minuté

      0:00 - 2:27 : Introduction

      • Présentation de Gaïd Andro, historienne de la Révolution Française et enseignante.
      • Objectif de la conférence : analyse réflexive et critique des enjeux de l'EMC dans une société en crise et du rôle de l'enseignant.
      • Décalage entre les projets politiques annoncés et la réalité de l'apprentissage de l'engagement en classe.
      • Parcours professionnel et multidisciplinarité de Gaïd Andro.

      2:27 - 4:02 : Contexte historique de l'EMC (avant 2015)

      • ECJS au lycée : culture civique, juridique et sociale, débats de société.
      • Éducation civique au collège : approche procédurale, institutions, droits et devoirs.

      4:02 - 8:49 : L'EMC de 2015 : un changement de paradigme

      • Naissance de l'EMC en 2015 avec la loi de refondation de l'école.
      • Réintroduction de la morale et débat sur son approche (comportementale vs intellectuelle).
      • Objectif de l'EMC : articulation entre les valeurs individuelles et collectives.
      • Reconnaissance du pluralisme des valeurs et inclusion républicaine.
      • Approche par compétence et construction d'un parcours citoyen.
      • Domaines de compétences : sensibilité, droit et règle, jugement, engagement.

      8:49 - 15:10 : Difficultés de mise en œuvre de l'EMC de 2015

      • Changement de pratique professionnelle important et manque de formation des enseignants.
      • Contexte de crise : attentats de 2015 et crispation sur la radicalisation religieuse.
      • Décalage entre le projet politique de l'EMC et l'attente sociale.
      • Difficulté d'appropriation du programme par les enseignants et floutage du message politique.

      15:10 - 28:26 : L'EMC sous Jean-Michel Blanquer (2018-2024)

      • Réforme du lycée et nouveaux programmes d'EMC.
      • Introduction d'un chapeau : respect d'autrui, valeurs de la République, culture civique.
      • Recentrage sur le groupe et la cohésion nationale.
      • Tension entre le primat du citoyen et le primat du régime.
      • Focalisation sur les divisions internes à la société et approche comportementale.
      • Contexte social : mouvement des gilets jaunes, répression du mouvement lycéen, marches pour le climat.
      • Divorce entre le pilotage de l'éducation nationale et les pratiques sur le terrain.

      28:26 - 36:38 : Les nouveaux programmes d'EMC (2024)

      • Réarmement civique et nouveaux programmes pilotés par Pap Ndiaye, Gabriel Attal et Elisabeth Borne.
      • Trois points forts : pédagogie de projet, éducation aux médias et à l'information, éducation au développement durable.
      • Abandon de l'approche par cycle et par compétence, retour à une approche par programme.
      • Incohérences et difficultés à penser des alternatives pédagogiques.
      • Rétablir la confiance dans l'État et focalisation sur les dispositifs existants.
      • L'engagement comme un patrimoine à défendre et focalisation sur la mémoire.
      • Patriotisme constitutionnel et enfermement dans le présentisme.
      • La question environnementale réduite à la gestion des risques.
      • Evolution des projets politiques de l'EMC et force d'inertie de l'éducation nationale.
      • Questionnement sur la radicalité de l'engagement.

      36:38 - 1:02:11 : La posture de l'enseignant en EMC : entre neutralité et transmission des valeurs

      • Difficultés des enseignants face à la neutralité professionnelle et la transmission des valeurs.
      • Exemple d'une séance de formation avec des enseignants débutants et la question des opinions problématiques.
      • Importance du savoir et de l'expertise de l'enseignant.

      1:02:11 - 1:11:01 : Conclusion

      • La citoyenneté globale comme alternative aux programmes franco-centrés.
      • Importance de sortir de la classe et de se confronter à la complexité du monde.

      1:11:01 - 1:16:53 : Questions et réponses

      • Question sur la place de la solidarité internationale dans l'EMC.
      • Question sur le rôle du professeur documentaliste dans l'accompagnement des changements pédagogiques.
    2. Briefing : Analyse des Enjeux de l'Enseignement Moral et Civique (EMC)

      Ce document analyse une intervention de Gaïd Andro, chercheur à l'INSPÉ de Villeneuve d'Ascq, lors d'une conférence datant du 15 janvier 2025.

      L'intervention s'articule autour des enjeux de l'EMC et son évolution dans un contexte socio-politique en mutation.

      Thèmes principaux :

      Évolution des programmes d'EMC : Analyse comparative des programmes de 2015, 2018 et 2024, mettant en lumière les changements de paradigme et les tensions inhérentes à l'enseignement des valeurs.

      Neutralité de l'enseignant : Difficultés de concilier la transmission des valeurs républicaines avec la promotion de l'esprit critique et de l'émancipation des élèves.

      Radicalité et engagement : Interrogation sur la place de la radicalité dans l'engagement citoyen, et la manière dont l'EMC peut appréhender les contestations de l'ordre établi.

      Citoyenneté globale : Nécessité d'ouvrir l'EMC à une perspective internationale, en intégrant les enjeux globaux et en promouvant une vision humaniste de la citoyenneté.

      Rôle des savoirs : Importance d'un enseignement fondé sur des savoirs historiques et philosophiques solides pour donner du sens à l'action citoyenne et permettre une réflexion critique.

      Sortir de la classe : Encouragement à développer des projets concrets, impliquant les élèves dans l'espace social, pour favoriser l'apprentissage par l'expérience et la rencontre avec l'altérité.

      Idées et faits importants:

      Passage d'une approche par compétences (2015) à une focalisation sur la cohésion nationale (2018) puis sur la peur des problèmes globaux (2024):

      L'EMC devient un outil de protection de la communauté, mettant en tension l'émancipation individuelle et l'adhésion aux valeurs préétablies.

      Citation: « On voit bien que dans le passage là 2015-2018, on est un peu passé du primat du citoyen au primat du régime sur la place de l'individu et de et de la communauté. »

      Difficultés rencontrées par les enseignants pour mettre en œuvre les programmes : Manque de formation, injonctions paradoxales, tensions entre neutralité et transmission des valeurs.

      Citation: « On est typiquement dans l’impasse pédagogique de l’injonction paradoxale: comment est-ce qu’on peut être à la fois dans l’injonction du comportement et dans le fait de laisser le citoyen individu libre de d’émancipation critique ? »

      Importance de confronter les élèves à des opinions "problématiques" : L'exemple des "gilets jaunes" est utilisé pour montrer comment transformer une opinion contestataire en opportunité d'apprentissage.

      Citation: « Au lieu de dire cet élève-là je vais le prendre comme un problème et je vais le virer de ma classe, vous vous dites bah tiens c’est intéressant on va repenser le format du cours en fonction de cette opinion problématique. On prend l’opinion problématique et on en fait un apprentissage pour toute la classe. »

      L'EMC doit permettre de donner de l'intelligibilité au monde : L'enseignant doit guider les élèves dans la construction de savoirs et la formulation de questions, plutôt que d'apporter des solutions préconçues.

      Citation : « Ce que doit faire l’enseignant c’est de construire avec l’élève la volonté de mener cette enquête dans une logique un peu justement comme le dit Dewey, c’est de construire des enquêtes, construire des problèmes qui sont des problèmes communs et qui permettent d’éclairer un monde commun. »

      Ouverture vers la citoyenneté globale : Dépasser la vision franco-centrée de l'EMC pour aborder les enjeux globaux, promouvoir les droits de l'homme et une vision humaniste de la citoyenneté.

      Citation : « Penser la globalité c’est aussi sortir de ces programmes d’EMC tels que je vous les ai présentés, qui sont des programmes très franco-centrés où on est beaucoup sur la communauté nationale, sur l’idée de la cohésion, le pacte républicain et cetera. »

      Multiplier les initiatives hors de la classe : Aires terrestres éducatives, projets de recherche impliquant des acteurs de la société civile, pour confronter les élèves à la réalité du monde et développer leur sens critique.

      Citation : « Je crois beaucoup en cette possibilité là de l’intelligibilité collective et c’est un enseignement moral et civique ça: donner de l’intelligibilité et faire se rencontrer des gens qui ne se rencontrent pas. »

      Conclusion :

      L'intervention de Gaïd Andro met en lumière les tensions et les défis de l'EMC dans un contexte de mutations sociales et politiques.

      La chercheuse plaide pour un enseignement qui, tout en transmettant les valeurs républicaines, favorise l'esprit critique, l'engagement citoyen et l'ouverture sur le monde.

      L'apprentissage par l'expérience et la construction collective de savoirs apparaissent comme des voies prometteuses pour donner du sens à l'action citoyenne et former des citoyens éclairés et responsables.

    1. Briefing Doc: Les jeunes et l'engagement politique - une perspective INJEP

      Sources: Exposé de Laurent Lardeux, chargé d'études et de recherche à l'INJEP (Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire) lors d'une conférence à l'INSPÉ de Villeneuve d'Ascq, le 15 janvier 2025.

      Thèmes principaux:

      • Définition et dimensions de l'engagement
      • Évolution du rapport des jeunes à la politique et à la démocratie
      • L'engagement des jeunes dans les mouvements pour le climat
      • Le rôle de la socialisation politique (famille, école) dans l'engagement
      • Les facteurs déclencheurs de l'engagement des jeunes activistes
      • La relation entre engagement alternatif et participation institutionnelle

      Idées et faits importants:

      1. Définition et dimensions de l'engagement:

      Le terme "engagement" est polysémique et recouvre une variété d'approches, allant de la mobilisation ponctuelle à l'engagement libre et autonome, en passant par des formes plus conventionnelles liées à des organisations.

      L'INJEP aborde l'engagement selon trois dimensions complémentaires : * L'engagement lié à un idéal et des valeurs mobilisatrices (solidarité, entraide, citoyenneté) * L'engagement lié à des dispositifs institutionnels (droits, devoirs, dispositifs de participation) * L'engagement à travers des pratiques effectives d'implication dans la vie collective.

      2. Évolution du rapport des jeunes à la politique et à la démocratie:

      • L'enquête européenne sur les valeurs montre une relation "plus contrariée" des jeunes à la démocratie.
      • On observe un soutien déclaré important pour la démocratie, mais aussi une part significative de jeunes attirés par des régimes autoritaires (homme fort, régime militaire).
      • La participation politique des jeunes se caractérise par une abstention croissante et des formes d'engagement plus protestataires.
      • Citation: "cette participation plus protestataire cette abstention là c'est s'est perpétué finalement au fil des éditions de de l'enquête donc c'est pour ça que quand on dit qu'il y a un effet d'âge ... il y a plutôt un effet de génération."
      • Cette évolution s'explique par un contexte de défiance accrue envers les institutions et une perception de la politique comme inefficace.
      • Les jeunes sont moins sensibles aux clivages politiques traditionnels et s'engagent davantage sur des thématiques transversales.

      3. L'engagement des jeunes dans les mouvements pour le climat:

      L'enquête de l'INJEP auprès de 52 jeunes activistes du mouvement climat met en lumière les facteurs déclencheurs de leur engagement et leurs modes d'action.

      Le mouvement climat se caractérise par:

      • La jeunesse des participants
      • La diversité des modes opératoires (marches, désobéissance civile)
      • Un fonctionnement horizontal et collégial
      • Citation: "le fait de passer des marches pour le climat ... vers des actions de désobéissance civile ... ça a quand même eu des des effets avec l'attention notamment médiatique qui s'est davantage porté sur sur l'action spectaculaire"
      • Les jeunes activistes interrogés sont majoritairement issus de milieux sociaux favorisés et urbains, et présentent un haut niveau de diplôme.

      4. Le rôle de la socialisation politique (famille, école) dans l'engagement:

      • L'engagement des jeunes est influencé par la socialisation politique au sein de la famille et de l'école.
      • Trois logiques de socialisation familiale:
      • Identification: le jeune s'inspire de l'engagement de ses parents
      • Contre-dépendance: le jeune rejette l'engagement de ses parents
      • Inversion: le jeune influence l'engagement de ses parents
      • L'environnement scolaire peut jouer un rôle en coopération (démocratie scolaire, projets éco-responsables) ou en opposition (poussées contestataires, grèves scolaires).

      5. Les facteurs déclencheurs de l'engagement des jeunes activistes:

      • L'engagement s'explique par une articulation entre des facteurs macro-sociaux (événements climatiques, discours politique) et micro-sociaux (socialisation familiale, expériences personnelles).
      • Citation: "il faut distinguer ... le niveau macro-social ... qui va se rapporter notamment au aux événements climatiques par exemple ... et le niveau ... micro-social ... la façon dont les parents ont pu éventuellement aussi intervenir"
      • Les réseaux sociaux jouent un rôle important en tant que facilitateurs de l'engagement, permettant aux jeunes de s'informer, de se connecter et de s'identifier à des figures militantes.
      • L'influence de personnalités comme Greta Thunberg ou Camille Étienne est significative, notamment auprès des jeunes femmes, favorisant leur sentiment de légitimité à s'engager.

      6. La relation entre engagement alternatif et participation institutionnelle:

      • L'engagement des jeunes activistes pour le climat s'accompagne d'une défiance à l'égard des institutions politiques traditionnelles.
      • Ils sont porteurs de discours critiques sur l'inaction climatique et le fonctionnement démocratique du pays.
      • Cependant, cette défiance ne se traduit pas nécessairement par un rejet total de la participation institutionnelle.
      • Citation: "on a quand même affaire à une à des jeunes activistes qui effectivement se positionne comme étant défiant à l'égard de la politique traditionnelle et qui malgré tout continue de participer de façon très institutionnelle aussi à la politique"
      • Beaucoup de ces jeunes votent et certains s'engagent par la suite dans des partis politiques, notamment écologistes.

      Conclusion:

      L'engagement des jeunes est en mutation, marqué par une défiance accrue envers les institutions et une recherche de nouvelles formes de participation.

      L'engagement pour le climat est emblématique de cette évolution, avec des jeunes qui s'impliquent de manière plus directe et contestataire.

      La recherche de l'INJEP souligne l'importance de mieux comprendre les motivations et les aspirations de ces nouvelles générations, afin de créer les conditions d'un dialogue constructif et d'une participation citoyenne renouvelée.

    2. La source est une transcription d'une vidéo-conférence donnée par Laurent Lardeux, sociologue à l'INJEP, à l'INSPÉ de Lille.

      Lardeux explore l’engagement politique et citoyen des jeunes, en analysant notamment les notions complexes d'engagement, définissant ses multiples facettes et nuances.

      Il présente des résultats d'enquêtes, notamment l'enquête européenne sur les valeurs, révélant une adhésion importante au régime démocratique chez les jeunes, tout en soulignant une confiance plus limitée envers les institutions et une augmentation des formes de protestation.

      Enfin, il étudie l'engagement des jeunes activistes climatiques, en mettant l'accent sur leurs motivations, leurs méthodes (incluant la désobéissance civile), leur rapport aux institutions et aux réseaux sociaux, ainsi que les facteurs socio-économiques influençant leur participation.

      Voici un sommaire minuté de la transcription :

      • 0:00-1:22 : Introduction du conférencier, Laurent Lardeux, chargé d’études et de recherche à l’INJEP, et présentation du sujet de la conférence : le rapport à la politique, la participation citoyenne et l'engagement des jeunes.
      • 1:23-2:18 : Importance de définir l'engagement et ses différentes dimensions, y compris l'engagement citoyen, l'engagement professionnel, l'engagement militaire et l'engagement religieux.
      • 2:19-3:30 : Définition de l'engagement selon le Grand Robert et distinction entre mobilisation ponctuelle et engagement à long terme.
      • 3:31-5:25 : Comparaison avec la terminologie anglaise, qui offre plus de nuances pour distinguer les types d'engagement, et présentation des trois dimensions complémentaires de l'engagement selon l'INJEP : les valeurs, les dispositifs institutionnels et les pratiques effectives.
      • 5:26-7:27 : L'engagement en lien avec des valeurs, l'importance de l'enquête européenne sur les valeurs pour observer l'évolution de ces valeurs au fil du temps.
      • 7:28-8:38 : L'engagement lié aux dispositifs institutionnels, exemples de travaux menés par l'INJEP sur le Service National Universel et le Service Civique.
      • 8:39-9:33 : L'engagement à travers les pratiques effectives des citoyens, le rôle des jeunes dans la transformation des normes et des valeurs.
      • 9:34-11:25 : Exemple de travaux menés sur l'engagement des jeunes élus municipaux, constat d'une baisse constante de la part des jeunes maires depuis les années 1980.
      • 11:26-12:13 : Formes alternatives d'engagement moins institutionnalisées, comme les plateformes de participation citoyenne (Civic Tech) et les mouvements de protestation, exemple de l'engagement des jeunes pour le climat.
      • 12:14-13:46 : Contexte de l'engagement des jeunes : rapport à la démocratie, différences générationnelles, thèse de la fracture entre une jeunesse défiante et des générations plus âgées plus conformistes.
      • 13:47-14:48 : Thèse de la déconsolidation de la démocratie et ses symptômes : abstention, affaiblissement des allégeances partisanes, montée de la protestation politique et du populisme.
      • 14:49-16:07 : Vision plus optimiste : réenchantement démocratique à travers de nouvelles formes de participation, citoyenneté critique, importance des enquêtes longitudinales.
      • 16:08-17:38 : Résultats de l'enquête européenne sur les valeurs concernant le soutien aux différents régimes politiques (démocratique, autoritaire, militaire, experts). Plébiscite pour le régime démocratique par les jeunes, mais nuances à apporter.
      • 17:39-19:08 : Opinions positives des jeunes envers des régimes non démocratiques (experts, homme fort), intérêt pour le régime militaire plus marqué que chez les générations plus âgées.
      • 19:09-20:30 : Interprétations possibles de l'attrait pour le régime militaire, relation plus contrariée des jeunes avec la démocratie.
      • 20:31-23:58 : Comparaison des pratiques de citoyenneté (vote, manifestation) entre les classes d'âge. Les jeunes ne se distinguent pas des autres classes d'âge. L'effet générationnel est plus important que l'effet d'âge.
      • 24:00-28:25 : Typologie des participants à la vie politique : non-participants, électeurs, protestataires, poly-participants. Les non-participants sont plus nombreux chez les jeunes, et risquent de rester durablement hors de la participation politique.
      • 28:26-31:11 : L'engagement associatif des jeunes. Pas de baisse significative de l'adhésion associative, mais baisse tendancielle du bénévolat. Comparaison avec les pays européens.
      • 31:12-35:54 : Participation des jeunes aux instances associatives, notamment à la présidence. Faible proportion de jeunes dirigeants d'associations. Impact sur le sentiment de légitimité à participer à la vie politique.
      • 35:55-38:56 : Présentation d'une enquête sur l'engagement des jeunes activistes pour le climat, méthodologie et contexte (mouvement climat, diversité des modes opératoires, fonctionnement horizontal, durcissement des actions, attention médiatique).
      • 38:57-41:47 : Importance de la routine militante au-delà des actions spectaculaires, homogénéité sociale des jeunes engagés dans le mouvement climat.
      • 41:48-44:28 : Socialisation politique et premiers pas dans le mouvement, mécanismes d'entrée, coût symbolique, sentiment de compétence, inégale distribution des prédispositions.
      • 44:29-47:56 : Éléments déclencheurs de l'engagement : événements climatiques, publications scientifiques, éco-médiatique, sommets internationaux (COP 21, COY).
      • 47:57-50:08 : Socialisation politique au niveau intrafamilial : identification aux valeurs des parents, figures expérimentales, socialisation inversée.
      • 50:09-53:21 : Socialisation politique dans le domaine scolaire : environnement scolaire propice à l'engagement, démocratie scolaire, éco-délégués, grèves scolaires.
      • 53:22-56:42 : Articulation des niveaux macro et micro-sociaux, rôle des facilitateurs (réseaux sociaux, influenceurs, nouveaux leaders d'opinion).
      • 56:43-57:45 : Influence des influenceurs (Greta Thunberg, Camille Étienne, Salomé Saqué, Paloma Moritz, Hugo Decrypt) sur le sentiment de légitimité des jeunes activistes.
      • 57:46-1:01:06 : Rapport à la démocratie des jeunes activistes pour le climat. Discours revendicatifs sur les mesures politiques, l'organisation politique, la participation. Image d'éco-terroristes, de jeunes radicalisés. Relations avec les élus, les institutions, le vote.
      • 1:01:07-1:02:33 : Conclusion : parler des mouvements climat au pluriel, lignes de convergence et de divergence entre les collectifs, relations intergénérationnelles, convergence des luttes.
      • 1:02:34-1:07:48 : Séance de questions/réponses : désengagement et transformation de l'engagement, études sur les modalités d'engagement selon le milieu social, rôle des savoirs scolaires dans l'engagement, défiance des élus envers les citoyens.
    3. Chronologie des événements

      Avant 2018:

      1981: Début de l'enquête européenne sur les valeurs, une enquête longitudinale permettant d'observer l'évolution des valeurs et du rapport à la politique au fil du temps.

      2018:

      Septembre: Greta Thunberg lance son appel à la grève scolaire pour le climat.

      2019:

      • Année charnière pour les marches pour le climat en France et dans le monde, initiées par l'appel de Greta Thunberg.
      • Organisation de la COP 25 à Madrid, avec une forte mobilisation des jeunes activistes pour le climat.
      • Émergence d'une nouvelle génération de militants pour le climat, caractérisée par sa jeunesse, sa diversité de modes opératoires et son fonctionnement horizontal.

      2020-2023:

      • Recul des marches pour le climat, remplacées par des actions de désobéissance civile.
      • Augmentation de la couverture médiatique des actions spectaculaires de désobéissance civile, au détriment de la "routine militante".
      • Réalisation d'une enquête auprès de 52 jeunes activistes du mouvement climat en France, révélant une forte homogénéité sociale des participants (jeunes urbains, diplômés, issus de milieux socio-économiques favorisés).
      • L'enquête met en lumière le rôle des réseaux sociaux et des influenceurs (Greta Thunberg, Camille Étienne, Salomé Saqué, Paloma Moritz, Hugo Decrypte) dans la mobilisation des jeunes pour le climat.

      Post 2023:

      • Persistance d'un rapport contrarié à la démocratie chez les jeunes générations, avec une défiance envers les institutions politiques traditionnelles.
      • Les jeunes activistes pour le climat continuent de participer à la vie politique, que ce soit par le vote ou en s'engageant dans des partis politiques (notamment les Verts).
      • Questionnement sur l'efficacité de l'engagement pour le climat face à l'inaction politique et à la polarisation du débat public.

      Cast des personnages

      Personnalités influentes:

      • Greta Thunberg: Jeune activiste suédoise pour le climat, initiatrice des grèves scolaires mondiales pour le climat. Son appel en septembre 2018 a eu un impact majeur sur la mobilisation des jeunes.
      • Camille Étienne: Activiste française pour le climat, connue pour ses actions de désobéissance civile et ses discours percutants.
      • Salomé Saqué : Journaliste et militante française, connue pour son engagement pour la justice sociale et climatique.
      • Paloma Moritz : Écrivaine et militante française pour le climat, autrice de l'essai "Réduire l'empreinte du numérique".
      • Hugo Decrypte : Vidéaste et vulgarisateur français, connu pour ses vidéos explicatives sur l'écologie et le climat.

      Chercheurs et universitaires:

      • Laurent Lardeux: Chargé d'études et de recherche à l'INJEP (Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire). Il a présenté les résultats d'enquêtes sur l'engagement des jeunes, notamment sur le mouvement pour le climat.
      • Stéphane Foa et Yascha Mounk: Politologues, auteurs de l'ouvrage "Le Peuple contre la démocratie" (2018), dans lequel ils analysent la "déconsolidation" de la démocratie.
      • Camille Peugny: Sociologue, autrice de l'ouvrage "Le Déclassement" (2013), qui traite des inégalités sociales et de la perte de statut des classes moyennes.
      • Vincent Tiberj: Politologue, spécialiste de la sociologie électorale et du comportement politique. Il a co-dirigé l'ouvrage "Génération désenchantée" (2023) avec Camille Peugny.
      • Dan Muxel: Politologue, spécialiste de la socialisation politique et de l'engagement des jeunes.

      Autres:

      Les jeunes activistes du mouvement climat: Jeunes de 18 à 29 ans, majoritairement urbains, diplômés et issus de milieux socio-économiques favorisés, engagés dans des collectifs luttant contre le dérèglement climatique.

    1. Polish macro-historian Felix Koneczny predated Samuel Huntingon’s famous “Clash of Civilizations”,

      for - Clash of civilisations - Felix Koneczny predated Samuel Huntingon - SOURCE - article - Substack - The three civilizational priorities of the next societal transition - Michel Bauwens - 2025, Jan 17

    2. creative minorities

      for - definition - creative minorities - Arnold Toynbee, author of The Study of History - groups capable of inspiring action among the larger, less-educated, and less-visionary masses - SOURCE - article - Substack - The three civilizational priorities of the next societal transition - Michel Bauwens - 2025, Jan 17

    3. Think of how unproven axioms are necessary to make a rational mathematics possible. This is what, anthropologically and historically speaking, religion and spirituality originally provided, the minimal unspoken premises of societal

      for - comparison - axioms of mathematics - religious axioms for society - SOURCE - article - Substack - The three civilizational priorities of the next societal transition - Michel Bauwens - 2025, Jan 17

    1. what we want in our bodies is a mind melt of cells that cells forget about their own little ego and start identifying with a larger Collective of the organ and the way cells do that is through bioelectricity it is what Michael Levan calls a cognitive glue

      for - multi-scale competency architecture - groups of individuals coalesce into an individual at a higher level - SOURCE - Youtube - Bioelectric fields: A Paradigm Shift in Biology - Michael Levin - 2025, Jan

    1. Table ronde organisée à l'occasion du 20ᵉ anniversaire de la loi du 11 février 2005, par la #ComCultSénat (Laurent Lafon) sur le thème "Quel bilan pour l’école inclusive ?" :

      Avec : Caroline Pascal (direction générale de l’enseignement scolaire), Isabelle Saurat (délégation interministérielle à l’accessibilité), Jérémie Boroy (conseil national consultatif des personnes handicapées), et Thierry Bour (stratégie nationale pour les troubles du neuro-développement).

      Ce texte est la transcription d'une table ronde au Sénat français, marquant le 20e anniversaire de la loi de 2005 sur l'inclusion scolaire des élèves handicapés.

      Des experts du Ministère de l'Éducation nationale, de la délégation interministérielle à l'accessibilité, et du Conseil national consultatif des personnes handicapées dressent un bilan mitigé de cette loi.

      Malgré des progrès significatifs en termes d'inscription scolaire, des défis persistent concernant l'accessibilité physique et numérique des établissements, la formation des enseignants, et la qualité de l'accompagnement des élèves.

      La discussion explore des solutions innovantes comme les "passes", des pôles d'appui à la scolarisation, et souligne le besoin de simplification des dispositifs existants.

      Enfin, des propositions pour améliorer la situation sont formulées, incluant des ajustements législatifs et une meilleure coordination entre acteurs.

      Voici un sommaire minuté de la transcription :

      0:00-4:34 Introduction par Laurent Lafon, Président de la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat :

      • Présentation de la table ronde organisée en amont du 20e anniversaire de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
      • Objectif de la table ronde : dresser un bilan de l'école inclusive, 20 ans après l'adoption de la loi de 2005.
      • Présentation des participants :
        • Caroline Pascal, Directrice générale de l'enseignement scolaire
        • Isabelle Saurat, Déléguée interministérielle à l'accessibilité
        • Thierry Bour, Conseiller pour l'école inclusive et l'enseignement supérieur, représentant la Délégation interministérielle à la stratégie nationale pour les troubles du neuro-développement
        • Jérémie Boroy, Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées
      • Rappel du droit à la scolarisation en milieu ordinaire pour tout enfant et du principe d'un parcours de scolarisation adapté aux besoins de chaque enfant handicapé, inscrits dans la loi de 2005.
      • Constat d'une augmentation significative du nombre d'enfants en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire depuis 2006 (de 155 000 à plus de 510 000 en 2024), soulevant la question du bilan qualitatif de l'accueil de ces enfants.
      • Invitation aux participants à dresser un bilan de la loi de 2005 et à proposer des pistes d'amélioration.

      4:34-16:16 Intervention de Caroline Pascal, Directrice générale de l'enseignement scolaire :

      • Affirmation du principe d'une école accessible à tous, sans distinction, où chaque enfant mérite une place dans la société.
      • Rappel du contexte de la loi de 2005 et de l'exclusion du système scolaire ordinaire de 150 000 enfants en situation de handicap en 2003.
      • Mise en avant de l'augmentation spectaculaire du nombre d'élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire depuis 2005, témoignant de l'engagement de l'État et de l'école pour l'inclusion.
      • Mention des mesures emblématiques mises en place pour accompagner la mise en œuvre de l'inclusion scolaire, notamment l'augmentation des moyens financiers et du nombre de personnels spécialisés et d'accompagnants.
      • Présentation de données chiffrées illustrant les efforts déployés et les progrès réalisés.
      • Reconnaissance de la nécessité de poursuivre les efforts et de proposer des solutions plus qualitatives pour répondre aux besoins spécifiques de chaque élève.
      • Présentation des pôles d'appui à la scolarité (PASS), structures novatrices visant à renforcer la coopération entre l'école, le secteur médico-social et les acteurs libéraux.
      • Mise en avant des retours positifs sur les PASS et des délais de réponse optimisés.
      • Définition de trois axes pour améliorer l'école inclusive :
        • Faciliter le parcours des familles et des élèves
        • Former et accompagner les équipes pédagogiques
        • Travailler en collaboration avec les acteurs du secteur médico-social
      • Conclusion sur la nécessité de penser l'école inclusive comme un processus vivant en constante évolution, pour garantir à chaque enfant un parcours scolaire adapté à ses besoins et à ses talents.

      16:16-27:39 Intervention d'Isabelle Saurat, Déléguée interministérielle à l'accessibilité :

      • Présentation de la Délégation interministérielle à l'accessibilité et de sa mission de coordination dans le champ de l'accessibilité physique, numérique et téléphonique.
      • Point sur le financement du Fonds territorial d'accessibilité pour la mise en accessibilité des établissements recevant du public (ERP), dont les écoles.
      • Mention des guides du bâti scolaire inclusifs.
      • Constat de l'absence de base de données complète sur l'accessibilité des ERP.
      • Point sur l'accessibilité numérique des démarches essentielles dans le champ de l'enseignement.
      • Mise en avant du dispositif de soutien à la production de ressources numériques et du label "Éducation Numérique".
      • Proposition de création d'un point national d'accès aux données d'accessibilité, ouvert à tous.

      27:39-40:26 Intervention de Thierry Bour, Conseiller pour l'école inclusive et l'enseignement supérieur :

      • Présentation des missions du Délégué interministériel à la Stratégie nationale pour les troubles du neuro-développement (TND).
      • Rappel des trois plans autisme et de leurs traductions concrètes dans l'amélioration de la scolarisation des élèves autistes.
      • Présentation de la stratégie nationale 2018-2022 et de ses actions pour renforcer la scolarisation des élèves autistes en milieu ordinaire.
      • Point sur les nouveautés et les évolutions chiffrées depuis la rentrée 2023.
      • Mention de la complexité du panel de solutions pour les familles et les professionnels, et proposition de simplification de l'offre.
      • Soulignement des enjeux de l'accessibilité des apprentissages et de la formation des enseignants.

      40:26-56:48 Intervention de Jérémie Boroy, Président du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) :

      • Présentation du CNCPH et de sa mission de contribution à l'autonomie des personnes handicapées et à la construction des politiques publiques qui les concernent.
      • Rappel des différents cadres de référence internationaux et nationaux pour les droits des personnes handicapées.
      • Interrogation sur la sémantique de l'« école inclusive » et plaidoyer pour une école pour tous.
      • Constat des progrès réalisés depuis 2005, tout en soulignant le chemin restant à parcourir, notamment en matière de qualité des dispositifs.
      • Point sur l'inscription des élèves à l'école et la nécessité de généraliser le numéro INE pour tous les élèves.
      • Insistance sur l'importance de l'accessibilité des établissements scolaires.
      • Proposition d'un « plan Notre-Dame de l'accessibilité » pour rattraper le retard accumulé en matière d'accessibilité.
      • Soulignement de l'importance de la formation des enseignants aux pratiques pédagogiques accessibles et inclusives.
      • Appel à une programmation législative pour sécuriser les trajectoires budgétaires et les responsabilités des différents acteurs.
      • Proposition d'une simplification législative des dispositifs et des plans pour une meilleure lisibilité.

      56:48-2:00:03 Questions des sénateurs et réponses des participants :

      • Questions posées par les sénateurs sur divers sujets, notamment :
        • L'accessibilité de l'enseignement supérieur
        • Le statut des AESH
        • La formation des AESH et des enseignants
        • Le temps méridien et l'accompagnement périscolaire
        • Les dispositifs Ulis et les élèves en attente de solution
        • Le bilan qualitatif de l'école inclusive
        • L'impact de la chute démographique sur l'école inclusive
        • La collaboration entre les acteurs de l'école inclusive
        • L'orientation des élèves en situation de handicap
        • Les pôles d'appui à la scolarité (PASS)
        • La mise à disposition de matériel adapté
        • Les spécificités des territoires ruraux
        • L'école inclusive dans le réseau de l'AEFE
        • L'accueil des élèves en situation de handicap dans la pratique sportive
      • Réponses des participants, notamment :
        • Actions mises en place pour améliorer le statut et la formation des AESH
        • Fonctionnement, bilan et perspectives des PASS
        • Importance de la formation initiale et continue des enseignants à l'inclusion
        • Nécessité d'une approche par besoin et d'une simplification des dispositifs
        • Spécificités de l'enseignement supérieur et accessibilité des universités
        • Importance de la baisse démographique pour l'amélioration de l'école inclusive
        • Manque de collaboration entre les acteurs sur le terrain et besoin de coordination
        • Nécessité d'une formation de proximité pour les enseignants
        • Difficultés d'accès à la pratique sportive pour les élèves en situation de handicap
      • Conclusion de Laurent Lafon, rappelant l'importance du sujet de l'école inclusive et annonçant la tenue d'un colloque sur les 20 ans de la loi de 2005.
    2. **Chronologie des événements clés **

      2005:

      • Promulgation de la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Lancement du premier plan autisme.

      2015:

      • Introduction des agendas d'accessibilité programmée (Ad’AP) dans la loi pour prolonger les délais de mise en accessibilité des établissements recevant du public.

      2018:

      • Lancement de la troisième stratégie nationale pour l'autisme (2018-2022).

      2022:

      • Lancement du quatrième plan autisme et de la stratégie nationale 2023-2027 pour les troubles du neurodéveloppement.

      2023:

      • Avril : Décision de la Conférence nationale du handicap (CNH) sur le financement du Fonds territorial d'accessibilité.

      Rentrée scolaire 2023 :

      • Expérimentation des pôles d'appui à la scolarisation (PASS) dans quatre départements (Loiret, Var, Isère et Côte-d’Or).
      • Création de 120 dispositifs pour les troubles du neurodéveloppement (TND) supplémentaires, dont 47 unités d’accueil médico-scolaires (UEMA), 44 unités d’enseignement en élémentaire autisme (UEEA), 29 dispositifs d'autorégulation et 25 premiers postes de professeurs ressources TND.
      • Été : Désignation de six universités démonstratrices en matière d'accessibilité.
      • Publication des cahiers des charges de l'autorégulation.

      2025:

      • Célébration du 20ème anniversaire de la loi du 11 février 2005.

      Objectifs pour 2027:

      Déploiement des PASS sur l'ensemble du territoire. Création de 210 nouveaux dispositifs pour les TND.

      Personnages principaux

      • Mme Caroline Pascal: Directrice générale de l'enseignement scolaire.

      Biographie:

      • Responsable de la mise en œuvre de la politique éducative du ministère de l'Éducation nationale.
      • A joué un rôle clé dans la mise en place des PASS et dans l'augmentation des dispositifs pour les élèves en situation de handicap.

      • Mme Isabelle S : Déléguée interministérielle à l'accessibilité.

      Biographie:

      • Chargée de coordonner les actions des différents ministères en matière d'accessibilité.
      • A notamment travaillé sur le financement du Fonds territorial d'accessibilité et sur l'accessibilité numérique.

      • M. Thierry Bour: Conseiller pour l'école inclusive et l'enseignement supérieur au sein du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).

      Biographie:

      • Expert en matière d'école inclusive et d'accessibilité.
      • A contribué à la rédaction de la loi de 2005 et plaide pour une meilleure prise en compte des besoins des élèves en situation de handicap, notamment en matière d'accessibilité et de formation des enseignants.

      • M. Jérémy Bourroi: Délégué interministériel aux troubles du neurodéveloppement.

      Biographie:

      • Chargé de piloter la stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement.
      • A mis en place des dispositifs d'accompagnement pour les élèves atteints de TND et travaille à une meilleure coordination entre l'Éducation nationale et le secteur médico-social.

      Autres personnes mentionnées:

      • M. Le Président: Président de la commission sénatoriale.
      • Sénateurs et Sénatrices: Membres de la commission sénatoriale.
      • Lord Arcos: Vice-président du groupe d'études handicap.
      • Mme Annique Billon: Sénatrice.
      • M. Cédric Vial: Sénateur.
      • Mme Sabine: Sénatrice.
      • Mme Mathilde Olivier: Sénatrice représentant les Français de l'étranger.
      • M. Le Sénateur: Sénateur ayant posé une question sur la pratique du sport pour les enfants handicapés.
      • Mme Sylvie Rataillot: Ancienne ministre de l'enseignement supérieur.

      Remarques:

      • L’audio ne donne pas le nom de famille complet de Mme Isabelle S.
      • Le prénom de la sénatrice qui s’exprime à 1:07:35 n'est pas mentionné.

      Points importants soulevés

      • La nécessité d'une véritable école inclusive, accessible à tous les élèves sans distinction.
      • L'importance de l'accessibilité physique et numérique des établissements scolaires.
      • La nécessité d'une meilleure formation des enseignants à la prise en charge des élèves en situation de handicap.
      • Le rôle crucial des AESH et la question de leur statut.
      • La coordination entre l'Éducation nationale et le secteur médico-social, notamment via les PASS.
      • L'importance de la prise en compte des besoins spécifiques des élèves, plutôt que de se focaliser sur les types de handicap.
      • Les défis spécifiques de l'inclusion scolaire en milieu rural et dans les départements à forte croissance démographique.
      • L'accès à la pratique du sport pour les enfants handicapés.
      • Ce document fournit une analyse concise des informations contenues dans l’extrait audio.
    3. Compte-rendu de la table ronde sur l'école inclusive: Bilan et perspectives 20 ans après la loi du 11 février 2005

      Introduction:

      Ce document présente les principaux thèmes et idées abordés lors de la table ronde sur l'école inclusive, organisée à l'occasion du 20e anniversaire de la loi du 11 février 2005. La discussion s'est articulée autour du bilan de la mise en œuvre de cette loi et des perspectives d'évolution pour l'avenir.

      Participants:

      • Mme Caroline Pascal, Directrice Générale de l'Enseignement Scolaire
      • Mme Isabelle Sor, Déléguée interministérielle à l'accessibilité
      • M. Thierry Bour, Conseiller pour l'école inclusive et l'enseignement supérieur
      • M. Jérémy Borroi, Délégué interministériel aux troubles du neurodéveloppement

      Thèmes principaux:

      1. Bilan de la loi de 2005:

      • Avancées: La loi de 2005 a permis des avancées significatives en matière de scolarisation des élèves en situation de handicap.
      • "beaucoup de choses est quand même été faites en tout cas dans dans notre dans notre domaine" (Mme Arcos, Sénatrice)
      • Défis: Des défis persistent, notamment en matière d'accessibilité physique et numérique, de formation des enseignants et de coordination entre l'Éducation nationale et le secteur médico-social.
      • "le compte n'y est pas sur tout le territoire" (M. Bour) concernant l'accessibilité des établissements scolaires.

      2. L'accessibilité, un prérequis indispensable:

      • L'accessibilité physique et numérique des établissements scolaires reste un enjeu majeur pour garantir l'inclusion de tous les élèves.
      • "on peut parler d'accès à l'école si les écoles elles-mêmes école collège lycée ne sont pas accessibles ne sont pas norm il n'y a pas d'accès à l'école" (M. Bour)
      • La nécessité d'une programmation rigoureuse des travaux d'accessibilité et d'une meilleure coordination entre les différents acteurs impliqués (collectivités territoriales, Éducation nationale, etc.) est soulignée.
      • "nous pensons qu'il faut programmer les choses quitte à recourir à la loi pour conforter cette programmation dans le temps mais on ne peut plus reporter dans tê tout cette tout cet enjeu de de formation" (M. Bour)

      3. La formation des enseignants, un levier essentiel:

      • La formation initiale et continue des enseignants est cruciale pour les préparer à l'accueil et à l'accompagnement des élèves en situation de handicap.
      • "le sujet qui est devant nous je m'inscris là dans le cadre d'une évolution plus globale de la formation initiale des enseignants" (Mme Pascal)
      • Il est nécessaire d'intégrer la dimension de l'inclusion dans les référentiels de formation et de développer des modules spécifiques sur les besoins éducatifs particuliers des élèves.
      • "l'idée d'augmenter notamment le volume horaire consacré à la question du handicap et à l'école inclusive dans le cadre de la formation initiale" (Mme Pascal)

      4. Le rôle des pôles d'appui à la scolarité (PASS):

      • Les PASS, structures novatrices expérimentées depuis la rentrée scolaire, visent à renforcer la coordination entre l'école et le secteur médico-social.
      • "ces pôles sont des structures novatrices elles permettent d'apporter une elle vise à renforcer la" (Mme Pascal)
      • Un bilan de cette première année d'expérimentation est nécessaire pour identifier les points forts et les axes d'amélioration.
      • "nous allons faire un bilan de cette première année ça ne fait que 4 mois hein que que" (Mme Pascal)

      5. Le statut des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH):

      • La précarité du statut des AESH (temps partiel, faible rémunération) est pointée du doigt.
      • "on sait très bien que la plupart sont des gens qui sont touchés eux-mêmes déjà par des gens euh atteint de handicap dans leur famille mais ça n'est toujours pas toujours pas des métiers entre guillemets attractif" (Mme Arcos)
      • Des solutions sont proposées pour améliorer leur situation, notamment la CDIsation après 3 ans d'exercice et l'accès à la formation.
      • "on a proposé et mis en place la cédisation à partir de 3 ans euh d'exercice du métier d'aesh" (Mme Pascal)

      6. La question des transports:

      • Les difficultés liées aux transports des élèves en situation de handicap vers les établissements scolaires sont évoquées.
      • "on a des des parfois des enfants qui font 50 km pour aller euh dans leur établissement" (Mme Billon, Sénatrice)
      • Il est impératif de trouver des solutions pour limiter ces déplacements et garantir un accès équitable à l'éducation pour tous.

      • L'école inclusive à l'étranger:

      • La mise en place de l'école inclusive dans le réseau de l'AEFE (Agence pour l'enseignement français à l'étranger) pose des défis spécifiques, notamment en ce qui concerne le statut des AESH.

      • "notamment sur le statut des des aesh il y a aussi beauou beaucoup de choses qui doivent être développées dans ce réseau puisque les aesh lorsqu'elles sont à l'étranger sont en général de droit local" (Mme Olivier, Sénatrice)

      Conclusion:

      • Vingt ans après la loi du 11 février 2005, l'école inclusive reste un chantier en construction. Si des progrès importants ont été réalisés, il reste encore beaucoup à faire pour garantir une scolarisation de qualité et un accès équitable à l'éducation pour tous les élèves, quel que soit leur handicap.

      Propositions:

      • Programmation législative pour encadrer l'accessibilité des bâtiments et des ressources numériques.
      • Renforcer la formation initiale et continue des enseignants sur les besoins éducatifs particuliers.
      • Généraliser les pôles d'appui à la scolarité sur l'ensemble du territoire.
      • Améliorer le statut des AESH pour garantir la qualité de l'accompagnement des élèves.
      • Développer des solutions pour simplifier les transports des élèves en situation de handicap.
      • Adapter la politique d'inclusion scolaire aux spécificités du réseau de l'AEFE.
    1. Briefing Doc: L'IA Générative au service de la recherche de financements

      Source: Webinaire Solidatech - "L'IA Générative au service de votre recherche de financements", 17 janvier 2025. Intervenants: Solidatech, Latitudes (programme IA for Good), Wavestone.

      Lien: https://www.youtube.com/watch?v=ZP4BMjrXESI

      Thèmes Principaux:

      Introduction à l'IA générative et ses applications pour les associations.

      Présentation d'un cas pratique: la génération automatisée de dossiers de demandes de financement.

      Démonstration de l'utilisation d'un agent conversationnel (chatbot) personnalisé avec Custom GPT d'OpenAI.

      Bonnes pratiques et conseils pour une utilisation responsable et efficace de l'IA.

      Points Clés:

      L’IA générative, un outil puissant pour les associations: L'IA générative peut aider les associations dans divers domaines:

      Marketing et communication : Génération de contenu pour les réseaux sociaux, création de supports de communication.

      Gestion de projet: Synthèse de documents, rédaction de comptes rendus.

      Tâches administratives : Automatisation de tâches répétitives, aide à la rédaction de documents complexes.

      Cas pratique : Génération de dossiers de demande de financement: Le webinaire se concentre sur l'utilisation de Custom GPT pour automatiser la rédaction de dossiers de financement.

      Custom GPT : Un service d'OpenAI permettant de créer des agents conversationnels personnalisés en intégrant des documents spécifiques.

      Avantages : Réponses plus précises et fiables, gain de temps.

      Fonctionnement : L'utilisateur fournit des documents à l'agent (informations sur l'association, le projet, le formulaire du bailleur) qui les utilise pour répondre aux questions.

      Démonstration : Les intervenants montrent comment configurer l'agent, lui fournir des documents et interagir avec lui pour obtenir un dossier de financement complet.

      Bonnes pratiques pour une utilisation responsable: Confidentialité des données:Anonymisation:

      Il est important de supprimer ou de masquer les données personnelles sensibles avant de les fournir à l'agent.

      Politique de OpenAI: OpenAI affirme ne pas utiliser les données fournies pour entraîner ses modèles, mais il est important de rester vigilant.

      Impact environnemental: L'utilisation de l'IA a un impact environnemental.

      Il est important de l'utiliser de manière raisonnée en minimisant le nombre de requêtes.

      Rôle de l'humain: L'IA doit être utilisée comme un assistant et non comme un remplaçant.

      Il est crucial de relire, corriger et valider le contenu généré par l'IA.

      Citations:

      "L’intelligence artificielle ça va être finalement tous les systèmes qui sont capables de prédire des situations ou de générer des nouveaux contenus en s’appuyant sur des données passées."

      "On a utilisé un algorithme chat GPT mais c’est un service qui est un peu un chat GPT amélioré à savoir le service custom GPT."

      "Pour les personnes qui sont frileuses [face à l'IA] c’est aussi fait pour qu’on puisse vous expliquer comment l’utiliser de manière responsable et sécurisée."

      "L’idée c’est de pouvoir personnaliser un besoin [avec Custom GPT], chose que chat GPT pourrait avoir des limites."

      "L’important sur les documents, il faut comprendre que l’IA se base sur les données. Sans données on peut rien faire."

      "Dès qu’il y a des informations par rapport aux données personnelles, par rapport à ce que vous jugez sensible, vous pouvez les masquer."

      Ressources:

      Articles de Solidatech :

      L'intelligence artificielle : de quoi parle-t-on et quel est l'intérêt pour votre association ?

      L'automatisation des tâches.

      Programme IA for Good de Latitudes: Newsletter, webinaires, sessions de conseil avec des spécialistes.

      Contact : Sandrine (Solidatech) - [adresse email] - pour un accompagnement personnalisé sur la recherche de financements.

      Conclusion:

      L'IA générative représente un outil puissant pour les associations, notamment pour les aider dans leur recherche de financements.

      Cependant, il est important de l'utiliser de manière responsable et éthique en gardant à l'esprit les questions de confidentialité des données, d'impact environnemental et du rôle de l'humain.

      Le programme IA for Good et les ressources de Solidatech peuvent accompagner les associations dans la découverte et l'utilisation de ces technologies.

    2. Ce webinaire de Solidatech, en partenariat avec Latitudes, Share It, et Wavestone, présente l’IA générative et son application concrète à la recherche de financements pour les associations.

      Il explore les principes de l’IA générative, notamment l’utilisation d’un GPT personnalisé pour créer des demandes de financement.

      Une démonstration pratique est offerte, suivie d’une session de questions-réponses.

      Le programme IA for Good est également présenté comme une ressource d'accompagnement.

      Enfin, des conseils pratiques et des ressources supplémentaires sont fournis aux participants.

      Voici un sommaire minuté du webinaire « L’IA générative au service de votre recherche de financements » d’après la transcription :

      • 0:00-1:10 Introduction et consignes :

      Présentation du webinaire, consignes pour poser des questions via l’onglet Q&R, consignes pour utiliser le chat pour des échanges informels et pour partager des liens.

      • 1:10-5:20 Présentation de Solidatech:

      Camille présente Solidatech, une association qui aide les autres associations à maximiser leur impact grâce au numérique en leur facilitant l’accès à des logiciels et du matériel à prix réduit.

      Elle détaille les actions de Solidatech, leurs solutions en ligne et les services qu’elles proposent, tels que des ressources gratuites, des outils d’autodiagnostic, des webinaires, des formations et un annuaire de prestataires.

      • 5:20-7:52 Présentation du programme IA for Good:

      Karen présente IA for Good, un programme gratuit destiné aux structures de l’impact pour les sensibiliser et les accompagner dans la compréhension et l’utilisation de l’IA générative.

      Elle détaille les différents formats d’accompagnement proposés : newsletter, webinaires, hackathons, formations et sessions de conseil personnalisées.

      • 7:52-8:19 Introduction de Wavestone et des intervenants:

      Karen introduit Wavestone, partenaire du programme IA for Good, et présente les intervenants Lison Évoré, consultante en data sciences, et Germain, consultant spécialisé en transformation digitale, IA générative et machine learning.

      • 8:19-13:36 Sondages :

      Deux sondages sont réalisés auprès des participants. Le premier vise à identifier le niveau de familiarité avec l’IA générative et les outils utilisés.

      Le second sonde le sentiment général vis-à-vis de l’IA, entre enthousiasme et réticence.

      • 13:36-19:36 Apports théoriques:

      Lison et Germain présentent les principes de base de l’IA générative en la replaçant dans le contexte de la valorisation de la donnée.

      Ils expliquent les trois niveaux d’exploitation : descriptif, prédictif et génératif, et situent l’IA dans les deux derniers. Ils soulignent les limites et le potentiel de l’IA, en particulier pour les associations.

      • 19:36-26:34 Présentation de Custom GPT et des bonnes pratiques:

      Germain explique en détail la solution Custom GPT utilisée pour générer des dossiers de demande de financement.

      Il met l’accent sur la personnalisation de l’agent GPT via des consignes (persona, objectifs, contraintes) et l’utilisation de documents spécifiques.

      Il aborde les notions de prompt engineering et de RAG (Retrieval Augmented Generation), ainsi que l’importance de la qualité des données fournies.

      • 26:34-44:18 Atelier pratique:

      Germain présente un cas d’usage concret en utilisant un agent Custom GPT personnalisé pour la rédaction de demandes de financement pour l’association Latitudes.

      Il montre comment configurer l’agent, téléverser des documents et interagir avec lui pour affiner la rédaction.

      • 44:18-59:21 Séance de questions-réponses :

      Camille, Karen, Lison et Germain répondent aux questions des participants sur des sujets tels que la confidentialité des données, la personnalisation d’autres outils, l’anonymisation des données, les abonnements payants, la détection de l’IA, la pertinence de l’utilisation de l’IA pour les associations et les risques de biais.

      • 59:21-59:30 Conclusion :

      Camille remercie les participants, les intervenants et les co-organisateurs du webinaire, et encourage les participants à poursuivre leur exploration de l’IA générative.

    1. Ce texte est la transcription d'une présentation vidéo de Karim Douieb sur les micro-projets de datavisualisation.

      Il met en avant l'exploration créative et l'expérimentation comme moteurs d'innovation, illustrant son propos avec de nombreux exemples variés et souvent originaux, allant de la représentation de l'immigration bruxelloise à l'utilisation de la 3D et de la simulation physique pour visualiser des données complexes.

      Douieb souligne l'importance de ne pas craindre l'échec et de partager son travail, même imparfait, pour obtenir du feedback.

      La présentation met l'accent sur la recherche de nouvelles approches visuelles pour rendre les données plus accessibles et percutantes.

      Voici un sommaire minuté de la transcription :

      • 00:00-03:09 : Introduction - Karim Douieb se présente et explique l'importance des petits projets pour explorer, innover et apprendre.

      Il souligne que ces projets permettent de prendre des risques et de libérer sa créativité.

      • 00:09-08:59 : Karim - CV - Douieb présente son parcours professionnel à travers un CV visuel.

      Il met l'accent sur son besoin de schémas et de dessins pour comprendre et s'exprimer.

      Il présente son parcours académique et professionnel depuis l'an 2000.

      • 08:59-18:28 : A lovely melting pot - Douieb explique ses origines et les motivations derrière son projet "Brussels lovely melting pot".

      Il présente l'essai graphique qui illustre la diversité de la population bruxelloise et ses origines.

      Il met en évidence le fait que Bruxelles est une ville très diversifiée avec une forte proportion d'étrangers, dont la majorité est européenne.

      Il souligne également la difficulté d'intégration de cette diversité.

      • 18:58-30:37 : Try to impeach this - Douieb aborde son projet "Try to impeach this" qui remet en question une carte de vote américaine présentée par Lara Trump.

      Il explique comment il a corrigé la représentation visuelle pour montrer une image plus honnête du vote populaire américain. Il souligne l'impact viral de sa visualisation.

      • 30:37-34:11 : Les rues bruxelloises - Douieb présente son projet sur les rues de Bruxelles qui portent le nom de personnes.

      Il met en évidence la faible proportion de rues portant des noms de femmes. Il explique comment sa visualisation met en avant cette inégalité.

      • 34:11-39:30 : Bruit des transport - Douieb parle de son projet sur le bruit des transports à Bruxelles.

      Il explique comment il a utilisé la datavisualisation et la sonification pour sensibiliser à la pollution sonore.

      • 39:30-42:25 : 3D global surface temperature anomalies - Douieb aborde ses expérimentations en 3D.

      Il présente une visualisation des anomalies de température à la surface du globe.

      • 42:25-43:37 : Blooming gender diversity - Douieb présente une visualisation en 3D de l'évolution de la représentation des femmes au Parlement européen.

      • 43:37-44:44 : Population by latitude - Douieb montre une visualisation en 3D de la population mondiale par latitude.

      • 44:44-47:24 : Average male body hair distribution - Douieb présente une visualisation humoristique de la distribution de la pilosité masculine dans le monde.

      • 47:24-48:30 : Olympic rings - Douieb évoque un projet en 3D sur les anneaux olympiques qui n'a pas rencontré le succès.

      • 48:30-51:20 : Show all data - Migration routes - Douieb aborde un projet de visualisation des routes migratoires qu'il a abandonné en raison de la sensibilité du sujet.

      • 51:20-53:37 : Show all data - All the passes - Douieb présente une visualisation des passes effectuées lors de 890 matchs de football.

      • 53:37-55:05 : Show all data - cost of housing - Douieb montre une visualisation en 3D du coût du logement à Bruxelles.

      • 55:05-59:45: The medium is the message - first name - Douieb explique l'importance d'utiliser le sujet dans la visualisation. Il présente un projet qui utilise la typographie pour représenter la popularité des prénoms.

      • 59:45-01:00:58 : Tornadoes - Douieb montre une visualisation en 3D de l'augmentation du nombre de tornades aux États-Unis.

      • 01:00:58-01:01:50 : Keyboard - Douieb présente une visualisation de la fréquence d'utilisation des lettres dans la langue anglaise, représentée sur un clavier.

      • 01:01:50-01:07:47 : conclusion - Douieb encourage à être créatif dans les projets de datavisualisation.

      Il souligne l'importance d'explorer de nouvelles voies et de s'inspirer de personnes ayant des compétences différentes.

      Il conclut en présentant des exemples de visualisations qui rendent les données plus humaines.

    1. Analyse des thèmes et des idées clés de la vidéo "Peut-on travailler COMME DES FOURMIS ?"

      La vidéo explore la division du travail, un concept vieux de plusieurs siècles, en l'abordant sous l'angle de l'auto-organisation observée chez les fourmis.

      Thèmes principaux:

      Différents modèles de division du travail:

      La vidéo présente trois approches principales : le plan prédéfini, le modèle du pilote (avec un chef) et l'auto-gestion.

      Comparaison entre l'organisation humaine et celle des fourmis: La vidéo analyse comment la division du travail s'opère chez les fourmis, en la comparant aux dynamiques humaines.

      Le modèle de seuil comme explication de l'auto-organisation:

      La vidéo explique comment le modèle de seuil permet de comprendre la spécialisation spontanée et l'inégalité du temps de travail observées chez les fourmis.

      Diffusion de la responsabilité et ses conséquences:

      La vidéo examine comment la diffusion de la responsabilité, accentuée par la taille du groupe, peut affecter l'efficacité collective, en s'appuyant sur des exemples concrets.

      Solutions pour pallier l'inégalité dans le travail en groupe:

      La vidéo aborde le jeu des biens publics et l'introduction de sanctions comme mécanismes pour encourager la participation et l'équité.

      Idées et faits importants:

      L'absence de chef chez les fourmis:

      Contrairement à l'idée reçue, la reine des fourmis n'a aucun rôle de gouvernance. "[...] la reine des fourmis c’est pas du tout une reine, c’est plutôt… une maman. [...] Elle n’a aucun rôle de gouvernance ni d’autorité, elle ne sait même pas ce qui se passe en dehors de sa chambre royale."

      Deux types d'organisation chez les fourmis:

      Certaines espèces ont une division du travail prédéfinie génétiquement (polymorphisme de caste) tandis que d'autres s'auto-organisent grâce au modèle de seuil.

      Le modèle de seuil et ses implications:

      Ce modèle explique comment la spécialisation et l'inégalité du temps de travail émergent spontanément dans un groupe en fonction du degré d'urgence des tâches et des seuils d'activation individuels.

      Inégalité du temps de travail chez les fourmis:

      Le modèle de seuil prédit l'apparition de "travailleurs acharnés" et d'une majorité d'individus inactifs, ce qui est corroboré par les observations. "[...] pour un très gros groupe, eh bien l’ensemble des tâches sera réalisées par environ 40% de travailleurs acharnés - ce sont les fourmis peintes en jaune, vert, et bleu qui ont des seuils d’activité très bas, des spécialistes. Et les 60% qui restent, ben ils font pas grand chose, ils regardent tranquillement."

      Diffusion de la responsabilité chez les humains et les fourmis: L'étude sur "l'épreuve du porteur de piano" montre que la diffusion de la responsabilité diminue l'efficacité collective chez les humains, contrairement aux fourmis.

      Importance des normes sociales pour les humains: Contrairement aux fourmis, les humains ont besoin de mécanismes supplémentaires, comme les sanctions, pour pallier l'inégalité et assurer la coopération.

      "Donc vous voyez que pour le travail en auto-gestion, les humains contrairement aux fourmis ont besoin d’un niveau d’organisation supplémentaire pour être efficaces."

      Conclusion:

      La vidéo offre une réflexion stimulante sur la division du travail en comparant l'organisation des sociétés humaines et des fourmis.

      Le modèle de seuil fournit un cadre explicatif pertinent pour comprendre l'auto-organisation et les défis inhérents au travail en groupe.

      Points à approfondir:

      Comparaison plus poussée des avantages et des inconvénients des différents modèles de division du travail.

      Analyse des implications du modèle de seuil pour la gestion des équipes et des organisations humaines.

      Exploration des solutions alternatives aux sanctions pour encourager la participation et l'équité dans le travail collaboratif.

    2. Ce texte explore la division du travail, comparant les approches humaines et celles des fourmis. Il analyse le modèle d'Adam Smith et le taylorisme, puis examine l'auto-organisation, notamment à travers l'étude de Deborah Gordon sur les fourmis Pogonomyrmex Barbatus.

      Le texte présente trois modèles d'organisation : le plan prédéfini, le pilotage centralisé et l'auto-gestion, en soulignant les mécanismes de seuil et les implications de l'inégalité du travail, illustrées par des expériences comme le jeu des biens communs et l'épreuve du porteur de piano.

      Enfin, il met en lumière les différences entre l'organisation sociale des fourmis et celle des humains, en particulier concernant la gestion de l'injustice et la nécessité de sanctions sociales chez l'humain.

      Voici un sommaire minuté de la transcription :

      • 0:00-1:19 : Introduction.

      Le narrateur explique qu'il va parler de la division du travail, un concept qui existe depuis des siècles. Il prend l'exemple d'une fabrique d'épingles d'Adam Smith pour illustrer comment la spécialisation peut augmenter la productivité. Il mentionne également le taylorisme et le fordisme, deux modèles d'organisation du travail qui mettent l'accent sur l'efficacité mais qui peuvent être aliénants pour les travailleurs.

      • 1:19-2:27 : L'auto-organisation.

      Le narrateur s'intéresse à l'auto-organisation, c'est-à-dire la manière dont les groupes se répartissent les tâches sans chef ni plan préétabli.

      Il prend l'exemple d'un groupe d'amis qui loue une maison de vacances et se demande comment ils vont s'organiser pour faire les courses, la cuisine, le ménage, etc.

      Il compare ce type d'organisation à celle des fourmis, qui sont capables de s'organiser efficacement sans chef.

      • 2:27-3:51 : Trois approches de la division du travail.

      Le narrateur présente trois grandes approches de la division du travail : le plan prédéfini, le pilote et l'auto-gestion. Il explique les avantages et les inconvénients de chaque approche.

      • 3:51-8:32 : Le modèle du pilote chez les fourmis ?

      Le narrateur se demande si le modèle du pilote s'applique aux colonies de fourmis.

      Il explique que la reine des fourmis n'est pas un chef, mais plutôt une mère qui pond des œufs. Il conclut que le modèle du pilote ne s'applique pas aux fourmis.

      • 8:32-11:38 : L'auto-gestion chez les fourmis.

      Le narrateur décrit les expériences de Deborah Gordon, une chercheuse qui a étudié l'organisation des fourmis Pogonomyrmex Barbatus dans le désert de l'Arizona.

      Il explique comment ces fourmis se répartissent les tâches en fonction du degré d'urgence et comment la division du travail apparaît lorsque la taille du groupe est suffisamment importante.

      • 11:38-15:45 : Le modèle du seuil.

      Le narrateur explique le modèle du seuil, qui permet de comprendre comment la division du travail émerge dans un groupe sans chef ni plan préétabli.

      Il montre comment ce modèle permet de reproduire les observations de Deborah Gordon sur les fourmis Pogonomyrmex Barbatus.

      • 15:45-18:07 : Inégalité du temps de travail.

      Le narrateur explique que le modèle du seuil prédit l'apparition d'une forte inégalité du temps de travail.

      Il montre que dans les grands groupes, une minorité d'individus travaille beaucoup tandis que la majorité ne fait pas grand-chose.

      Il compare cette situation aux groupes humains.

      • 18:07-20:29 : Le jeu des biens publics.

      Le narrateur présente le jeu des biens publics, qui permet d'étudier la coopération et l'injustice dans les groupes.

      Il explique comment ce jeu montre que les humains ont besoin de normes sociales plus complexes que les fourmis pour être efficaces en auto-gestion.

      20:29-20:52 : Conclusion.

      Le narrateur conclut en disant qu'il existe différentes façons de s'organiser en groupe et que le modèle du pilote n'est pas la seule solution.

      Il encourage les viewers à réfléchir aux différentes options possibles.

    1. system reflexivity

      for - definition - system reflexivity (Moore et al., 2018) - the capacity to see the complexity and mobilize the agency in a system, while deeply engaging with diversity across multiple scales - SOURCE - paper - Reflexivity as a transformative capacity for sustainability science: introducing a critical systems approach - Lazurko et al. - 2025, Jan 10

    2. individual reflexivity is rarely traced through to a collective influence on the broader transdisciplinary research process

      for - adjacency - individual reflexivity is rarely traced to a collective influence - Indyweb provenance - SOURCE - paper - Reflexivity as a transformative capacity for sustainability science: introducing a critical systems approach - Lazurko et al. - 2025, Jan 10

      adjacency - between - individual reflexivity is rarely traced to a collective influence - Indyweb provenance - adjacency relationship - Indyweb provenance can allow granular tracing of individual contributions to collective knowledge work - so can assist in the use of reflexivity in transdisciplinary work

    3. Reflexivity has been explored on a collective societal level, for example through Ulrich Beck's work on reflexive modernization wherein the unintended consequences of simple modernity motivate a reflexive turn across society, including to science itself: ‘science itself is deconstructed by means of science’

      for - further research - Ulrich Beck's research on unintended consequences of simple modernity - SOURCE - paper - Reflexivity as a transformative capacity for sustainability science: introducing a critical systems approach - Lazurko et al. - 2025, Jan 10

    4. In the context of transformative transdisciplinary research, such reflexive processes are meant to open-up epistemic and solution spaces that elevate marginalized perspectives and challenge the status quo.

      for - adjacency - reflexive processes elevate marginalized perspectives and challenge status quo - diversity of Indyweb perspectival knowing - mitigates progress traps that emerge from myopism - SOURCE - paper - Reflexivity as a transformative capacity for sustainability science: introducing a critical systems approach - Lazurko et al. - 2025, Jan 10

    5. avigating the diverse and sometimes conflicting perspectives of researchers and participants in transdisciplinary processes raises challenges

      for - adjacency - challenges of harmonizing multiple perspectives - SRG complexity mapping - Deep Humanity - embedded in Indyweb - intrinsic perspectival knowing - facilitates high resolution perspectival complementarity - SOURCE - paper - Reflexivity as a transformative capacity for sustainability science: introducing a critical systems approach - Lazurko et al. - 2025, Jan 10

    6. Transdisciplinary sustainability science is increasingly applied to study transformative change. Yet, transdisciplinary research involves diverse actors who hold contrasting and sometimes conflicting perspectives and worldviews. Reflexivity is cited as a crucial capacity for navigating the resulting challenges

      for - adjacency - reflexivity - tool for transdisciplinary research - indyweb - people-centered interpersonal information architecture - mindplex - concept spaces - perspectival knowing - life situatedness - SRG transdisciplinary complexity mapping tool - SOURCE - paper - Reflexivity as a transformative capacity for sustainability science: introducing a critical systems approach - Lazurko et al. - 2025, Jan 10

      adjacency - between - reflexivity - tool for transdisciplinary research - indyweb - people-centered, interpersonal information architecture - mindplex - concept space - perspectival knowing - life situatedness - SRG transdisciplinary complexity mapping tool - adjacency relationship - This paper is interesting from the perspective of development of the Indyweb because there, - the people-centered, interpersonal information architecture intrinsically explicates perspectival knowing and life-situatedness - Indyweb can embed an affordance that is a meta function applied to an indyvidual's mindplex that - surfaces and aspectualizes the perspective and worldview salient to the research - The granular information that embeds an indyvidual's perspectives and worldviews is already there in the indyvidual's rich mindplex

    7. as crucial dimensions are left unacknowledged

      for - in other words - remain implicit instead of made explicit - SOURCE - paper - Reflexivity as a transformative capacity for sustainability science: introducing a critical systems approach - Lazurko et al. - 2025, Jan 10

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    1. Chronologie des événements Ce document étant une transcription d'une discussion, il ne présente pas de chronologie d'événements à proprement parler.

      Il s'articule plutôt autour de l'analyse de la difficulté de concilier temps long et démocratie, en particulier en France.

      Cependant, on peut dégager certains points de repère chronologiques:

      • Avant 1981: Période marquée par des avancées progressives (droit de vote à 18 ans, loi sur l'avortement, etc.) qui s'inscrivaient déjà dans une certaine vision du temps long.
      • 1981: Election de François Mitterrand, porteuse d'un espoir de changement et d'une nouvelle politique économique.
      • 1983: Moment perçu par une partie de la population comme un tournant vers une politique économique plus libérale, nourrissant un sentiment de trahison et de défiance envers le politique.
      • 1986: Arrivée de la droite au pouvoir et mise en place de privatisations.
      • Depuis 1986: Difficulté croissante pour les gouvernements successifs de s'inscrire dans le temps long, face à une demande citoyenne de résultats immédiats et à la pression médiatique et des réseaux sociaux.

      Personnages principaux

      • Bris Teinturier: Directeur général d'Ipsos et expert en sondages d'opinion. Il analyse l'évolution de la société française et met en lumière la difficulté de concilier temps long et démocratie, pointant notamment la défiance croissante envers les institutions et la montée en puissance du "citoyen expert". Il souligne l'importance de l'écoute et du dialogue pour construire une vision partagée du long terme.
      • Jacques Attali: Conseiller d'Etat, économiste et ancien conseiller de François Mitterrand. Il réfute l'idée d'un tournant en 1983 et souligne l'importance d'une vision du monde et d'un projet clair pour s'inscrire dans le temps long. Il plaide pour l'intégration d'un article dans la Constitution pour inscrire l'intérêt des générations futures dans le processus de décision publique. Il s'inquiète de la montée en puissance du marché et de la liberté individuelle au détriment des autres valeurs, et appelle à un sursaut pour réaffirmer l'importance de l'Etat et du bien commun.
      • François Charles: Economiste et président de l'IRCE, un think tank indépendant. Il interroge la fragmentation des médias et la temporalité des mandats politiques face à l'urgence du citoyen.
      • Julien Volikov: Maire adjoint de Paris chargé de la police municipale et enseignant en droit public. Il souligne le risque de repli sur soi et de court-termisme lié aux réseaux sociaux, et appelle les politiques à s'engager davantage dans un discours de long terme.
      • Doctorant en droit public de l'Université de Bordeaux: Il interroge la faisabilité d'inscrire le temps long dans la Constitution française, compte tenu de la politisation du Conseil constitutionnel et propose de parler de "droits des générations futures".
      • Madame Stickel: Intervenante qui propose de revaloriser la participation citoyenne en s'inspirant du modèle athénien et interroge la possibilité d'un vote obligatoire.
      • Haut fonctionnaire et syndicaliste au ministère de l'Education nationale: Il témoigne de la difficulté d'arbitrer entre temps court et temps long dans le domaine éducatif.
    2. Briefing Doc: Le temps long et l'action publique

      Introduction:

      Ce briefing doc analyse les échanges lors d'une conférence sur "Le temps long et l'action publique" avec Brice Teinturier, directeur général d'Ipsos, et Jacques Attali, économiste et ancien conseiller de François Mitterrand.

      Les discussions abordent les tensions entre le court-termisme inhérent à la démocratie et la nécessité d'une vision à long terme, particulièrement dans le contexte actuel de mutations technologiques, climatiques et géopolitiques.

      Thèmes principaux:

      La crise de la temporalité en démocratie:

      Brice Teinturier souligne une "crise du résultat" depuis les années 80, nourrissant une défiance envers les institutions et les élites.

      Cette défiance, amplifiée par les réseaux sociaux et l'information en continu, enferme les citoyens dans des "bulles informationnelles" et renforce le court-termisme.

      "Quand on est dans cette crise du résultat et dans cette défiance, eh bien ça accentue tout simplement la demande d'immédiateté, la demande de résultats immédiats." (Brice Teinturier)

      L'enjeu du long terme face aux défis contemporains: Jacques Attali insiste sur l'urgence d'une vision à long terme face aux défis du changement climatique, de la compétition internationale et de la révolution technologique.

      Il critique l'absence de "vision du monde" et de "projet" des gouvernements depuis 1986.

      "Aujourd'hui se décide ce que sera le monde en 2050 et se prépare ce qu'il sera en 2100." (Jacques Attali)

      Le rôle de l'État et la nécessité d'une planification: Jacques Attali défend le rôle de l'État dans la gestion des "biens publics rares" et plaide pour une planification alliant sphère politique et administrative, s'appuyant sur une fonction publique stable et l'intégration de l'intérêt des générations futures dans la Constitution.

      "La meilleure façon de gérer les biens publics rares, c'est l'État avec les impôts et la répartition des ressources publiques." (Jacques Attali)

      Des solutions pour intégrer le long terme dans l'action publique: Différentes pistes sont évoquées pour réconcilier démocratie et long terme:

      Renforcer le rôle des corps intermédiaires: (syndicats, collectivités territoriales) pour favoriser le dialogue et la construction de consensus.

      Développer des mécanismes de participation citoyenne: (conventions citoyennes, conseils des générations futures) pour associer la population aux réflexions sur le long terme.

      Introduire la notion d'intérêt des générations futures dans la Constitution: pour garantir la prise en compte de l'avenir dans la décision publique.

      Interdire les smartphones dans les lieux de décision: pour limiter l'influence des "followers" et encourager une réflexion plus approfondie.

      Conclusion:

      Le débat met en lumière la tension entre court-termisme et long terme, tension exacerbée par les mutations contemporaines.

      La recherche de solutions pour intégrer durablement le long terme dans l'action publique, en impliquant la société civile et en réaffirmant le rôle de l'État, apparaît comme un défi majeur pour les années à venir.

    3. La transcription d’une conférence du Conseil d’État explore la difficulté pour les démocraties à concilier la temporalité courte de l’électoralisme et la nécessité d’une action publique à long terme, face à des défis comme le changement climatique ou l’intelligence artificielle.

      L’intervention de Brice Teinturier souligne une crise de la représentation politique, alimentée par une défiance citoyenne, une demande de résultats immédiats et une fragmentation de l’espace médiatique. Jacques Attali, quant à lui, met en lumière le conflit entre l’État et le marché, la domination de la valeur "liberté", et propose une révision constitutionnelle pour garantir l’intérêt des générations futures, mettant en garde contre le risque d'une dérive totalitaire.

      Le débat explore des solutions, comme la démocratie participative, mais souligne la complexité de l'intégration du temps long dans le processus décisionnel démocratique.

      Sommaire minuté de la conférence "Deuxième conférence : Temps long et État stratège"

      Introduction (09:19 - 09:49)

      • Ouverture de la séance par un représentant du Conseil d'État, qui remercie les participants et introduit le thème de la conférence : l'articulation entre le temps long et la démocratie.
      • Introduction des intervenants : Brice Teinturier, directeur général d'Ipsos, expert des évolutions de l'opinion, et Jacques Attali, conseiller d’État et économiste.

      Intervention de Brice Teinturier (21:35 - 40:19)

      • Point de départ : tension entre le temps court du citoyen et le temps long de l’État. Le citoyen évolue de plus en plus dans l'urgence, tandis que l'État stratège nécessite une vision à long terme.
      • Trois évolutions majeures expliquant la difficulté d'articuler temps court et temps long :
        • Crise du résultat et la défiance qu'elle engendre, accentuant la demande de résultats concrets et rapides.
        • Fragmentation des médias, qui dynamise l'espace délibératif commun et enferme chacun dans sa bulle informationnelle.
        • Intériorisation de l'idée d'un monde dangereux, suscitant une demande massive de protection immédiate.
      • Conséquence : clivage majeur entre demande de protection et besoin de politiques de long terme.
      • Pistes de solution : reconstituer un espace délibératif commun, massifier les consultations et les initiatives de démocratie participative.

      Intervention de Jacques Attali (40:28 - 1:47:40)

      • Commentaire sur l'idée d'un "tournant de 83" : Attali réfute cette idée, expliquant qu'il n'y a eu ni annulation des réformes de structure ni dérive nationaliste.
      • Absence de vision à long terme en France depuis 1986 : les Présidents de la République ont été élus sans programme clair, se focalisant sur le court terme.
      • Conflits inhérents à la question du temps long :
        • Démocratie vs. Dictature : Attali réfute l'idée que la dictature gère mieux le temps long, soulignant l'échec des dictatures.
        • Marché vs. Société : le marché, par nature sans frontières, pousse à la précarité des contrats et à la déloyauté. La société a besoin de sécurité et de stabilité.
      • Risque de dérive totalitaire : la domination de la liberté individuelle sur les autres valeurs pourrait mener à une remise en cause de l'équilibre institutionnel.
      • Solutions pour instaurer le long terme :
        • Hautes autorités et agences : Attali reconnaît leur utilité mais pointe le risque d'un affaiblissement de la démocratie.
        • Inscription de l'intérêt des générations futures dans la Constitution : Attali propose un article stipulant que toute décision contraire à cet intérêt serait inconstitutionnelle.
      • Consensus possible sur un corpus de valeurs pour le long terme : Attali cite la mobilité sociale, la justice sociale, la protection, l'Europe et l'économie de la vie.
      • Importance de l'intelligence artificielle : Attali souligne son rôle croissant dans la prédiction des comportements et des conséquences des actes, notamment par les compagnies d'assurance.
      • Nécessité de hauts fonctionnaires de haut niveau dans la durée : Attali insiste sur l'importance d'une haute fonction publique stable et compétente pour penser le long terme.

      Échange avec la salle et les internautes (1:02:29 - 1:59:09)

      • Questions et interventions de la salle et des internautes sur divers sujets : la fragmentation des médias, la temporalité des mandats, le désintérêt pour le temps long, la responsabilité des politiques, la démocratie participative, le rôle de l’éducation, l’Union européenne, la Charte de l’environnement, la place des collectivités territoriales, des partenaires sociaux et des corps intermédiaires.
      • Réponses de Brice Teinturier et Jacques Attali, apportant leur expertise et leur point de vue sur ces questions.

      Conclusion (1:59:09 - 2:00:34)

      • Remerciements aux intervenants et aux participants.
      • Annonce des prochaines conférences du cycle "Temps long et État stratège".
    1. if the student is writing a twelve-page research paper about ethanol and its importance as an energy source of the future, would she write with an audience of elementary students in mind? This would be unlikely.

      This is a great point. It gets you thinking about who you will be writing for, which helps you determine the tone of your paper.

    2. It is perhaps helpful to approach the audience of a research paper in the same way one would when preparing for an oral presentation.

      This is a great tip, I didn't think about it like that. This gives me a good starting point

    1. In 213 BCE, people added a second picture to words that sounded the same; the first picture indicated the sound, and the second indicated the word's meaning

      This seems like a nice adjustment to help people understand the words better.

    2. For hundreds of years, people tried to decipher the message on the Rosetta Stone but were unable to crack the code. Finally, in 1822, Jean-Francois Champollion, who could read both Greek and Coptic,

      Wow, I wonder how Champollion was able to read Greek and Coptic. Why could nobody else decipher the rosetta stone? Were they not able to learn how to read in these languages or did they not know that it was written in Greek and Coptic?

    3. About 200 CE, demotic was replaced by Coptic ,

      "Only a few Coptic liturgical manuscripts survived into the twenty-first century. Most did not survive because they had been written on parchment and endured poor preservation methods."

    4. Like cuneiform, hieroglyphs were often written from left to right but could also be written from right to left and top to bottom

      This is interesting, I wonder how you know which way to read it if it can be written in so many different ways.

    5. called hieroglyphs

      "Words and ideas were represented using pictorial icons called ideograms (or logograms, when referring specifically to words and not ideas). Sounds were expressed with symbolic icons called phonograms. In some cases, scribes needed to use special characters to clarify the meaning of the written text. These determinatives allowed the intended meaning of the word or concept to be properly understood."

    6. This system, called hieroglyphics, had about seven hundred signs called hieroglyphs and was used to record spoken language .

      "According to legend, Thoth , the Egyptian god of knowledge, created the system to enable the Egyptian people to enhance their wisdom by recording their history. However, the sun god Ra warned that this would weaken the memories of the Egyptian people and undermine their oral traditions ."

    7. Sumerian scribes were temple officials who used this first writing system, which consisted of pictures that represented objects.

      I think this is very interesting, it does make sense that without having a language, they would communicate by drawing pictures of what they were talking about.

    8. Historians believe the ancient Sumerians most likely created the first writing system around 4000-3500 BCE

      "The earliest writing form was not phonetic. There was no relationship between the symbols used and the speech sounds of the language. Rather, Sumerian writing started out as a pictographic system, consisting of simplified drawings of animals and objects"

    9. A writing system is a set of symbols used to represent a spoken language.

      I've always wondered how these symbols, we call the alphabet, represent a spoken language. How did someone come up with the different sounds that each symbol should make? And how does putting all of these symbols together make words that we can understand and communicate with eachother?

    1. It makes a lot of sense to have this different strategy of being rooted in the real physical world and have digital nomads being as like a guild of knowledge workers that seed their specialized knowledge because localism is necessary and good, but it's also not necessarily very innovative. Most people at the local level just keep repeating stuff. It's good to have people coming in from the outside and innovating.

      for - insight - good for digital nomads to be rooted somewhere in the physical word - they are like a cosmo guild of knowledge workers - localities tend to repeat the same things - digital nomads as outsiders can inject new patterns - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    2. Even for themselves, it's going to be necessary because if things get really bad and you're seen as a parasitical force, they'll come after you.

      for - shadow side - of root-less digital nomads - when the sh*t hits the fan, working class will target digital nomads - as they will be seen as a parasitical force - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    3. role for digital nomads. There's an author called Austin Wade Smith

      for - cosmolocal strategy - locals - permaculture, bioregional regeneration - cosmo - digital nomads - share collective protocols with locals to create cosmolocal networks - Austin Wade Smith - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    4. global coding class, which is about 34 million digital nomads right now and maybe 10 million with a crypto wallet. Again, they're not rooted. They're rootless, and they should be root-full.

      for - stats - 2025 - digital nomads - 34 million - with crypto - 10 million - rootless - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    5. Fundamentally, I think Web3 is mainly an exit strategy for privileged layers of society. First of all, people within capital will see the system is not doing well and they want to do arbitrage between nation-states.

      for - quote - Web3 is mainly an exit (escape) strategy for privileged layers of society - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    6. was sitting with a climate denier, a collapsist, a deep adaptationist, and an impact investor. You can say a greenwasher if you want to be mean about it. Anyway, they were talking peacefully and respectfully, and I thought, "Wow, this is more than what I thought. This is not just money. This is, there's community there

      for - open space for perspectival knowing - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    7. voting systems, which are essentially anti-oligarchic, like quadratic voting. Basically, one share, one vote. That's your first vote, but then to have a second vote, you need the-- How do you call it? The square root? Anyway, so the next, I think, is 4 and then 16. You basically cream off the power of money and give it to the contributors, to the people collaborating on the project.

      for - investigate - quadratic voting - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    8. history of labor

      for - paraphrase - history of labor - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2 - to - stats - Gallup Chairman's Blog - world poll 2024 - 15% of employees worldwide are engaged - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

      paraphrase - history of labor - Michel gives a nice succinct summary of the broad strokes of the history of labor over the last few millennia: - Civilizations have begun as slave-based societies first - Then when the Christian revolution occurred after the fall of the Roman Empire, "Ora et Labora (Pray and Work)" was adopted to transform work into a spiritually meaningful endeavor - Then in the 16th century, this philosophy was replaced by turning labor into a commodity, where it has remained ever since, - resulting in a world where 85% of those surveyed say they are not engaged with their job

      to - stats - Gallup Chairman's Blog - world poll 2024 - 15% of employees worldwide are engaged - https://hyp.is/iOlXbNBOEe-t6hdOWtvTYw/news.gallup.com/opinion/chairman/212045/world-broken-workplace.aspx

    9. for - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

      // - COMMENTS - This is a very insightful interview with Michel that provides a lot of historical contexts for the many challenges faced by contemporary society - Within these historical contexts, we can glimpse how today's problems are part of a repeating pattern, albeit with many new elements that have emerged - He offers the possibility of a commons approach of mutualization, - in particular cosmolocalism - as a powerful leverage point to evolve a future wellbeing civilization - Contexualizing modernity in the alternate growth and downfall periods of human civilizations, he points out how we are in a transition period in which the current system is fraying - He outlines the many seed forms that exist now which, just like those that appeared in past cycles of downfall, combined to emerge the next growth cycle - crypto and blockchain - which can provide a global way of coordinating planetary health - the internet in general, which can bring mutualization of knowledge for locailzed production - There are some strong exemplars of promising seed forms but to scale, - the cosmo processes have to integrate with - local, place-anchored processes such as permacutlure and bioregion-based regeneration.

      //

    10. Funding the Commons

      for - event - Funding the Commons - Bangkok conference 2024 - Michel Bauwens - guest - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2 - to - Funding the Commons - Bangkok conference 2024

      to - Funding the Commons - Bangkok conference 2024 - https://hyp.is/fF-mVNBJEe-OWvM5g4ZLOQ/www.fundingthecommons.io/bangkok-2024

    11. coalition of community land trusts. They're all local, doing their work locally, but they also have a global commons. That global commons has all the common protocols of cooperation, the common knowledge, the common patterns, but also it's a vehicle to attract capital that can go local.

      for - bottom up mobilization - leverage the strength of the commons - create global coalition of local projects within in a common area - IE. Land trust - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    12. What's missing, and that's what I try to work on is, because at the same time we have this exponential growth of millions of people doing regenerative local work, but they're underfunded, they're undercapitalized. Usually, it's like two people getting half a wage from an NGO, and they work 16 hours a day. After five years, they totally burn out. How can we fund that? I think that Web3 can be the vehicle for capital to be invested in regeneration.

      for - work to find way to use web 3 / crypto to fund currently underfunded regenerative work done by millions of people - the missing link - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    13. trans-financial capital. Now we cannot regulate market anymore, and that's why everybody is so frustrated with politics because it doesn't matter whether you vote left or right. The power is not there. The power is in the power of capital to move around and to basically punish you if you do anything that goes against their interest.

      for - adjacency - trans-financial capital - political polarization - powerlessness of two party politics - culture wars distraction - Yanis Varoufakis - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    14. use the commons as a new regulatory mechanism. That would mean not local commons but trans-local commons. What I imagine, I call this the magisteria of the commons, you have a coalition of, let's say, permaculture, a particular way of doing respectful agriculture. Locally, they're weak. It's just a bunch of people. Globally, what if there are 12,000 of them? What if they have a common social power, like common property that can help the nodes individually? I think that would create the premises and the seeds for a new type of institution that can operate at the trans-local level. That's what I call cosmolocalism

      for - cosmolicalism - nice articulation - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    15. Imagine we do that at scale everywhere. Every provisioning system, we re-localize it, we mutualize it to a certain degree again. If we do that, we can maintain a very high level of complexity in our societies. Everything we love about modernity, despite all the things that we hate about it,

      for - mutualise at scale - add much in the SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    16. A shared car association, every shared car replaces 9 to 13 private cars for the same amount of travel freedom, point to point. You don't lose any freedom like you would in public transport. It's just like a neighborhood shares a dozen cars. 95% of the cars are in the garage at any time.

      for - example - efficacy of mutualisation - transportation - cars - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2 - stats - mutualisation - transportation - cars - 1 car can replace 13 - car is parked most of the time - 10% of existing cars doubles our requirement - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    17. Jordan Hall calls this the Civium, right? Civilization is place-based, and the civium is not place-based. You can still learn.

      for - definition - Civium - Jordan Hall - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2 - adjacency - Civium - Tipping Point Festival - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

      adjacency - between - civium - Tipping Point Festival - Civiums are the terminology that applies for the vision of the TIpping Point Festival, where twice a year, - solstice - equinox - People gather and converge at a central temporary, cosmolocal event to mutually exchange ideas, network, seed new projects and review the past years successes and failures - This is an event also used to operationalize a planetary framework for restoration and regeneration that is syncrhonized to earth system boundaries, but contextualized to each locality, - but needs to be done at the scale of thousands of cities to have planetary-scale impact - It is, by design, a cosmolocal event

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    1. Analyse d'une intervention sur les inégalités scolaires : résumé et points clés

      Ce document résume une intervention portant sur la sociologie des inégalités scolaires, avec un focus sur le rôle du système Parcoursup.

      Thèmes principaux :

      • L'évolution des inégalités scolaires :

      L'intervention souligne une massification de l'accès à l'éducation depuis les années 60, mais une persistance, voire une recrudescence, des inégalités entre catégories sociales.

      Le diplôme des parents reste un facteur déterminant de la réussite scolaire des enfants. * Le rôle du capital culturel :

      • Reprenant les travaux de Bourdieu et Passeron, l'intervenante met en lumière l'importance du capital culturel dans la réussite scolaire.
      • L'école valorisant un capital culturel spécifique, les enfants issus de milieux favorisés bénéficient d'un avantage.
      • L'impact des socialisations familiales :

      Les socialisations familiales jouent un rôle crucial, notamment à travers l'inculcation de normes, de valeurs et de dispositions favorables à la réussite scolaire.

      • Les stratégies familiales :

      • Face aux inégalités, les familles développent des stratégies pour maximiser les chances de réussite de leurs enfants.

      • Ces stratégies, comme le choix d'un établissement ou le recours aux cours particuliers, dépendent des ressources économiques et culturelles des familles.

      • La dimension spatiale des inégalités :

      • Les inégalités scolaires sont aussi spatiales.

      • La ségrégation scolaire, qui concentre les élèves de milieux défavorisés dans certains établissements, aggrave les inégalités.

      • L'analyse du système Parcoursup :

      • L'intervenante analyse Parcoursup comme un système générateur d'angoisse et de compétition.

      • Elle met en évidence ses limites en matière de mixité sociale et ses effets sur la ségrégation scolaire.

      Points clés et citations :

      • Massification et inégalités :

      "On est dans une sorte de troisième explosion scolaire [...] liée à une augmentation des aspirations de poursuite d’études [...] et à une augmentation démographique."

      • Capital culturel et indifférence de l'école : "L'école fait comme si tout le monde partait sur la même ligne de départ alors qu’en fait il y a évidemment des décalages qui sont liés au fait que les parents soient diplômés ou non et transmettent du coup des formes de capital culturel."

      • Socialisations familiales :

      "Cette socialisation [à la réussite scolaire] elle dépend de ce qu’elle appelle l’économie des relations intrafamiliales et qu’en fait dès qu’il y a du conflit, des accidents biographiques, c’est-à-dire des maladies, des séparations, des choses comme ça, et bien ça fragilise les processus de socialisation."

      • Stratégies familiales : "Dans les milieux populaires la sanction elle est plutôt sur le coup et elle est pas forcément mise en place dans une temporalité [...] alors qu'à l'école ce qu’on vise c’est en effet cet enjeu de règles auto-dirigées où les élèves se donnent à eux-mêmes leurs règles, font leur travail scolaire parce que ça les, ils ont l’impression que ça les émancipe."

      • Ségrégation scolaire : "La ségrégation ça dit à la fois qu’il y a bien une mise à l’écart institutionnelle [...] et deuxième élément ça génère de l’inégalité."

      Parcoursup et angoisse :

      "Parcoursup ça a été analysé comme une gestion des risques [...] par par par des collègues qui sont notamment liés à des angoisses très fortes documentées qualitativement euh comme une épreuve avec des files d’attente"

      Parcoursup et sélection :

      "Cette mise en concurrence elle contribue à une une ségrégation pas tellement sociale parce que le bonus boursier dans Parcoursup permet justement de maîtriser cette question de la mixité sociale.

      Par contre on va avoir des de une hétérogénéité croissante des formations sur le plan scolaire." Pistes de réflexion :

      • Comment concilier la massification de l'accès à l'éducation avec la réduction des inégalités scolaires ?
      • Comment l'école peut-elle prendre en compte la diversité des socialisations familiales et des capitaux culturels ?
      • Quelles politiques publiques mettre en place pour lutter contre la ségrégation scolaire et favoriser la mixité sociale et académique ?
      • Comment repenser le système Parcoursup pour le rendre plus juste et moins anxiogène ?
      • L'intervention analysée met en lumière la complexité des inégalités scolaires et la nécessité d'une approche multidimensionnelle pour les comprendre et les combattre.

      Elle souligne l'importance d'une politique publique ambitieuse et volontariste, qui ne se limite pas à des mesures cosmétiques ou à une simple logique d'égalité des chances.

    2. Cette transcription d'une conférence explore les inégalités scolaires en France à travers le prisme de la socio-géographie.

      L'exposé examine les théories sociologiques existantes sur le capital culturel et la reproduction sociale, mettant en lumière le rôle de la socialisation familiale et des stratégies scolaires.

      Il analyse ensuite l'impact spatial de la ségrégation scolaire et l'influence des politiques publiques, notamment le système Parcoursup, sur les trajectoires éducatives.

      Enfin, la conférence propose des pistes de recherche pour mieux comprendre et potentiellement réduire ces inégalités.

      Voici un sommaire minuté de la transcription :

      • 0:00-1:09 Introduction et présentation du plan de la conférence : Leïla Frouillou se présente et explique le déroulement de sa présentation, qui sera divisée en deux parties. La première partie portera sur la sociologie des inégalités sociales à l'école, tandis que la seconde partie s'intéressera à la dimension spatiale de ces inégalités.

      • 1:09-4:19 La sociologie des inégalités scolaires : un rappel historique : Frouillou retrace l'évolution de la sociologie de l'éducation, en soulignant le passage d'une approche centrée sur la socialisation des jeunes générations à une approche axée sur les inégalités sociales à l'école. Elle explique comment la massification du système scolaire a conduit à une reconfiguration des inégalités.

      • 4:19-9:08 Le concept de capital culturel et son rôle dans la reproduction des inégalités : Frouillou aborde le concept de capital culturel développé par Bourdieu et Passeron. Elle explique comment ce capital, transmis de génération en génération, contribue à la reproduction des inégalités scolaires. Elle évoque également la notion d' "idéologie du don" qui permet de légitimer ces différences.

      • 9:08-13:48 Massification scolaire et reconfiguration des inégalités : Frouillou analyse les différentes vagues de massification scolaire et leurs effets sur les inégalités. Elle montre que malgré une augmentation globale du niveau d'éducation, les inégalités persistent et se reconfigurent, notamment au niveau des parcours scolaires et des filières choisies.

      • **13:48-26:36 Ouverture de la "boîte noire" du capital culturel : le rôle des socialisations familiales ** : Frouillou s'intéresse aux travaux qui cherchent à comprendre comment le capital culturel est transmis au sein des familles. Elle met en lumière l'importance du langage, du rapport au temps et à l'autorité dans la construction des inégalités scolaires. Elle évoque également les travaux de Stéphane Boneri sur les pratiques lectorales des familles.

      • 26:36-36:07 Trajectoires transclasses et stratégies scolaires des familles : Frouillou examine les trajectoires transclasses, qui remettent en question le modèle de reproduction des inégalités. Elle évoque également les différentes stratégies scolaires développées par les familles pour favoriser la réussite de leurs enfants, comme l'évitement scolaire ou les activités extrascolaires.

      • 36:07-43:48 Le rôle spécifique de l'école dans les inégalités scolaires : Frouillou met l'accent sur le rôle de l'école dans la reproduction des inégalités. Elle critique notamment l'individualisation des parcours et l'arbitraire culturel des programmes scolaires. Elle évoque également les travaux qui analysent les pratiques pédagogiques et les dispositifs d'orientation, soulignant les biais inconscients qui peuvent défavoriser les élèves de milieux populaires.

      • 43:48-52:31 La dimension spatiale des inégalités scolaires : la ségrégation scolaire : Frouillou introduit la notion de ségrégation scolaire, qui désigne la concentration d'élèves défavorisés dans certains établissements. Elle explique comment cette ségrégation, souvent liée à la ségrégation résidentielle, contribue à renforcer les inégalités scolaires.

      • 52:31-1:01:10 Focus sur Parcoursup : un exemple de gouvernementalité néolibérale : Frouillou présente ses travaux de recherche sur Parcoursup, plateforme d'affectation post-bac. Elle analyse ce dispositif comme une forme de gouvernementalité néolibérale qui renforce la sélection et la concurrence entre les élèves. Elle met en évidence les effets de la plateforme sur les aspirations et les affectations des étudiants, notamment en région parisienne.

      • 1:01:10-1:02:44 Conclusion et perspectives de recherche : Frouillou conclut sa présentation en soulignant l'importance d'étudier les inégalités scolaires à différentes échelles et en tenant compte de la cumulativité des processus. Elle évoque ses perspectives de recherche sur le fonctionnement des commissions d'évaluation des vœux en master.

      • 1:02:44-1:09:56 Session de questions-réponses : Frouillou répond aux questions de l'auditoire sur des sujets tels que la politique de l'offre scolaire, les raisons du développement de politiques néolibérales en éducation et les stratégies mises en place par les familles.

      • 1:09:56-1:19:15 Conclusion de la conférence : La conférence se termine par des remerciements et des applaudissements.

    1. Cette vidéo d’ÊtreProf présente les conseils de Caroline Peiffer, professeure d’histoire-géographie, pour gérer les conflits en classe.

      Elle explique les causes des conflits (différences de personnalité, besoins, malentendus, émotions), leurs conséquences négatives sur l’ambiance et les apprentissages, et propose des solutions concrètes.

      L’accent est mis sur la création d’un climat de confiance basé sur le respect mutuel, l’autorité bienveillante (non autoritaire), et des stratégies pour désamorcer les conflits, allant du dialogue à l’intervention d’un tiers si nécessaire.

      Enfin, l’importance de l’auto-évaluation et de la capacité à reconnaître ses erreurs est soulignée.

      Voici un sommaire minuté de la vidéo :

      • 00:00 Introduction :

      Mise en contexte de la problématique des conflits en classe et présentation du sujet de la vidéo.

      • 01:08 : Comprendre les conflits :

      Analyse des causes des conflits en classe, notamment les différences de personnalités, de besoins, les malentendus et les variations émotionnelles.

      • 02:51 : Instaurer un climat de confiance :

      Importance de la relation entre enseignant et élèves pour un climat de classe serein.

      L'autorité bienveillante est mise en avant, en opposition à l'autoritarisme.

      Conseils pour établir une relation de confiance, comme l’accueil personnalisé, le langage non verbal, l’authenticité et l'empathie.

      Importance de rituels en classe et mise en place de règles claires et simples.

      • 06:17 : Gérer les conflits efficacement :

      Conseils pour gérer les petits conflits quotidiens, comme identifier clairement le comportement de l’élève, privilégier le dialogue et appliquer des sanctions justes et adaptées.

      Gestion des situations plus complexes avec des exemples concrets. Importance de la respiration, du report du conflit et de l'intervention d'un tiers.

      Possibilité de reconnaître ses erreurs et de s'excuser pour rétablir le dialogue.

      • 09:57 : Conclusion :

      Récapitulation des points clés pour un climat de classe favorable. Invitation à partager des expériences et des conseils en commentaires.

      J'espère que cela répond à votre demande. N'hésitez pas si vous avez d'autres questions.

    1. Les extraits présentés concernent une table ronde commémorant les 60 ans de BUC Ressources, un centre de formation en travail social rattaché à la Sauvegarde des Yvelines.

      La discussion explore l'histoire de BUC Ressources, son évolution depuis sa création en 1964, son rôle dans le développement de la formation en travail social, et l'importance croissante de la co-formation intégrant la perspective des personnes accompagnées. L'accent est mis sur l'influence de facteurs historiques, politiques, et philosophiques sur la formation et la pratique du travail social.

      Des intervenants clés, impliqués dans l'histoire de BUC Ressources et experts en travail social, partagent leurs réflexions et expériences.

      Sommaire minuté de la vidéo "BUC Ressources - 60 ans de formation en travail social - Sauvegarde des Yvelines"

      0:34 - 1:00 : Introduction et informations pratiques

      • Table ronde sur le thème "60 ans de formation en travail social".
      • Remerciements aux participants, y compris une collègue du Québec.
      • Invitation à un verre et à une visite guidée des nouvelles installations après la table ronde.

      3:29 - 4:21 : Discours d'Anne Petiau, directrice du CERA

      • Remerciements à BUC Ressources pour son engagement dans la recherche.
      • Soulignement de l'originalité d'avoir un campus, un centre de formation et un centre de recherche au sein d'une association médico-sociale.
      • Importance de poursuivre et de partager ces richesses.
      • Souhaits de continuation et d'excellence pour l'avenir de BUC Ressources.

      4:32 - 5:27 : Historique de BUC Ressources

      • Début de l'activité en 1964.
      • 11 formations diplômantes et certifiantes dispensées.
      • Effectif moyen de 1100 à 1200 étudiants en formation initiale et 650 à 700 en formation continue.
      • Description de BUC Ressources comme un lieu vivant et un bouillon de culture avec des formateurs aux profils variés.
      • Distinction entre l'éducation spécialisée et le travail social à BUC Ressources.

      5:27 - 9:58 : Témoignages d'anciens étudiants et formateurs

      • Parcours et motivations de plusieurs anciens étudiants et formateurs.
      • Description de la formation, notamment la double diplomation en partenariat avec l'Université de Lille.
      • Soutien du Ministère dans la création de l'école et la construction des bâtiments.
      • Importance de l'unité de pensée autour de l'éducation spécialisée et de la liberté dans les approches pédagogiques.
      • Diversité des intervenants invités par les formateurs.
      • Descriptions d'activités et de sessions spécifiques, comme la sculpture sur pierre et le "forestage froissartage".

      11:06 - 14:26 : Spécificités de la pédagogie de BUC Ressources

      • Importance de l'articulation entre théorie et pratique.
      • Possibilité de structurer son parcours en fonction de son profil et des besoins du terrain.
      • Richesse de la co-construction des savoirs et de l'interaction entre étudiants et formateurs.
      • Semaines de regroupement avec des cours sur des thématiques variées et des semaines d'approfondissement au choix.
      • Importance de l'enseignement juridique et de la co-construction de projets avec les personnes accompagnées.
      • Description de l'ambiance conviviale et chaleureuse de l'école, notamment grâce à la cantine et à l'épicerie solidaire.

      17:10 - 18:47 : Impact et perspectives d'avenir

      • Formation de nombreux cadres du secteur.
      • Impact sur l'encadrement et la formation des directeurs et chefs de services.
      • Projet de modernisation des bâtiments et des installations à l'horizon 2030 intégrant le développement durable.
      • Témoignages sur l'apport de la formation sur les plans académique et personnel.
      • Importance de la liberté de penser et de l'ambiance festive à BUC Ressources.

      18:47 - 21:47 : Introduction de la table ronde

      • Remerciements aux participants et introduction du thème "60 ans de formation en travail social".
      • Contexte de la création de BUC Ressources en 1964, peu avant la création du diplôme d'éducateur spécialisé en 1967.
      • BUC Ressources comme partie intégrante de la Sauvegarde des Yvelines, créée en 1876.
      • Objectif de la table ronde : situer BUC Ressources dans l'histoire des établissements de formation en travail social et dans l'histoire plus large du travail social et des évolutions sociales.
      • Présentation des intervenants de la table ronde.

      21:47 - 37:32 : Intervention de Guy Dreano, co-fondateur de BUC Ressources

      • Témoignage en tant que dernier survivant des fondateurs de l'école.
      • Remerciements aux personnes et aux institutions ayant permis la création et le développement de l'école.
      • Importance de l' "ouverture" comme état d'esprit et fil conducteur de BUC Ressources.
      • Contexte professionnel et associatif de la création de l'école.
      • Rôle des conseillers pédagogiques et des moniteurs de stage.
      • Engagement des professionnels dans les instances régionales et nationales pour faire évoluer l'inadaptation sociale des enfants et adolescents.
      • Spécificité de BUC Ressources comme première école dirigée par des éducateurs ayant une expérience de terrain.
      • Chronologie de dates clés marquant l'évolution du secteur et la professionnalisation du métier d'éducateur.

      37:32 - 57:46 : Intervention de Marcel Jaeger, ancien directeur de BUC Ressources et président de l'UNAFORIS

      • Diversification de la structure et de l'activité de BUC Ressources au cours de son développement.
      • Passage d'une petite école à un établissement plus grand, rejoignant le monde des IRTS.
      • Importance des liens avec le secteur professionnel et l'appartenance à la Sauvegarde des Yvelines.
      • Coopérations internationales, notamment sur la question du décloisonnement entre le sanitaire et le social.
      • Distinction de BUC Ressources par son positionnement précoce sur la recherche et la formation à la recherche pour les étudiants.
      • Prise en compte progressive de la question du handicap et organisation d'un colloque sur la loi de 1975 en faveur des personnes handicapées.
      • Importance de l'éthique et de la réflexion sur le positionnement en situation difficile, notamment grâce à l'influence de Guy Dreano.
      • Impact des contraintes extérieures, comme la baisse des subventions de l'État, sur le développement de l'école et l'obligation de se positionner sur la formation continue.
      • Sensibilité de BUC Ressources aux évolutions des politiques publiques et réactivité face aux nouvelles lois.
      • Obligation de formalisation des compétences avec la mise en place de la VAE.
      • Tension entre la formalisation techniciste des compétences et la tradition axée sur les valeurs et la pratique.

      57:46 - 1:12:21 : Intervention d'Amélie Maugère, professeure à l'École de travail social de Montréal

      • Comparaison entre l'histoire de BUC Ressources et celle de l'École de travail social de Montréal, fondée en 1940.
      • Influence de la tradition catholique sur l'École de Montréal et laïcisation progressive de la société québécoise à partir des années 1960.
      • Importance des femmes dans l'avènement du travail social.
      • Tension entre technicisme et valeurs dans la formation.
      • Création d'un système de protection sociale moderne au Québec dans les années 1960 et son impact sur la formation en travail social.
      • Professionnalisation accrue et émergence d'une expertise techniciste.

      1:12:21 - 1:29:22 : Intervention de Carole Lefloc, autrice de "De la grande exclusion au pouvoir d'agir"

      • Parcours personnel d'experte d'expérience et ses différentes formes d'expertise et d'activités dans le travail social.
      • Difficulté à définir l'expertise expérientielle.
      • Importance de l'analyse et de l'extraction des compétences du parcours de vie pour une intégration effective des personnes accompagnées en école de formation.
      • Importance de la participation des personnes concernées dans les décisions et les instances de consultation.
      • Rôle crucial du travail social dans le soutien et la reconstruction des personnes en difficulté.
      • Importance de la formation et de la conscientisation des étudiants sur les réalités vécues par les personnes concernées.
      • Nécessité de reconnaître la participation citoyenne comme une fonction et une activité à part entière.
      • Plaidoyer pour un Tronc commun dans les formations de l'humain, intégrant le savoir expérientiel.
      • Identification et valorisation des compétences issues de l'expérience de vie.

      1:29:22 - 2:12:11 : Intervention d'Elsa Lagier, responsable pédagogique et chargée de recherche au CERA

      • La participation des personnes concernées dans la formation n'est pas nouvelle, mais elle évolue vers une plus grande reconnaissance de leur expertise.
      • Importance de donner du temps et d'adopter une posture d'écoute et de non-jugement envers les personnes concernées.
      • Les témoignages des personnes concernées permettent aux étudiants de comprendre les réalités du terrain et de développer une posture professionnelle plus juste et respectueuse.
      • La formation en travail social doit s'appuyer sur des savoirs pluriels, y compris ceux des personnes concernées.
      • La coformation, associant différentes catégories de personnes dans un même lieu et un même temps, est une modalité prometteuse pour intégrer le savoir expérientiel.
      • L'échange en dehors de la relation d'accompagnement est une modalité spécifique de la coformation.
      • Les émotions occupent une place importante dans la dynamique de la coformation.
      • Les modules de coformation sont perçus comme des moments marquants par les étudiants, qui en retirent des apprentissages durables.
      • Enjeux éthiques et méthodologiques de la coformation, notamment la formation des personnes concernées à l'intervention, leur statut et leur rémunération.
      • Importance de mobiliser un collectif de personnes concernées pour garantir une pluralité d'expériences et de points de vue.
      • La professionnalisation des personnes concernées peut poser question quant à la représentativité de leur discours.
      • BUC Ressources développe des outils et des modules de coformation pour encourager la participation des personnes concernées de manière éthique et pertinente.

      2:12:11 - 2:12:43 : Conclusion de la table ronde

      • Remerciements aux intervenants et aux participants.
      • Invitation à consulter les travaux des intervenants pour approfondir la réflexion.
      • Annonce des prochaines rencontres de BUC Ressources et des conférences disponibles en replay.
      • Invitation à poursuivre les échanges lors du cocktail de clôture.

      2:12:43 - 2:12:59 : Remerciements et invitation au cocktail

      • Remerciements aux participants.
      • Invitation au cocktail de clôture pour poursuivre les échanges de manière informelle.
    1. in the deserts the Southern California coastal region reaches some of its highest annual temperatures in Autumn rather than summer when these winds are going on frigid dry Arctic air from Canada tends to create the most intense Santa Ana winds

      for - globally interconnected climate system - frigid dry Arctic air from Canada - Santa Ana winds - SOURCE - Youtube - climate crisis - 2025 Los Angeles fires - The Catastrophic Climate Driven Conflagaration in Los Angeles - Paul Beckwith - 2025, Jan 10

    2. relative humidity decreases as the temperature increases and uh it often Falls below 10%

      for - stats - Santa Ana winds dries to less than 10% relative humidity - SOURCE - Youtube - climate crisis - 2025 Los Angeles fires - The Catastrophic Climate Driven Conflagaration in Los Angeles - Paul Beckwith - 2025, Jan 10

    3. the air warms adiabatically which means that it depends on the lapse rate as you as you go to lower and lower altitudes um the temperature increases so the lapse rate is actually the drop of temperature as you get further from the surface of the Earth in dry air the adiabatic lapse rate is n about 10° CS per kilometer or about a degree celsius per uh 100 MERS okay so the as the air is coming down it's warming about 1° cels for each 100 meters of desent

      for - physics - adiabatic warming - lapse rate - Santa Ana winds - venturi effect through canyons increases wind speed - SOURCE - Youtube - climate crisis - 2025 Los Angeles fires - The Catastrophic Climate Driven Conflagaration in Los Angeles - Paul Beckwith - 2025, Jan 10 - stats - Santa Ana winds warms 1 Deg C every 100 meter of descent due to adiabatic warming lapse rate - SOURCE - Youtube - climate crisis - 2025 Los Angeles fires - The Catastrophic Climate Driven Conflagaration in Los Angeles - Paul Beckwith - 2025, Jan 10

    4. these winds um get compressed they increase in speed uh to often to near gale force winds or above and du to this Venturi effect where the winds get compressed into a smaller area so be for constant flow rate the velocity has to be much higher in this region than in this region just because there's less space for the air to be so it goes into these canyons and gets compressed and gets accelerated to very high speeds

      for - physics - Santa Ana winds - venturi effect through canyons increases wind speed - SOURCE - Youtube - climate crisis - 2025 Los Angeles fires - The Catastrophic Climate Driven Conflagaration in Los Angeles - Paul Beckwith - 2025, Jan 10

    5. a five-fold increase in summer burned area during 1996 to 2021 relative to 1971 to 1995

      for - stats - 2025 Los Angeles fires - 5x increase in summer burned area - SOURCE - Youtube - climate crisis - 2025 Los Angeles fires - The Catastrophic Climate Driven Conflagaration in Los Angeles - Paul Beckwith - 2025, Jan 10

    6. lots of homes right along the ocean completely torched so the question is why didn't they have hoses that they could put in the ocean and pump seawat onto the roofs and structures to keep the Cinders from uh setting the place light and burning It To The Ground just a thought

      for - climate crisis - forest fires - home protection - outside rooftop sprinkler systems - SOURCE - Youtube - climate crisis - 2025 Los Angeles fires - The Catastrophic Climate Driven Conflagaration in Los Angeles - Paul Beckwith - 2025, Jan 10

      // - COMMENT - Paul brings up a very good point. There is an existing low cost innovation that was pioneered and successfully deployed in Canada that could have prevented the destruction of many of the buildings that were destroyed, namely - rooftop sprinkler systems - There are many rooftop sprinker systems available now. They should actually be mandated into law to have one in high risk fire areas. - https://search.brave.com/search?q=canada+forest+fire+prevention+rooftop+sprinkler+system&source=desktop&summary=1&conversation=375a9992d731deff34143a

    7. for - Youtube - climate crisis - 2025 Los Angeles fires - The Catastrophic Climate Driven Conflagaration in Los Angeles - Paul Beckwith - 2025, Jan 10

      // - comment - Paul provides a climate analysis of the overarching climate conditions that enabled the 2025 Los Angeles fires - The Santa Ana winds are a natural occurrence in this area but the climate change induced abnormalities have brought about alternating cycles of heavy rain and drought conditions - The preceding heavy rain period resulted in enormous growth of vegetation - The last two months of extreme drought conditions dried up all this additional growth creating enormous amounts of fuel for a fire - It was interesting to learn that cold air from the arctic plays a critical role in the Santa Ana winds, but Paul did not provide an explanation - This is one example of how the earth system is so interconnected

      //

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    1. Die Angehörigen des reichsten Prozents der Weltbevölkerung haben bereits in den ersten zehn Tagen dieses Jahrs so viel Emissionen verursacht wie es jedem Menschen 2025 zustehen würde, wenn das 1,5°-Ziel erreicht werden soll. Menachen mit einem Gehalt von über 140.000 USD emittieren in 10 Tagen durchschnittlich 2,1 Tonnen CO2. Die Zahlen ergeben sich aus einer Untersuchung zur Carbon Inequality aus dem Jahr 2023 https://www.theguardian.com/environment/2025/jan/10/worlds-richest-use-up-their-fair-share-of-2025-carbon-budget-in-10-days

    1. interview de France Culture présente le professeur Michel Lejoyeux, psychiatre, discutant de la bonne humeur et du bonheur.

      Il explique que la bonne humeur, contrairement au bonheur, est un concept médical abordable influençable par notre hygiène de vie (alimentation, activité physique, sommeil).

      L’entretien détaille des stratégies pour améliorer son humeur, incluant la pleine conscience, l'activité artistique, et la gratitude, tout en reconnaissant la complexité de la santé mentale et l'augmentation des souffrances observées chez les patients.

      Le rôle des hormones et la nécessité d'un optimisme combatif sont également abordés.

      Finalement, l'entretien souligne l'importance de l'adaptation personnelle dans la recherche du bien-être.

      Voici un sommaire minuté de l'interview du Professeur Michel Lejoyeux :

      00:00-02:20 : Introduction de l'invité et du thème de l'émission : la bonne humeur. Le professeur Lejoyeux est psychiatre et auteur de plusieurs livres sur le sujet.

      • Il explique que la bonne humeur est un choix conscient et un effort pour voir le positif dans la vie.
      • Il est important de prendre soin de sa santé psychologique au même titre que sa santé physique.

      02:20-05:00 : Le professeur Lejoyeux parle de son dernier livre, "L'aventure de la bonne humeur", qui met en scène une pianiste nommée Maria Gary. Maria représente le lecteur et traverse des hauts et des bas émotionnels.

      • Le livre explore l'influence du rythme et de la musique sur l'humeur.
      • Il propose également des questionnaires pour mieux comprendre ses propres humeurs.

      05:00-08:00 : Discussion sur la définition de la bonne humeur et sa différence avec le bonheur. Le professeur Lejoyeux explique que le bonheur n'est pas un concept médical.

      • Il propose une définition de la bonne humeur comme "la vie dans le silence des émotions", inspirée par la définition de la santé par René Leriche.
      • L'objectif est de ne pas être trop gêné par des émotions négatives comme la tristesse, l'anxiété ou la morosité.

      08:00-11:00 : Le rôle des hormones dans la bonne humeur. Le professeur Lejoyeux mentionne l'adrénaline, la sérotonine, la dopamine, l'ocytocine et les endorphines.

      • Il souligne que l'adrénaline est une hormone de défense, utile en cas de danger mais néfaste si elle est constamment élevée.
      • Les autres hormones sont plus difficiles à doser et leur impact sur l'humeur est moins clair.
      • Les endorphines, libérées lors de l'activité physique, ont un effet positif sur l'humeur et diminuent la sensation de douleur.

      11:00-14:00 : L'importance de l'hygiène de vie pour la bonne humeur, en particulier l'alimentation. Le professeur Lejoyeux met en garde contre la recherche d'aliments miracles.

      • Il recommande de manger des aliments frais et de prendre le temps de savourer ses repas en pleine conscience.
      • Le contexte et le plaisir de manger sont aussi importants que les nutriments.

      14:00-17:00 : Le rôle de l'activité physique dans la bonne humeur. Le professeur Lejoyeux insiste sur son caractère indispensable.

      • Marcher 6 minutes rapidement peut augmenter le niveau de bien-être de 30 %.
      • L'activité physique est également bénéfique pour l'estime de soi, la santé du cerveau et la prévention de l'Alzheimer.

      17:00-20:00 : Le sommeil et son importance pour la bonne humeur. Le professeur Lejoyeux souligne que les troubles du sommeil sont des facteurs d'anxiété, de fatigue et de mauvaise santé en général.

      20:00-23:00 : Le pouvoir du sourire et du rire. Le professeur Lejoyeux encourage à ne pas se forcer à sourire, mais à ne pas se laisser intimider par le sourire.

      • Il observe que la société actuelle valorise souvent le sarcasme et le pessimisme.
      • Râler peut être positif car cela montre qu'on a encore des envies et des désirs.
      • La colère, en revanche, est toujours toxique et empêche de penser clairement.

      23:00-26:00 : L'importance des arts et de la musique pour l'humeur.

      • Le professeur Lejoyeux recommande de s'engager dans des activités artistiques qui nous plaisent, qu'il s'agisse de musique, de cinéma, de lecture ou de peinture.
      • Il est important d'assumer ses goûts et de ne pas se laisser influencer par des idées préconçues sur ce qui est censé être "bon" pour le moral.

      26:00-29:00 : La pratique de la gratitude et l'importance de se concentrer sur les réussites plutôt que sur les échecs.

      • Le professeur Lejoyeux propose un exercice de gratitude qui consiste à écrire une lettre à un proche en listant trois motifs de gratitude.
      • Il rappelle que notre cerveau a tendance à se souvenir davantage des événements négatifs, il est donc important de faire un effort conscient pour se rappeler les bons moments.

      29:00-32:00 : La méditation et la "fixation sur l'instant présent" comme outils pour améliorer l'humeur.

      • Le professeur Lejoyeux encourage à s'accorder un moment de calme chaque jour pour se recentrer sur soi-même.
      • Il recommande également de "sanctuariser" certains moments en se déconnectant des écrans et des sollicitations extérieures.

      32:00-35:00 : Conclusion de l'émission. Le professeur Lejoyeux partage son inquiétude face à l'augmentation de la souffrance psychique, notamment chez les jeunes.

      Il observe que les patients arrivent aux urgences dans un état plus grave qu'auparavant.

    2. Briefing Doc: La Bonne Humeur et le Bonheur selon le Professeur Michel Lejoyeux

      Sources: Extrait de l'émission "Comment agir sur notre bonne humeur", France Culture, Carnet de Santé avec le Professeur Michel Lejoyeux, psychiatre addictologue.

      Thèmes principaux:

      • La définition de la bonne humeur et sa distinction du bonheur
      • Les hormones du bonheur et leur rôle
      • L'influence de l'hygiène de vie sur la bonne humeur
      • Le rôle des arts, de la musique et de la gratitude
      • L'importance du sourire et de la gestion des émotions
      • La méditation et la pleine conscience
      • L'évolution du niveau de souffrance des patients

      Idées et faits importants:

      • La bonne humeur est un état à cultiver au quotidien, contrairement au bonheur qui n'est pas un concept médical. "Le bonheur c’est pas un concept médical […] La santé déjà c’est difficile à définir en médecine, les médecins définissent beaucoup plus les maladies".
      • L'optimisme est un combat, car nous sommes naturellement pessimistes. "Le pessimisme est de nature, l’optimisme est de combat".
      • L'hygiène de vie joue un rôle crucial dans la bonne humeur : alimentation équilibrée à base de produits frais, activité physique régulière, sommeil de qualité. "Ceux qui prennent des aliments frais […] vont mieux que ceux qui mangent des restes". "Le premier verbe qui rend heureux c’est bouger".
      • Le sourire est important, mais il ne faut pas se forcer. "Je crois qu’il faut pas se forcer à sourire, mais il faut pas que le sourire intimide".
      • Il est important de gérer ses émotions, accepter de râler sans se laisser envahir par la colère, et de pleurer si besoin. "Ce que j’aime bien dans le fait de râler c’est que ça veut dire qu’on a gardé des envies […] tant qu’on désire on est de bonne humeur".
      • Les arts et la musique contribuent à la bonne humeur. Il est important de se concentrer sur l'instant présent et de savourer l'expérience artistique. "Être capable de se concentrer sur une émotion artistique que ce soit écouter de la musique, puis ceux qui n’aiment pas écouter de la musique préfèrent voir un film ou préfèrent lire un livre, là encore on suit ses inclinations".
      • Cultiver la gratitude et faire l'inventaire de ses réussites sont bénéfiques. "La gratitude, la capacité à dire merci […] c’est très très intimidant de recevoir un compliment, c’est beaucoup plus facile de se faire dire des choses désagréables".
      • La méditation, même en amateur, est un outil précieux pour se recentrer sur soi. "L’idée d’un rendez-vous avec soi, un petit rendez-vous avec soi tous les jours est bien".
      • Le niveau de souffrance des patients, notamment des jeunes, a augmenté. Le professeur Lejoyeux observe une augmentation des cas de détresse psychologique sévère. "Je trouve qu’ils vont beaucoup plus mal […] Je suis frappé aujourd’hui par le niveau d’intensité de souffrance et de symptômes notamment des jeunes".

      Conclusion:

      Le Professeur Lejoyeux nous invite à prendre conscience du pouvoir que nous avons sur notre bonne humeur.

      En adoptant une hygiène de vie saine, en cultivant la gratitude et en nous ouvrant aux arts, nous pouvons stimuler les hormones du bonheur et améliorer notre bien-être physique et mental.

      Toutefois, il est important de rester vigilant face à la souffrance grandissante observée chez les patients et de ne pas hésiter à consulter un professionnel si besoin.

    3. Le Professeur Michel Lejoyeux, dans son interview, met en avant de nombreux éléments clés pour cultiver la bonne humeur et le bien-être.

      En transposant ces idées au domaine de l'éducation, on peut imaginer plusieurs pistes :

      Encourager l'activité physique et une alimentation saine :

      • Intégrer davantage de cours d'éducation physique et sportive dans les programmes scolaires.
      • Proposer des activités physiques variées et adaptées à tous les niveaux, y compris des activités de pleine conscience comme le yoga ou la méditation en mouvement.
      • Sensibiliser les élèves à l'importance d'une alimentation équilibrée et leur apprendre à faire des choix alimentaires sains.
      • Organiser des ateliers de cuisine pour les élèves et leurs familles.

      Développer la créativité et l'expression artistique :

      • Accorder une place plus importante aux arts (musique, théâtre, arts plastiques, danse) dans les programmes scolaires.
      • Encourager la création et l'expression personnelle à travers des projets artistiques.
      • Organiser des sorties culturelles (musées, concerts, spectacles) et des rencontres avec des artistes.
      • Favoriser la "fixation sur l'instant présent" en proposant des activités qui demandent de la concentration et de l'attention (ex : observation d'une œuvre d'art, écoute attentive d'un morceau de musique).

      Cultiver la gratitude et l'optimisme :

      • Intégrer des exercices de gratitude dans la routine scolaire (ex : chaque jour, demander aux élèves de partager une chose positive qui leur est arrivée).
      • Encourager les élèves à se concentrer sur leurs réussites et à apprendre de leurs erreurs plutôt que de ruminer leurs échecs.
      • Valoriser les comportements positifs et les efforts des élèves.
      • Promouvoir un climat scolaire bienveillant et encourageant.

      Favoriser le lien social et la communication positive :

      • Organiser des activités qui favorisent la coopération et l'entraide entre élèves.
      • Encourager la communication non-violente et l'écoute bienveillante.
      • Mettre en place des espaces de parole où les élèves peuvent exprimer leurs émotions et leurs difficultés.
      • Sensibiliser les élèves au harcèlement et à l'importance du respect mutuel.

      Il est important de rappeler que le bonheur est une notion subjective et personnelle.

      Il ne s'agit pas d'imposer un modèle unique de bonheur aux élèves, mais plutôt de leur donner les outils et les ressources nécessaires pour cultiver leur propre bien-être et leur épanouissement.

    1. “But to cook, you must kill. You make ghosts. You cook to make ghosts. Spirits that live on in every ingredient,” -The Hundred-Foot Journey. Hassan, the chef and main character of the movie, learns this from his mother while she's teaching him to cook.

      for - quote - to cook you must kill - line from movie "The Hundred-Foot Journey - source - post - LinkedIn - Nora Bateson - sharing - Sherry Hess - 2025, Jan 8 - posted a comment - post - LinkedIn - Nora Bateson - sharing - Sherry Hess - 2025, Jan 8

    1. Returning to Bevan’s brilliant question, today it is easier to see how wealth persuades poverty to give up its freedom

      for - key insight / quote - source - article - Le Monde - Musk, Trump and the Broligarch's novel hyper-weapon - Yanis Varoufakis - 2025, Jan 4

      key insight / quote - (see below) - Returning to Bevan’s brilliant question, today it is easier to see how - wealth persuades poverty to give up its freedom and, instead, - to serve the broligarchs-in-charge: via their cloud capital - that has a capacity, - unlike any hitherto form of capital or government department, - to shape our behaviour - automatically and - directly. - Nothing short of a revolution can restore any hope of personal agency, - let alone of democracy.

    2. cloud capital performs five roles that used to be beyond capital’s capacities

      for - five roles of cloud capital - source - article - Le Monde - Musk, Trump and the Broligarch's novel hyper-weapon - Yanis Varoufakis - 2025, Jan 4 - monopolizes the attention economy - manufactures desire - sells directly to us that which it has made us desire - controls labor - creates a system of free voluntary behavior to sustain the behavioral modification system, turning us into cloud serfs

    3. Instead, it comprises machines manufactured so as to modify human behaviour. These produced means of behavioural modification train us to train them to determine what we want.

      for - progress trap - cloud capital - behavioral modification - source - article - Le Monde - Musk, Trump and the Broligarch's novel hyper-weapon - Yanis Varoufakis - 2025, Jan 4

    4. there is a superpower, a hyper-weapon, that the broligarchy possess today that their Big Business and Wall Street predecessors did not. It is a form of capital that never existed until recently: cloud capital

      for - comparison: robber barons of the past and today's broligarchs - cloud capital / technofeudalism - source - article - Le Monde - Musk, Trump and the Broligarch's novel hyper-weapon - Yanis Varoufakis - 2025, Jan 4

    5. Are we not doing the same now, appearing astounded that a bunch of oligarchs are going through the same revolving doors connecting Big Business and government?

      for - relevant quote - the more things change, the more they remain the same - seems to apply to this statement - source - article - Le Monde - Musk, Trump and the Broligarch's novel hyper-weapon - Yanis Varoufakis - 2025, Jan 4

    6. Sovereign Individual.

      for - further research - Oligarch's favorite book - The Sovereign Individual - Author - James Dale Davidson and William Rees-Mogg - source - article - Le Monde - Musk, Trump and the Broligarch's novel hyper-weapon - Yanis Varoufakis - 2025, Jan 4

    7. For a few crumbs off their table, that they ploughed into the Trump campaign, the Big Tech brotherhood are in the process of receiving three amazing gifts

      for - Trumps three gifts to lobbyists - article - Le Monde - Musk, Trump and the Broligarch's novel hyper-weapon - Yanis Varoufakis - 2025, Jan 4 - 1. Huge government contracts - 2. Deregulation will enable a free-for-all - 3. State-sanctioned power over labor

    8. Aneurin Bevan

      for - further research - Aneurin Bevan - 1952 - liberal democracy's greatest paradox - How does wealth manage to persuade poverty to use its political freedom to keep wealth in power? - source - article - Le Monde - Musk, Trump and the Broligarch's novel hyper-weapon - Yanis Varoufakis - 2025, Jan 4 - inequality - elites - source - article - Le Monde - Musk, Trump and the Broligarch's novel hyper-weapon - Yanis Varoufakis - 2025, Jan 4

    9. How does wealth manage to persuade poverty to use its political freedom to keep wealth in power?

      for - key insight - inequality - elites - How does wealth manage to persuade poverty to use its political freedom to keep wealth in power? - source - article - Le Monde - Musk, Trump and the Broligarch's novel hyper-weapon - Yanis Varoufakis - 2025, Jan 4

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    1. Briefing Doc: Scrutin.app - Une solution de vote électronique sécurisée et libre Source: Exposé de Maxime Lalisse et Mélanie Mondo lors du Capitole du Libre 2025 à Toulouse.

      Thème principal: Présentation de Scrutin.app, une application mobile open source visant à garantir un vote électronique sécurisé, transparent et vérifiable pour les collectifs et associations.

      Points importants:

      Besoin croissant d'outils de vote électronique: Face aux défis démocratiques actuels, le vote en ligne devient crucial, en particulier au niveau local (associations, comités de quartier, métropoles). "Face aux défis démocratiques actuels, notamment au niveau local, la question du vote en ligne devient essentielle."

      Avantages du vote électronique: Possibilité de voter à distance, réduction des coûts et facilitation de l'implémentation de méthodes de vote alternatives. "ça se fait à distance donc quand on n’a pas la possibilité de réunir tout le monde dans une salle c'est quand même pratique"

      Risques du vote électronique: Moindre sécurité, manque de transparence et risque de coercition. Scrutin.app s'appuie sur Belenios: Un système de vote issu de la recherche offrant des garanties solides en matière de confidentialité du vote et de vérifiabilité des résultats.

      Objectif de Scrutin.app: Proposer une solution adaptée aux enjeux locaux, basée sur des logiciels libres, combinant secret du vote, vérifiabilité et transparence. "dans ce scrutin nous ce qu'on cherche à faire c'est d'avoir à la fois le secret du vote une partie de vérifiabilité transparence et surtout que ce soit une solution libre et open source."

      • Fonctionnalités clés:Application mobile intuitive et facile d'utilisation.
      • Chiffrement des votes pour garantir la confidentialité.
      • Système de gardiens pour le partage du secret de chiffrement.
      • Anonymisation des votes par chiffrement homomorphique ou mixnets.
      • Base de données publique transparente pour la vérifiabilité.
      • Possibilité de revoter pour contrer la coercition.
      • Bénéfices pour les utilisateurs:Confiance accrue dans le processus de vote.
      • Participation accrue grâce à la facilité d'utilisation et à la possibilité de voter à distance.
      • Meilleure sécurité et protection contre la fraude.

      Points à approfondir:

      • Modèle économique: Le financement du projet et son modèle économique à long terme restent à définir.
      • Sensibilisation à la sécurité: Importance d'informer les utilisateurs sur les bonnes pratiques en matière de sécurité, notamment la gestion des clés privées.
      • Lutte contre la coercition: Continuer à explorer des solutions pour atténuer les risques de pression et d'influence sur les votants.

      Conclusion:

      • Scrutin.app représente une initiative prometteuse pour démocratiser l'accès à un vote électronique sécurisé et transparent.
      • Le projet s'attaque aux défis techniques et sociétaux inhérents au vote en ligne, et offre une alternative crédible aux systèmes propriétaires existants.
      • Il est crucial de poursuivre son développement et de sensibiliser les utilisateurs aux enjeux de sécurité pour garantir la confiance et l'adoption de cette solution.
    2. Voici un sommaire minuté de la transcription :

      • 0:00-3:20 Introduction au vote électronique
      • Mélanie Mondo et Maxime Lalisse présentent Scrutin.app, une application visant à garantir un vote électronique sécurisé et libre.
      • Distinction entre le vote par urne électronique et le vote électronique en ligne, l’application se concentrant sur ce dernier.
      • Avantages et inconvénients du vote électronique en ligne.
      • Recommandations de l'ANSSI pour le vote électronique : vérifiabilité, transparence, confidentialité.
      • Objectif de Scrutin.app : garantir le secret du vote, la vérifiabilité, la transparence, et proposer une solution libre et open source.
      • Public cible de l’application : collectifs et associations.
      • Méthodes de vote supportées : suffrage uninominal et jugement majoritaire.

      • 3:20-7:40 Fonctionnement de Scrutin.app

      • Maxime Lalisse détaille le fonctionnement de Scrutin.app, soulignant la simplicité d’utilisation et la sécurité.
      • Avantages de l’application mobile en termes de sécurité.
      • Scrutin.app s’appuie sur le protocole Belenios, développé par le Loria à Nancy.
      • Explication du chiffrement et de la vérifiabilité des votes.
      • Résistance à l'influence et possibilité de revoter.

      • 7:40-11:00 Confidentialité et vérifiabilité des votes

      • Mélanie Mondo explique le chiffrement asymétrique et homomorphique utilisé pour garantir le secret du vote.
      • Rôle des gardiens de l’élection et du partage du secret de chiffrement.
      • Anonymisation des votes via le chiffrement homomorphique ou les mixnets.
      • Transparence et vérifiabilité grâce à une base de données publique et à des cérémonies de création et de dépouillement des élections.
      • Vérification de la prise en compte des votes et des résultats.
      • Vérifiabilité de l’éligibilité des candidats via des signatures.

      • 11:00-12:30 Projets et questions de l’audience

      • Mélanie Mondo et Maxime Lalisse présentent l'état actuel de l'application et ses utilisations.
      • Améliorations prévues : interface utilisateur, site internet, disponibilité sur les stores d'applications, intégration de nouveaux modes de vote.
      • Proposition d'accompagnement des structures et associations pour la mise en place de votes en ligne.
      • Début de la session de questions/réponses avec l’audience.

      • 12:30-15:00 Sécurité et clés privées

      • Un membre de l'audience questionne l'envoi de clés privées par email.
      • Maxime Lalisse explique le système actuel basé sur Belenios et l'envoi d'un mot de passe générant une clé privée.
      • Discussion sur l’utilisation de PGP pour signer les votes.
      • Maxime Lalisse reconnaît la nécessité d'améliorer la gestion des clés privées, mais la considère comme un objectif à long terme.

      • 15:00-17:20 Rôle des gardiens et sécurité de l’application web

      • Un membre de l'audience s’interroge sur le rôle des gardiens et la nécessité de leur présence pour le dépouillement.
      • Maxime Lalisse explique le principe du partage de secret de Shamir et la possibilité de choisir les paramètres de sécurité, y compris de faire de tous les votants des gardiens.
      • Un autre membre de l’audience questionne la fiabilité de l'application web par rapport à l'application mobile.
      • Maxime Lalisse met en avant les avantages de l'application mobile en termes de sécurité et de vérifiabilité du code source.

      • 17:20-20:10 Sécurité de l'accès au serveur et de la base de données

      • Un membre de l'audience soulève la question de la sécurité de l’accès au serveur et de la base de données.
      • Maxime Lalisse explique que Belenios et Scrutin.app utilisent un append-only log, empêchant la suppression de données de la base.
      • La base de données est distribuée et chaque appareil peut vérifier qu'aucune donnée n’a été supprimée.
      • L’administrateur de la base de données ne peut pas la manipuler.

      • 20:10-21:10 Business model et financement

      • Un membre de l’audience demande si un business model est prévu pour Scrutin.app.
      • Mélanie Mondo évoque les réflexions en cours concernant le financement, notamment via des fondations.
      • L’objectif actuel est de proposer un outil gratuit et accessible, avec une éventuelle option premium pour les élections de grande envergure.
      • La possibilité d’un système de dons est également mentionnée.

      • 21:10-23:00 Résultats en temps réel et résistance à la coercition

      • Un membre de l’audience revient sur la question des gardiens et des résultats en temps réel.
      • Maxime Lalisse précise que les résultats ne sont dévoilés qu’au moment du dépouillement, même si la base de données est accessible à tous.
      • Un autre membre de l'audience interroge la résistance de Scrutin.app à la coercition.
      • Mélanie Mondo reconnaît la difficulté de ce problème, lié à la fois à la confidentialité et à la vérifiabilité du vote.
      • Différentes solutions sont évoquées, comme le revote, la confiance dans l'appareil de vote, et des protocoles impliquant des tiers de confiance.

      • 23:00-Fin de la présentation

      • Maxime Lalisse souligne que le vote papier actuel présente également des faiblesses en matière de coercition.
      • Il rappelle l’importance d’une société saine autour du vote, quel que soit le système utilisé.
      • Maxime Lalisse encourage l’audience à utiliser Scrutin.app et à les contacter pour toute question ou besoin spécifique.
    1. Présentation du projet Open minds https://www.openmindsproject.eu porté par Assodev-Marsnet https://www.marsnet.org , et 3 autres partenaires européens : L'objectif du projet est de Former et outiller au numérique libre les associations / le secteur socio-culturel et de favoriser la transition vers les logiciels libres et les services éthiques de cess acteurs :

      Plateforme de ressources et de solutions numériques libres pour le secteur socio-culturelle : 1000 fiches Solutions : logiciels et services en ligne, Formations, Tutoriels et documentation, Annuaire d'acteurs du libre : prestataires, accompagnement, formation, associations usagères Avis, Recommandations, Témoignages Forum, Agenda, Actualités, Article, FAQ, Glossaire

      6 modules de formation en ligne à distance et en présentiel 1 Outils collaboratifs et de travail à distance 2 Communication (sites web - réseaux sociaux - newsletter) 3 Solutions multimédias 4 Bureautique et Internet 5 transition des associations vers le numérique libre 6 E-Inclusion

      Démonstration : comment trouver des ressources et solutions numériques libres spécifiques aux associations. Invitation à participer au comité de pilotage pour améliorer et diffuser la plateforme Présentation d'autres projets emancip'asso, framalibre, comptoir du libre, ...

    1. for - Youtube - Digital Drip: The Imperceptible Flows of E-Waste - Filip Vedra - WS23 Planet B UMPRUM - 2025, Jan - adjacency - Deep Humanity - sensory bubble - social norm of producer-consumer split and alienation - spread by Industrial Revolution - hyperobjects - source - Youtube - Digital Drip: The Imperceptible Flows of E-Waste - Filip Vedra - WS23 Planet B UMPRUM - 2025, Jan

      // - comment - An insightful documentary that examines the social norm amplified by the Industrial Revolution, - the producer-consumer split and resulting alienation - Globalization has further exasperated this as global supply chains are hyperobjects which no individual can truly sense the scale of

    1. for - colonialism - China faces backlash in Mozambique and DRC as violence erupts against corruption 2025, Jan 1

      // - comment Widescale violence breaker out in Mozambique over fraudulent election results - Chinese businesses and infrastructure have been targeted as they are seen as corrupt supporters of the current government. - China's corrupt business practices that have kept ordinary people in poverty while destroying the environment. - Years if such exploitation reached a boiling point when the corrupt government won they election again.

      //

  2. Dec 2024
    1. Europeans need a transnational movement that links local movements together into a pan European force that holds this slide into a new version of the 1930s. This movement already exists. This movement is already here. It is DiEM25

      for - adjacency - Yanis Varoufakis - DIEM25 - allocating for cosmolocal movement for Europe - from YouTube - Yanis Varoufakis: Urgent message for 2025

  3. Nov 2024
    1. Allein das Rollback der klimapolitischen Maßnahmen der Biden-Administration durch die Trump-Regierung wird bis 2030 zu 4 Gigatonnen CO2-Äqivalenten an zusätzlicher Emissionen führen (bis 2050 zu 27GtCO2e). Die Analyse verschiedener Modellierungen der von Trump geplanten Maßnahmen durch Carbon Brief ergab im März, dass die USA damit weltweit fast eine Billiarde USD zusätzlicher „social costs of carbon“ verursachen würden. Die geplante weitere fossile Expansion unter dem Motto „drill, Baby, drill!“ ist dabei nicht einberechnet https://www.carbonbrief.org/analysis-trump-election-win-could-add-4bn-tonnes-to-us-emissions-by-2030

  4. Oct 2024
    1. Sam Harris speaks with Barton Gellman about election integrity and the safeguarding of American democracy. They discuss the war games he's run to test our response to an authoritarian president, using federal troops against American citizens, the difference between laws and norms, state powers to resist the federal government, voter identification and election integrity, political control over election certifications, the Bush-Gore election, the Electoral Count Reform Act, the prospect of public unrest after the November election, January 6th, George Soros, the "good people on both sides" calumny against Trump, what happens to Trump and Trumpism if Harris wins in November, the presidential debate with Harris, the authoritarian potential of a second Trump term, Project 2025, and other topics.

      Stress Testing Our Democracy: A Conversation with Barton Gellman<br /> Episode 384 of Sam Harris podcast<br /> https://www.samharris.org/podcasts/making-sense-episodes/384-stress-testing-our-democracy

      Suggested by Flancian at FoTL

  5. Aug 2024
  6. Jul 2024
    1. Project 2025

      Dans, Paul, and Steven Groves, eds. Mandate for Leadership: The Conservative Promise - Project 2025: Presidential Transition Project. The Heritage Foundation, 2023. https://static.project2025.org/2025_MandateForLeadership_FULL.pdf.


      ᔥ[[Clive Thompson]] in @clive@saturation.social) (accessed:: 2024-07-04 10:20 AM)

      I'm reading the entirety of the #project2025 book: https://static.project2025.org/2025_MandateForLeadership_FULL.pdf

      The intro lays things out very clearly -- full-blown attacks on trans and queer folks of any stripe; utter dismissal of climate change; disdain for any form of expertise and education (wonderfully incoherent, given the sparkling pedigrees of the document's many authors); economic thinking that's equally incoherent, if not at times magically-realistic; christian nationalism; and incessant, self-pitying grievance politics

      Jul 07, 2024, 10:03 · Edited Jul 07, 12:42

  7. May 2024
  8. Apr 2024
    1. Die Vorsitzenden der Energie-Ausschüsse des amerikanischen Senats und des Repräsentantenhauses , beide Republikaner:innen, haben die International Energy Agency und ihren Vorsitzenden Fatih Birol scharf angegriffen, weil er sich gegen den weiteren Ausbau fossiler Infrastruktur wendet. Hintergrund ist offenbar die Entscheidung der Biden-Administration, wenigstens vorerst keine weiteren Genehmigungen für LNG-Export-Terminals zu erteilen.

  9. Feb 2024
  10. Oct 2023
  11. Mar 2023
  12. Dec 2022
    1. Employers are investing in their own capacity andlooking for innovative partnerships to skill-up theirworkforce and diversify their talent pipelines.Companies like Microsoft and Google are trying tospeed up the pipeline by offering tens of thousands ofscholarships for their ready-made certificates inhard-to-fill roles. The World Economic Forum estimatesthat 50% of all employees will need to reskill by 2025

      There's urgency driving employer/industry efforts in this space. It's not simply trying to replace higher ed or signal lack of trust in higher ed or to go into competition with higher ed. While these things may all be in play, the reality is that the current make up of post-secondary education in the United States lacks the capacity to meet the coming needs.

  13. Aug 2018
    1. The main reason why Slovakia should be involved in the Smart City process is that the market for Smart City services is constantly growing. This year, it is made up of $ 93.5 billion, with global growth expected to reach $ 225.5 billion by 2025. Small and medium-sized businesses will thus create a great deal of opportunity to develop their business. The ministry wants to respond to the global trends and to support the introduction of innovative solutions in Slovak cities, which can help not only their progressive development but also the support of small and medium-sized enterprises. Through the specifi c support mechanisms prepared by the Ministry, it will stimulate an emerging segment of the market for solutions in this area, with the added value of the projects to include a specific economic, social and technical aspect.