- Sep 2024
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:15:10][^2^][2]:
Cette vidéo explore l'ITEP des Rochers, un internat en Bretagne pour les enfants ayant des troubles du comportement. Elle montre comment l'institution aide ces enfants à réintégrer une vie scolaire normale.
Temps forts: + [00:00:00][^3^][3] Présentation de l'ITEP * Accueil des enfants ingérables * Âge des enfants : 6 à 12 ans * Difficultés à canaliser leur comportement + [00:01:07][^4^][4] Cas de Jessie * Agressivité et provocation * Difficulté à se calmer * Interventions des éducateurs + [00:02:11][^5^][5] Organisation des classes * Groupes de huit élèves maximum * Temps de travail courts * Gestion des crises + [00:05:06][^6^][6] Rôle des éducateurs * Désamorcer les crises * Expliquer les comportements déplacés * Réapprendre à être élève + [00:08:02][^7^][7] Séparation familiale * Difficulté de l'éloignement * Impact sur les parents et les enfants * Importance de la réconciliation familiale
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:11:15][^2^][2]:
Cette vidéo présente l'histoire de Kylian, un garçon de 10 ans ayant des difficultés comportementales et scolaires. Sa mère, Romy, décide de l'envoyer dans un internat spécialisé (ITEP) pour l'aider à surmonter ses problèmes.
Temps forts: + [00:00:00][^3^][3] Présentation de Kylian et de ses difficultés * Problèmes de comportement à l'école * Mère souvent convoquée par le directeur * Tentative de fugue de Kylian + [00:02:02][^4^][4] Décision d'envoyer Kylian à l'ITEP * Accord de l'école pour l'envoyer à l'ITEP * Romy doit affronter les critiques de sa famille * Kylian accepte l'idée d'aller à l'internat + [00:04:29][^5^][5] Premiers jours à l'ITEP * Kylian est observé pendant trois jours * Comportement exemplaire le premier jour * Agressivité lors d'un match de football le deuxième jour + [00:06:06][^6^][6] Analyse psychologique de Kylian * Discussion avec la psychologue de l'école * Impact des séparations familiales sur Kylian * Absence de figures masculines stables dans sa vie + [00:08:03][^7^][7] Vie quotidienne à l'ITEP * Difficultés de Kylian à se contrôler * Conflits avec ses camarades * Adaptation progressive à la vie en internat
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Wayne Bennett, one of the most successful coaches in the history of the sport of Rugby League, sums the problem up well when he says “I’ve had more trouble with myself than any other man I’ve ever met”.
Always the fight is with one-self, never the other. One desires the other.
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- Jul 2024
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:24:10][^2^][2]:
Cette vidéo présente une formation pour lutter contre les incivilités et les agressions envers les agents publics. Elle aborde l'importance de la formation, les rôles des agents et des encadrants, et les moyens de prévention et de réaction face aux incivilités.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction à la formation * Présentation du thème de la formation * Importance de protéger les agents publics + [00:01:26][^4^][4] Plan de protection des agents publics * Lancement du plan par le ministre * Objectif de mieux accompagner les agents + [00:09:00][^5^][5] Raisons de la formation * Augmentation des incivilités et agressions * Besoin d'appui pour les agents + [00:10:00][^6^][6] Contenu de la formation * Deux piliers : distantiel et présentiel * Neuf modules en ligne pour sensibiliser et former + [00:16:00][^7^][7] Rôle des encadrants * Soutien des encadrants aux agents * Responsabilité collective dans la prévention + [00:20:00][^8^][8] Après les incivilités * Importance de signaler et de parler * Écoute et soutien aux agents affectés
Résumé de la vidéo [00:24:11][^1^][1] - [00:46:02][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde la formation et l'accompagnement des agents publics pour lutter contre les incivilités et les agressions. Elle souligne l'importance de la qualité de service comme premier levier de prévention et la nécessité d'une réaction appropriée face aux comportements incivils.
Points forts: + [00:24:11][^3^][3] Formation sur la gestion des conflits * Mise à disposition d'un état de l'art sur la gestion des situations conflictuelles * Formation téléchargeable intégrant cet état de l'art + [00:25:35][^4^][4] Table ronde avec des représentants de divers secteurs * Échange sur des situations pratiques et opérationnelles * Participation de représentants de Pôle Emploi, CHU de Poitiers, La Poste, etc. + [00:27:01][^5^][5] Lancement de la formation par la DITP * Présentation par le ministre Stanislas Guini et Marcel Guoun * Formation disponible sur la plateforme Mentor + [00:29:40][^6^][6] Enjeux des incivilités et agressions * Impact sur la qualité de service et la sécurité des agents * Importance de la formation et de l'accompagnement pour améliorer la relation service-public
Résumé de la vidéo [00:46:05][^1^][1] - [01:07:22][^2^][2]:
Cette vidéo aborde la lutte contre les incivilités et les agressions, en mettant l'accent sur la formation et l'accompagnement des agents publics. Elle souligne l'importance de définir collectivement les seuils de tolérance et les définitions des incivilités, ainsi que la nécessité de former les agents pour qu'ils soient bien armés pour accompagner les démarches du public.
Points forts: + [00:46:05][^3^][3] Définition collective des incivilités * Importance de confronter les ressentis et les points de vue * Accord sur les seuils de tolérance et les définitions + [00:50:01][^4^][4] Recensement et analyse des agressions * Les agents doivent raconter ce qui leur arrive * Identification des bureaux de poste les plus exposés aux agressions + [00:54:00][^5^][5] Mesure de la satisfaction et de l'impact des actions * Mise en place d'indicateurs de succès * Évaluation de l'efficacité des actions et adaptation continue + [01:00:02][^6^][6] Formation et prévention des situations difficiles * Formation obligatoire pour les nouveaux agents * Analyse des cas concrets et partage des expériences vécues
Résumé de la vidéo [01:07:24][^1^][1] - [01:21:42][^2^][2]:
Cette vidéo aborde la formation et l'accompagnement des agents publics pour lutter contre les incivilités et les agressions. Elle souligne l'importance de ne pas banaliser ces comportements et de fournir aux agents les outils nécessaires pour y faire face. La formation vise à rompre l'isolement des agents, à favoriser l'échange d'expériences et à renforcer le soutien hiérarchique.
Points forts: + [01:07:24][^3^][3] L'importance de la formation * Prévenir la banalisation des incivilités * Utiliser la pédagogie pour sensibiliser * Insister sur l'évaluation et l'ajustement des dispositifs + [01:10:01][^4^][4] Le rôle de la hiérarchie et de la collectivité * Soutenir les agents et partager les expériences * Reconnaître l'importance de l'endossement hiérarchique * Encourager la communication et le débriefing au sein des équipes + [01:14:32][^5^][5] Les clés de la gestion des incivilités * Il n'y a pas de solution unique; l'approche doit être adaptée * L'importance de la responsabilité d'équipe et hiérarchique * Verbaliser et prendre du recul est essentiel pour les agents + [01:20:01][^6^][6] La solidarité et la mobilisation collective * La formation est une œuvre collective au service des agents * L'usager est une partie de la solution et du respect mutuel * La nécessité d'une mobilisation continue pour soutenir les agents
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- Jun 2024
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:12:49][^2^][2]:
La vidéo présente une conférence de Stephan Valentin sur l'importance de la culture et des stéréotypes dans l'éducation. Il partage ses expériences personnelles et professionnelles pour souligner comment la culture influence l'éducation des enfants et la gestion des différences culturelles en classe.
Points forts: + [00:00:07][^3^][3] Introduction de la conférence * Présentation de Stephan Valentin * Importance de l'équipe éducative incluant les parents * Communication avec les parents pour éviter les malentendus + [00:01:29][^4^][4] Parcours personnel de Stephan Valentin * Origine allemande et études à Paris * Transition de la carrière d'acteur à psychologue * Recherche sur le sommeil des bébés et l'influence culturelle + [00:11:01][^5^][5] Diversité culturelle en classe * Défis posés par la mixité culturelle et linguistique * Importance de comprendre et respecter les différences culturelles * Influence de la culture sur les comportements et l'éducation + [00:32:09][^6^][6] Impact de la culture sur la psychologie * Expériences de travail avec des populations diverses * Différences dans les symptômes psychiques selon les cultures * Conseils pour soutenir les enseignants et les parents dans leur rôle + [00:44:19][^7^][7] Pression culturelle sur les enfants * Attentes sociétales et familiales envers les enfants * Importance de l'acceptation de soi et du respect des différences * Utilisation de la littérature pour prévenir le harcèlement + [00:56:07][^8^][8] Rôle des parents et de l'éducation * Limites et liberté dans l'éducation des enfants * Exemples de situations familiales et leur impact sur les enfants * Encouragement à l'empathie et à la compréhension mutuelle
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Résumé de la vidéo [00:00:05][^1^][1] - [00:20:43][^2^][2]:
La vidéo présente une conférence sur l'apprentissage des comportements criminels et des compétences en criminalité lucrative. Marie, psychologue et doctorante, explore les concepts de trajectoire criminelle, d'apprentissage et de compétences criminelles, et comment ils influencent la récidive et la réussite criminelle.
Points forts: + [00:00:17][^3^][3] Introduction de la conférencière * Présentation de Marie, psychologue et doctorante * Sujet de thèse à l'intersection de la psychologie et de la criminologie + [00:00:45][^4^][4] Trajectoire criminelle et différences entre délinquants * Concept de trajectoire criminelle et son impact longitudinal * Distinction entre délinquants et non-délinquants + [00:02:43][^5^][5] Compétences criminelles et récidive * Notion de compétences criminelles et leur rôle dans la récidive * Différence entre délinquants et "super délinquants" + [00:05:44][^6^][6] Approche interdisciplinaire et défis théoriques * Difficultés de lier psychologie et criminologie * Discussion sur les théories existantes et leurs limites + [00:10:46][^7^][7] Méthodologie de recherche mixte * Description du volet quantitatif et qualitatif de la thèse * Focus sur la criminalité lucrative et les infractions associées + [00:14:00][^8^][8] Résultats descriptifs et attentes * Aperçu des résultats descriptifs de l'échantillon quantitatif * Attentes concernant les gains financiers et les compétences criminelles
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Résumé de la vidéo [00:00:05][^1^][1] - [00:22:01][^2^][2]:
La vidéo présente une étude sur l'effet du travail éducatif auprès de jeunes délinquants sur l'empathie et les comportements prosociaux. Elle explore les mesures de réparation pénale, l'importance de l'appartenance à la société, et les différences entre l'empathie cognitive et affective. L'étude expérimentale vise à manipuler l'induction empathique et l'intégration sociale pour observer leur influence sur l'empathie et les comportements prosociaux.
Points forts: + [00:00:17][^3^][3] Contexte de l'étude * Collaboration avec la Sauvegarde du Nord * Focus sur les mesures de réparation pénale pour mineurs délinquants * Objectif de responsabiliser et réinsérer les jeunes + [00:05:02][^4^][4] Processus psychosociaux * Sentiment d'appartenance à la société et empathie comme facteurs clés * Importance de l'identification à différents groupes sociaux * Lien entre l'appartenance, le respect des lois et la coopération + [00:07:15][^5^][5] Empathie cognitive vs affective * Distinction entre comprendre et partager les émotions d'autrui * Impact de l'empathie sur les comportements antisociaux et prosociaux + [00:08:47][^6^][6] Plan expérimental * Manipulation de l'induction empathique et de l'intégration sociale * Évaluation de l'empathie et des comportements prosociaux en fonction de l'intégration sociale de la cible
Résumé de la vidéo [00:09:00][^1^][1] - [00:22:01][^2^][2]:
Cette vidéo présente une étude expérimentale sur l'effet du travail éducatif auprès de jeunes délinquants sur l'empathie et les comportements prosociaux. Elle explore les processus psychosociaux impliqués dans les mesures de réparation pénale, l'importance du sentiment d'appartenance à la société et les différences entre l'empathie cognitive et affective.
Points forts: + [00:09:00][^3^][3] L'expérience expérimentale * Manipulation de l'induction empathique et de l'intégration sociale * Influence sur les comportements prosociaux et l'empathie * Différences basées sur l'intégration sociale de la cible + [00:14:57][^4^][4] Méthodologie * Participants : étudiants en psychologie * Mesures de l'empathie cognitive et affective * Évaluation des comportements prosociaux + [00:17:58][^5^][5] Résultats préliminaires * Corrélations entre sentiment d'appartenance et empathie affective * Liens entre attitudes prodélinquantes et empathie cognitive * Effet de l'induction empathique sur l'empathie cognitive + [00:21:30][^6^][6] Interrogations et implications * Comportements prosociaux envers des chercheurs * Questionnement sur l'impact de l'intégration sociale sur la prosocialité
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Résumé de la vidéo [00:00:05][^1^][1] - [00:16:32][^2^][2]:
Cette vidéo présente une étude sur l'efficacité de la méthode DR-All (Differential Reinforcement for All) pour gérer les comportements perturbateurs en classe. L'étude a été réalisée dans le cadre d'une thèse dirigée par Pascal Pensu et vise à réduire les comportements qui nuisent au déroulement des cours, augmentent le stress des enseignants et diminuent les performances scolaires des élèves.
Points forts: + [00:00:18][^3^][3] Présentation de l'étude * Introduction de l'étude sur la méthode DR-All * Objectif de réduire les comportements perturbateurs en classe * Importance de la gestion des comportements pour le bien-être des élèves et des enseignants + [00:03:46][^4^][4] Stratégie DR-All * Explication de la stratégie de renforcement différentiel pour tous * Transfert de l'attention des comportements perturbateurs vers les comportements appropriés * Application de la stratégie de manière équitable pour favoriser l'apprentissage par observation + [00:05:45][^5^][5] Résultats de l'étude * Présentation des participants et de la méthodologie de l'étude * Comparaison des comportements perturbateurs avant et après la formation des enseignants à la méthode DR-All * Réduction significative des comportements perturbateurs dans le groupe expérimental + [00:14:00][^6^][6] Conclusion et implications * Efficacité de la méthode DR-All pour résoudre les problèmes de discipline en classe * Importance de la formation et du suivi des enseignants pour un changement de pratique * Suggestions pour des études futures et l'application de la stratégie à plus grande échelle
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Résumé de la vidéo [00:00:03][^1^][1] - [00:38:57][^2^][2]:
Cette vidéo est un débat sur la transgression et la sanction dans le contexte éducatif, animé par Hélène et l'équipe d'Extra Classe. Les invités, Éric Prera, philosophe, et Aurélien Becker, conseiller principal d'éducation, discutent de la distinction entre punition et sanction, l'importance de la transgression pour le développement des adolescents, et l'évolution des pratiques disciplinaires dans les écoles.
Points forts: + [00:01:15][^3^][3] Éric Prera, philosophe de l'éducation * Professeur à l'Université de Laoren * Auteur de l'ouvrage "Le que sais-je la sanction en éducation" * Discute de la légitimité de l'école et de la réflexion sur la sanction + [00:02:21][^4^][4] Aurélien Becker, conseiller principal d'éducation * Expérience de 15 ans dans l'éducation * Formateur académique et conseiller en ingénierie de formation * Partage une expérience récente de gestion de punition + [00:15:45][^5^][5] Histoire des sanctions éducatives * Évolution des pratiques de sanction depuis 1800 * Introduction de nouvelles formes de sanctions comme le renvoi et les arrêts * Influence des courants hygiénistes et des pédagogies nouvelles + [00:21:00][^6^][6] Rôle des parents dans l'éducation * Changement du rôle des parents de relais à avocats de leurs enfants * Nécessité de redonner crédit aux pratiques de sanction dans les écoles + [00:33:53][^7^][7] Prévention de la violence et formation des élèves * Importance de la prévention et de la compréhension des règles par les élèves * Formation des élèves à des techniques de défense pacifique + [00:37:20][^8^][8] Inspirations et lectures recommandées * Éric Prera recommande Howard Zehr, père de la justice restaurative * Aurélien Becker suggère le livre de Daniel Marcelli, pédopsychiatre
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www.education.gouv.fr www.education.gouv.fr
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Il convient de rappeler que le conseil de discipline entend l'élève en application de l'article D. 511-39 du code de l'Éducation et, sur leur demande, son représentant légal et la personne éventuellement chargée d'assister l'élève
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Le chef d'établissement convoque dans les mêmes formes, en application de l'article D. 511-31 du code de l'Éducation, l'élève et son représentant légal s'il est mineur, la personne éventuellement chargée d'assister l'élève pour présenter sa défense, la personne ayant demandé au chef d'établissement la comparution de celui-ci et, enfin, les témoins ou les personnes susceptibles d'éclairer le conseil sur les faits motivant la comparution de l'élève
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Résumé de la vidéo [00:00:01][^1^][1] - [00:25:16][^2^][2]:
Cette vidéo présente un webinaire organisé par les Cahiers pédagogiques, intitulé "Respect !", qui discute du numéro 579 de la revue portant sur le respect, en particulier dans le contexte éducatif. Jean-Charles Léon et Ben Aïda animent le webinaire, avec la participation de Julien Garric et Françoise Leurceris, qui partagent leurs perspectives sur le respect en tant que valeur universelle et sur son importance dans les relations hiérarchiques, notamment entre enseignants et élèves.
Points forts: + [00:00:22][^3^][3] Introduction au webinaire * Présentation du thème "Respect !" et du numéro 579 des Cahiers pédagogiques * Discussion sur la nouvelle maquette de la revue + [00:02:33][^4^][4] Le respect à l'école * Exploration de la notion de respect et de son évolution perçue dans la société * Analyse du respect comme valeur universelle et impératif catégorique selon Kant + [00:07:10][^5^][5] Le respect comme objet d'apprentissage * Réflexion sur l'apprentissage du respect et son intégration dans les pratiques pédagogiques * Importance de l'empathie et de l'assurance de la dignité dans les relations scolaires + [00:14:01][^6^][6] Engagement et proactivité dans l'éducation au respect * Présentation des méthodes pour développer le respect dans un cadre systémique * Discussion sur les outils pratiques et les compétences liées au respect
Résumé de la vidéo [00:25:19][^1^][1] - [00:49:12][^2^][2]:
Cette vidéo présente une discussion sur l'enseignement du respect dans les écoles, animée par Jean-Charles Léon et Ben Aïda. Ils explorent les défis de l'inculcation du respect dans le contexte scolaire, les différences entre les normes sociales familiales et scolaires, et les outils pédagogiques pour promouvoir le respect et la dignité.
Points forts: + [00:25:19][^3^][3] Le respect dans l'éducation * Le respect s'apprend-il à l'école ou dans la famille ? * Les différences entre les normes sociales familiales et scolaires * L'importance de l'égalité en humanité malgré le rapport d'autorité + [00:27:00][^4^][4] Les outils pédagogiques pour le respect * L'expérience scolaire et le traitement des élèves par les professeurs * Les sanctions éducatives et la reconnaissance de la dignité des élèves * La formation à la citoyenneté et les programmes d'enseignement + [00:31:19][^5^][5] Pratiques en classe pour encourager le respect * L'établissement des règles de classe en début d'année * L'utilisation de jeux coopératifs et de discussions philosophiques * La gestion des conflits et le développement de l'empathie chez les élèves + [00:35:04][^6^][6] La dynamique de classe et le respect mutuel * La construction d'une "maison" autour de la communauté scolaire * Le respect en tant que construction d'un environnement d'apprentissage * La nécessité de former les enseignants sur l'éthique professionnelle et le respect
Résumé de la vidéo 00:49:15 - 01:10:58 : La vidéo présente une discussion sur le respect dans le contexte éducatif, animée par Jean-Charles Léon et Ben Aïda. Les intervenants explorent les défis de l'instauration du respect dans les établissements scolaires, l'importance du cadre et de la structure dans les discussions en classe, et la manière dont les enseignants peuvent construire le respect avec leurs élèves.
Points forts : + [00:49:15][^1^][1] Le projet éducatif et le respect * Importance d'un projet éducatif pour instaurer le respect * Difficultés à mettre en place des projets respectueux * Exemple de discussions philosophiques en classe + [00:53:04][^2^][2] Construction du respect chez les enseignants * Les nouveaux enseignants face au défi du respect * Importance de se respecter soi-même et d'accepter ses limites * La réflexivité comme outil pour comprendre et gérer les interactions en classe + [00:58:00][^3^][3] Les pièges pour les jeunes enseignants * Les erreurs communes des jeunes enseignants dans la gestion du respect * L'importance de comprendre les élèves et leurs comportements * La nécessité de prendre du recul et de ne pas prendre les réactions des élèves personnellement + [01:03:00][^4^][4] Le respect et l'institution éducative * Le rôle de l'institution dans le respect des enseignants et des élèves * Les clivages sociaux et ethniques dans les écoles * La nécessité d'une réflexion sur le respect et la reconnaissance institutionnelle
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www.village-justice.com www.village-justice.com
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www.fallaitpasfairedudroit.fr www.fallaitpasfairedudroit.fr
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:23:14][^2^][2]:
Cette vidéo explore les stratégies pour réguler les désordres en classe et les dispositifs à choisir pour y parvenir. Elle discute des comportements inappropriés des élèves et comment les enseignants peuvent s'approprier différents dispositifs pour créer un environnement d'apprentissage ordonné.
Points forts: + [00:00:15][^3^][3] Introduction aux désordres en classe * Définition des désordres comme comportements inappropriés * Focus sur les désordres ordinaires tels que la moquerie et le bavardage * Importance de la perspective des enseignants sur les désordres + [00:03:30][^4^][4] Typologie des désordres * Distinction entre désordres spécifiques à l'école et désordres sociétaux * Lien avec la forme scolaire et les attentes de civilisation * Variété des situations de désordre rencontrées par les enseignants + [00:10:04][^5^][5] Caractéristiques des dispositifs de régulation différés * Basés sur des problèmes vécus par les élèves et les enseignants * Régulation non immédiate pour favoriser la réflexivité des élèves * Association des élèves à la recherche de solutions + [00:19:22][^6^][6] Appropriation des dispositifs par les enseignants * Difficultés communes rencontrées dans l'utilisation des dispositifs * Influence des normes éducatives contemporaines sur les pratiques * Importance de l'hybridation des pratiques pour une gestion efficace de la classe
Résumé de la vidéo [00:23:17][^1^][1] - [00:46:05][^2^][2]:
La vidéo aborde la régulation des désordres en classe et les dispositifs pédagogiques à choisir. Elle discute de l'importance de l'anticipation, de la posture enseignante, et de la nécessité d'une didactique des compétences psychosociales.
Points forts: + [00:23:17][^3^][3] Les valeurs et l'identité dans l'éducation * L'importance des valeurs et de l'identité dans les choix pédagogiques * La reconnaissance dans un mouvement de pensée peut être une ressource ou une contrainte + [00:25:01][^4^][4] Les normes éducatives et leur impact * Les normes éducatives influencent à la fois l'école et la famille * La culpabilité liée à l'intervention ou non dans les situations de désordre + [00:27:16][^5^][5] La symétrie dans l'enseignement des savoirs académiques et comportementaux * La différence de traitement entre les matières académiques et les savoirs comportementaux * La difficulté à établir une asymétrie dans l'enseignement des comportements + [00:31:07][^6^][6] La nécessité d'une didactique pour les compétences psychosociales * L'absence de formation et d'outils pour les enseignants dans ce domaine * L'importance de développer des ressources pédagogiques pour anticiper les désordres + [00:36:02][^7^][7] La démarche d'enquête pour rendre les dispositifs appropriables * La démarche d'enquête comme moyen de comprendre et résoudre les désordres * L'importance de la collaboration entre enseignants et élèves dans cette démarche + [00:43:55][^8^][8] La conceptualisation des situations de désordre * La nécessité de conceptualiser les situations de désordre pour une meilleure gestion * L'importance du rôle de l'enseignant dans la transmission des contenus et références
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Les acteurs et protagonistes mentionnés dans le texte de la page web sont :
- Philosophes, Pédagogues, Moralistes, Juristes : Ces professionnels sont cités comme réfléchissant sur les sanctions scolaires[^1^][1].
- Élèves et Établissements : Les élèves et leurs établissements sont au cœur des discussions sur les sanctions et les sentiments d'injustice.
- Professeurs : Ils sont mentionnés en relation avec les pratiques disciplinaires et leur réception par les élèves.
- Parents : Leur rôle dans la contestation des sanctions scolaires est également abordé.
- Chercheurs : Ils sont impliqués dans la recherche sur les sanctions scolaires et les sentiments d'injustice des élèves.
- Personnalités Historiques : Jean-Baptiste de La Salle et des figures de la pédagogie jésuite sont cités pour leur influence sur les pratiques éducatives.
Ces acteurs interagissent dans le contexte des sanctions scolaires et des sentiments d'injustice qu'elles peuvent engendrer chez les élèves.
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Aucun chef d’établissement de collège privé favorisé contacté n’a accepté le principe de l’enquête dans son établissement.
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:04:04][^2^][2]:
Cette vidéo présente une conférence d'Eirick Prairat sur la sanction en éducation. Il discute de la nécessité de réconcilier la sanction avec l'éducation et propose une vision claire des objectifs d'une sanction éducative, qui doit avoir une visée politique, éthique et psychologique.
Points forts: + [00:00:43][^3^][3] Objectifs d'une sanction éducative * Doit servir à réaffirmer une loi ou une règle transgressée * Vise à imputer les conséquences d'un acte à l'élève fautif * Signifie un arrêt, une limite pour l'élève + [00:01:27][^4^][4] Liberté et contrainte en éducation * L'objectif éducatif est de rendre l'élève libre * Utilise la contrainte pour enseigner la liberté * Reconcilie la sanction avec l'éducation + [00:02:21][^5^][5] Histoire des châtiments corporels * Pratiqués universellement, sauf dans le Japon bouddhiste du 9ème siècle * Fin de l'union sacrée entre parents et enseignants sur la question des sanctions + [00:03:16][^6^][6] Justice restaurative dans l'éducation * Introduire des principes de justice restaurative dans les systèmes scolaires * Réparer plutôt que punir * Trois raisons pour les pratiques de restauration : action, désir de se réparer soi-même, réparation visible pour la victime ou la communauté
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- May 2024
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:28:08][^2^][2] :
Cette vidéo présente les Assises citoyennes du soin psychique, avec un accent sur la résistance et la création dans le domaine de la psychiatrie. Elle aborde les défis actuels, les stratégies de lutte et l'importance de repenser les pratiques pour améliorer les soins psychiques.
Points forts : + [00:00:09][^3^][3] Contexte des Assises * Introduction par un psychiatre * Discussion sur la liberté et les droits dans le soin psychique * Importance de la collaboration entre différents mouvements et collectifs + [00:07:11][^4^][4] Le rôle du contrôle général des privations de liberté * Présentation du contrôle général et de son équipe * Visites et contrôles dans les lieux de privation de liberté, y compris les hôpitaux psychiatriques * Importance de la restitution rapide des rapports pour influencer les changements + [00:14:22][^5^][5] L'impact des conditions de détention sur la psychiatrie * Discussion sur les conditions indignes de détention et leur effet sur les patients psychiatriques * Utilisation du contentieux pour améliorer les conditions et obtenir des condamnations de l'État * Problèmes liés à la démographie médicale et à la surpopulation carcérale + [00:19:37][^6^][6] Les défis des structures d'accueil pour enfants et adolescents * Manque de moyens et de formation dans les foyers de l'enfance * Incidence de la violence et des problèmes psychiatriques chez les jeunes placés * Nécessité d'améliorer les conditions et les soins pour les enfants et adolescents vulnérables Résumé de la vidéo [00:28:11][^1^][1] - [00:55:54][^2^][2]:
La vidéo traite des défis et des solutions dans le domaine du soin psychique, en mettant l'accent sur les centres éducatifs fermés et la situation des personnes atteintes de troubles psychiatriques en prison. Elle souligne l'importance d'un encadrement adapté pour les jeunes en difficulté et critique la gestion actuelle des détenus souffrant de troubles mentaux.
Points forts: + [00:28:11][^3^][3] Centres éducatifs fermés * Difficultés de prise en charge des jeunes * Importance de l'éducation et de l'intégration sociale * Exemples de programmes réussis + [00:33:08][^4^][4] Troubles psychiatriques en prison * Prévalence élevée chez les anciens détenus * La prison comme asile psychiatrique * Conséquences des soins inadéquats + [00:36:02][^5^][5] Rôle du juge des libertés * Intervention dans les hospitalisations sous contrainte * Impact des réformes sur les droits des détenus * Importance de la spécialisation judiciaire + [00:39:05][^6^][6] Pouvoir médical de la police * Proposition controversée d'une injonction administrative * Risques de stigmatisation et de criminalisation des malades mentaux * Débat sur l'efficacité et l'éthique de telles mesures + [00:42:31][^7^][7] Droit pénal de l'ennemi * Concept de dépersonnalisation dans la justice * Critique de la dangerosité comme critère de jugement * Évolution vers un contrôle accru des comportements Résumé de la vidéo [00:55:56][^1^][1] - [01:23:09][^2^][2]:
La vidéo présente une conférence sur les implications juridiques et sociales de l'état d'urgence en France, en se concentrant sur les droits des citoyens et la surveillance de l'État. Elle aborde la manière dont les lois antiterroristes ont été étendues à d'autres domaines, affectant les libertés individuelles et la vie privée.
Points forts: + [00:55:56][^3^][3] Extension des lois antiterroristes * Impact sur les libertés de manifester et d'association * Surveillance accrue des militants et des citoyens + [01:00:00][^4^][4] Militarisation de la police * Augmentation du nombre d'agents de sécurité * Accroissement des prérogatives de sécurité privée + [01:05:06][^5^][5] Principes républicains en question * Effets irréversibles des lois sur les droits fondamentaux * Banalisation de la surveillance et de la répression + [01:10:56][^6^][6] Rôle des psychiatres et de la santé mentale * Infiltration de la sécurité dans la psychiatrie * Hospitalisations sous contrainte et surveillance des patients Résumé de la vidéo [01:23:10][^1^][1] - [01:41:31][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde la prévention en santé psychique, l'importance de la communication entre les citoyens et les institutions, et les défis rencontrés par les forces de l'ordre et les professionnels de la santé mentale. Elle souligne la nécessité d'une meilleure formation pour les policiers dans la gestion des crises psychiatriques et critique la simplification de la formation en sociologie et psychiatrie dans les écoles de police et de magistrature.
Points forts: + [01:23:10][^3^][3] Prévention et communication * Importance de la prévention avant le signalement * Nécessité de renforcer les liens entre citoyens et institutions + [01:24:00][^4^][4] Droit pénal et pratiques policières * Concept de droit pénal de l'ennemi * Études sur l'interprofessionnalité entre police et psychiatrie + [01:27:14][^5^][5] Formation et éducation * Manque de formation en sociologie et psychiatrie * Impact de la gestion numérique et du comportementalisme sur la société + [01:29:15][^6^][6] Protection de la jeunesse et fichiers * Témoignage sur les effets des centres fermés * Préoccupations concernant les fichiers et la détention des mineurs + [01:33:00][^7^][7] Conditions de vie des enfants * Critique des conditions d'hébergement pour les enfants * Appel à l'action pour améliorer la situation des mineurs + [01:35:18][^8^][8] Résistance et créativité * Appel à la résistance face aux défis sociaux * Importance de l'expression artistique et de l'humour dans le débat
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:31:37][^2^][2]:
Cette vidéo présente une séance en direct du Conseil économique, social et environnemental (CESE) en France, où divers intervenants discutent de sujets d'actualité et de préoccupations sociales. Les thèmes abordés incluent la démocratie participative, la justice, l'éducation, l'emploi, la violence domestique, la précarité alimentaire, la santé, l'égalité des chances, l'apprentissage, l'environnement, et la solidarité internationale.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Démocratie participative * Importance de l'engagement citoyen * Rôle du CESE dans le débat public * Solidarité avec les pays africains + [00:05:00][^4^][4] Justice et éducation * Présentation du projet d'avis "Le Sens de la peine" * Débat sur l'uniforme scolaire et l'égalité à l'école + [00:11:40][^5^][5] Emploi et précarité * Soutien aux territoires zéro chômeurs * Lutte contre la précarité alimentaire + [00:13:58][^6^][6] Violence domestique et santé * Hommage aux victimes de féminicides * Préoccupations concernant le PLFSS et l'accès aux soins + [00:18:15][^7^][7] Égalité des chances et apprentissage * Importance de l'apprentissage dans l'artisanat * Valorisation des filières professionnelles + [00:22:39][^8^][8] Environnement et solidarité internationale * Défense du droit de l'environnement * Solidarité avec le peuple marocain après un tremblement de terre Résumé de la vidéo [00:31:39][^1^][1] - [00:56:47][^2^][2]:
La vidéo présente une session en direct sur le thème "Le sens de la peine", abordant les défis humanitaires au Maroc et en Libye, l'augmentation de l'incarcération en France, et l'impact de la prison sur les individus.
Points forts: + [00:31:39][^3^][3] Catastrophes au Maroc et en Libye * Évoque la situation humanitaire et les efforts de secours * Souligne la nécessité de soutenir les acteurs locaux * Met en lumière les défis de la reconstruction et de l'instabilité politique + [00:33:25][^4^][4] Le rôle de la prison dans le système judiciaire français * Discute de l'augmentation du taux d'incarcération * Critique l'investissement dans l'administration pénitentiaire plutôt que dans la prévention et la réinsertion * Appelle à une évaluation des politiques pénales et à l'individualisation des peines + [00:36:09][^5^][5] Analyse du 'moment punitif' en France * Examine l'histoire de la répression et l'augmentation de la population carcérale * Aborde les disparités sociales et raciales en prison * Questionne l'efficacité et l'équité des peines d'emprisonnement + [00:54:30][^6^][6] Débat sur les peines d'emprisonnement et les alternatives * Présente les témoignages d'experts et de professionnels de la justice * Discute des conséquences des peines courtes et de l'impact de la prison sur les détenus * Soulève la nécessité d'un changement dans l'approche de la punition et de la réinsertion Résumé de la vidéo [00:56:48][^1^][1] - [01:21:12][^2^][2]:
La vidéo présente une séance en direct sur le thème "Le sens de la peine", où divers intervenants discutent des défis et des perspectives du système judiciaire français, en particulier au tribunal de Bobigny. Ils abordent des sujets tels que l'indépendance judiciaire, les comparutions immédiates, la délinquance financière, et les violences intrafamiliales.
Points forts: + [00:56:48][^3^][3] Indépendance judiciaire * Réfutation des allégations d'injonctions politiques * Affirmation de l'indépendance et de la conscience des juges + [01:00:02][^4^][4] Défis pour Bobigny * Priorité donnée aux affaires familiales et à la protection de l'enfance * Création de cabinets d'instruction financière pour lutter contre la délinquance financière + [01:01:29][^5^][5] Violences intrafamiliales * Création d'une chambre spécialisée pour traiter les cas graves * Amélioration de la coordination entre les acteurs judiciaires + [01:03:34][^6^][6] Rôle du parquet * Direction de la police judiciaire et gestion des affaires pénales * Choix des comparutions immédiates basé sur la gravité des faits et la personnalité des accusés Résumé de la vidéo [01:21:15][^1^][1] - [01:44:59][^2^][2]:
La vidéo traite de la réforme du système judiciaire et pénal en France, en mettant l'accent sur la nécessité d'améliorer l'exécution des peines et de réduire les délais de jugement. Elle souligne l'importance de l'égalité devant la loi et la sensibilisation aux violences faites aux femmes. La vidéo aborde également les défis liés à la délinquance pendant les Jeux olympiques de Paris et propose des solutions pour une meilleure gestion des affaires judiciaires.
Points forts: + [01:21:15][^3^][3] Amélioration de l'exécution des peines * Réduction des délais de jugement * Nécessité de nouveaux moyens pour la justice * Importance de l'égalité devant la loi + [01:22:01][^4^][4] Violences faites aux femmes * Augmentation des affaires de violences intra-familiales * Création de la 31ème chambre dédiée à ces affaires * Besoin de moyens organisationnels forts + [01:23:02][^5^][5] Explication du travail judiciaire * Importance de l'accompagnement des victimes * Nécessité pour les magistrats d'expliquer leurs décisions * Exemple du procès du Bataclan + [01:25:07][^6^][6] Réduction de la détention provisoire * France championne de la détention provisoire * Nécessité de revoir la liste des délits * Motivation renforcée des décisions d'incarcération + [01:27:00][^7^][7] Régulation carcérale * Conditions de détention indignes * Surpopulation carcérale et ses conséquences * Proposition de solutions de sortie prématurées de détention + [01:30:25][^8^][8] Intervention des députés * Présentation des travaux de la mission d'information sur la régulation carcérale * Volonté commune de redonner du sens à la peine * Importance de la volonté politique pour la mise en œuvre des préconisations Résumé de la vidéo [01:45:01][^1^][1] - [02:11:22][^2^][2] : La vidéo traite de la justice pénale et de la signification de la peine, en se concentrant sur les défis du système judiciaire français, l'importance de la réinsertion sociale des détenus et les alternatives à l'incarcération.
Points forts : + [01:45:01][^3^][3] Le rôle de la punition * Discute de la punition dans les écoles et les espaces éducatifs * Examine le rapport à l'autorité et au pouvoir sur les enfants + [01:46:02][^4^][4] La justice restaurative * Importée du Canada et des États-Unis * Doit être utilisée avec précaution, surtout pour les violences intra-familiales + [01:47:03][^5^][5] La société sans prison * Question historique sur l'utilité de la prison * Nécessité d'expliquer les cas où la prison peut être utile ou acceptable + [01:49:02][^6^][6] Les conditions de travail du personnel pénitentiaire * Surpopulation carcérale et impact sur les gardiens * Importance de l'accompagnement à la réinsertion dans leur rôle + [01:51:20][^7^][7] Les services d'insertion et de probation * Manque de temps pour accompagner les peines courtes * Nécessité de moyens supplémentaires pour un suivi efficace + [01:53:01][^8^][8] L'éducation sur les principes de la justice * Importance de l'enseignement des principes de la justice dès l'école * Contribue à une meilleure compréhension de la démocratie Résumé de la vidéo [02:11:24][^1^][1] - [02:37:30][^2^][2]:
Cette vidéo aborde la question du sens de la peine dans le système judiciaire français, en mettant l'accent sur les problèmes de surpopulation carcérale, l'efficacité des peines et la nécessité de réformes pour améliorer la réinsertion des détenus. Elle souligne l'importance de comprendre la peine non seulement par les condamnés mais aussi par les victimes et la société dans son ensemble.
Points forts: + [02:11:24][^3^][3] Surpopulation carcérale et alternatives à l'incarcération * Taux d'occupation national de 146% * Proposition d'un mécanisme de régulation carcérale * Manque de services d'insertion et de probation dans les outre-mer + [02:16:49][^4^][4] Cohérence et évaluation des politiques pénales * Nécessité d'une cohérence des politiques publiques pénales * Importance de l'évaluation régulière par le législateur * Rôle des entreprises dans la réinsertion des personnes condamnées + [02:21:06][^5^][5] Spécificités de la délinquance environnementale * Responsabilité civile et pénale des personnes morales * Sanctions administratives et financières prédominantes * Appel à un travail spécifique sur le traitement des infractions environnementales + [02:30:34][^6^][6] Réinsertion des détenus et prévention de la récidive * Importance de l'accompagnement psychologique, éducatif et professionnel * Initiatives concrètes comme le programme prison justice * Respect des droits et de la dignité des détenus, en particulier ceux ayant des handicaps ou des problèmes de santé Résumé de la vidéo [02:37:34][^1^][1] - [02:48:07][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo discute de la finalité de la peine dans le système judiciaire, soulignant l'importance de la protection de la société, la prévention des infractions, et la restauration de l'équilibre social tout en favorisant la réinsertion des condamnés.
Points forts: + [02:37:34][^3^][3] Objectif de la peine * Protéger la société * Prévenir les infractions futures * Restaurer l'équilibre social + [02:38:04][^4^][4] Investissements et prévention * Disproportion entre les fonds pour les prisons et la prévention * Nécessité de se concentrer sur la réinsertion et les alternatives à la détention + [02:39:02][^5^][5] Surpopulation carcérale * Condamnations expéditives et manque de moyens * Importance de la réinsertion pour la protection de la société + [02:41:21][^6^][6] Sens de la peine et réinsertion * Contradiction entre les lois et la pratique de l'emprisonnement * Soutien aux alternatives à la détention et à l'évaluation des politiques publiques
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:24:32][^2^][2]:
Cette vidéo présente une conférence de Didier Fassin sur l'évolution de la faculté de punir, soulignant l'augmentation de la population carcérale en France et aux États-Unis, non pas en raison d'une hausse de la délinquance, mais d'une plus grande sévérité législative et judiciaire. Fassin discute des différences entre les systèmes judiciaires français et américain, l'expansion des pratiques punitives extrajudiciaires, et l'impact disproportionné de ces pratiques sur les classes populaires et les minorités racisées.
Points saillants: + [00:00:29][^3^][3] Augmentation de la population carcérale * Croissance significative en France et aux États-Unis * Plus grande sévérité des lois et des jugements * Création de nouveaux délits et augmentation des peines + [00:01:06][^4^][4] Différences nationales dans la mise en œuvre * En France, les juges décident des peines * Aux États-Unis, les peines sont souvent négociées * Influence croissante du modèle américain en France + [00:02:00][^5^][5] Pratiques punitives extrajudiciaires * Développement de pratiques punitives hors du cadre judiciaire * Révision des définitions classiques de la théorie juridique * Impact sur des individus non coupables d'infractions + [00:04:21][^6^][6] Inégalités dans l'application des peines * Classes populaires et minorités racisées plus affectées * Discrimination dans les choix législatifs et les pratiques policières * Proportion élevée de détenus noirs et de minorités ethniques en détention + [00:07:00][^7^][7] Alternatives à la tendance punitive * Possibilité d'imaginer des alternatives * Rôle des sciences sociales dans la conception d'un autre monde possible * Examen des expériences internationales pour réduire la population carcérale + [00:10:22][^8^][8] Histoire de l'abolition de la peine de mort en France * Tentative d'abolition par Louis Michel Le Pelletier en 1791 * Abolition finalement votée en 1981 * L'abolitionnisme comme tradition utopique et mouvement social Résumé vidéo [00:24:35][^1^][1] - [00:48:59][^2^][2] : La vidéo présente une conférence de Didier Fassin sur l'abolitionnisme pénal, en se concentrant sur la critique de l'institution pénitentiaire et les mouvements d'abolition de la prison. Fassin explore les idées et les mouvements historiques, notamment ceux des pays scandinaves dans les années 1970, et les compare avec les tendances contemporaines aux États-Unis.
Points forts : + [00:24:35][^3^][3] Les mouvements d'abolition * Discussion sur l'abolition des frontières, de la police et des prisons * Analyse de l'abolitionnisme pénal et critique de l'institution pénitentiaire * Examen de l'utopie de l'abolition de la prison dans le contexte français et américain + [00:27:07][^4^][4] L'expérience scandinave * Étude des initiatives en Suède, au Danemark et en Norvège pour humaniser les prisons * Impact des mouvements de prisonniers et des organisations activistes sur les réformes pénitentiaires * Réduction significative de la population carcérale dans les pays scandinaves par rapport à d'autres pays européens + [00:34:05][^5^][5] Le mouvement d'abolition aux États-Unis * Genèse du mouvement d'abolition de la prison aux États-Unis dans les années 1990 * Rôle d'Angela Davis et de l'organisation Critical Resistance dans la lutte contre le complexe industriel pénitentiaire * Analyse du livre d'Angela Davis "Are Prisons Obsolete?" et discussion des alternatives à l'incarcération + [00:45:23][^6^][6] Implications et réflexions * Réflexion sur l'incarcération comme réponse spécifique à certaines catégories de population * Considération des alternatives plus justes et efficaces pour réduire les délits et les crimes * Discussion sur l'approche abolitionniste et la nécessité de réformer les représentations autour de la peine Résumé de la vidéo [00:49:01][^1^][1] - [01:04:10][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde la faculté de punir et les réformes pénales, en se concentrant sur les exemples du New Jersey, de la Finlande, de l'Allemagne et des Pays-Bas. Didier Fassin discute des politiques punitives et de leur impact sur les taux d'incarcération, ainsi que des alternatives à l'emprisonnement et des réformes visant à réduire la durée des peines et à favoriser les travaux d'intérêt général.
Points saillants: + [00:49:01][^3^][3] Réformes pénales dans le New Jersey * Libération conditionnelle pour réduire la population carcérale * Baisse rapide de 30 % de la population dans les établissements pénitentiaires * Plus de 8000 détenus ont bénéficié des nouvelles mesures + [00:50:04][^4^][4] Exemples internationaux de réduction de l'incarcération * La Finlande a réduit son taux d'incarcération de près de 3,5 fois * L'Allemagne et les Pays-Bas ont également connu des baisses significatives * Ces tendances sont liées à des choix politiques favorisant les sanctions alternatives + [00:51:30][^5^][5] La France et sa politique pénale * La France est l'un des seuls pays de l'UE à maintenir une orientation punitive * Discussion sur les petites utopies réalistes pour transformer la prison * Propositions pour améliorer la condition carcérale et réduire l'isolement disciplinaire + [01:00:02][^6^][6] Abolition du quartier disciplinaire * Critique de l'isolement en quartier disciplinaire et ses effets néfastes * Appel à l'abolition de cette pratique et à l'adoption de réformes alternatives * Examen de la capacité d'une société à punir comme mesure de sa valeur morale et de son courage politique
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:25:10][^2^][2]:
Cette vidéo présente une conférence de Didier Fassin sur la faculté de punir, explorant les fondements moraux et politiques de la punition. Il discute des perspectives rétributive et utilitariste, et souligne l'importance des émotions et des sentiments dans le processus de sanction.
Points forts: + [00:00:28][^3^][3] Fondements de la punition * Intersection de la morale et de la politique * Perspectives de Kant (rétributive) et Bentham (utilitariste) * Rationalité de la sanction + [00:02:36][^4^][4] Durkheim et la passion dans la punition * La punition n'est pas seulement rationnelle * La peine comme réaction passionnelle * Importance des émotions dans la justice + [00:05:27][^5^][5] Étymologie et généalogie de la peine * Distinction entre punition et vengeance * Évolution du concept de peine * Passage de la réparation à la punition + [00:10:15][^6^][6] Économie morale de l'échange et de la souffrance * Pratiques de compensation et de restitution * Responsabilité individuelle et collective * Changement des pratiques punitives + [00:17:45][^7^][7] Basculement de l'économie morale de l'échange à la souffrance * Influence de l'État et de la religion * Impact de la colonisation sur les systèmes judiciaires * Rôle de la politique et de l'économie dans la punition + [00:21:59][^8^][8] Vengeance et régulation sociale * La vengeance comme réponse individuelle * La punition comme régulation sociale * Monopole de l'État sur l'usage légitime de la violence Résumé de la vidéo [00:25:13][^1^][1] - [00:49:37][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde la transition de la vengeance à la justice dans les tragédies grecques et romaines, en se concentrant sur les œuvres d'Eschyle, Sénèque et les interprétations de philosophes comme Durkheim et Spinoza. Elle explore comment la vengeance, initialement une réaction passionnelle, évolue vers un châtiment plus réfléchi et institutionnalisé, reflétant les changements dans la société et la perception de la justice.
Points forts: + [00:25:13][^3^][3] La vengeance dans la tragédie grecque * L'histoire d'Oreste et la transformation des Érinyes en divinités bienveillantes * La vengeance comme thème central et son impact sur les personnages * L'introduction du tribunal par Athéna pour juger Oreste + [00:29:44][^4^][4] Les tragédies de Sénèque et leur sombre vision * La représentation de la vengeance sans issue heureuse * L'influence du contexte historique sur les œuvres de Sénèque * La violence et la souffrance comme éléments clés dans le théâtre romain + [00:34:18][^5^][5] La relation entre vengeance et châtiment * La critique de Durkheim sur la transition de la vengeance au châtiment * La persistance de la vengeance dans la peine moderne * Les implications morales et politiques de la punition et de la justice + [00:42:31][^6^][6] Les affects et la faculté de punir selon Spinoza * L'analyse des émotions primaires et leur lien avec la punition * Le rôle du désir et du plaisir dans l'acte de punir * La volonté de punir comme expression d'un désir vindicatif Résumé de la vidéo [00:49:39][^1^][1] - [01:07:56][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde la critique de Nietzsche sur la notion de châtiment et de justice, en soulignant la dimension affective et le plaisir associé à l'acte de punir. Nietzsche remet en question la légitimité de la vengeance et la relation entre le désir et le châtiment, en proposant une perspective où le châtiment est un acte polycémique qui doit être interprété en fonction du contexte.
Points forts: + [00:49:39][^3^][3] La critique de Nietzsche sur le châtiment * Remise en question de la vengeance comme base de la justice * Analyse de la dimension affective du désir de punir * Séparation du châtiment du ressentiment et de la justice + [00:52:02][^4^][4] Les multiples raisons de punir * Énumération des diverses motivations derrière le châtiment * Le châtiment comme acte polycémique avec de multiples significations * Importance du contexte dans l'interprétation du châtiment + [00:54:01][^5^][5] Le plaisir de punir et la cruauté * Exploration du plaisir associé à l'exercice du pouvoir sur autrui * Lien entre le plaisir de punir et la cruauté institutionnelle * Exemples de pratiques punitives cruelles dans les prisons américaines + [01:04:00][^6^][6] L'humiliation publique comme forme de châtiment * Discussion sur les pratiques d'humiliation publique (shaming) aux États-Unis * Exemples de sentences humiliantes infligées par la justice * Réflexion sur la mobilisation des affects dans le châtiment
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Résumé de la vidéo [00:00:03][^1^][1] - [00:30:54][^2^][2] :
Cette vidéo explore l'évolution de la punition coûteuse et son rôle dans la sélection naturelle, en particulier comment elle favorise la coopération chez les humains et d'autres espèces. Elle examine si la punition rend les individus plus coopératifs dans les interactions futures et comment la punition fonctionne dans des situations où les individus n'ont pas d'autres options.
Points forts : + [00:00:03][^3^][3] Définition de la punition * Un individu paie un coût pour infliger un coût plus élevé à un partenaire tricheur * La punition est cruciale pour comprendre l'évolution de la coopération chez les humains + [00:03:40][^4^][4] Efficacité de la punition * Questionnement sur l'efficacité de la punition pour rendre les tricheurs plus coopératifs * Examen des données empiriques pour valider les hypothèses + [00:04:01][^5^][5] Le poisson nettoyeur comme modèle d'étude * Conflit d'intérêts entre le poisson nettoyeur et ses clients * Les clients punissent les poissons nettoyeurs qui trichent pour assurer la coopération + [00:16:00][^6^][6] Punition et coopération chez les poissons nettoyeurs * La punition par les mâles conduit les femelles à se comporter de manière plus coopérative * La punition assure une meilleure qualité de service pour les clients + [00:20:33][^7^][7] Comparaison avec les comportements humains * Les résultats contradictoires sur l'efficacité de la punition pour promouvoir la coopération * L'importance des hiérarchies de dominance et des options extérieures dans l'utilisation de la punition + [00:30:02][^8^][8] Options extérieures et punition * La théorie du marché biologique prédit que la punition est plus probable lorsque les options extérieures sont limitées * Les poissons clients résidents, ayant moins d'options, sont plus enclins à punir les poissons nettoyeurs tricheurs Résumé de la vidéo [00:30:56][^1^][1] - [01:00:09][^2^][2]:
La deuxième partie de la vidéo explore l'évolution de la punition et son efficacité pour changer le comportement des partenaires dans les interactions sociales. Elle examine les réponses des individus face à la défection, l'impact de la punition sur la coopération et les stratégies alternatives pour promouvoir la coopération.
Points forts: + [00:30:56][^3^][3] L'investissement dans la punition * Attentes initiales sur l'utilisation de la punition pour changer le comportement * Découverte que la punition est moins fréquente sans options extérieures * La punition n'augmente pas la coopération + [00:33:09][^4^][4] Critiques des études * Discussion des limites potentielles des études sur la punition * Importance de considérer les coûts, l'abstraction et les enjeux des jeux de laboratoire * Réflexion sur l'échantillonnage et la pertinence des résultats + [00:35:37][^5^][5] Études classiques sur la punition * Analyse des résultats des études de punition dans les jeux de biens publics * Distinction entre la menace de punition et l'effet de la punition sur le comportement * La coopération conditionnelle comme explication alternative + [00:38:21][^6^][6] Hypothèses sur la fonction de la punition * Proposition que la punition pourrait viser à établir la dominance plutôt qu'à renforcer la coopération * Exploration des bénéfices indirects et de la sélection de groupe culturelle * Punition comme moyen de modifier les différences de paiement plutôt que le comportement Résumé de la vidéo [01:00:13][^1^][1] - [01:02:01][^2^][2] : La partie 3 de la vidéo aborde la fonction potentielle négligée de la punition, qui est souvent justifiée à tort comme un moyen de modifier le comportement. Elle explore les raisons évolutives et psychologiques derrière la punition et la différence entre les explications proximales et ultimes des actions humaines.
Points forts : + [01:00:13][^3^][3] La fonction de la punition * Souvent négligée et mal comprise * Peu d'impact sur la modification du comportement * Justifications erronées courantes + [01:00:55][^4^][4] Rationalisations post hoc * Les raisons données après coup peuvent être éloignées des forces sélectives * Exemple de la charité et des bénéfices de réputation * Importance des perspectives évolutives + [01:01:46][^5^][5] Signification fonctionnelle de la punition * Les raisons exprimées ne reflètent pas toujours l'importance évolutionnaire * Distinction entre les motivations proximales et ultimes * La punition peut avoir une signification évolutive non reconnue
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j'ai essayé jusqu'à présent de circonscrire le châtiment donc le châtiment plutôt que la peine pour prendre la mesure des pratiques punitive au-delà de leur seule 00:00:47 forme légale qui s'agisse de celle des parents sur leurs enfants ou des policiers à l'encontre des classes populaires
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je conseille toujours de travailler à l'interface entre les comportements de l'enfant c'est-à-dire donner une mission comportementale à l'enfant et donner une 00:15:43 mission aux parents sous forme de conseil psychoéducatif à appliquer au quotidien
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Résumé de la vidéo [00:00:01][^1^][1] - [01:26:32][^2^][2]:
Cette vidéo présente une conférence de Léonard Vannetzel sur la parentalité et les limites éducatives. Il aborde les défis de l'éducation, l'importance des limites et propose des techniques pratiques pour les parents.
Points forts: + [00:00:01][^3^][3] Introduction à la conférence * Présentation du thème de la parentalité et des limites éducatives * Introduction de Léonard Vannetzel, psychologue spécialisé + [00:02:09][^4^][4] L'importance de l'éducation et des limites * Discussion sur la complexité de l'éducation et l'établissement des limites * L'impact des conseils éducatifs dans les médias et les débats publics + [00:13:09][^5^][5] Exemples concrets de limites éducatives * Partage d'exemples réels pour illustrer les problèmes de limites chez les enfants * Analyse des comportements et des réactions des enfants face aux limites + [00:23:32][^6^][6] Techniques psycho-éducatives * Présentation des méthodes pratiques pour améliorer le climat familial * L'importance du contact visuel et tactile lors de la communication avec les enfants + [00:29:31][^7^][7] Gestion de l'explosibilité chez les enfants * Conseils pour évaluer et gérer le risque d'explosivité des enfants * Techniques pour prévenir les comportements problématiques + [00:57:19][^8^][8] Analyse d'une situation problématique * Examen d'un cas spécifique et identification des facteurs déclencheurs * Stratégies pour éviter les comportements indésirables et améliorer l'éducation Résumé de la vidéo [00:50:00][^1^][1] - [01:03:02][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo se concentre sur l'importance de l'inhibition dans le développement de l'enfant et son rôle dans l'établissement des limites éducatives. Léonard Vannetzel, psychologue spécialisé, discute des défis auxquels les parents sont confrontés lorsqu'ils essaient d'instaurer des limites et propose des stratégies pratiques pour gérer les comportements difficiles.
Points forts: + [00:50:00][^3^][3] La mission de Nathanael * Importance de donner des missions claires aux enfants * Utilisation de récompenses symboliques pour encourager le comportement souhaité * Clarification des attentes et conséquences des actions + [00:56:43][^4^][4] Analyse d'une soirée difficile * Impact des actions parentales sur le comportement de l'enfant * Importance de la prévisibilité et de la routine pour les enfants * Conseils pour éviter les comportements problématiques + [01:02:26][^5^][5] Questions du public * Interrogations sur la pérennité des changements de comportement * Discussion sur l'impact à long terme de l'absence de limites sur les adultes * Réflexion sur l'évolution de la criminalité chez les jeunes Voici les points forts de la vidéo entre [01:03:00][^1^][1] et [01:40:00][^2^][2], avec les timecodes correspondants :
- [01:03:01][^3^][3] - Discussion sur l'impact de l'absence de limites sur les enfants devenus adultes, avec une hypothèse sur l'augmentation de la criminalité chez les jeunes.
- [01:03:45][^4^][4] - Explication de la psychoéducation et comment elle aide à instaurer des comportements durables chez les enfants.
- [01:04:01][^5^][5] - Illustration de l'efficacité de la psychoéducation avec l'exemple d'une mère qui a appris à gérer les comportements de son enfant.
- [01:25:20][^6^][6] - Discussion sur la gestion de l'autorité parentale et l'importance de maintenir une éducation équilibrée dès le plus jeune âge.
- [01:25:48][^7^][7] - Une grand-mère partage son intérêt pour les techniques éducatives présentées et pose une question sur les ressources disponibles pour les familles en difficulté.
- [01:26:24][^8^][8] - Réponse à la question sur les ressources disponibles, notamment en région parisienne, pour les familles nécessitant un soutien éducatif.
- [01:37:02][^9^][9] - Démonstration d'une expérience visuelle pour illustrer l'importance de l'inhibition dans le développement humain et la civilisation.
- [01:40:00][^10^][10] - Conclusion de la présentation et ouverture de la séance de questions-réponses avec l'audience.
Ces timecodes marquent des moments clés où des concepts importants sont abordés ou des interactions significatives ont lieu. Ils peuvent servir de repères pour naviguer dans la vidéo et approfondir certaines thématiques.
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deuxièmement il faut relier politique sociale et politique pénale parce que politique sociale et la politique pénale sont les deux versants d'une même politique de la pauvreté d'une même 00:56:28 manière de réguler les ports selon les demain en quelque sorte la main gauche et la main droite main gauche politique sociale main droite politique pénale
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il faut d'une part des couples et la question du crime et du châtiment parce que sinon on n'arrive absolument pas à comprendre l'évolution des politiques pénales elles sont 100 sans lien aucun avec les 00:56:16 tendances de la criminalité à aucune époque et dans aucun pays
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04:17 Discipline as resulting from clarity rather than force (willpower). An ordered mind (see ordered consciousness from flow).
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:01:36][^2^][2]:
Cette vidéo présente une conférence de Didier Fassin sur le thème de la faculté de punir, en se concentrant sur les homicides commis par la police sans procès aux États-Unis et en France. Fassin discute des statistiques alarmantes, de la discrimination raciale et des justifications juridiques qui permettent ces actes, souvent sans conséquences pour les policiers impliqués.
Points forts: + [00:00:30][^3^][3] Le droit de tuer de l'État * Débat détourné vers la peine capitale * Impact plus conséquent des homicides sans procès par la police * Exemple de 1976 avec 590 tués par la police contre aucune exécution capitale + [00:02:04][^4^][4] Homicides policiers aux États-Unis * Autorisation pour les policiers de tirer pour prévenir un crime * Justification vague conduisant à l'exonération même si le suspect est innocent * Discrimination raciale avec les hommes noirs tués 10 fois plus que les blancs + [00:15:37][^5^][5] Comparaison internationale * La France tue plus par l'action policière que d'autres pays européens * Augmentation rapide du nombre de morts par balle lors de tirs sur des véhicules * Liens avec les choix politiques et les évolutions législatives + [00:35:54][^6^][6] La privatisation de l'aménagement des peines * Multiplication des frais et confiscation des biens * Impact sur les milieux modestes et création de cercles vicieux * Exemple d'une femme en Géorgie avec une dette impayée menant à l'incarcération Résumé de la vidéo [00:35:00][^1^][1] - [01:01:36][^2^][2]:
La vidéo aborde la question des homicides policiers et de la peine capitale aux États-Unis, en soulignant la disproportion entre les exécutions judiciaires et extrajudiciaires. Elle examine les statistiques, les cas spécifiques, et les implications légales et sociales de ces actes.
Points forts: + [00:35:00][^3^][3] La fréquence des homicides policiers * Les forces de l'ordre tuent plus fréquemment en France qu'en Allemagne ou au Portugal * Les policiers sont impliqués dans des décès quatre fois plus souvent que les gendarmes + [00:41:33][^4^][4] Les conséquences financières des amendes * Les dettes s'accumulent avec le temps, entraînant des frais supplémentaires * Les personnes à faible revenu sont particulièrement vulnérables à ces dettes + [00:45:14][^5^][5] L'expérience carcérale aux États-Unis * L'arrestation est souvent une épreuve humiliante et parfois violente * Les conditions de détention peuvent être dégradantes et déshumanisantes + [00:49:27][^6^][6] Les procédures judiciaires en France * La justice expéditive traite rapidement les affaires de délit mineur * Les comparutions immédiates peuvent être vécues comme une humiliation publique
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:22:13][^2^][2]:
Cette vidéo explore les concepts de punition et de sanction dans le contexte éducatif, en détaillant les procédures disciplinaires et les principes juridiques qui les régissent. Elle souligne l'importance d'une approche éducative et pédagogique dans l'application des mesures disciplinaires, en mettant l'accent sur la responsabilisation des élèves et la réparation des transgressions.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Définition et objectifs * Clarifie la différence entre punitions et sanctions * Souligne l'importance de la responsabilisation des élèves * Examine les textes réglementaires et les circulaires pertinentes + [00:07:00][^4^][4] Application pratique * Discute des options limitées pour gérer les comportements inappropriés * Questionne l'efficacité des punitions habituelles * Aborde la transition des punitions aux sanctions en cas d'échec + [00:11:00][^5^][5] Autorité et responsabilité * Analyse le rôle de l'autorité dans l'établissement et la classe * Examine les défis de l'exclusion de cours comme mesure disciplinaire * Souligne la nécessité d'une stratégie collective et d'une communication efficace + [00:17:00][^6^][6] Réflexion sur les pratiques disciplinaires * Questionne la valeur pédagogique des punitions traditionnelles * Propose des alternatives pour une discipline plus constructive * Encourage à repenser les méthodes pour une véritable réparation des transgressions Résumé de la vidéo [00:22:14][^1^][1] - [00:39:54][^2^][2]:
La vidéo aborde les défis de la gestion du comportement des élèves dans les écoles, en mettant l'accent sur les punitions et les sanctions. Elle souligne l'importance d'une stratégie collective et d'une politique éducative claire pour traiter efficacement les perturbations et responsabiliser les élèves.
Points forts: + [00:22:14][^3^][3] Gestion des comportements perturbateurs * Difficultés rencontrées par les enseignants et le personnel * Impact sur les élèves calmes et le processus éducatif * Nécessité de stratégies adaptées pour chaque établissement + [00:25:06][^4^][4] Stratégies de punition et d'exclusion * Débat sur l'efficacité des retenues et exclusions * Importance de l'appui de la direction pour une stratégie cohérente * Rôle des familles dans le soutien des mesures éducatives + [00:30:15][^5^][5] Alternatives aux punitions traditionnelles * Exploration de méthodes comme la communication non violente et la pédagogie coopérative * Utilisation de fiches de suivi pour impliquer la communauté éducative * Recherche de solutions éducatives plutôt que purement punitives + [00:36:41][^6^][6] Expériences personnelles et réflexions * Témoignage sur les exclusions fréquentes et leur gestion * Importance de la cohérence et du dialogue dans les politiques éducatives * Coéducation comme élément clé pour une responsabilisation durable des élèves
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:23:46][^2^][2]:
Cette vidéo présente une conférence de Didier Fassin sur la faculté de punir, explorant les nuances linguistiques et philosophiques du châtiment en anglais et en français. Fassin discute des définitions et des critères du châtiment, en soulignant la complexité de son application dans divers contextes sociaux et légaux.
Points forts: + [00:00:28][^3^][3] Nuances linguistiques du châtiment * * Différences entre les termes anglais et français * * Variété des significations et des contextes * * Importance de la clarté dans la définition des termes + [00:03:54][^4^][4] Critères du châtiment selon Anthony Flew * * Nécessité d'un mal ou désagrément * * Réponse à une infraction supposée * * Action volontaire d'une autorité légitime + [00:06:09][^5^][5] Exclusions du châtiment standard * * Situations ne relevant pas du cadre légal * * Relations familiales ou scolaires * * Sanctions affectant indirectement ou collectivement + [00:13:43][^6^][6] Examen empirique du châtiment * * Étude des situations réelles et de leurs écarts avec la définition idéale * * Impact du châtiment au-delà du cadre juridique * * Conséquences sur les individus et les institutions Résumé de la vidéo [00:23:47][^1^][1] - [00:45:05][^2^][2]:
La vidéo présente une conférence de Didier Fassin sur la faculté de punir, en se concentrant sur les interactions entre la police et les jeunes hommes des quartiers populaires, souvent issus de minorités ethniques ou religieuses. Fassin explore les pratiques punitives de la police, qui incluent des contrôles d'identité fréquents et des traitements humiliants, souvent sans justification légale. Il discute également de cas spécifiques de brutalité policière et de leurs conséquences physiques et psychologiques graves, ainsi que de la perception publique de ces actions comme des châtiments injustes.
Points forts: + [00:23:47][^3^][3] Interactions avec la police * * Les jeunes hommes sont souvent contrôlés et humiliés * * Les pratiques policières peuvent être abusives et discriminatoires * * Les réactions inappropriées peuvent entraîner des accusations supplémentaires + [00:27:00][^4^][4] Conséquences des pratiques punitives * * Les victimes subissent des dommages physiques et psychiques * * Les pratiques illégales sont soutenues par l'institution policière * * Les sanctions judiciaires contre les policiers sont souvent insuffisantes + [00:37:03][^5^][5] Cas spécifique de brutalité policière * * L'affaire de Théo et les séquelles permanentes qu'il a subies * * La violence policière est parfois extrême et intentionnelle * * Les agressions sexuelles font partie de l'arsenal punitif de la police + [00:44:02][^6^][6] Réponse judiciaire aux violences policières * * Les peines prononcées contre les policiers sont perçues comme clémentes * * Les pratiques discriminatoires et extrajudiciaires de la police sont illégales * * La justice est critiquée pour son traitement inégal des affaires de brutalité policière Résumé de la vidéo [00:45:07][^1^][1] - [00:58:25][^2^][2]:
La vidéo présente une conférence de Didier Fassin sur l'évolution des pratiques punitives en France, notamment l'introduction de l'amende forfaitaire délictuelle qui permet aux forces de l'ordre d'imposer des sanctions pénales sans procédure judiciaire. Fassin critique cette mesure pour son impact disproportionné sur les populations marginalisées et pour avoir élargi les pouvoirs punitifs de la police au-delà du système judiciaire.
Points forts: + [00:45:07][^3^][3] L'amende forfaitaire délictuelle * * Introduction par la loi de 2016 * * Sanction pénale sans procédure judiciaire * * Impact sur les personnes à faible revenu + [00:48:03][^4^][4] Usage de stupéfiants * * Augmentation des condamnations pour usage simple * * Politique répressive et pouvoir punitif de la police * * Disparités dans l'application des sanctions + [00:51:01][^5^][5] Critiques et recommandations * * Dénonciation par la Défenseur des droits * * Appel à la fin de ces sanctions pénales * * Description comme une justice inégalitaire + [00:52:36][^6^][6] Violences policières * * Durcissement du maintien de l'ordre * * Condamnations internationales pour usage excessif de la force * * Pratiques punitives lors de manifestations
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thedankoe.com thedankoe.com
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It is the byproduct of knowing what you want and accepting nothing less from yourself. It is the byproduct of an ordered mind. That is, maintaining a clear vision for your future and filling clarity gaps with education and action. The reason people struggle with self-discipline is because they get distracted from what matters. They forget who they want to become. They forget what they are capable of. They forget the impact they want to have.
100X goals force one to filter action... Impossible goals = Mental Clarity of the HIGHEST degree.
100X come from vision which in turn comes from future identity (future-self)
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ces punitions affectent 00:34:17 de manière disproportionnée les élèves appartenant aux catégories défavorisé et aux minorités ethnraciales comme le montré plusieurs travaux de sociologues par exemple en France de Eric Barbie de 00:34:29 Barbieux et Laurence Tichit
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la légitimité du châtiment peut se situer en dehors du cadre légal dans des mondes sociaux particuliers qui 00:02:29 définissent leurs propres règles l'institution scolaire établit pour des devoirs non faits des attitudes jugées insolente le ou même le port d'un kimono féminin assimilé à un vêtement religieux 00:02:42 musulman des modalités de punition qui peuvent aller d'heur de retenue jusqu'à l'exclusion définitive selon des usages qui varient dans le temps et selon les établissements
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c'est que indépendamment de la réalité statistique pénale concernant les mineurs la délinquence juvénile demeure un sujet qui suscite des réactions de 00:50:30 panique morale et excite la propension à la sévérité la tension entre protection et punition est dèslors un trait récurrent de la justice pénale des mineurs et dans le mouvement de balancier qui se manifeste au fil des 00:50:44 décennies le droit s'est nettement déplacé vers la punition
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un cas semble particulièrement 00:03:58 intéressant c'est celui du châtiment des enfants en particulier dans le cadre de la relation parentale ce intéressant car son évolution a subi suivi une direction contraire à la 00:04:12 sanction pénale alors que l'État devenait de plus en plus punugitif comme nous l'avons vu la familleétait de moins en moins la légitimité du châtiment se renforçait dans la sphère publique
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les premières phrases de l'ordonnance du 2 février 00:42:57 1945 raisonne aujourd'hui comme la mémoire d'un âge presque révolu où le souci de protéger les mineurs prévalait sur la nécessité de punir les délinquants je cite il est peu de 00:43:12 problèmes aussi grave que ceux qui concne la protection de l'enfance et parmi eux ceux qui ont trait au sort de l'enfance traduite en justice peut-ons lire dans ce document historique la France n'est pas assez riche d'enfants 00:43:25 pour qu'elle ait le droit de négliger tout ce qui peut en faire des êtres sains le gouvernement provisoire de la République affirme que tous les mineurs de moins de 18 ans doivent être référés 00:43:39 à des juridictions pour enfants que l'irresponsabilité pénale dont il bénéficie ne saurait avoir de dérogation qu'exceptionnelle que la notion de discernement servante à justifier les poursuites n'a plus cours et que seul 00:43:53 doivent être mis en œuvre à leur égard des mesures de prot d'assistance de surveillance d'éducation et de réforme plus que l'acte lui-même c'est 00:44:05 l'histoire dans laquelle il s'inscrit qu'il faut comprendre dit-on alors ce qu'une enquête sociale c'est le terme permettra de reconstituer de surcroix afin de ne pas compromettre les chances 00:44:19 de ce qu'on appelle un relèvement ultérieur l'inscription au casier casier des mineurs qui n'est transmise à aucune autre institution que judiciaire sera effacé sur simple 00:44:31 requête si donc la bienveillance doublée d'une volonté de réhabiliter le délinquant et de prévenir les récidives prévaut
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si donc la bienveillance doublée d'une volonté de réhabiliter le délinquant et de prévenir les récidives prévaut le texte n'écarte pas les sanctions pénales y compris d'emprisonnement long avec toutefois un 00:44:44 quantum réduit de moitié par rapport aux adultes sauf si l'excuse atténuante de minorité est écarté on est donc loin d'une justice laxiste 00:44:57 au cours des décennies suivantes une série de mesures complémentaires prolonge l'esprit de l'ordonnance 1945 ce sont notamment la création de l'assistance éducative et des peines en milieu ouvert la suppression de la 00:45:10 détention provisoire avant 16 ans et du placement en maison d'arrêt avant 18 ans l'obligation de la présence d'un avocat à toutes les étapes de la procédure pénale pour les mineurs délinquants
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à partir du milieu des 00:45:24 années 1990 la tendance inverse avec un durcissement de la législation chaque fois qu'une majorité de droite revient au pouvoir et une correction seulement partielle lorsque c'est la gauche qui 00:45:35 gouverne ainsi en 1994 on institue la rétention judiciaire autrement dit la garde à vue pour les moins de 13 ans en 1996 on permet la comparution immédiate et la comparution devant le juge des 00:45:49 enfants sans instruction préalable en 2002 on crée les centres éducatifs fermés ainsi que les établissements pénitentiaires pour mineurs et on abaisse l'âge de la responsabilité pénale de 13 à 10 ans 00:46:01 autorisant des sanctions beaucoup plus tôt dans la vie le code de la justice pénale des mineurs rétablira en fait en 2021 la limite de 13 ans en 2007 les exception 00:46:13 permettant de ne pas appliquer l'excuse de minorité pour les les mineurs de plus de 16 ans sont élargies ces dispositions seront toutefois abreugé en 2014 la pleine excuse de minorité se trouvant 00:46:25 alors rétablie en 2007 encore on supprime l'atténuation de la peine pour les mineurs de 16 ans en cas deuxèe récidif s'il commett un délit avec violence ou agression sexuelle en 00:46:38 2011 les tribunaux correctionnels pour mineurs sont créés pour juger les délits punis de plus de 3 ans d'emprisonnement en récidive par des adolescents de plus de 16 ans ils seront 00:46:50 cependant supprimé en 2016 en 2019 on permet d'appliquer au mineurs de plus de 13 la détention à domicile sous surveillance électronique progressivement ainsi avec 00:47:02 ces balancements que je vous ai indiqué le législateur érode le principe de protection de l'ordonnance de 1945 restreint les effets de la 00:47:14 présomption de non discernement et de l'excuse de minorité multiplie les lieux d'enfermement et les possibilités de peine correspondantes et rapproche la justice pénale des mineurs de la justice 00:47:27 pénale des adultes et vous aurez certainement remarqué que c'est un débat qui aujourd'hui est à nouveau sur la table
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quant aux mesures éducatives elles sont en recul d'un/art tandis que les sanctions éducatives sont multiplié 00:49:13 par 6 en somme si on veut résumer ce que je viens de vous indiquer dans un contexte de stabilité de la délinquence juvénile voire de diminution les tribunaux ont apporté plus de réponses 00:49:26 pénal comme on leur demandait comme le gouvernement leur demandait préférant cependant les alternatives aux poursuites plutôt que des peines d'emprisonnement tout en décidant 00:49:38 lorsqu'ils optent pour la prison des incarc des incarcérations plus longues des détentions provisoires plus fréquentes et des sanctions éducatives plutôt que des mesures éducatives simples
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et rapproche la justice pénale des mineurs de la justice 00:47:27 pénale des adultes et vous aurez certainement remarqué que c'est un débat qui aujourd'hui est à nouveau sur la table pour autant les magistrats ne suivent pas cette évolution de manière monolithique en deux décennies entre 00:47:41 2000 et 2019 la part des mineurs dans l'ensemble des personnes mises en cause par les services de police ou de gendarmerie a sensiblement diminué de 21 à 17 % et le nombre d'affaires impliquant des mineurs qui ont été 00:47:53 transmises au parquet et ont été considéré suffisamment car caractérisé au plan juridique est resté remarquablement stable passant de 132000 à 134000 ces deux éléments que je viens de vous dire sur la gendarmerie et la 00:48:06 police et sur les parquets vont à l'encontre de l'idée répandue d'une progression de la délinquance juvénile
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les écoles n'échappent donc pas totalement au moment punitif en réalité plutôt que de se demander si la discipline y est plus sévère ou moins sévère que par le passé il faudrait s'interroger sur la manière dont la 00:35:28 discipline s'y reconfigure en permanence l'interdiction des châtiments corporels autrefois prévalent peut-être ainsi concomitante de l'apparition de nouveaux motifs de sanction au titre notamment du principe de laïcité tel que défini dans 00:35:41 la loi du 15 mars 2004 ainsi pour l'année scolaire 2022-2023 ce sont 3881 signalements qui ont été transmis au ministère de l'Éducation nationale dont environ la moitié concerne je cite des tenues qui 00:35:54 ne manifestent pas par nature une appartenance religieuse comme des jupes ou des robes longues selon les termes des bilans qui sont effectués par les dites équipe académique valeur de la 00:36:05 République ou eavr et leurs 1200 formateurs on ignore le nombre de sanctions correspondantes qui peuvent être disciplinaire au sein de l'école et même pénal dans le cadre du code de l'éducation qui prévoit une amende de 00:36:19 150 € portée à 200 en cas de récidive
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aux États-Unis le l'étude réalisée par Russel skibba Robert Michael AB Carol 00:34:40 Nardo et ris Peterson la disproportion constatée est liée en partie à des comportements de ces élèves moins conforme à la norme scolaire mais en partie aussi à une 00:34:53 moindre tolérance des des professeurs vis-à-vis d'eux dans le contexte français elle est encouragée à la fois par la propension à associer dans l'espace public immigration et délinquence et par extension extension 00:35:05 minorité et déviance et par la banalisation d'un discours sur les valeurs républicaines légitimement une demande de plus de sévérité qui de fait cible plus particulièrement certaines minorités ethnoraciales et 00:35:17 religieuses
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en même temps qu'une avancée légale elle ne doit cependant pas occulter la permanence et 00:33:51 parfois la recrudesence d'autres formes punitives allons allant des heures de retenue à l'exclusion définitive incluant des devoirs collectifs pourtant illicites depuis plus d'un siècle dans la mesure où ils affectent 00:34:03 indifféremment innocents et coupables et adoptant des modalités moins visibles comme les humiliations et les stigmatisations qui sont le lot de celles et ceux qui ont des difficulté d'apprentissage ces punitions affectent 00:34:17 de manière disproportionnée les élèves appartenant aux catégories défavorisé et aux minorités ethnraciales comme le montré plusieurs travaux de sociologues
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:25:06][^2^][2]:
Cette vidéo présente une conférence de Didier Fassin sur la faculté de punir, explorant les aspects légaux, sociaux et historiques de la punition. Fassin discute de la légitimité de la punition dans différents contextes, y compris la justice formelle, l'éducation et la famille.
Points forts: + [00:00:29][^3^][3] Définition de la punition * Infliger une souffrance pour violation de la loi, morale ou norme * Peut être physique ou psychique, légale ou informelle + [00:04:00][^4^][4] Évolution de la punition des enfants * Tendance vers moins de punition dans la famille malgré un État plus punitif * La légitimité du châtiment parental diminue + [00:07:12][^5^][5] Protection légale des enfants en France * Lois de 1889 et 1898 pour protéger les enfants maltraités et abandonnés * Introduction de la déchéance de la puissance paternelle + [00:12:00][^6^][6] Redéfinitions des mauvais traitements * Inclusion dans la chaîne pénale et reconnaissance médicale et publique * Évolution vers la prévention et la sensibilisation aux abus sexuels Résumé de la vidéo [00:25:08][^1^][1] - [00:49:11][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde l'évolution de la législation sur les châtiments corporels, en particulier dans le contexte familial et scolaire. Elle met en lumière les changements dans les lois et les attitudes envers la discipline physique des enfants, en soulignant les différences entre les pays et les évolutions au fil du temps.
Points forts: + [00:25:08][^3^][3] L'histoire des châtiments corporels * Suppression progressive des châtiments corporels dans de nombreux pays * La France a adopté une législation interdisant les violences éducatives ordinaires en 2019 * Évolution des attitudes et des lois concernant la discipline physique des enfants + [00:28:00][^4^][4] La situation aux États-Unis et au Royaume-Uni * Les États-Unis maintiennent le droit de corriger physiquement les enfants * Le Royaume-Uni a été condamné pour ne pas avoir respecté les droits de l'homme en matière de châtiments corporels * Discussion sur la dimension raciale de la violence scolaire aux États-Unis + [00:33:04][^5^][5] L'exceptionnalisme américain dans la discipline scolaire * Les punitions physiques restent autorisées dans certains États américains * La Cour suprême des États-Unis a validé ces pratiques en 1977 * Analyse de la persistance de ces pratiques malgré leur inefficacité et leurs dommages sociaux + [00:39:01][^6^][6] Le monopole de l'État sur la faculté de punir * L'État revendique le monopole de l'usage légitime de la faculté de punir * Discussion sur la protection des enfants et la responsabilité pénale des mineurs * Évolution de la justice pénale des mineurs vers plus de sévérité depuis les années 1990 Résumé de la vidéo [00:49:13][^1^][1] - [01:01:00][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde la justice pénale des mineurs en France, en mettant l'accent sur la tension entre protection et punition. Didier Fassin discute de l'augmentation des réponses pénales dans un contexte de délinquance juvénile stable ou en baisse, et de la pression politique et policière sur les magistrats. Il souligne également la situation particulière des mineurs non accompagnés (MNA) et les défis liés à leur évaluation et protection.
Points forts: + [00:49:13][^3^][3] Justice pénale des mineurs * Augmentation des réponses pénales malgré la stabilité de la délinquance * Préférence pour les alternatives aux poursuites plutôt que l'emprisonnement * Pressions politiques et policières influençant les décisions judiciaires + [00:50:53][^4^][4] Mineurs non accompagnés (MNA) * Difficultés d'évaluation de l'âge et de la minorité * Protection offerte par la convention internationale des droits de l'enfant * Enjeux politiques et administratifs liés à la prise en charge des MNA + [00:52:57][^5^][5] Enquête sur le traitement des MNA * Protocole souvent non suivi pour l'évaluation des MNA * Pression politique sur les personnels évaluant la minorité * Conséquences graves du rejet de la minorité pour les jeunes + [00:59:47][^6^][6] Protection des mineurs et politiques de sévérité * Vulnérabilité de la protection accordée aux mineurs * Tension entre protection et répression pour les MNA * Impact des politiques sur la vie des jeunes rejetés
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:24:53][^2^][2]:
Cette vidéo présente un cours de Didier Fassin sur la faculté de punir, explorant le châtiment dans une perspective anthropologique. Fassin discute des limitations du langage juridique et propose une analyse critique du droit pénal, en s'appuyant sur des travaux ethnographiques et des expériences citoyennes.
Points forts: + [00:00:30][^3^][3] Introduction au cours * Présentation du thème de la faculté de punir * Distinction entre peine et châtiment * Approche anthropologique du châtiment + [00:03:01][^4^][4] Méthodologie et sources * Utilisation d'enquêtes ethnographiques sur la police, la justice et la prison * Expériences citoyennes en France et aux États-Unis * Réexamen d'analyses théoriques antérieures + [00:06:46][^5^][5] La faculté de punir * Exploration de la morale et de la politique derrière le châtiment * Discussion sur la capacité et la disposition à punir * Réflexion sur la possibilité de ne pas punir + [00:10:11][^6^][6] Statistiques et critique de la situation carcérale * Analyse de l'évolution récente des effectifs dans les prisons françaises * Comparaison avec des données historiques et internationales * Déconstruction du déni de la situation critique carcérale Résumé de la vidéo [00:24:56][^1^][1] - [00:49:11][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo explore les politiques pénales en France à la fin du 19e siècle et leur impact sur la démographie pénitentiaire. Elle examine les lois sur la relégation et la libération conditionnelle, ainsi que l'influence de la Première Guerre mondiale sur la population carcérale.
Points forts: + [00:25:01][^3^][3] Politiques pénales opposées * Loi sur la relégation des récidivistes aux colonies * Introduction de la libération conditionnelle pour réhabilitation + [00:26:28][^4^][4] Impact de la Première Guerre mondiale * Diminution significative des jeunes hommes en détention * Pertes militaires et blessés réduisent la population carcérale + [00:30:22][^5^][5] Évolution démographique et juridique * Tendance à la baisse de la population pénitentiaire jusqu'en 1940 * Inversion de la tendance avec la Seconde Guerre mondiale + [00:31:04][^6^][6] Influence politique sur la démographie pénitentiaire * Corrélation entre les élections et l'augmentation ou la diminution des détenus * Continuité de l'inflation carcérale indépendamment de la majorité gouvernementale Résumé de la vidéo [00:49:13][^1^][1] - [01:04:21][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde l'évolution des sanctions pénales en France, mettant en lumière l'augmentation des peines pour outrage, l'impact des lois sur les pratiques judiciaires, et la tendance à une justice plus sévère. L'orateur examine les changements législatifs et leurs conséquences, notamment l'inflation des peines et la pression sur les magistrats pour appliquer des peines minimales, ce qui a entraîné une augmentation significative des peines d'emprisonnement.
Points forts: + [00:49:13][^3^][3] Inflation des peines pour outrage * Les sanctions pour outrage ont quadruplé en deux décennies * Coût élevé pour l'État et pratique abusive par certains agents * Les accusations d'outrage sont parfois utilisées pour contrer les allégations de violence + [00:51:00][^4^][4] Lois sur les peines planchées * Introduction de peines minimales pour récidive * Augmentation significative du taux de peines minimales prononcées * Application plus systématique pour les délits moins graves + [00:54:08][^5^][5] Comparution immédiate et ses conséquences * La procédure judiciaire s'est transformée avec le développement de la comparution immédiate * Cette pratique pénalise lourdement et touche principalement les milieux populaires * Les prévenus sont souvent jugés sans avoir la possibilité de préparer leur défense
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:24:35][^2^][2]:
Cette vidéo présente une analyse approfondie de l'évolution de la pénalité et de l'incarcération en France et dans le monde, soulignant une tendance à la sévérité accrue du système pénal indépendamment des taux de criminalité. Didier Fassin explore les changements dans les politiques pénales, l'augmentation des populations carcérales et les différences régionales significatives en matière de châtiment.
Points saillants: + [00:00:31][^3^][3] Le moment punitif en France * Croissance de la population carcérale depuis 1955 * Politiques pénales plus sévères depuis les années 1980 * Augmentation de la sévérité sans lien avec la criminalité + [00:05:08][^4^][4] Tendances en Europe * Hausse des taux de détention en Europe de l'Ouest et du Sud * Baisse en Europe de l'Est après la chute des régimes communistes * Évolutions divergentes au sein de l'Union européenne + [00:11:30][^5^][5] Comparaison internationale * Hausse générale des taux de détention depuis 1980 * Différences considérables entre continents et pays * Théories sur la stabilité du châtiment remises en question + [00:18:20][^6^][6] Interprétation du phénomène punitif * Facteurs historiques et inégalités sociales influencent la criminalité * Pas de lien causal direct entre criminalité et incarcération * Exemples comparatifs entre les États-Unis, le Canada et les pays scandinaves Résumé de la vidéo [00:24:38][^1^][1] - [00:49:02][^2^][2]:
La vidéo explore la relation entre la criminalité et la punition dans divers contextes sociopolitiques, en se concentrant sur les changements législatifs et judiciaires, les politiques punitives, et les idéologies répressives. Elle examine l'augmentation des populations carcérales depuis les années 1980, la sévérité des peines, et le rôle des politiciens et de l'opinion publique dans la formation des politiques pénales.
Points saillants: + [00:24:38][^3^][3] Déconnexion entre criminalité et châtiment * Études de cas en Amérique du Nord et Europe du Nord * Durcissement législatif et judiciaire sans lien avec la criminalité * Politique punitive déterminant la taille de la population carcérale + [00:27:59][^4^][4] Évolutions des pratiques pénales * Augmentation des taux d'incarcération dans les pays occidentaux * Variations nationales et progression modeste en Scandinavie * Sévérité exprimée par la fréquence et la durée des peines + [00:31:19][^5^][5] Logiques partisanes et idéologies répressives * Influence des stratégies politiques et des valeurs morales * Populisme pénal et son impact sur les politiques pénales * Rôle des médias et des politiciens dans la perception de la sécurité + [00:39:41][^6^][6] Populisme pénal et élections présidentielles * Cas de George Bush et Michael Dukakis aux États-Unis en 1988 * Impact de la criminalité comme enjeu électoral * Stratégies de communication et justice expressive Résumé de la vidéo [00:49:04][^1^][1] - [01:05:06][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde la complexité de la justice pénale et la perception publique de la punition. Didier Fassin discute des tendances vers une justice plus répressive et de l'influence du populisme pénal et des attitudes sociales sur les politiques pénales. Il examine les sondages français sur l'autorité et la sévérité, la perception de la justice comme laxiste, et la manière dont les médias et la politique façonnent l'opinion publique sur la sécurité.
Points saillants: + [00:49:04][^3^][3] La justice répressive * Tendance vers une justice plus sévère * Influence du populisme pénal * Rôle des attitudes sociales + [00:50:17][^4^][4] Perception de la sévérité * Forte demande d'autorité et de sévérité en France * Justice jugée trop laxiste par une majorité * Sondages révélant des attitudes clivantes + [00:52:53][^5^][5] Influence des médias et de la politique * Les sondages ne reflètent pas toujours l'opinion publique réelle * Critique de la méthodologie des sondages * Impact des médias et de la politique sur le sentiment d'insécurité + [00:56:37][^6^][6] Insécurité et sentiment public * Distinction entre insécurité sociale et liée à la délinquance * Influence des affiliations partisanes sur le sentiment d'insécurité * La peur est moins liée à l'exposition réelle au risque qu'à l'état du débat public
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Par ailleurs, l’effet de l’origine sociale des élèves sur leurs sentiments d’injustice n’est constaté dans ce modèle que pour les enfants de milieu favorisé. Par rapport à l’élève de référence d’origine moyenne, les élèves d’origine sociale favorisée ont une probabilité plus grande (15 %) de déclarer des sentiments de justice (10 % + 5 %) et une probabilité plus réduite (12 %) de déclarer des sentiments d’injustice (18 % – 6 % = 12 %). L’origine sociale populaire n’exerce pas d’effets sur les sentiments de justice ou d’injustice.
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Ce résultat traduit une diffé– renciation des sentiments de justice et d’injustice selon le sexe au cours de la scolarité.
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ces punitions relèvent de la seule autorité du professeur et ne peuvent faire l’objet que d’un recours hiérarchique auprès du chef d’établissement, procédure mise en œuvre marginalement par l’élève concerné ou ses parents, même si les punitions du professeur ne sont pas réglementaires. Il en est ainsi, par exemple, des lignes à copier interdites depuis un arrêté du 5 juillet 1890 (Condette, 2020, 212).
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« Les punitions sont toujours une erreur. Elles sont humiliantes pour tous et n’aboutissent jamais au but recherché » (invariant no 23) (Freinet, 1964)
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« Personne, ni enfant ni adulte, n’aime le contrôle et la sanction qui sont toujours considérés comme une atteinte à sa dignité, surtout lorsqu’ils s’exercent en public » (invariant no 18)
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Aux États–Unis, les poli– tiques de tolérance zéro, promues depuis les années 1990, ont été large– ment mises en cause par la recherche (Johnson et al., 2001 ; Stinchcomb et al., 2006)
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Résumé de la Vidéo
La vidéo présente une discussion approfondie sur l'enseignement explicite des comportements attendus en classe. Marie Bocquillon, institutrice en Belgique, explique comment enseigner positivement les comportements aux élèves, en se concentrant sur la valorisation des comportements positifs plutôt que sur la correction des comportements négatifs. Elle souligne l'importance de renforcer les comportements souhaités par la pratique et l'encouragement, et discute de l'approche pédagogique de l'enseignement explicite, qui est basée sur des recherches et des observations en classe.
Moments Forts: 1. Introduction à l'enseignement explicite [00:00:00][^1^][1] * Importance de l'enseignement des comportements * Comparaison avec l'enseignement des matières scolaires * Valorisation des comportements positifs 2. Fondements de l'enseignement explicite [00:07:01][^2^][2] * Approche pédagogique basée sur la recherche * Gestes professionnels et étapes de l'enseignement * Importance de la pratique guidée et autonome 3. Stratégies préventives et correctives [00:11:00][^3^][3] * Système de gestion des comportements en classe * Enseignement des attentes comportementales * Renforcement positif et alternatives à la punition 4. Éthique de l'enseignement explicite [00:17:02][^4^][4] * Utilisation éthique de l'enseignement pour le bien-être des élèves * Formation des citoyens respectueux et solidaires * Importance de la valorisation et de la célébration des efforts 5. Différenciation des apprentissages [00:24:52][^5^][5] * Distinction entre apprentissages académiques et comportementaux * Feedback et renforcement dans l'éducation * Impact sur l'estime de soi et le comportement positif Résumé de la Vidéo
Cette vidéo aborde l'enseignement explicite des comportements attendus en classe. Elle souligne l'importance de définir et d'enseigner clairement les comportements positifs aux élèves, en utilisant des outils comme la matrice comportementale pour réduire les inégalités et améliorer l'apprentissage. L'approche systémique proposée vise à créer un environnement d'apprentissage sain et sécuritaire, où les interventions sont adaptées selon la gravité des écarts de conduite.
Moments Forts: 1. L'importance de l'enseignement explicite [00:25:20][^1^][1] * Différencier les moyens et les fins dans l'éducation * Objectif de développer l'apprentissage et la citoyenneté * Utiliser la recherche pour guider les méthodes d'enseignement 2. Les valeurs et attentes en classe [00:31:15][^2^][2] * Définir des valeurs comme le respect et la solidarité * Créer une matrice comportementale pour les élèves * Formuler les comportements attendus de manière positive 3. La gestion des écarts de conduite [00:37:02][^3^][3] * Distinguer les écarts mineurs et majeurs * Utiliser des interventions graduées et formatives * Intégrer l'approche dans un modèle de réponse à l'intervention 4. Le soutien et la solidarité entre enseignants [00:44:48][^4^][4] * Établir des protocoles de crise en équipe * Assurer la cohérence et l'équité dans la gestion de classe * Renforcer la sécurité et le bien-être des élèves 5. L'adoption de l'approche par les enseignants [00:48:11][^5^][5] * Comprendre la gestion de classe proactive * Enseigner les règles clairement dès le début de l'année * Viser une vision globale de la gestion de classe Résumé de la Vidéo
La partie 3 de la vidéo aborde l'enseignement explicite des comportements attendus. Marie, l'invitée, encourage les auditeurs à lire l'ouvrage et les ressources mentionnées pour approfondir cette approche et à la tester dans leurs classes. Elle souligne l'importance de comprendre la complexité de cette méthode pour déconstruire les critiques et décider de son utilisation en classe.
Points Forts : 1. Comprendre l'enseignement explicite [00:50:35][^1^][1] * Importance de la compréhension de l'approche * Nécessité de déconstruire les critiques * Décision d'utilisation en classe 2. Remerciements et invitation [00:51:02][^2^][2] * Remerciements pour l'invitation et les questions * Discussion sur les différentes facettes de l'approche 3. Ressources et application pratique [00:51:13][^3^][3] * Invitation à lire l'ouvrage et les ressources citées * Incitation à tester l'approche en classe * Faire sa propre expérience et jugement
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Résumé de la Vidéo
La vidéo présente une conférence sur l'importance des compétences sociales et comportementales dans la réussite scolaire et professionnelle. Élise Willer, professeur à Dauphine et chercheur affilié à J-PAL, discute des défis spécifiques aux élèves français dans ces domaines, en se basant sur des recherches et des données de PISA. Elle souligne le manque de coopération, de persévérance, et d'ouverture à la résolution de problèmes chez les élèves français, ainsi que leur tendance à attribuer leur réussite à des facteurs externes.
Points Forts: 1. Introduction et contexte [00:00:23][^1^][1] * Présentation d'Élise Willer et du sujet * Importance de la métacognition * Focus sur les années collège en France 2. Les compétences sociales et comportementales [00:02:30][^2^][2] * Définition et impact sur la réussite scolaire * Rôle au-delà de l'éducation * Développement de ces compétences 3. Le déficit des élèves français [00:03:24][^3^][3] * Comparaison avec d'autres pays de l'OCDE * Manque de confiance et d'ouverture * Faible niveau de coopération et d'appartenance 4. Le triple dividende des compétences [00:03:54][^4^][4] * Effets sur la réussite scolaire et professionnelle * Bénéfices publics et privés * Exemple d'une étude pertinente 5. Recommandations pour l'école [00:04:19][^5^][5] * Suggestions pour améliorer les compétences des élèves * Importance du rapport à soi et aux autres * Mesure des compétences via questionnaires et jeux 6. Statistiques et psychologie des élèves français [00:14:58][^6^][6] * Résultats de l'enquête PISA * Problèmes de perception de compétence et de contrôle * Nécessité d'optimisme et de changement dans l'éducation Résumé de la Vidéo
La vidéo aborde l'importance des compétences sociales et comportementales dans le succès scolaire, en se concentrant sur des études spécifiques et des programmes éducatifs en France. Elle souligne l'impact positif de développer un état d'esprit de croissance chez les élèves et comment cela peut améliorer les performances académiques, les comportements en classe et les aspirations futures.
Points Forts: 1. Compétences sociales et résultats scolaires [00:21:59][^1^][1] * L'importance des compétences sociales pour le succès scolaire * L'impact des inégalités sociales sur les compétences comportementales * Les différences de perception de compétence entre les élèves favorisés et défavorisés 2. Programme Énergie Jeune [00:29:34][^2^][2] * Objectifs et hypothèses du programme contre le décrochage scolaire * Structure et contenu des séances visant à développer un état d'esprit de croissance * Effets positifs sur les notes, le comportement en classe et les aspirations des élèves 3. Études sur l'état d'esprit de développement [00:25:39][^3^][3] * Recherche sur les effets de l'état d'esprit de développement sur la réussite scolaire * Interventions éducatives en Norvège et aux États-Unis montrant des résultats positifs * Importance de la plasticité cérébrale et de la persévérance dans l'apprentissage 4. Comparaison de coûts et d'efficacité [00:38:04][^4^][4] * Analyse du rapport coût-efficacité de différents programmes éducatifs * Comparaison avec d'autres interventions comme le dédoublement des classes de CP * Potentiel de l'état d'esprit de développement comme levier d'amélioration scolaire Résumé de la Vidéo
La partie 3 de la vidéo aborde l'impact des programmes éducatifs sur le développement des compétences sociales et comportementales des élèves, et leur influence à long terme sur la réussite scolaire, l'insertion professionnelle, et la réduction de la criminalité. Elle souligne l'importance de la formation des enseignants pour améliorer ces compétences chez les élèves, et présente une étude de cas à Montréal qui a démontré des bénéfices significatifs jusqu'à l'âge adulte.
Moments Forts: 1. L'importance de la métacognition et du feedback [00:45:03][^1^][1] * Développer la réflexivité des élèves sur leurs actions * Former les enseignants à donner des retours constructifs * Impact significatif sur la progression des élèves 2. Les bénéfices à long terme des programmes éducatifs [00:46:43][^2^][2] * Augmentation des revenus et baisse du taux d'inactivité * Réduction de la criminalité et de la dépendance aux aides sociales * Calcul coût-bénéfice favorable pour la société 3. La nécessité d'investir dans la formation des enseignants [00:46:12][^3^][3] * Développer la confiance en soi et la coopération entre élèves * Effets potentiels importants sur la réussite scolaire et au-delà * Les programmes éducatifs sont des investissements, pas des coûts 4. L'expérimentation 'Motiveaction' pour la formation des enseignants [00:53:34][^4^][4] * Formation de 750 enseignants dans plusieurs académies * Focus sur l'état d'esprit de développement et l'apprentissage coopératif * Comparaison des résultats des élèves pour évaluer l'efficacité du programme
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- Mar 2024
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Résumé de la Vidéo
Cette vidéo présente une discussion sur le conseil de discipline dans un collège, en explorant les circonstances qui mènent à sa convocation et le processus impliqué. Elle inclut des témoignages d'élèves et de membres du personnel éducatif, offrant un aperçu des impacts émotionnels et des conséquences d'une telle procédure disciplinaire.
Points Forts: 1. Impressions des élèves [00:00:12][^1^][1] * Sentiment de jugement * Pression due à la présence des professeurs * Crainte des conséquences 2. Fonctionnement du conseil de discipline [00:00:35][^2^][2] * Explication du processus démocratique * Rôles des participants et déroulement * Critères de convocation et sanctions possibles 3. Témoignage d'un élève [00:02:31][^3^][3] * Expérience personnelle face au conseil * Défense des actions et sentiment d'injustice * Importance du comportement post-conseil 4. Perspective de l'administration [00:04:14][^4^][4] * Composition et règles du conseil de discipline * Importance de la confidentialité et de l'impartialité * Impact sur l'avenir scolaire de l'élève Résumé de la Vidéo
La vidéo présente une discussion sur le conseil de discipline dans un collège, en mettant l'accent sur le processus, les participants et les conséquences pour les élèves. Elle inclut des témoignages d'élèves et de membres du personnel éducatif, offrant un aperçu des défis et des émotions associés à ces situations disciplinaires.
Points Forts: 1. Le rôle du conseil de discipline [00:05:00][^1^][1] * Composé de 14 membres, incluant l'administration et des représentants des parents et élèves * Examine la scolarité de l'élève et les faits reprochés * Entend les témoignages de l'élève, de la famille et du personnel 2. La procédure du conseil de discipline [00:06:01][^2^][2] * Délibération à huis clos après avoir entendu toutes les parties * Proposition de sanctions allant de l'exclusion temporaire à définitive * Importance de la neutralité pour les représentants élèves 3. L'expérience des élèves face au conseil [00:08:18][^3^][3] * Sentiment d'être jugé et pression ressentie par les élèves * L'importance de la seconde chance et des conséquences à long terme * L'impact sur la scolarité future et l'importance du comportement
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Christophe Marsollier, IGESR décrit les ingrédients d'une relation éducative de bonne qualité. Une relation à cultiver au quotidien.
Résumé vidéo [00:00:01][^1^][1] - [00:09:59][^2^][2]:
Cette vidéo explique comment aider un élève qui a un comportement perturbateur en classe, en tenant compte de ses besoins psychologiques, de son vécu personnel et scolaire, et des conséquences de ses actes. Elle présente les différents espaces de parole, les principes à respecter lors d'un conseil de discipline, et les orientations éthiques à adopter face à un élève en difficulté.
Points forts: + [00:00:16][^3^][3] Un élève perturbateur donne des symptômes d'un mal-être * Besoin d'écouter ses besoins psychologiques fondamentaux * Besoin de proposer des temps et des espaces de parole * Besoin de former les adultes à une écoute active + [00:03:00][^4^][4] Un problème collectif se traite collectivement, un problème individuel se traite individuellement * Respecter le principe du contradictoire * Clarifier les faits et les responsabilités * Considérer que l'élève souffre souvent + [00:04:57][^5^][5] Quatre orientations éthiques possibles face à un élève perturbateur * L'orientation déontologique: faire respecter la règle et la loi * L'orientation conséquentialiste: être attentif aux conséquences de la sanction * L'orientation vertueuse: faire preuve de patience, de prudence, de confiance * L'orientation du soin: prendre soin de l'élève le plus vulnérable
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préalablement à la mise en œuvre d'une procédure disciplinaire, le chef d'établissement et l'équipe éducative recherchent, dans la mesure du possible, toute mesure utile de nature éducative
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Par conséquent, un nouveau manquement au règlement intérieur ne saurait suffire, à lui seul, à justifier une nouvelle mesure à l'encontre de l'élève, plus lourde que la précédente.
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Résumé de la vidéo [00:00:06][^1^][1] - [00:23:16][^2^][2]:
Cette vidéo présente une carte conceptuelle sur la négligence et les troubles des conduites chez les adolescents. Elle explique l'importance de distinguer les différents types de troubles et l'impact des facteurs de risque et de protection. La vidéo souligne également l'utilisation du modèle écologique de Bronfenbrenner pour évaluer les situations cliniques et guider les interventions.
Points forts: + [00:00:06][^3^][3] Introduction à la carte conceptuelle * Présentation de l'outil et son utilité dans l'évaluation des troubles des conduites * Importance de documenter tous les facteurs de risque et de protection + [00:05:39][^4^][4] Le modèle écologique de Bronfenbrenner * Explication des différentes couches systémiques à évaluer * Impact des facteurs personnels, familiaux et environnementaux + [00:10:19][^5^][5] Les troubles des conduites chez les adolescents * Distinction entre troubles précoces et limités à l'adolescence * Différences dans l'expression des troubles selon le sexe + [00:18:48][^6^][6] Facteurs de risque et vulnérabilités personnelles * Identification des vulnérabilités biologiques, psychologiques et tempéramentales * Influence des événements de vie sur le développement des troubles des conduites Résumé de la vidéo [00:23:18][^1^][1] - [00:40:58][^2^][2]:
La vidéo aborde la négligence chez les adolescents, en se concentrant sur les facteurs de risque personnels, familiaux et environnementaux qui contribuent aux troubles de conduite. Elle souligne l'importance des pratiques éducatives parentales et de la qualité des relations parent-enfant dans le développement de ces troubles. L'intervenant doit évaluer ces facteurs pour déterminer les interventions appropriées, en tenant compte des besoins spécifiques de l'adolescent et de sa famille.
Points forts: + [00:23:18][^3^][3] Facteurs de risque personnels * Peu de facteurs de risque chez certains jeunes * Troubles oppositionnels durant l'enfance prédisent les troubles de conduite * Début précoce des comportements antisociaux et conditions familiales adverses aggravent les troubles + [00:24:47][^4^][4] Évaluation diagnostique * Identification des vulnérabilités personnelles et des facteurs de risque familiaux * Importance de l'évaluation des facteurs environnementaux et de leur impact sur les troubles de conduite + [00:29:25][^5^][5] Facteurs de risque environnementaux * Influence des groupes de pairs déviants et des milieux scolaires défavorables * Conditions socio-économiques défavorables et voisinages violents augmentent les risques + [00:33:00][^6^][6] Interventions recommandées * Approches comportementales et amélioration des relations parent-enfant * Traitements communautaires et programmes multicomposants sont plus efficaces * Importance de la collaboration familiale et de l'engagement à long terme dans le traitement
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:08:11][^2^][2]:
Cette vidéo explore les conséquences des comportements négatifs et positifs dans le contexte éducatif, en se concentrant sur l'importance de comprendre et de gérer les comportements des élèves. Elle souligne l'efficacité des récompenses par rapport aux punitions et propose des stratégies pour encourager les comportements positifs et atténuer les perturbateurs.
Points forts: + [00:00:16][^3^][3] Punitions et récompenses * Les punitions visent à arrêter les comportements négatifs * Les récompenses encouragent les comportements positifs * L'approche de la carotte est plus efficace que celle du bâton + [00:01:17][^4^][4] Comprendre les comportements * Identifier les événements déclencheurs des comportements * Comprendre la fonction du comportement de l'élève * Modifier les événements qui déclenchent les comportements perturbateurs + [00:03:13][^5^][5] Conséquences des comportements perturbateurs * Ils sont souvent maintenus par des conséquences positives * Attirer l'attention peut renforcer le comportement perturbateur * Il est crucial de briser ce cycle pour atténuer le comportement + [00:05:13][^6^][6] Limites des punitions * Les punitions peuvent être contre-productives à long terme * Elles peuvent démotiver et accroître la dissipation * Les sanctions plus fortes peuvent mener à une escalade + [00:05:35][^7^][7] Se concentrer sur les comportements positifs * Renverser la perspective et valoriser les comportements souhaités * Enseigner et renforcer explicitement les comportements positifs * Utiliser des récompenses pour remplacer les comportements perturbateurs + [00:06:53][^8^][8] Défi pour les enseignants * Contrer le biais de négativité et valoriser les bons comportements * Se concentrer sur les comportements positifs plutôt que les négatifs * Guider les élèves vers des comportements appropriés pour de meilleures conditions d'apprentissage
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respecter le principe du contradictoire y compris lorsque le chef d’établissement prononce seul la sanction disciplinaire, sans réunir le conseil de discipline
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pas une instance disciplinaire
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Résumé de la vidéo [00:00:04][^1^][1] - [00:09:22][^2^][2]:
La vidéo aborde les stratégies pour gérer les enfants avec TDAH et troubles oppositionnels, en mettant l'accent sur le renforcement positif, la motivation, et la gestion des routines quotidiennes. Elle souligne l'importance de préserver les liens affectifs et de prioriser l'autonomie de l'enfant sur les devoirs scolaires.
Points forts: + [00:00:04][^3^][3] Gestion du TDAH * Stratégies pour les enfants * Renforcement positif + [00:01:32][^4^][4] Importance des liens affectifs * Plus importants que les devoirs * Préservation du lien parent-enfant + [00:03:32][^5^][5] Autonomie de l'enfant * Priorité sur les devoirs scolaires * Importance de la vie sociale + [00:04:41][^6^][6] Stratégies pour les routines * Gérer les oppositions quotidiennes * Valorisation et lâcher-prise
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- Valérie Benoit, professeure associée, LISIS, Haute École Pédagogique du canton de Vaud (Lausanne, Suisse)
- Annik Skrivan von Fellenberg, chargée d’enseignement et enseignante spécialisée, Haute École Pédagogique du canton de Vaud (Lausanne, Suisse)
Transgression adolescente, climat socioéducatif et sanction éducative : résultats d’une recherche-action dans un établissement scolaire secondaire suisse.
Changer de regard sur l'école et les apprentissages. Site INSPÉ de Villeneuve d'Ascq - Samedi 9 décembre 2023
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Transgression adolescente, climat socioéducatif, sanction éducative - Valérie Benoit & Annik Skrivan
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:25:43][^2^][2]:
Cette vidéo présente une conférence de Sophie JANOIS sur les résultats de l'étude REACT, menée au CHU de Montpellier, concernant les besoins cliniques des situations de tyrannie familiale sévère. Elle aborde les limites des thérapies familiales classiques et l'importance de la résistance non-violente dans le traitement.
Points forts: + [00:00:11][^3^][3] Présentation de l'étude REACT * Résultats publiés récemment + [00:01:00][^4^][4] Comprendre les besoins cliniques * Situations fréquentes mais peu étudiées + [00:02:04][^5^][5] Limites de l'offre de soins * Thérapies existantes insuffisantes + [00:03:01][^6^][6] Résistance non-violente * Approche alternative prometteuse + [00:11:25][^7^][7] Étude randomisée * Comparaison avec traitement usuel + [00:20:57][^8^][8] Résultats et perspectives * Améliorations continues observées
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:19:25][^2^][2]:
La vidéo présente une avocate spécialisée dans la défense des enfants atteints de troubles neurodéveloppementaux. Elle explique son approche flexible en droit pour s'adapter aux besoins spécifiques de ses clients, souvent confrontés à des diagnostics erronés et à des prises en charge inadaptées. Elle souligne l'importance de lutter contre la stigmatisation et de promouvoir des soins adaptés, en mettant l'accent sur la formation des professionnels et l'écoute des parents.
Points forts: + [00:00:11][^3^][3] Défense des enfants atypiques * Troubles TDAH, TSA * Syndrome d'alcoolisation fœtale + [00:01:00][^4^][4] Flexibilité en droit * Droit diversifié * Centré sur le neurodéveloppement + [00:02:01][^5^][5] Lutte contre les diagnostics erronés * Responsabilité médicale * Prises en charge inadaptées + [00:03:02][^6^][6] Droits des handicapés * Allocations via MDPH * Prise en charge adaptée + [00:04:01][^7^][7] Importance de l'accompagnement humain * AESH individuels * Besoin d'attention soutenue + [00:05:03][^8^][8] Contentieux en droit administratif * Éducation nationale * Conseils de discipline + [00:07:00][^9^][9] Responsabilité pénale des jeunes * Discernement * Alternatives à la prison + [00:09:01][^10^][10] Protection de l'enfance * Formations obsolètes * Importance du diagnostic + [00:11:01][^11^][11] Rôle des parents * Observations parentales * Collaboration avec professionnels + [00:12:01][^12^][12] Risques de placement abusif * Informations préoccupantes * Mesures administratives + [00:15:46][^13^][13] Assistance éducative * Évaluations sociales et psychologiques * Importance des soins adaptés + [00:17:00][^14^][14] Départ des CMP * Risque d'IP pour défaut de soins * Importance de la prise en charge en libéral + [00:19:00][^15^][15] Écoute des parents * Non-toxicité * Besoin de répit, pas de retrait Video summary [00:20:00][^1^][1] - [00:39:54][^2^][2]:
La vidéo présente une avocate spécialisée dans la défense des enfants avec des troubles neurodéveloppementaux. Elle explique son approche flexible en droit pour s'adapter aux besoins spécifiques de ses clients et aborde les défis liés à la responsabilité médicale, les droits des handicapés, et la protection de l'enfance.
Highlights: + [00:20:00][^3^][3] Défense des enfants * Troubles neurodéveloppementaux * Flexibilité en droit + [00:21:01][^4^][4] Responsabilité médicale * Diagnostics inadaptés * Culpabilisation des parents + [00:22:26][^5^][5] Droits des handicapés * Allocations via MDPH * Prise en charge adaptée + [00:24:02][^6^][6] Protection de l'enfance * Évaluation des besoins * Formations pour professionnels + [00:27:44][^7^][7] Enjeux du placement * Impact sur les familles * Importance du diagnostic + [00:30:03][^8^][8] Rôle du juge des enfants * Lien entre services et familles * Compréhension des troubles
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cet entretien le sujet politique publique
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il y a pas les filets de protection de la bourgeoisie ce qui est encore une fois comme vous le disiez tout à l'heure dans mon milieu va nous 00:14:10 permettre de ne jamais tomber très bas et d'être toujours récupéré et sauver quelque part par notre milieu par notre famille
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:30:26][^2^][2]:
La vidéo présente une émission quotidienne de SQOOL TV, abordant des sujets variés liés à l'éducation et à la justice pour les jeunes. L'invité principal est le journaliste Basile de Bure, qui discute de son livre sur les jeunes confrontés à la justice et de son expérience avec les stages de citoyenneté.
Points forts: + [00:00:04][^3^][3] Introduction de l'émission * Sujets sur l'éducation + [00:01:04][^4^][4] Entretien avec Basile de Bure * Discussion sur son livre + [00:10:12][^5^][5] Débat sur l'uniforme scolaire * Histoire et impact + [00:10:31][^6^][6] Segment récréatif * Quiz familial + [00:19:54][^7^][7] Difficultés d'insertion des jeunes * Enjeux de la récidive + [00:25:22][^8^][8] Projet 'Bâtisseur de possible' * Empowerment des enfants
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- Feb 2024
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Résumé vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:27:07][^2^][2]:
Cette vidéo présente une discussion sur la gestion des classes difficiles, en particulier dans le contexte éducatif. L'orateur partage des stratégies et des outils pour observer, analyser et gérer les comportements en classe, en mettant l'accent sur l'importance de comprendre la dynamique de groupe et les rôles individuels des élèves.
Points forts: + [00:01:12][^3^][3] Gestion des classes difficiles * Observer et analyser les comportements * Prévenir et éviter les débordements + [00:02:08][^4^][4] Stratégies proposées * Utiliser une grille d'observation * Identifier les types de problèmes et les élèves concernés + [00:07:09][^5^][5] Analyse des comportements * Typologie des problèmes en classe * Importance de travailler en équipe + [00:19:00][^6^][6] Dynamique de groupe * Comparaison avec les comportements animaux * Rôles sociaux et hiérarchie dans la classe Résumé vidéo [00:27:08][^1^][1] - [00:54:01][^2^][2]:
La vidéo aborde la gestion des comportements indisciplinés en contexte éducatif, soulignant l'importance du travail d'équipe et de la formation continue pour les enseignants. Elle met en avant des stratégies pour structurer l'espace et le temps en classe, personnaliser l'apprentissage et utiliser des outils numériques pour maintenir l'engagement des élèves.
Points clés: + [00:27:08][^3^][3] Gestion des comportements * Importance du contexte et du rôle social * Pouvoir d'action des enseignants sur les classes difficiles + [00:28:26][^4^][4] Formation continue * Se former malgré les contraintes actuelles * Prévenir les comportements perturbateurs + [00:30:37][^5^][5] Structurer l'espace et le temps * L'impact de la disposition des élèves et de la gestion du temps * Exemple d'une classe difficile et solutions apportées + [00:36:13][^6^][6] Personnalisation et outils numériques * Personnaliser l'apprentissage pour renforcer la confiance en soi * Utiliser des logiciels comme "Classroomscreen" pour gérer le bruit + [00:43:34][^7^][7] Pédagogie coopérative * Efficacité des pédagogies coopératives pour les élèves à troubles du comportement * Gestion démocratique des comportements et des règles en classe Résumé de la vidéo [00:54:03][^1^][1] - [01:19:42][^2^][2]:
La vidéo aborde la gestion des comportements dans un contexte éducatif, en mettant l'accent sur les interventions positives et la structuration des réponses aux écarts de conduite.
Points forts: + [00:54:03][^3^][3] Gestion des comportements * Importance de la patience et du dialogue + [00:54:43][^4^][4] Philosophie et dilemmes moraux * Utilisation des dilemmes pour développer le jugement moral + [00:58:01][^5^][5] Durée et structure des activités * Adaptation en fonction de l'âge et des besoins des élèves + [01:02:03][^6^][6] Modèle SCP (Soutien aux Comportements Positifs) * Présentation du modèle et de son efficacité + [01:17:00][^7^][7] Interventions ciblées * Classification et gestion des écarts de conduite + [01:19:00][^8^][8] Adaptation du modèle * Suggestions pour une mise en œuvre allégée dans les écoles Résumé de la vidéo 01:19:46 - 01:35:42: La vidéo aborde la gestion de classe et l'importance de renforcer les comportements positifs. Elle souligne la nécessité de travailler en équipe et d'utiliser des interventions correctives structurées pour gérer les écarts de conduite.
Points forts: + [01:19:46][^1^][1] Gestion de classe positive * Enseigner avec des séquences pédagogiques * Renforcer les comportements positifs + [01:20:21][^2^][2] Interventions correctives * Utiliser des fiches formalisées * Travailler en équipe, pas seul + [01:21:04][^3^][3] Difficultés des enseignants * Gérer une classe difficile toute l'année * Importance du soutien et de l'objectivité + [01:22:01][^4^][4] Organisation du contenu * Discuter des comportements individuels avant la gestion de classe * Adapter l'ordre de présentation selon le besoin + [01:23:50][^5^][5] Défis de la bienveillance * Difficulté de féliciter lors de comportements négatifs * Viser l'esprit plutôt que la lettre de la bienveillance + [01:26:00][^6^][6] Renforcement des comportements * Distinction entre renforcer un élève et un comportement * Importance de la gestion des erreurs et de la dissociation
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Résumé de la vidéo [00:00:08][^1^][1] - [00:17:08][^2^][2]: La vidéo aborde la démystification du Trouble Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH), en expliquant les symptômes, les idées reçues, et la neurobiologie sous-jacente.
Points forts: + [00:00:08][^3^][3] Symptômes du TDAH * Triade de l'inattention, impulsivité, hyperactivité + [00:02:34][^4^][4] Mythes et réalités * Correction des idées fausses sur le TDAH + [00:05:42][^5^][5] Neurobiologie du TDAH * Dysfonctionnement du cortex préfrontal et problèmes de régulation de la dopamine + [00:10:16][^6^][6] Gestion du TDAH * Importance de la détection précoce et de l'approche globale + [00:14:46][^7^][7] Diagnostic du TDAH * Critères diagnostiques et différenciation d'autres troubles + [00:17:08][^8^][8] Traitement médicamenteux * Explication du fonctionnement des médicaments et déconstruction des mythes associés Résumé de la vidéo [00:19:50][^1^][1] - [00:21:40][^2^][2]:
La partie 2 de la vidéo aborde l'utilisation du méthylphénidate pour traiter le trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), soulignant qu'il n'entraîne ni accoutumance ni dépendance, et qu'il aide à compenser les symptômes durant la journée.
Points clés: + [00:19:50][^3^][3] Absence d'accoutumance * Pas d'augmentation de dose nécessaire + [00:20:02][^4^][4] Usage sécurisé * Prescription médicale adaptée + [00:20:14][^5^][5] Ajustement de dose * Basé sur le poids de l'enfant + [00:20:38][^6^][6] Traitement journalier * Compense les symptômes du TDAH + [00:21:02][^7^][7] Nom inapproprié du trouble * Devrait être décrit différemment
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INCLUSIVE : RÉSISTANCE, OBSTACLES ET LEVIERS TELS QU'ILS LES VOIENT ET LES VIVENT. Réalisation : 9 juillet 2019 - Mise en ligne : 9 juillet 2019 document 1 document 2 document 3 niveau 1 niveau 2 niveau 3 Descriptif Les élèves présentant des difficultés comportementales (PDC) représentent ceux dont l'inclusion soulève le plus de réticences et de réserves.Ils sont souvent perçus comme les plus difficiles à gérer et à maintenir en classe ordinaire où ils sont moins susceptibles d'être accueillis positivement et plus souvent exclus que les autres élèves à besoin éducatifs particuliers. Considérés comme les seuls exclus de l'inclusion, les élèves PDC ont tendance à vivre des expériences négatives à l'école. Rarement écoutée, leur voix représente une sources d'informations essentielle pour relever les défis de l'école inclusive. Cette communication vise à présenter des résistances, des obstacles et des leviers tels tels qu'ils sont vus et vécus par les élèves PDC et à souligner un certain nombre de paradoxes étonnants.
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UNIVERSITÉ D'ÉTÉ 2019 - CONFÉRENCE DE CLÔTURE - COMMENT RÉGULER EFFICACEMENT LES COMPORTEMENTS PERTURBATEURS ? PAR FRANCK RAMUS, DIRECTEUR DE RECHERCHE AU CNRS, PROFESSEUR ATTACHÉ À L'ENS ET MEMBRE DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DE L’ÉDUCATION NATIONALE Réalisation : 10 juillet 2019 - Mise en ligne : 10 juillet 2019 document 1 document 2 document 3 niveau 1 niveau 2 niveau 3 Descriptif Conférence de clôture - Comment réguler efficacement les comportements perturbateurs ?
par Franck Ramus, directeur de recherche au CNRS, professeur attaché à l’École normale supérieure et membre du Conseil scientifique de l’Éducation nationale
- Présentation par José Puig 01'06"
- Introduction 04'32" Comprendre les bases du comportement 11'18"
- Repenser le rôle des récompenses et des punitions 09'43"
- Comment modifier un comportement perturbateur ? 08'30"
- Le pouvoir des récompenses 20'45"
- L'art difficile de l'extinction 04'59"
- Les punitions : quoi, quand, pourquoi et comment ? 11'47"
- Considérations éthiques et institutionnelles 03'29"
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03 - LES EXCLUSIONS TEMPORAIRES DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES (CERSE2015) Réalisation : 2 décembre 2015 - Mise en ligne : 2 décembre 2015 document 1 document 2 document 3 niveau 1 niveau 2 niveau 3 Descriptif "L'enfant en situation d'urgence : Représentations croisées des enfants, des familles et des professionnels"
Benjamin MOIGNARD Maître de conférence, Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur les transformations des pratiques éducatives et des pratiques sociales (LIRTES), Université Paris Est Créteil, directeur de l’Observatoire Universitaire International Éducation et Prévention (OUIEP) Les exclusions temporaires des établissements scolaires Comment l’école et ses partenaires prennent-ils en charge les élèves temporairement exclus, désignés comme élèves perturbateurs ? Nous comparerons le traitement parfois routinier que les acteurs éducatifs font de cette sanction appliquée de plus en plus fréquemment, avec la manière dont ces exclusions sont vécues par les premiers intéressés et leur famille. Peut-on qualifier ces procédures de mesures d’urgence ? Quels sont les points de vue des acteurs impliqués et quelles sont leurs réactions face à la détresse que provoquent ces exclusions dans certaines familles ?
Voici un résumé structuré de la conférence avec les horodatages correspondants :
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Introduction et contexte [00'00'09 - 00'07'57] Benjamin Moignard présente le contexte de ses recherches sur les inégalités sociales et scolaires, l'importance des processus de scolarisation et de socialisation, et l'impact des territoires sensibles sur ces processus.
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Problématiques de recherche [00'07'58 - 00'13'16] Il aborde les questions de gestion des désordres dans les institutions éducatives, la désignation des enfants en difficulté, les politiques publiques de prévention et les évaluations des programmes contre la violence à l'école.
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Recompositions des espaces éducatifs [00'13'17 - 00'20'48] Moignard discute de la recomposition des espaces scolaires et éducatifs dans les démocraties modernes, l'affirmation de l'échelon local dans les politiques éducatives et la mobilisation d'acteurs pluriels.
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Nouvelles problématiques éducatives [00'20'49 - 00'27'53]¹[1] Il examine les nouvelles problématiques éducatives comme la violence à l'école, le décrochage scolaire et les discriminations, et comment elles sont devenues des objets de mobilisation partagée.
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Dispositifs spécifiques d'intervention [00'27'54 - 00'30'52] La conférence se termine par une discussion sur l'émergence de dispositifs spécifiques d'intervention répondant à des besoins locaux et ciblant des publics particuliers.
Cette structure offre un aperçu des thèmes principaux abordés lors de la conférence et permet de naviguer facilement à travers les différents segments en fonction des horodatages.
Voici un résumé des points clés de la conférence entre 30:00 et 2:22:20, avec les titres pour chaque partie selon la transcription horodatée :
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Recomposition des Espaces Éducatifs (30:00-33:33) Benjamin Moignard discute de la recomposition des espaces scolaires et éducatifs, soulignant l'entremêlement croissant des institutions éducatives, sociales et culturelles.
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Nouvelles Problématiques Éducatives (33:33-1:13:16) Il aborde les nouvelles problématiques éducatives comme la violence à l'école et le décrochage scolaire, et comment elles sont devenues des objets de mobilisation partagée.
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Dispositifs d'Intervention (1:13:16-1:27:56) La présentation se concentre sur les dispositifs d'intervention éducatifs et sociaux, leur émergence et leur importance croissante dans la prise en charge des jeunes.
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Exclusions Temporaires (1:27:56-2:22:20) Moignard utilise les exclusions temporaires comme un révélateur des tensions à l'école et pour réinterroger le caractère d'urgence dans les interventions éducatives¹[1].
Ces points offrent un aperçu des discussions approfondies sur les défis et les évolutions dans le domaine de l'éducation.
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[00'00'09] Ces travaux s'intéressent à la place et au rôle. [00'00'14] De l'école et des structures socio-éducatives dans la construction des iniques des inégalités sociales et scolaires. [00'00'21] Il étudie les processus de scolarisation en lien avec les processus de socialisation et ça, ça nous intéresse particulièrement dans l'équipe vissée. [00'00'33] Donc articulations, deux de ces processus sur les territoires. [00'00'38] Les plus sensibles. [00'00'41] Ces interrogations de recherche. Alors je vais en donner quelques-unes et puis il développera. Comment les professionnels gérent-ils les désordres dans des institutions éducatives normées? [00'00'53] Comment sont décennies? comment sont désignés, comment sont nommés ces enfants et ces jeunes en difficulté? [00'00'59] Quelles sont les politiques publiques mises en place pour les prévenir ou les gérer? qu'en est-il d'une prise en charge spécialisée ou d'une protection éducative? va prolonger le débat de ce matin. [00'01'09] Que nous apprennent aussi les évaluations des politiques et des programmes de prévention sur la violence à l'école, le décrochage scolaire ou la délinquance juvénile. [00'01'20] Benjamin moignard a coordonné une recherche qui s'intitulait lutter contre le décrochage scolaire par la prévention de la violence entre pairs et la justice restaurative en milieu scolaire. [00'01'32] Il codirige actuellement: [00'01'35] Une recherche à heiner avec eric debarbieux sur la prévention des violences à l'école. [00'01'42] Voilà. [00'01'46] Merci. [00'01'47] Cette présentation. [00'01'49] Merci beaucoup de l'invitation, genet. [00'01'52] C'est très agréable de pouvoir. [00'01'55] Venir vous présenter mes résultats de ces travaux et puis de d'intervenir dans le cadre d'une journée d'étude en plus qui qui s'inscrit dans la durée, parce que y'a pas beaucoup d'universités qui qui réussissent. [00'02'06] Comme ça avoir une septième édition. [00'02'09] De ces, de ces journées d'études. [00'02'12] Je suis très heureux de pouvoir y contribuer. [00'02'14] Contribuer cette année. [00'02'16] J'ai profité de l'occasion pour présenter un projet de recherche. [00'02'22] Pas de recherche de coloc. [00'02'24] Pas encore. [00'02'25] Officialisé, qui va être officialisé d'ici une dizaine de jours. [00'02'30] C'est un colloque, le seize, dix, sept, dix, huit novembre deux mille seize, qui se tiendra à l'université paris-est créteil. [00'02'36] Autour d'eux des nouvelles problématiques éducatives, avec un enjeu qui est celui de penser des questions. [00'02'43] Qui sont souvent prises sous l'angle des milieux professionnels. [00'02'49] Travail social d'un côté comme de l'autre. [00'02'52] L'un des enjeux de ce colloque, c'est penser ces questions ensemble et sur les trois journées. Il y aura une journée qui sera aussi consacrée à restituer des expérimentations de terrain, des projets de terrain autour de ces nouvelles problématiques éducatives. [00'03'07] Avec quatre langues dans ce colloque: français, l'anglais, le portugais espagnol. [00'03'12] Et des des intervenants du terrain, qui viendront aussi de ne pas mal d'endroits du monde. Donc, je me permets de me faire cette. Cette information peut intéresser certains d'entre vous. [00'03'30] Alors sur la ma présentation pour cet après-midi manger. [00'03'35] J'ai l'avantage intervenir en deuxième sept jours. [00'03'39] Agréable parce qu'en plus, j'avais une power point avant. Donc je savais qu'il y avait certaines choses sur laquelle je n'avais pas besoin de revenir. Donc, je vais pas reprendre un certain nombre de choses que tu as déjà présenté. [00'03'52] Qui ont été présentés ici ce matin sur les questions de définition notionnels. J'en parlerai un petit peu, mais mais assez rapidement. [00'04'01] Je vais m'appuyer pour pour mettre au travail avec vous cette question de d'une urgence, sur une recherche que j'ai menée autour des exclusions temporaires au collège. [00'04'13] En région parisienne. [00'04'15] En particulier, et en prenant c'est cette recherche comme un révélateur de la manière avec laquelle on on peut s'intéresser à ce que j'appelle la recomposition des espaces scolaires et éducatifs, comment les acteurs éducatifs, au sens large du terme, non pas seulement d'un point de vue, [00'04'35] Scolaire, mais bien aussi beaucoup d'autres acteurs éducatifs. Il y en a dans la salle. [00'04'39] Quand s'opère. Je pense à des dispositifs municipaux, para municipaux, je pense aux au développement, dans les conseils généraux, les conseils régionaux, d'un certain nombre de formes d'encadrement de la jeunesse qui n'existaient pas il y a dix ou quinze ans et qui marque une recomposition forte des espaces scolaires éducatifs et qui interrogent peut-être de manière [00'04'59] Un peu spécifique, mais certains aspects. [00'05'03] Des situations, des situations d'urgence. [00'05'08] Je vous présenterai cette salle intervention. Il y aura quatre grandes grandes parties. [00'05'15] D'abord poser et prendre le temps. [00'05'18] Une dizaine de minutes de, de poser le contexte et punir les entrées théoriques qui sont les miennes. [00'05'24] Pour voir un peu d'où je parle et puis mettre aussi éventuellement en discussion certains postulats que je vais poser d'entrée. Certains peuvent être un peu. [00'05'34] Choquant. J'ai passé un terme, en tout cas interpellé, donc n'hésitez pas à m'interpeller ensuite sur c'est sur ces postulats. [00'05'42] Mais c'est important de ne de situer de delahousse pas. [00'05'46] Deuxième partie de l'intervention. [00'05'50] Qui portera plus particulièrement sur le fait de rendre compte de ce que c'est que ces exclusions temporaires et de leurs mesures. Il y a très peu de mesures sur ces, ce type de sanction, qui est une sanction relativement dure dans l'arsenal. [00'06'05] Diy répressif à disposition des équipes. [00'06'08] Non que je prendrai le temps de présenter de manière assez détaillée. [00'06'13] Ces résultats. Là, une troisième partie n'en est sonné, dans laquelle je m'intéresserai plutôt au dispositif. [00'06'19] Qui prennent en charge les élèves qui sont temporairement exclus, et là, on touche bien à cette question de la recomposition des espaces scolaires éducatifs. Ces dispositifs, ce sont des dispositifs qui sont portés par des pairs qui sont portés. [00'06'34] Par des associations de prévention spécialisée qui sont portées par beaucoup de structures de l'intervention sociale et du travail social. [00'06'41] En dehors de de l'école et qui pose un certain nombre de questions sur les formes de prise en charge et sur la manière avec laquelle, peut-être, un certain nombre de situations d'urgence- j'y reviendrai- peuvent être masqués malgré. [00'06'54] Une volonté de prise en charge. [00'06'57] Ça nous amène à la quatrième. [00'07'00] Quatrième partie, qui viendra un peu ramasser les différents éléments qu'on aura pu voir avant pour les re positionner autour des des enjeux qu'on discute ensemble aujourd'hui. [00'07'15] Donc première partie. [00'07'18] Autour du, du contexte et de quelques précisions. [00'07'23] Épistémologiques qui permettront de dire un peu de delahousse par. [00'07'28] Premier élément. [00'07'30] Important, celui de que je considère, dans ses travaux avec d'autres, qu'on est dans une période de forte recomposition des espaces scolaires et éducatifs. [00'07'40] Dans les démocraties modernes et que c'est très important pour penser les questions éducatives aujourd'hui, pas seulement les pensées à l'aune des structures du vingtième siècle. Je le dis un peu vite comme ça, mais il y a un enjeu très fort à considérer que les frontières de la prise en charge des enfants [00'07'57] Et des jeunes. [00'07'58] Sont en train de bouger de manière relativement, relativement forte. [00'08'03] Que les territoires institutionnels de l'école, du travail social, de l'intervention sociale, des structures socio-éducatives, socioculturelles sont en train plutôt de s'entremêler que seulement de se distinguer, ce qui avait été un des marqueurs des formes de prise en charge éducative du vingtième siècle. [00'08'23] On voit que c'est ces institutions où ces structures deviennent de plus en plus perméables les unes aux autres, et que c'est un marqueur qui est partagé du point de vue international. Ce n'est pas simplement quelque chose qu'on observe en france. [00'08'38] C'est quelque chose qu'on qu'on observe de manière relativement cohérente dans la plupart des démocraties contemporaines. [00'08'45] Ce set, recomposition des espaces scolaires, éducatifs, elle va de pair- et ça, par contre, c'est un marqueur français très singulier- avec l'affirmation de l'échelon local dans les politiques éducatives. [00'08'58] Qui est relativement une inflammation relativement récente en france, beaucoup plus ancienne dans d'autres pays, beaucoup de pays anglo-saxons en particulier. En france, on considère que c'est depuis une dizaine ou quinzaine d'années, tout au plus on a une accélération. [00'09'12] Deux dispositifs locaux qui sont mis en place, développer, déployer. Avec un changement d'échelle, un changement d'ampleur, ça veut dire quoi? très concrètement? ça veut dire que on n'est plus seulement. Il y a toujours eu des dispositifs locaux, il y a toujours eu une action locale. [00'09'27] Éducative, mais elle n'a pas toujours été structurée comme elle l'est depuis une dizaine d'années. Je vais donner quelques exemples, par exemple sur les collectivités locales et territoriales, les conseils généraux, les conseils régionaux, dans leurs obligations administratives et légales. [00'09'43] Jusqu'à présent, il n'y a pas d'obligation à prendre en charge les aspects pédagogiques ou des problématiques éducatives. [00'09'52] Lié à l'école, par exemple, de manière forte. Pourtant, il y a beaucoup de dispositifs qui se démultiplient, qui se mettent en place depuis une dizaine, une quinzaine d'années, y compris en lien avec l'école, mais pas par des acteurs scolaires. Il y a des politiques locales qui sont développées et qui était inimaginable il y a encore quinze ans. [00'10'12] Une bonne et simple raison si je prends le registre scolaire, mais on pourrait en prendre d'autres sur le le registre scolaire en particulier, il était inimaginable d'avoir des travailleurs sociaux qui puisse s'intéresser à la prendre en charge, la question du décrochage scolaire, par exemple, de manière avec une ampleur. [00'10'31] Relativement forte. C'est le cas aujourd'hui et c'est quelque chose de relativement récent et il faut bien le positionner comme tel. [00'10'40] Deuxième élément de cette recomposition des espaces scolaires et éducatifs: le fait qu'on assiste à une mobilisation d'acteurs pluriels est, là aussi, qui s'accélère avec le temps. [00'10'50] On a des professionnels de l'éducation, on a des professionnels de l'intervention sociale et du travail social, mais on observe le fait que de plus en plus de professionnels du champ éducatif interviennent dans l'école. [00'11'04] De plus en plus aussi d'acteurs scolaires changent de métier. [00'11'08] Évolue pas beaucoup vont vers les métiers du travail social. [00'11'13] Mais en tout cas, on voit bien qu'il y a une une, une mobilité. [00'11'17] Qui est relativement récente et qui témoigne de cette recomposition des espaces scolaires et éducatifs. [00'11'25] Dernier élément sur ce premier point: deux, deux contexte, le fait que on assiste, [00'11'31] Selon les contextes nationaux. [00'11'33] À des recompositions différenciées. [00'11'36] Selon les pays. Je m'explique entre des pays où les systèmes éducatifs, les systèmes d'encadrement de la jeunesse sont plutôt anciens, liés à des révolutions industrielles, ne trouve pas dans dans tout le détail. [00'11'49] Historique. Mais, en gros, dans les pays qui ont massifier leurs systèmes d'enseignement dans les années soixante, dix, quatre, vingt, cette recomposition est plus marquée que dans d'autres pays, les pays dits émergents- je prends des raccourcis de vocabulaire parce qu'on pourrait discuter ces termes-là- mais qui sont des pays très puissants du point de vue économe. [00'12'09] Mike. Je pense à des pays d'amérique latine, par exemple, comme le brésil ou l'argentine, pour ne citer qu'eux, qui sont des pays où cette recomposition est encore très relative, parce que les institutions éducatives sont moins fortes que dans les pays à tradition démocratique plus anciennes. On voit que c'est souvent là-dessus que se se joue les choses. [00'12'28] Et on a un certain nombre de travaux qui attestent bien de ça. Je pense aux travaux d'un carré et paillé, par exemple, qui s'intéresse à la transformation des systèmes éducatifs dans les pays du sud et qui montre que même si on a des tendances fortes à la recomposition des espaces scolaires éducatifs, elle est distincte entre des pays européens et occidentaux en général. [00'12'48] Dans lesquels les institutions se rapprochent les unes des autres de manière de plus en plus forte et des pays en voie de développement dans lesquels les institutions sont plutôt dans une phase d'affirmation de structuration. Mais on peut imaginer, sans avoir une lecture seulement chronologique, mais on peut imaginer malgré tout que finalement, c'est recompose. [00'13'08] Mission soient liées à des mouvements historiques qu'on pourra retrouver, retrouver ailleurs. [00'13'14] Donc ça, c'est un premier élément. [00'13'16] De contexte épistémologique qui me semble important de de rappeler, sur lequel je reviendrai de manière plus illustrative. Là, c'est vraiment. [00'13'24] Pardon, posez les les les grandes notions et les grands axes théoriques. [00'13'31] Desquels je je pars. [00'13'33] Deuxième élément, il y en aura trois en tout. Le deuxième, c'est le fait de considérer, dans mes travaux, [00'13'41] Ce qu'on a appelé les hampes, les nouvelles problématiques éducatives. [00'13'45] Qui sont des qu'on appellera des objets de mobilisation partagée, qui peuvent recouper des situations d'urgence. Ces nouvelles problématiques éducatives, c'est quoi? pour être très concret, c'est par exemple la violence à l'école, par exemple le décrochage scolaire, par exemple les questions de genre. C'est par exemple: [00'14'03] Discrimination, etc. Etc. Des problématiques qui sont qui ont émergé dans l'espace scolaire d'abord, mais dans l'espace éducatif plus largement ensuite, de manière relativement récente. [00'14'17] Souvent ces nouvelles problématiques éducatives. Elles sont travaillées y compris scientifiquement. [00'14'22] Les unes indépendamment des autres. On a des spécialistes de la violence à l'école, on a des spécialistes du décrochage scolaire, on a des spécialistes des discriminations sexuées, racialisées, etc. Et il nous semble- et c'est un travail qu'on a fait avec stéphanie ruby, qui a un intérêt à essayer de penser ensemble ces nouvelles problématiques éducatives- [00'14'43] Et de les penser ensemble avec quatre grandes entrées pour pour les interroger. D'abord, ces nouvelles problématiques éducatives. Elles perturbent ou questionnent le fonctionnement ordinaire de l'école ou remettent en cause ses fonctions sociales élémentaires. C'est des thématiques- je les ai données- qui font que, qui alimentent cette idée d'institutions en crise déco. [00'15'02] En crise. [00'15'04] Qui est en crise toujours depuis en gros qu'elle et massifier. [00'15'09] À un moment donné. C'est aussi interroger cette ce constat. La deuxième élément: elle interroge l'articulation des, des, des [00'15'20] Missions traditionnelles de l'école autour de l'instruction, de la transmission des savoirs et de la construction des apprentissages avec des formes éducatives plus large. C'est quoi? très concrètement? ça renvoie toujours à cet éternel débat que vous connaissez bien, entre écoles comme espace d'instruction ou école comme espace d'éducation, et on pourrait [00'15'40] Repositionner la question sur d'autres espaces éducatifs. On assiste à une forme de scolarisation du ce, du social- c'est des termes qu'utilise chokri belaïd- et on voit de plus en plus de structures socio-éducatives. Non, ce n'est absolument pas le métier que de faire de l'école, finalement, proposer aussi des formes d'intervention très scolaire. [00'16'00] Ou même des thématiques d'intervention qui sont totalement liées à des enjeux scolaires. Par ailleurs, [00'16'06] Troisième élément, ces nouvelles problématiques éducatives. Elles ne peuvent être considérées que comme tel, qu'à la condition qu'elles soient le résultat d'une forme de promotion, de désignation et de publicisation. C'est le terme qu'utilise ces failles, en particulier dans le débat public. [00'16'24] Et qui les rendre, qui les rendent lisibles et intelligibles. Je prendrai un exemple pour essayer d'illustrer ça: l'exemple de la violence à l'école. [00'16'33] Que la violence à l'école aujourd'hui. Moi, je travaille beaucoup cette question-là depuis depuis longtemps maintenant. [00'16'38] Quand je dis, quand on me dit sur quoi vous travaillez en général, je m'amuse pas à répondre: la recomposition des espaces scolaires éducatives, mais parce que cela les joindre. [00'16'47] Jeudi: la violence à l'école. [00'16'49] Et non quand on est la violence à l'école. On a dû avoir du boulot. C'est violences à l'école. Il y a beaucoup de travail. [00'16'57] C'est vrai qu'on ne manque pas de boulot. [00'17'00] Sauf que si on considère ça de manière un peu distancé, [00'17'05] On est là typiquement dans un, un objet sociologique, mais qui est objet aussi un objet médiatique très fort. [00'17'13] Avec, finalement, un décalage extrêmement important entre la réalité sociale de ce qu'est la violence à l'école aujourd'hui. [00'17'20] Et son traitement médiatique, public, politique, qui en fait un problème énorme, alors que, très objectivement, on a des difficultés, on a des, des, des [00'17'30] Ce que dit anne barrère: on est dans un nouvel âge de l'organisation scolaire, avec une multiplication d'incidents, avec tout un tas de choses. Mais si je prends par contre la question des violences les plus durs, les plus les plus spectaculaires, jamais l'école n'a été aussi sûre qu'elle ne l'est aujourd'hui, y compris quand elle était réservée à une petite élite qui était pourtant très, très mobilisée. [00'17'51] Sur. Il y a des travaux historiques très intéressant là-dessus- qui raconte par exemple la manière avec laquelle, chaque année, dans le collège, [00'17'59] Le collège henri quatre à paris, il y avait des émeutes. [00'18'03] Lycéenne qui finissait par des morts, avec des surveillants et des surveillants généraux, je passais des heures dans la salle. [00'18'11] Des surveillants généraux qui étaient pendus. [00'18'13] Dans la cour des établissements fassent pas tout à fait. Vous imaginez la chose aujourd'hui coincée, c'est alors. Ça ne veut pas dire qu'il y a pas de violence à l'école, ça veut simplement dire que c'est typiquement le le le le type d'objets. [00'18'26] Qui peut être considéré comme un objet, qui est devenu un problème public qui fait l'objet d'une attention. [00'18'33] Médiatique particulière d'une attention politique particulière d'une attention scientifique. [00'18'38] Particulière et spécifique. Donc, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'objet, ça veut simplement dire qu'on recompose et qu'on reconsidère l'objet aussi comme un objet et un problème public. En d'autres termes, on va en considérer un certain nombre comme [00'18'54] Comme pertinent. Ça veut pas dire que les nouvelles problématiques éducatives suffisent à dire toute la réalité des difficultés ou des problèmes. [00'19'02] Que rencontre l'école ou les structures socio-éducatives. C'est simplement celles qui vont être l'objet d'une attention publique, médiatique, politique, scientifique, spécifique. [00'19'13] Dernier élément. Donc, bon, ça, je l'ai déjà dit. Elles sont désignées au travers d'objets comme l'échec scolaire, la violence à l'école, le décrochage de discriminations ethniques, racialisés, etc. [00'19'22] Et donc, c'est autour de ces problématiques éducatives que s'organisent les alliances éducatives dans des espaces scolaires et éducatifs recomposés. Je m'explique: c'est bien souvent sur ces thèmes-là- pas seulement sur ces thèmes là, mais beaucoup sur ces thèmes-là- que l'on va voir se rencontrer des professionnalité qui, jusqu'à présent, étaient plutôt séparées. [00'19'42] L'exemple des peureux est assez significatif par rapport à ça. Mes pères, eux, vont travailler ces questions de l'échec scolaire. C'est question du décrochage scolaire et d'autres questions encore. [00'19'52] Des structures jeunesse, des associations de proximité vont travailler ces questions et ces objets-là. Et donc, on voit bien, et il ne s'agit pas de dire que ce n'est pas pertinent de les travailler, mais il s'agit de de penser la manière avec laquelle, finalement, on en vient à voir des lignes qui bougent sur les espaces institutionnels. [00'20'13] Des institutions les unes par rapport aux autres, les territoires des prises en charge de la jeunesse, en particulier, sont en train de bouger fortement par rapport à ces, à ces éléments-là, bien entendu, il faut pas non plus réduire à ses seules questions- là, je ne traite pas là- des aspects socioculturels, culturels, qui [00'20'33] Norme est, mais ce n'est pas mon objet, dans le cadre d'objets qui sont plutôt ceux de la marge, de la déviance du problème, pour nous dire de manière très, très générique: [00'20'44] Alors on observe cette, cette évolution très forte, très forte, dennis. [00'20'48] Dernier élément: [00'20'50] De contexte, quelque chose là aussi, qui est qui, qui me semble. [00'20'54] Vraiment très, très important. [00'20'56] Le fait qu'on observe, dans cette recomposition des espaces scolaires, éducatifs, l'émergence, l'accélération. [00'21'03] De la présence des fameux dispositif. [00'21'07] Je suis sûr que, comme on a une salle composée en partie de deux personnes mobilisées sur le terrain éducatifs, vous avez tous la connaissance de multiples, voire d'une multitude de dispositifs spécifiques d'intervention. [00'21'22] Qui permettent la prise en charge d'un certain nombre de problèmes de questions. [00'21'27] Assez fort. [00'21'30] Ces dispositifs. C'est quelque chose qui est très issu du monde du travail social, de l'intervention sociale, qui était assez peu marquée dans le secteur de de l'école. [00'21'40] Et en france en particulier. C'est moins vrai dans d'autres pays, mais en france, c'est un marqueur important. On est dans un système. [00'21'47] D'école qui était très centralisée, très descendante, l'éducation nationale, très peu de place à aux espaces locaux. On sait que depuis deux mille cinq, il y a beaucoup de choses qu'on très fortement et évolué par rapport à ça. Je rentre pas dans le détail- et on a vu l'émergence de beaucoup de dispositifs dans l'école, autour de l'école. [00'22'07] Que barère dans une, dans un article de deux mille treize. [00'22'12] Elle propose trois, trois marqueurs pour pour définir ces dispositifs et je je pense qu'ils sont vraiment très, très, très opérant sur les questions qui nous, qui nous intéresse aujourd'hui. Mendy. [00'22'24] Les dispositifs émergent autour d'eux. D'abord, d'un rapport singulier de la structure à son territoire. Un dispositif, ce n'est pas un dispositif national. Un dispositif, c'est quelque chose qui répond à un besoin particulier, à un besoin local spécifique et particulier. Ce n'est pas une moi qui va dire ce qu'est un dispositif. D'accord, on est sur quelque. [00'22'44] Chose de plus immédiat, de plus lié à l'échelon local. Donc, ça recoupe ce que je présentais tout à l'heure sur la mobilisation de de l'échelon local. [00'22'54] Deuxième élément: on est sur un rapport singulier. [00'23'00] J'ai oublié de mettre mon chronomètre en marche. [00'23'02] Un rapport. [00'23'04] Singulier au public visé. Je voulais beaucoup insister là-dessus. [00'23'08] Entre traitements ciblés et universaliste. Ça veut dire quoi? ça veut dire que on est dans un moment aussi de l'action sociale, de l'intervention sociale, de l'action éducative, ou la désignation des publics n'est plus une désignation universelle comme elle a longtemps marqué. [00'23'26] Les politiques éducatives, qu'elles soient locales, nationales, voire internationales, au travers des des grandes wenger. [00'23'33] Ou d'institutions comme l'onu, dans la prise en charge des enfants et des jeunes, et c'est très vrai pour les enfants et les jeunes, même si c'est aussi vrai pour d'autres types de de population. [00'23'44] Qu'est-ce que ça veut dire très, très concrètement? ça veut dire, par exemple, que on en est sur des systèmes de désignation qui ne considèrent pu des niveaux et des bassins, par exemple des bassins territoriaux de manière générale, qui diront: mais tous les enfants et les jeunes de ce territoire ont droit à une prise en charge spécifique, parce qu [00'24'03] C'est un territoire ségréguées ou en difficulté. Ça existe encore, bien sûr, mais en termes de tendances qu'on voit de plus en plus arriver, c'est plutôt la désignation de ces territoires spécifiques dans lesquels, effectivement, il y a une concentration de populations dites en difficulté. Mais encore faut-il que lesdites populations, c [00'24'23] Sois prête. [00'24'25] Soit. [00'24'28] En mesure de mériter la prise en charge dont elles peuvent faire l'objet. [00'24'32] Évidemment, c'est moins vrai pour des cas extrêmement difficiles, extrêmement lourds, tels que les présenter bernadette ce matin. Mais de manière plus générique, je vais vous donner un exemple: l'éducation prioritaire en france. [00'24'43] Il y a un certain nombre de travaux qui montrent sa trame. Ça a très bien, c'est une tendance assez générale. Depuis, en gros, les années deux mille, on est passé d'une logique de zone- les ep- à une logique de plus en plus ciblée d'abord sur les établissements et puis ensuite sur les individus. Quelque chose qu'avait bien illustré ce mouvement là, mais qui est toujours d'une certaine actualité en deux mille six peu. [00'25'04] Que vous vous souvenez, on avait créé les internats d'excellence. [00'25'07] Les internats d'excellence, c'était dire: on va plus aider tous les enfants de zep à mieux réussir. [00'25'13] On renverse la manière avec laquelle on considère ça. On dit: on va permettre aux élèves les plus méritants. [00'25'20] De réussir et d'avoir accès aux meilleures écoles et donc de créer quelques internats d'excellence- il y en a une dizaine sur le territoire- qui doivent permettre d'accueillir ces élèves méritants et de leur donner. [00'25'35] Plus, le fameux, fameux slogan: donner plus à ceux qui ont ceux qui ont moins. Sauf qu'en termes de proportion, on passe de politique dans les années quatre, vingt quatre, vingt dix, qui donnent plus, même si on peut discuter ce plus, mais ce n'est pas l'objet d'aujourd'hui, mais on pourrait vraiment discuter juste un chiffre quand même, parce que ça [00'25'54] Préoccupe toujours. En deux mille dix, il y avait eu un en deux mille douze, un rapport de la de la cour des comptes qui montrait que l'etat investissait plus dans n'importe quel collège parisien que dans un collège. [00'26'10] Deux rep fin de de zep à l'époque de de rares. [00'26'14] Donc de l'éducation prioritaire de l'académie de créteil. [00'26'17] Et pourtant, c'était eux qui étaient censés être prioritaires. Mais quand on regarde au final, [00'26'21] Les dotations et l'inégalité de dotation entre les académies faisait que les des académies les plus en difficulté. C'est le cas de créteil, de versailles, de strasbourg, de marseille. [00'26'30] En particulier, était nettement moins doté d'autres académiquement. C'est une parenthèse. [00'26'35] Ce qu'il faut retenir là, sur cette question du rapport singulier pour au public visé, c'est cette, ce glissement vers le fait qu'on soit de plus en plus sur des publics dits méritants, sur des publics qui doivent faire la preuve de leurs capacités. [00'26'50] A être pris en charge. [00'26'52] Isabelle astier, le monde très bien dans un ouvrage que je vous recommande parce que c'est un des rares ouvrages qui qui travaille à la fois la question sociale et la question éducative. [00'27'00] Qui s'appelle les nouvelles règles du social, qui est un ouvrage qui est paru en deux mille sept et qui renvoie très, très bien à ça. Comment finalement, sur les populations les plus en difficulté? [00'27'11] On renvoie quand même une part de la responsabilité de la prise en charge à cette population. Il faut quand même, même si elles sont en difficulté, qu'elles se montre en capacité de d'être d'être prises en charge. Et les dispositifs sont des dispositifs qui visent des publics particuliers, pas seulement sur le seul aspect. [00'27'31] Deux du mérite, mais aussi sur le fait que ils visent des populations spécifiques, par exemple les élèves dits en décrochage, par exemple les élèves identifiés comme à risque pour tout un tas de sur tout un tas de de deux registres. [00'27'47] Donc, c'est pas des dispositifs qui s'adressent à tous ces dispositifs qui s'adressent à quelques-uns parmi une population. [00'27'53] Plus large. [00'27'55] Troisième élément: [00'27'56] De ces dispositifs, le fait que il pose un rapport singulier à l'organisation et à ses temporalités. C'est quelque chose de très important. Là aussi, c'est pas des politiques publiques lancées. [00'28'07] Avec un grand barouf, huit ministres présents, etc. On est pas sur ses registres là. On est sur des dispositifs qui renvoient au pouvoir des acteurs locaux d'agir. [00'28'17] Et avec cet impératif de l'action est souvent de l'action dans l'urgence, au sens où on a identifié un problème sur un terrain, sur un territoire, on doit pouvoir mettre en place une réponse politique, institutionnelle, éducative, sur le champ qui nous, qui nous intéresse ici, et on va mettre en place un dispositif, donc un dispositif de réussite. [00'28'37] A l'école, un dispositif de prise en charge du décrochage, un dispositif d'accès à la culture des jeunes, un dispositif de, etc. Etc. Qui vient traduire une politique. [00'28'47] Local, en sus de politique nationale éventuellement, mais un marqueur très fort sur le fait que on a constaté, on a diagnostiqué des besoins spécifiques sur un territoire qui soit en général pas si spécifique que ça, mais les acteurs locaux considèrent que inné, ce sont des des des des choses particulières qui nécessitent une intervention et la force. [00'29'07] Dispositif, c'est qu'elle le permet. [00'29'09] Sont des. Finalement, si on prend une image, la politique publique, c'est une armée qu'il faut organiser, réglementer, etc. Le dispositif, c'est un petit commando qui va très, très vite à mettre en place, c'est des cellules, c'est des choses dont on voit vraiment, il y a, il y a un basculement à partir des années deux mille. [00'29'30] Une accélération, depuis deux mille dix, à la démultiplication de ces types et de ses formes d'intervention. La [00'29'42] Donc l'enjeu- je rappelle un reste- c'était vraiment de situer quelques grands axes. [00'29'47] Théorique et épistémologique. Alors c'est toujours difficile à deux heures et demie. [00'29'51] Après le repas: [00'29'52] Mais si je le mets à la fin, ça ne fait pas, parce que ça m'obligerait à revenir systématiquement sur sur plein de choses. Mais on s'approche. [00'30'02] Deux choses un peu plus. [00'30'05] Un peu plus significative du point de vue du deux deux des résultats de recherche. [00'30'12] Avec donc l'après, je vous présente ce travail sur les exclusions temporaires, que j'utilise ici comme un révélateur des tensions à l'école et qui permet de réinterroger un certain nombre de choses autour du caractère d'urgence. Je vous ai dit, je viendrai à l'urgence plutôt en fin d'intervention pour pour ramasser et remettre tout ça en perspective. [00'30'34] Point, juste pour qu'on parte tous à peu près sur la laine. [00'30'40] Les mêmes considérations sur ce que c'est que ces exclusions temporaires. [00'30'44] Donc dont je vais vous parler après. Les exclusions temporaires sur les textes prévoient que ce sont des mesures qui doivent être exceptionnelles. [00'30'52] C'est ce que prévoient les textes. Il y a eu plusieurs réformes. Deux de ces textes [00'30'57] Qui sont liés au code de l'éducation, qui sont liées à ce qu'on appelle [00'31'00] D d? c'est pas le code. J'ai perdu les mesures disciplinaires dans le second degré. [00'31'06] Avec des choses extrêmement balisé. Je vais pas rentrer dans le détail de tout, c'est pas l'enjeu, mais simplement dire que ces exclusions temporaires, elles sont limitées à huit jours maximum. C'était trois semaines avant deux mille cinq. Après deux mille cinq, on est passé à huit jours maximum. [00'31'22] C'est des exclusions qui sont à la seule sous la responsabilité des chefs d'établissement. [00'31'28] Légalement, c'est qu'il y a que le chef d'établissement qui peut promulguer des exclusions temporaires. [00'31'33] La réalité est dans la vraie vie, mais beaucoup de de ces pays en particulier, [00'31'38] Qui ont une délégation de fait de la part du chef d'établissement pour promulguer ces exclusions temporaires. [00'31'46] Elles sont parmi les sanctions les plus dures à la disposition des personnels scolaires. [00'31'52] Après les exclusions temporaires, c'est l'exclusion définitive. [00'31'55] Là une précision: je vais parler seulement d'exclusion temporaire externalisée, c'est-à-dire dans les chiffres que je vais vous présenter. [00'32'03] Le texte législatif prévoit que une exclusion temporaire [00'32'07] Peut être faite à l'intérieur d'un établissement non prise en charge et continuité éducative dans un établissement pendant le temps de l'exclusion. Il y a l'obligation légale pour les acteurs scolaires de s'assurer de la continuité scolaire et éducative du parcours des élèves pendant le temps de leur exclusion, donc en d'autres termes, pendant les trois jours gamin est pas à l'école ou les quatre jours où les cinq jours [00'32'28] Les six jours, les huit jours, il est censé non seulement avoir du travail, mais en plus pouvoir rattraper le travail. [00'32'35] Qui est fait pendant le temps de son absence. En d'autres termes, ce que pensent les textes, c'est l'idée que il n'y a pas de double peine: le fait d'être à la fois exclu du temps scolaire et, en plus, d'être largué. [00'32'46] À son retour. [00'32'48] Absolument pas le cas. Qu'on soit très, très clair par rapport à ça. Il y a très peu d'établissements, il y en a quelques-uns, qui mettent en place cette continuité éducative, mais il y en a extrêmement peu. Moi, je parlerai là des exclusions temporaires et externalisées, et pas des exclusions temporaires internalisée. Il y en a quelques-unes, mais là encore, c'est très, très marginal, même si on voit que [00'33'08] Ça commence à venir. [00'33'10] Pourquoi on a travaillé cette question des exclusions temporaires, parce que il y a une corrélation très forte, que monte déjà beaucoup de travaux sur la la question, entre les exclusions scolaires et puis les phénomènes de décrochage, voire de de rupture scolaire. On a des liens, y compris de causalité, qu'on ne trouve pas si fréquemment que ça en matière d'éducation, qui sont [00'33'30] Extrêmement fort. [00'33'31] Sur le l'usage et le registre de l'exclusion temporaire. Il y avait ce premier argument là. L'autre argument, c'était con j'ai mené des des travaux sur d'autres questions dans les établissements scolaires et on constatait qu'il y avait un volume d'élèves exclus extrêmement significatif. [00'33'48] Avec parfois des tiers de classe entière, avec des élèves exclus temporairement. Et quand on a essayé d'avoir les chiffres sur les académies de créteil et de versailles, sur lesquels on travaillait, on a réussi à avoir aucun chiffre. Et plus que de ne pas avoir de chiffres, on a constaté qu'il y avait, de la part de l'institut, [00'34'08] Eussions scolaires. Un certain embarras sur ce sujet-là. [00'34'12] Quand on disait: mais combien est un gamin temporairement exclu? là, on nous répondait presque toujours. Je vais vous donner les chiffres des conseils de discipline. [00'34'21] Non, ce n'est pas. La question n'était pas tout à fait. Celle à la question, c'était: combien d'exclusion temporaire? les conseils de discipline, c'est quelque chose de complètement différent. Là, on a l'obligation légale d'avoir ces signes, des signalements et des remontés au rectorat, pas sur les exclusions temporaires. Et on a constaté que non seulement, il y avait une sorte d'invisibilité de ces rues, [00'34'41] Montée, mais que, même s'il n'y avait pas de chiffres officiels, il y avait une, une, une préoccupation très forte des acteurs éducatifs. [00'34'52] Et des acteurs institutionnels sur le fait que [00'34'56] Cette proportion d'actions temporaire était très forte, mais sans avoir de chiffres. Donc il n'en fallait pas plus pour qu'on s'y intéresse. [00'35'03] Ça faisait pas très, très plaisir et, en plus, on n'avait pas vraiment de de chiffres. Donc, on a essayé de travailler sur cette question-là. [00'35'13] Juste en quelques mots. [00'35'17] Je ne vais pas m'appesantir. Mais là aussi, c'est l'enjeu pour moi de vous présenter ces éléments-là. C'est en rester à une présentation de résultats. [00'35'27] Brut et surtout que il y a pas mal de de tableaux de chiffres, etc. Ça peut paraître un peu un peu. [00'35'33] Lointain ou froid. [00'35'36] On a travaillé ces questions sur plusieurs années, avec une première phase exploratoire dans trois départements. [00'35'42] Quatre vingt treize, soixante dix sept, quatre vingt onze. [00'35'45] Et on a pu travailler- c'est cette question- que parce qu'on avait des relais dans les établissements. [00'35'53] Scolaire en particulier. [00'35'55] Quand on faisait des demandes officielles de remontée des exclusions temporaires, on n'arrivait pas du tout. [00'36'01] Donc, je vais être très transparent là aussi. [00'36'03] On a réussi parce que moi, j'étais, j'intervenais dans le master deux. [00'36'09] Maif. C'est donc au fur et à mesure des années, mais j'ai un réseau de sur l'académie de créteil qui est extrêmement fort et extrêmement précieux. [00'36'18] Je leur fais une spéciale dédicace à la caméra, s'ils me regarde après au moment du montage, tout ça. [00'36'24] Parce que sans eux. [00'36'26] Y avait pas de remontée de ces données. [00'36'29] Il y avait quelques profs, il y avait aussi des chefs d'établissements croisés dans des des réseaux syndicaux ou militants par ailleurs, mais c'était quand même beaucoup les cèpes et beaucoup d'essais sur notre échantillon. Je vous présenterai en détail après qui n'ont pas remonté ces informations là officiellement. [00'36'46] Dire qu'on a accepté la mise en place d'un protocole de recension interne à la vie scolaire, qui nous ont fait remonter parce que les chefs d'établissement ne souhaitaient pas que ce soit remonté et trouvé que c'était une donnée trop sensible pour prendre le risque de dévoiler le volume de ces exclusions temporaires. Ce n'était pas systématiquement le cas. Il y a quand même eu un certain nombre d'établissements et [00'37'06] Prix. On a fait des restitutions en établissement sur ses ses relevés. [00'37'12] Mais très majoritairement quand même, c'était des données plutôt données en. [00'37'18] En vis-à-vis. [00'37'22] Au départ aussi, je vous dis tout comme ça: [00'37'24] On est à l'aise. On avait imaginé, vous savez, le vrai fantasme de sociologue. On avait une grille de deux mesures, de ces exclusions temporaires, avec tout un tas de détails sur les motifs leur le prof. [00'37'40] Presque le temps qu'il faisait enfin un truc. On avait près d'une quinzaine de variables, et puis, au bout d'un mois, l'essai en question, nous ont rappelé, nous ont dit: vous êtes gentil, mais fait-on un peu de choses à faire? donc, là, c'est pas possible de le renseigner comme ça, c'est trop détaillé. Et c'est comme ça qu'on en est arrivé à détailler seulement quatre variables: le relevé du nombre d'exclusions prononcée par semaine. [00'37'59] La durée de chaque exclusion, le sexe de l'élève exclu et sa classe. Il y a un truc qu'on aurait voulu garder, mais qu'on n'a pas pu garder, c'est le prof. [00'38'09] Et on ne l'a pas gardé pour des raisons, y compris éthiques, parce que on avait des remontées. On a commencé à coder le nom des profs pour, parce que si on a une remontée nominative, on rentre dans des circuits ou on ne peut pas se contenter d'être sous le manteau. En gros, [00'38'24] Mais le codage des profs, ça rajoutait vraiment beaucoup de contraintes pour laisser les collègues qui faisaient le boulot sur le terrain de recension de se rappeler que mes primes, c'était m grecque et x, c'était m machin. Donc, on apprend: n'a pas fait ça, et c'est une vraie limite. Mais j'en dirai quelques mots après. [00'38'44] On a eu. [00'38'46] Des renseignements mensuels sur sur deux années. [00'38'51] Par quatre vingt pour cent de ses quinze pour cent personnel de direction, quatre pour cent d'enseignants et, à chaque fois, évidemment, la garantie de l'anonymat des établissements et des personnels qui ont, qui ont participé à cette enquête. C'est quelque chose, et c'est un travail qui est toujours en cours dans certains établissements, mais on a on a arrêté dans un très grand nombre d'établissements, puisque là on est arrivé. [00'39'12] A travailler dans soixante seize établissements. Donc, les chiffres que je vais vous présenter sont tirés d'une enquête sur soixante seize établissements. [00'39'19] J'ai, j'ai. Les tableaux je vous présente sont très simplifiés. Ça n'a pas pris plein de précautions statistiques sur les écarts de moyenne, sur des choses comme ça. [00'39'28] Pour les rendre intelligibles. [00'39'30] Ensuite, vous voyez aussi qu'on a des mois où on avait moins d'établissements qui répondaient et d'autres, moi, on n'avait plus d'établissements qui répondaient. Donc qui, c'est des chiffres. [00'39'41] Qui sont produits avec des limites, mais quand même sur des échantillons qui sont qui nous semblent particulièrement. [00'39'50] Significatif, à défaut d'être représentatif. [00'39'54] En tout, ces soixante seize établissements, ça représente trente huit min. Six cent soixante quinze élèves, et vous voyez aussi que c'est pas un échantillon représentatif. [00'40'02] Deux, deux, aucune académie, puisque quatre vingt onze à l'académie de versailles, de quatre, vingt treize et soixante dix sept l'académie de créteil. C'est volontairement qu'on a fait ça, qu'on a mis des établissements d'autres académies, pour pas qu'on dise après: c'est un échantillon de l'académie de créteil. [00'40'17] Y a beaucoup d'établissements de la scène s'ennuient parce que c'est là qu'on a beaucoup de réseau. Donc, c'est pour ça que je dis aussi: c'est pas représentatif ni de la seine-saint-denis, ni de l'académie de créteil, c'est juste un grand nombre d'établissements. On a été voir un petit peu ce qui se passait et ce qui se faisait avec certaines limites. Il y a des établissements de l'éducation prioritaire, mais il y a pas que des [00'40'37] Établissement de l'éducation prioritaire. Vous voyez, et sur l'ensemble des élèves, on a treize pour de filles et quatre. Vingt sept pour cent garçons ont été temporairement exclus sur ses relevés. Je reviendrai aussi éventuellement par la suite. [00'40'53] Ça va. [00'40'56] Maintenant on arrive au résultat. [00'41'04] D'après vous sur un établissement moyen? [00'41'09] Combien on a, on va dire, un établissement de six cents élèves. [00'41'14] Combien on a d'exclusion. [00'41'17] Par moi, ou plutôt combien on a d'élèves exclus par mois. [00'41'20] Une proportion d'après vous. [00'41'25] Vous diriez quoi: [00'41'27] On prend un mois. Alors, je prends pas le mois de janvier, je prends pas le mois de décembre. [00'41'32] Ce que ces adeptes des gens de l'education nationale de la rue m'attendais, ça dépend septembre, janvier, et ils auront raison. [00'41'39] Donc, moi, je suis, voila, je suis sur la moyenne sur un mois, sans enjeu, sans conseil de classe, sans tout ça. [00'41'48] Un mois ordinaire, vous diriez quoi? [00'41'53] Non, le nombre d'élèves exclus. Nash ne parle pas du nombre de journées d'exclusion. Ça, c'est ma deuxième question. [00'41'59] La première, c'est combien d'élèves sont concernés dans un établissement de six cents élèves en gros? [00'42'05] Par mois sur l'exclusion temporaire d'après vous. [00'42'11] Quatre. [00'42'17] Design. [00'42'22] Je vais quinze à droite. [00'42'28] Par mois, par mois, par mois. [00'42'32] Vingt cinq attention. [00'42'36] Six cent, jeudi six cents. [00'42'38] Six, sans moi ordinaire. On va prendre le moins de le mois de mars, un mois calme. [00'42'44] Mois de mars. Six cents élèves, établissement ordinaire, il n'est pas classé, je ne sais pas quoi, et c'est une normalité. [00'42'55] Donc on est entre quatre et vingt cinq. [00'43'01] Alors, comme tu me poses des questions compliquées, [00'43'06] Je vais en prendre une autre. C'est combien de journée d'exclusion? [00'43'11] Comme ça t'as trois jours. Un combien ça représente. [00'43'16] Voyez si on prend quatre élèves. [00'43'19] Été exclu trois jours en moyenne. Ça fait trois fois quatre quoi. [00'43'24] Combien, d'après vous, est-ce que vous avez une idée de la proportion? [00'43'34] C'est plus dur. [00'43'41] Combien. [00'43'44] Deux jours en moyenne d'exclusion. [00'43'48] Mais alors au final, donc, si on dit, il y a en gros et à vingt, vingt, trois journées, [00'43'54] Dans deux mois. [00'43'58] C'est quoi? c'est une cinquantaine, une centaine. [00'44'00] Vingt cinq n. [00'44'04] Trente. [00'44'06] On se met d'accord sur trente. [00'44'10] Non, je sens qu'il y a pas un enthousiasme. Alors il y a trente. Et à quoi d'autre? [00'44'16] Combien tu dis. [00'44'17] Vingt cinq. [00'44'19] Tu pinaille. [00'44'24] C'est comme le jeu en train de me dire. En fait, ça fait très. [00'44'28] Dans le le truc quand je regardais quand j'étais petit. [00'44'34] Une famille en or. [00'44'35] Un un petit peu les exclusions. [00'44'40] Vingt cinq trente. [00'44'43] Soixante quinze. [00'44'46] Ok. [00'44'49] Très bien, ça rigole pas. [00'44'54] Alors ça, ça vous présente les résultats. [00'44'58] De cette enquête par moi. [00'45'01] Vous voyez sur cette colonne, là, vous avez le nombre d'élèves exclus. [00'45'07] Ce que ça représente sur chacun des mois, sur les soixante seize établissements. [00'45'11] Ok, là vous avez le nombre d'élèves exclus en moyenne par mois et par établissement. [00'45'18] Donc ça veut dire qu'on est à quarante cinq élèves exclus temporairement. [00'45'23] En septembre, en moyenne par mois et par établissement. Si un élève a été exclu deux fois, par contre, il compte deux fois. [00'45'31] Ça peut, ça peut arriver, parce qu'en septembre, comme ça fais pas ça fait. Bref. [00'45'36] En par jours ouvrés dans l'établissement. Ça nous fait chaque jour une moyenne de deux virgule. Cinquante-quatre élèves l'un, par exemple, qui sont exclus temporairement. Mais on est en octobre, on a une forte, forte augmentation à sept, vingt neuf. [00'45'53] Et là, vous avez la précision du nombre de jours ouvrés selon les mois sur cette année-là. [00'45'58] Ok. [00'45'59] Tout ce que je vais vous présenter, la fin, pas tous, mais cet aspect exclusion, vous le retrouvez de manière détaillée dans un, dans un article de deux lits, j'y s. [00'46'09] Qui s'appelle les exclusions temporaires, une routine punitive, et il est en libre accès en ligne. Je vous donnerai les coordonnées à la fin, si ça vous intéresse, pour aller voir deux de plus près. [00'46'19] Donc, vous voyez que sur nos, sur nos chiffres là, ce que vous évoquez, ont été entre quatre et vingt cinq élèves, dont on voit qu'on est vraiment très au-dessus. [00'46'30] Sur une moyenne d'établissement. [00'46'35] Pareil sur le nombre d'élèves exclus ou bien le nombre de journées de l'exclusion. Une précaution cependant: là on a un effet, on a une moyenne. [00'46'45] Du coup, ça veut dire quoi? ça veut dire que on a en fait une volatilité. [00'46'49] Des. [00'46'50] Des deux. [00'46'53] Du nombre d'exclusions. [00'46'54] Qui est assez significatif, et des établissements qui excluent vraiment beaucoup, et des exclus des établissements qui excluent vraiment peu. [00'47'01] Mais la moyenne, évidemment, va écraser ces différences. Là donc, je reviendrai sur ces différences. Mais malgré tout, avec des chiffres comme ça, ça veut dire qu'on a près de la moitié, voire les trois quarts de l'échantillon qui sont sur des exclusions forte, voire très forte. [00'47'20] Il y a deux chiffres sur lesquels je voudrais attirer votre attention. [00'47'26] Il y a d'abord- vous voyez que on est pas sur quelque chose de régulier. [00'47'30] S'avère que, selon les mois, on a une différenciation du nombre moyen d'élèves exclus. [00'47'37] Vous voyez que le mois de septembre, on est à deux cinquante quatre. On a octobre, à sept vingt neuf. [00'47'42] Ça augmente, la ça re diminue, augmente, sa re diminue, etc. [00'47'46] Comment vous vous comprenez ce chiffre, la sept vingt neuf. [00'47'52] Pourquoi- et on l'a sur deux ans, et on l'a vérifié sur deux ans- on a une explosion en octobre. [00'47'57] Quelles sont vos hypothèses pour ça? [00'48'02] Ouais, mais là t'es, en octobre. [00'48'16] Ouais, donc, de fait, c'est effectivement y a ça, il y a des élèves qui sont: [00'48'23] Qui sont ainsi touchés. Mais qui sont ces élèves? [00'48'27] Si tu. [00'48'30] Ouais, mais ça te fait quand même beaucoup d'élèves mal orientés lin. [00'48'38] Ça, c'est toutes classes confondues. [00'48'40] Ouais. [00'48'48] Ouais. [00'48'53] C'est. [00'48'57] Ouais, c'est, ça peut être avant les vacances, mais mais sur les autres, moi aussi, il y a, tu vois, sur les autres mois, il y a aussi les vacances de pâques, les vacances de. [00'49'09] D'après vous, si on prend en sixième, cinquième, quatrième, troisième, c'est plutôt lesquels? [00'49'15] En octobre. Je parle en octobre. [00'49'19] Le quatrième, troisième. [00'49'41] Hum, hum et bienveillant à l'égard des sixièmes. [00'49'57] En fait, c'est les élèves de sixième et cinquième qui sont massivement exclus sur le mois d'octobre et c'est ça qui explique l'explosion par rapport aux autres mois. [00'50'06] Si on regarde les chiffres, vous voyez, là on a quarante six pour cent des élèves exclus. [00'50'11] Qui sont des élèves de sixième en septembre. Vingt quatre pour cent qui sont des élèves de cinquième. Quarante sept pour cent. [00'50'18] En octobre et trente deux pour cent. [00'50'21] Sur les élèves de cinquième et vous voyez qu'après les répartitions, elles sont beaucoup moins marquées. [00'50'26] Là, c'est vraiment septembre-octobre. C'est très fort si je le présente autrement. [00'50'32] Si je réunis sixième, cinquième, quatrième, troisième, vous le voyez très nettement. [00'50'36] Parce qu'on a un début d'année qui est très marqué par des exclusions temporaires vers les petits, les sixièmes et cinquièmes. [00'50'43] Et après, en revanche, on a une augmentation sur les mois de janvier, février et mars, un grand classique pour mes bahuts et dans les établissements. Sur la deuxième partie de l'année, on a les grands contient. [00'50'55] À utiliser contient moins que au début de l'année et on voit là les le rapport finalement s'inverser. Mais c'est c'est ça qui est très marquant sur ce, sur ces chiffres, là, c'est le fait qu'on a une concentration des exclusions temporaires sur des élèves très jeunes et qui vont- nous, c'est notre analyse aussi- qui vont. [00'51'15] Dans le sens d'une affirmation d'un cadre scolaire en rupture avec le cadre scolaire précédent. [00'51'20] Une affirmation aussi du pouvoir des adultes sur les élèves. [00'51'25] Qui marque un niveau d'exclusion et de recours à l'exclusion très fort, malgré le fait que ce soit une mesure exceptionnelle. [00'51'33] Un censé être une mesure exceptionnelle. [00'51'36] Et vous allez voir pourquoi ça va rejoindre une interrogation sur le caractère d'urgence et que ça peut être quelque chose d'assez révélateur d'effets pervers d'un certain nombre de choses. [00'51'53] Ça va sur ça. S'il y a des questions sur ce tableau et ses premières données, [00'52'02] Vous êtes dégouté, en fait. [00'52'07] Julie. [00'52'12] Parce que les grands sont plus là, en fait. [00'52'15] Donc là, la les qu'à noël. Du coup, l'écart proportionnel fait que les, même si c'est pas trop en nombre, c'est proportionnellement, ça retouche plus les petits que les grands, parce que les grands sont, et en particulier les grands, les plus en rupture ou les plus en opposition à l'école, sont plus là. [00'52'31] Nous, l'hypothèse qu'on fait et qu'on formule, et vous allez voir qu'on l'a retrouvé après sur d'autres, d'autres aspects de ce travail. [00'52'38] C'est que, finalement, l'exclusion temporaire est devenue une sanction ordinaire. [00'52'42] Elle a plus du tout de caractère exceptionnel. [00'52'44] C'est une sanction qui est très peu coûteuse dans les établissements. Une heure de colle, c'est plus contraignant qu'une exclusion temporaire. De fait, une heure de colle, il faut l'encadrer pour accueillir le gamin, faut le gérer. Une exclusion temporaire, il y en a pas, il y en a pas besoin. C'est une sanction, nous disent les chefs d'établissements, dont c'est la responsabilité de la donner ou pas. [00'53'04] Qui est perçu comme la seule sanction vraiment significative par beaucoup d'équipes éducatives. Là encore, je parle de manière un peu générique. Il y a évidemment des équipes ou c'est pas le cas, mais de manière générale, on voit qu'il y a une sensibilité très forte à cette question de l'ordre scolaire, de la déviance à l'ordre scolaire qui appelle une manifestation. [00'53'24] Au nom de la solidarité de l'équipe de direction, donc très souvent les équipes pédagogiques. [00'53'30] Considère qu'elle passe d'abord par une exclusion temporaire. Pas systématiquement, mais c'est vraiment un des marqueurs qui permet d'expliquer cette explosion du nombre d'exclusion temporaire. [00'54'04] Regardez, je vais vous montrer quelque chose. [00'54'13] Là. Quand j'arrive là dans un mois, j'ai fini. [00'54'17] Et j'ai mis bonus. [00'54'20] Si la question distinction fille garçon est posée. [00'54'26] Donc. [00'54'29] Je vous dirai ça en bonus. [00'54'49] Non sur les motifs, mais on peut déjà dévoilé sage, mais je vais revenir. Mais la grande difficulté, c'est qu'on [00'54'56] Il y a deux aspects. Le premier aspect, qui est sur le fait que cette sanction soit devenue d'un usage ordinaire. Si elle est devenue d'un usage ordinaire, il y a deux hypothèses: soit c'est une guerre permanente dans les salles de classe et donc ça va dans le sens aussi d'une forme de spectacularisation de la violence à l'école. [00'55'15] De tout ça, nous, ce qu'elle ne sait pas, ce qu'on observait du point de vue ethnographique dans les classes, dans les établissements. [00'55'22] C'est un travail que j'ai fait aussi avec deux doctorantes, julienne garnier et myriam wolinski, qui ont fait beaucoup de terrain dans ces établissements. [00'55'31] Et c'est pas du tout ce qu'on ce qu'on ce qu'on a constaté. Y a des difficultés, il y a des difficultés, il y a des incidents liés à tout ça, mais les motifs, très souvent, sont des motifs qui renvoie plutôt au danger de la mise en scène de l'enseignant ou de l'enseignante face à sa classe que à un événement qui est [00'55'51] Advenu et qui nécessitent l'intervention d'une sanction de ce type-là. Je m'explique ce qu'on nous renvoie beaucoup et quand j'ai des entretiens avec des enseignants et des enseignantes, c'est: je peux pas laisser passer ça parce que c'est risqué par rapport aux autres exemples. [00'56'09] Un gamin qui lève les yeux au ciel. [00'56'11] On a trouvé beaucoup de billets sur insolence, puisque les motifs après [00'56'15] On pourrait revenir à nos traces. [00'56'18] Sur les fiches d'incidents, etc. Ce n'est pas toujours très, très, très étayé. Quoi, ces insolences? insolence: trois jours d'exclusion demandée. Insolences répétées. [00'56'27] Et quand on creuse, on a parfois attention. Parfois, il y a des fois, c'est pas ça, mais on a trouvé beaucoup, beaucoup de fois, des, des, des des choses de ce type là, c'est-à-dire à lever les yeux au ciel. [00'56'40] Ah. [00'56'41] À siffloter à des choses qui sont plutôt du registre de la bande. Un début d'opposition, mais vraiment très, très lointaine. [00'56'50] Et ce besoin de dire tout de suite stop, avec cette crainte du débordement très, très forte chez les enseignants qu'on a interrogés, pas chez tous. Il y en a un certain nombre qui même sont très préoccupés par la proportion et l'usage ordinaire de ces sanctions, mais beaucoup d'autres- pas forcément des jeunes enseignants d'ailleurs- beaucoup d'autres qui disent de toute manière, [00'57'11] On est dans un rapport de deux du maître à l'élève, qui fait que je ne peux pas laisser passer ce genre de comportement est le seul. La seule manière de ne pas la laisser passer, c'est l'exclusion temporaire. Les heures de colle, ça sert à rien, et puis en plus, sinon il faut que je revienne le mercredi. On a des noms, qu'on a des marqueurs, comme ça, donc les, les motifs, on en a beaucoup qui sont finalement sur les registres. [00'57'32] Très secondaire et qui correspondent pas à ce que préconise le code de l'éducation, mais ça témoigne en revanche d'une crispation très forte et c'est pour ça qu'on le prend vraiment, nous, comme un révélateur. [00'57'43] Deux. Deux d'un certain nombre d'enjeux autour de l'école, d'une crispation très forte entre les enseignants et les élèves, mais surtout des attendus en termes de comportement. [00'57'54] Des jeunes et une tolérance à la sociabilité juvénile beaucoup moins forte qu'elle n'a pu être. [00'58'06] Si on prend ces chiffres là et qu'on les projette sur un département comme la seine-saint-denis- même si on pourrait les projeter sur d'autres départements- [00'58'13] Cette projection là, elle vous montre combien il y a d'élèves chaque jour en moyenne dehors, selon les mois, pour exclusion temporaire. [00'58'22] Sur un département comme la seine-saint-denis, a cent vingt établissements. On est à cent soixante sept élèves en septembre. Quatre cent quatre, vingt neuf, trois cent douze, etc. Etc. Tous les jours. [00'58'34] C'est ce qui fait qu'on a appelé ça. [00'58'37] J'ai intitulé un article que vous trouverez ainsi en ligne, s'il vous intéresse. [00'58'41] Le collège fantôme. [00'58'43] On assure un certain nombre de mois, l'équivalent de l'effectif d'un établissement. [00'58'49] Des élèves temporairement exclus qui sont dehors. [00'58'52] Qui sont dans la rue. [00'58'53] Dans un département comme la seine-saint-denis. [00'58'56] Le. Le gros écueil, et je j'attire votre attention là-dessus, c'est qu'on pourrait dire: oui, mais ça, c'est la seine-saint-denis. [00'59'03] Donc. [00'59'05] C'est pas pareil ailleurs. [00'59'06] Sauf qu'on a eu l'occasion de travailler avec le, la médiatrice de l'éducation nationale, qui, dans son dernier rapport, a fait remonter des préoccupations et une augmentation très forte des interpellations par les familles. [00'59'22] Au médiateur de l'éducation nationale, au service règle taureau de parents qui conteste? [00'59'28] L'usage des exclusions temporaires en seine-saint-denis pas beaucoup, beaucoup dans d'autres départements. [00'59'35] Et on fait l'hypothèse sur la base d'échanges qu'on a avec d'autres collègues, même s'il n'y a pas d'autres recherches ont été menées. [00'59'41] Sur des échantillons aussi large. [00'59'43] Qui a un usage aujourd'hui en france très fort, de l'exclusion temporaire est extrêmement fort et qui est un marqueur de différenciation avec d'autres pays. [00'59'55] Très comparable: ou l'exclusion temporaire est soit limitée, soit interdite, et ça, c'est un marqueur d'ailleurs très intéressant avec des pays dans lesquels les institutions scolaires est en train de s'affirmer. [01'00'06] Qui ne comprennent même pas qu'on autorise le fait d'interdire à des élèves d'aller à l'école, quoi qu'il ait fait. [01'00'13] Je travaille beaucoup sur le brésil et la comparaison avec le entre la france et le brésil, on a des situations autrement plus compliquées. [01'00'21] Au brésil que ce qu'on peut vivre en france, même s'il y en a qui sont compliqués, il n'y a pas de souci là-dessus. [01'00'26] L'exclusion temporaire est interdite. [01'00'28] Vous devez trouver une solution en interne, d'accueil. Et là, vous voyez qu'on est bien sûr aussi- et vous allez voir comment on glisse- vers ces enjeux de recomposition des espaces scolaires et éducatifs et de mobilisation de nouveaux acteurs de l'école dont on va considérer que ils sont indispensables pour faire vivre. [01'00'49] Des réponses institutionnelles. [01'00'51] De prise en charge. [01'00'53] De ces publics dits défavorisés ou qui ne correspondent pas à l'image que l'on a. [01'01'01] Élève ordinaire. [01'01'09] Du coup. [01'01'10] Vous voyez que dans ces [01'01'14] Par rapport à cette problématique. Là, on a beaucoup d'élèves. [01'01'17] Qui sont temporairement exclus, avec très peu de dispositifs mis en place par l'éducation nationale pour les prendre en charge. [01'01'25] Et on a vu émerger de nombreux dispositifs de prise en charge des élèves temporairement exclus, portés par des acteurs non scolaires. [01'01'35] J'insiste là-dessus. [01'01'37] Porté par des perreux, portés par des centres de prêt spécialisés, portés par des structures d'animation ou d'éducation populaire, portée par des maisons de quartier, des musées, etc. Etc. [01'01'54] Et le registre de l'urgence a été très, très utilisé pour justifier de la mise en place de ces dispositifs. En gros, on constatait qu'il y avait la présence de jeunes. [01'02'06] Parfois en difficulté, voire en grande difficulté, dans la rue, et qu'il est nécessaire de les prendre en charge. La question n'a pas été de dire comment l'école arrête d'exclure. [01'02'17] La question a été de dire comment les travailleurs sociaux et institutions socio-éducatives- des institutions socio-éducatives- prennent en charge ces éléments. [01'02'25] C'est un glissement, moi, qui me semble très important à avoir en tête. [01'02'30] Il n'y a pas et il y a très peu de réflexion finalement sur le fait que ces élèves soient à la rue. [01'02'34] La réflexion, c'est comment on encadre ses élèves alors qu'ils devraient être à l'école, ce qui devrait être le cheminement dans dans le cadre légal ordinaire. Ça devrait être ça. [01'02'45] Donc, à mon sens, c'est encore un marqueur de plus de cette recomposition des espaces scolaires et éducatifs, des centres de prévention spécialisée s'autorise aujourd'hui. [01'02'54] À prendre part à la résolution d'un problème scolaire. [01'02'57] C'était sans doute culturellement inenvisageable il y a dix ou quinze ans. [01'03'01] Culturellement. [01'03'02] Sur le registre d'éducateur ne met pas notre boulot. L'école fait n'importe quoi on devrait. Je ne dis pas que l'école fait bien ou pas bien. Je ne me situe pas sur ce, ce, ce positionnement là, mais culturellement, [01'03'14] On observe bien ce glissement là qui est un marqueur fort des nouvelles formes de prise en charge sur le caractère. [01'03'22] De l'urgence à répondre à cette contrainte là. [01'03'26] Un entretien avec un, un coordinateur, un responsable de collectivités territoriales qui a mis en place un dispositif de ce type-là. Après, il faut le dire aussi, il y avait une grosse demande des collèges. [01'03'40] Il ne voulait pas entendre parler de garder ces jeunes. Mais ces jeunes étaient là dans la mise en place du dispositif, dans ce qui a poussé à se mobiliser, c'est bien aussi la difficulté, dans certaines villes, à gérer ces jeunes. On se retrouve avec des coups de fil des élus locaux qui avaient des grosses difficultés à gérer les abords des établissements ou certains espaces publics. [01'03'56] Car on s'est rendu compte que si une partie de ces jeunes avaient clairement décroché de l'école, d'autres avaient été mis à la porte- a été exclu temporairement. [01'04'01] Le problème, c'est que, sans encadrement, ce public devenait difficile à gérer dans certaines communes en plus, avec des nombre de jeunes concernés très significatifs. Donc, je dirais que la mise en place du dispositif s'inscrit clairement dans ce besoin d'encadrement d'une partie de la jeunesse sur le territoire. Nous, on peut pas se substituer à l'école. On peut regretter certaines situations, mais on ne peut pas remplacer l'école et d'ailleurs, je pense que ce n'est pas facile. Alors, notre solution: [01'04'22] À nous, collectivités, ces dispositifs. [01'04'24] Voyez, on revient sur ce que j'ai évoqué en introduction. [01'04'28] Cette organisation spécifique qui répond à un besoin particulier. [01'04'35] Du coup. [01'04'36] Juste un point. [01'04'38] Là ce que je vais vous présenter sur les dispositifs. Ça a été mis en place dans le cas d'une recherche sur les formes d'encadrement des collégiens exclus et au travers d'une évaluation d'un dispositif départemental d'accueil des collégiens exclus en seine-saint-denis. Là aussi, vous trouverez le rapport, s'il vous intéresse. [01'04'55] De cette évaluation. [01'04'58] En ligne. [01'05'00] Juste pour situer la recherche. Il y avait un volet qualitatif avec des entretiens auprès d'élèves, auprès de responsables de dispositifs, auprès de principaux de collèges de sep, etc. Des observations in situ également. Un volet quantitatif avec des questionnaires, ont été administrés à la fois. [01'05'19] Sur des échantillons académiques et à la fois sur des échantillons d'élèves. [01'05'24] Qui sont passés par le le dispositif. [01'05'27] Travail. Qu'on a fait donc avec juliette garnier? j'ai myriam waf, qui est stéphanie ruby. [01'05'37] Ce qu'on observe sur ces dispositifs. [01'05'40] C'est qu'on a. [01'05'41] Et ça, c'est un marqueur important, j'insiste: on n'est plus à l'aune d'un dispositif sur une seule commune ou dans un seul établissement, on est sur une organisation où ces types de dispositifs qui deviennent très importants- celui dont on parle là y concerne vingt sept villes- il y a vingt neuf dispositifs locaux qui sont mis en place. [01'06'02] Ça touche soixante treize des cent vingt collèges de la seine-saint-denis. [01'06'06] Avec comme constat le fait que c'est nécessaire de lutter contre le décrochage au travers de la mise en place de ces dispositifs et que l'encadrement éducatif des élèves perturbateurs nécessite l'intervention de spécialistes. [01'06'20] Fais que. Mais les élèves qui sont temporairement exclus, le diagnostic qui est fait par les collectivités locales, c'est que si ils sont exclus temporairement, c'est que ce sont des élèves très difficiles. [01'06'31] Ce qui est assez logique dans une lecture. [01'06'34] Diners et traditionnel. Vous voyez que c'est soixante huit pour cent de dispositifs ce sont des services municipaux qui les portent. Trente deux pour cent ce sont des associations. [01'06'43] Ce qui est important de noter aussi, c'est que ce sont jamais d'une ville à l'autre les mêmes dispositifs. [01'06'48] Il y a le même public, il y a le même financement, mais il y a des ajustements selon les dispositifs des lieux. [01'06'58] Dans la manière avec laquelle est organisé l'accueil, via des dispositifs qui prennent les enfants que une semaine, il y a des dispositifs qui prennent seulement trois jours. Il y a des dispositifs qui font beaucoup d'activités culturelles, il y en a qui n'en font aucune, qu'il y a des dispositifs qui sont, avec des psychologues, beaucoup. Quatre vingt pour cent des dispositifs font [01'07'17] L'avenir des psychologues. [01'07'18] D'autres ne le font pas avant. Voilà, vous avez donc un cadre générique. [01'07'23] Autour de ces dispositifs. [01'07'25] Mais une déclinaison locale spécifique et particulière, qui va répondre au caractère d'urgence local de manière spécifique. Et ça, c'est un marqueur très fort, c'est qu'à chaque fois, c'est: oui, mais nous, ici, athènes, dans ta ville, c'est pas comme dans la ville de juste à côté. Nous, ce qu'on fait dans le dispositif, c'est plutôt ça, et la ville à côté de nous, ce qu'on fait, c'est c'est plutôt comme ça. [01'07'45] C'est. Ne s'agit pas de dire que c'est pas justifié. Il s'agit de constater qu'on a une mobilisation de registres de justification qui s'ancre sur une légitimité de lecture, de diagnostic local très spécifique et pas du tout sur l'application d'une politique nationale, comme on a marqué longtemps les politiques éducatives locales. [01'08'12] Une des des choses qu'on a constaté très rapidement sur ces dispositifs. [01'08'17] C'est que, devant l'ampleur des exclusions temporaires, [01'08'23] On s'est interrogé sur qui est la cible qui est finalement touchée par ces dispositifs. [01'08'29] Le conseil général. Lui, sa démarche était de dire zéro pourcent de collégiens exclus à rue. [01'08'34] On doit pouvoir prendre en charge tous les élèves temporairement exclus. [01'08'38] Sauf que la proportion d'élèves temporairement exclus est-elle? [01'08'43] Qu'il faudrait multiplier par dix, voire par quinze, la capacité d'accueil des dispositifs existants pour permettre l'accueil systématique de tous les élèves. [01'08'53] Sur les vingt sept villes dont il est question, il y en a trois qui réussissent à accueillir systématiquement tous les élèves. [01'09'01] Parce que y a un accord avec les collèges, le secteur, qui fait que tous les élèves temporairement exclus sont accueillis dans le dispositif, tous. [01'09'10] Mais dans tous les autres établissements, dans toutes les autres villes, on ne voit. Et trois sur vingt sept, c'est très minoritaire. Non, toutes les autres, c'est très majoritaire. [01'09'19] Les élèves sont orientés ou non dans le dispositif. [01'09'24] Il y en a qui vont, y en a qui vont pas, et c'est l'établissement scolaire qui fait le choix d'orienter ses élèves vers le dispositif, avec toujours le besoin d'un accord de la famille. [01'09'35] Et de l'élève. [01'09'38] C'est clair, la source, ces dispositifs, comment ils sont. [01'09'45] Et juste, c'est des dispositifs qui sont en dehors de l'école. [01'09'49] Dans des espaces soient liés aux associations ou structures. [01'09'53] Soit dédié pour quelques-uns dans l'établissement, mais on a vraiment pas beaucoup. [01'10'02] Ce qu'on nous a dit très vite, avant qu'on vérifie ça avec des une enquête un peu plus approfondie, c'est que quelque chose qui revenait beaucoup. Les porteurs de dispositifs étaient très étonnés du public. [01'10'13] Mon disait: ce n'était pas du tout le public auquel je m'attendais. [01'10'16] Par exemple, monsieur vanneau nous dit: on n'en voit pas tous les élèves au pair, c'est assez peu. [01'10'22] Pour dire clairement: on ne voit pas les cas désespérés dont on sait très bien qu'ils feront rien que ça les intéressera pas. Ou les récidivistes, multirécidivistes, pareil, on les envoie pas non plus. [01'10'31] Alors que d'autres qui sont un peu plus sur la tangente, on les prend en quelque sorte en amont. [01'10'36] Donc, ce sont les élèves qui n'ont pas beaucoup de sanctions- dernière euh, pas vraiment non- et qui sont dans la coopération avec les référents du collège, dont on sait que quand on va lui proposer, il va faire un peu la tête, mais on sait qu'on va réussir à le convaincre. [01'10'49] Et ça, c'est quelque chose de très fort. C'est là qu'on s'est rendu compte que, finalement, les élèves, il y avait des dispositifs qui étaient mis en place, créer. [01'10'58] Les élèves qui étaient orientés. [01'11'00] Orienté dans ces dispositifs étaient massivement pas les élèves les plus en difficulté. [01'11'06] De décrochage, voire de glissement vers des activités déviantes et délinquantes, parce que c'est ça qui avait motivé en plus les collectivités à mettre en place. [01'11'16] Ces dispositifs. Là, c'était un enjeu de prévention de la délinquance. Il faut beaucoup se méfier de ces rapports de cause à effet: décrochage, délinquance. Mais là, malgré tout, sans rentrer dans ces considérations-là, on voit, et ce qu'on a constaté, c'est que il y avait une orientation d'hélène. [01'11'33] Qui était plutôt ceux d'élèves dont on dira qu'ils sont scolairement bien doté. [01'11'38] Qui reste, des élèves qui ont eu un incident avec un enseignant, etc. Mais pas des élèves en forte rupture. [01'11'46] Pas des élèves en situation d'urgence. [01'11'59] Un responsable associatif nous nous dit comme ça nous dit ainsi. Mais en revanche, je suis très surpris parce que ce n'est pas le public des jeunes en difficulté que l'on reçoit ici. Il y en a quelques-uns, mais franchement, par rapport à d'autres, c'est rien, ils ont fait une bêtise. Il y en a certains qui ont des problèmes relationnels avec des profs ou avec un assistant d'éducation. [01'12'14] Non, on ne peut pas dire qu'il y ait de grosses difficultés, même sincèrement. Des fois, nous intervenons, nous nous disent: mais ça va en fait. [01'12'22] Enfin, il nous disait ça au début, parce que maintenant ils savent que c'est pas des terreurs non plus. Mais c'est vrai aussi qu'on a été un peu surpris. Moi en tout cas, je sais que c'est pas l'image que je me faisais- un élève exclu. [01'12'37] On a essayé de regarder ça dans le détail sur une mesure de l'appréciation du climat scolaire par ses élèves pris en charge dans le dispositif. [01'12'47] Pour vous expliquer la lecture de ce tableau. On est parti de questionnaires, les questionnaires debarbieux qui mesurent le climat scolaire. Climat scolaire, c'est. [01'12'59] Les niveaux relationnels, l'appréciation relationnelle. [01'13'03] Des élèves envers les profs, envers la vie scolaire, le sentiment de justice, le sentiment d'injustice, sentiment de sécurité, etc. [01'13'11] Théoriquement, lorsqu'on a des élèves en forte rupture scolaire, ils ont une perception du climat scolaire très dégradé. [01'13'19] Ok, les travaux qui portent là-dessus, soixante miniers étant ceux de debarbieux. Cette playa montre ça: les élèves en forte rupture, voire un fort risque de décrochage, sont les élèves qui ont une perception très négative du climat scolaire. [01'13'32] Inversement, les autres ont une vision, les, les élèves les mieux dotés ont une vision plus positive du climat scolaire. [01'13'39] Là vous voyez que si on va, [01'13'42] Ça, ça vous donne les résultats d'un questionnaire. [01'13'46] Plus c'est écrit là, plus le score est proche de quatre, plus la perception du climat scolaire est négative. [01'13'52] Ok. [01'13'53] Là vous avez l'échantillon. [01'13'56] Expérimental ici donc, c'est-à-dire l'échantillon. [01'14'00] Des élèves qui sont passés dans le dispositif. [01'14'03] Là vous avez un échantillon endémique de l'académie de créteil. [01'14'08] Théoriquement, on devrait avoir beaucoup d'élèves de l'échantillon expérimental ici. [01'14'14] Cette ligne là, elle marche, en gros, la laisser les élèves pour une version, une vision positive du climat, à des degrés divers. Voyez qu'on a classé en trois, en trois catégories, mais en gros, là, c'est très, très positif. C'est des gamins qui répondent: ouais, c'est super, l'école, c'est génial, j'adore. [01'14'31] Là, les quarante pourcents, c'est ce qu'ils disent. C'est très bien l'école, mais [01'14'38] Là, c'est des gamins qui disent: ça va. [01'14'40] Ok, sur ces trois catégories, on a à peu près là-dessus. Là, c'est ça va pas trop. [01'14'46] Ça va pas du tout. C'est n'importe quoi de façon l'école, tous pourris, tout ça. [01'14'51] Donc théoriquement, si on était sur des profils d'élèves. [01'14'55] En forte opposition, en forte rupture. [01'14'59] En décrochage, etc. On devrait avoir nettement plus de proportion d'élèves ici qu'on en a. Vous voyez qu'il y a une proximité très forte entre les deux échantillons, ce qui nous a amenés à dire que, finalement, les élèves qui étaient pris en charge dans le dispositif était représentatif des élèves de l'académie, pas du tout d'élèves en situation. [01'15'18] De risque ou d'urgence tels que la cible avait été pensé par les pouvoirs publics pour justifier de la mise en place de ces dispositifs. [01'15'27] Voyez le l'écart. [01'15'35] Non, ça veut dire qu'ils sont pas pris en charge dans les dispositifs d'exclusion. [01'15'41] Ils sont exclus, mais restent dans la rue. [01'15'44] Malgré le fait qu'il y ait des dispositifs de proposée qui visent à les prendre en charge. [01'15'51] Parce que c'est spécifiquement cette cible là, les deux partenaires, c'est la pj, c'est des des intervenants qui sont beaucoup plus tournés, c'est la protection de l'enfance. [01'16'01] Beaucoup plus tournée vers ses angela que ceux des élèves ordinaires. Et du coup, je redis, il y a quelques dispositifs, ou c'est pas le cas- ceux qui réussissent à toucher ces élèves là, c'est ceux où il y a une systématisation de l'orientation. [01'16'15] Des dispositifs verts. [01'16'18] Des élèves exclus vers les dispositifs parce qu'ils y passent tous. [01'16'22] Mais ça n'est possible que dans des établissements qui excluent relativement peu. [01'16'26] Dans des établissements qui excluent beaucoup. C'est pas possible, parce que le flux est-elle. [01'16'30] Que on n'y arrive pas et quand le flux est important, et on n'envoie pas les élèves les plus en difficulté, on envoie ceux qui sont le moins. [01'16'38] En. [01'16'39] Nos positions à l'école, avec voilà, avec un motif qui a été relativement. Il y en a plusieurs, j'en ai évoqué quelques-uns, mais il y en a un autre que je n'ai pas évoqué. [01'16'47] Qui est que les professionnels considèrent que c'est pas en une semaine qu'on va pouvoir résoudre son problème. C'est pas faux. [01'16'54] Mais. [01'16'56] La difficulté, c'est que du coup, les dispositifs et les intervenants. [01'17'01] Encadre des élèves qui sont pas ceux pour qui ça pourrait être un levier vers l'orientation, vers d'autres dispositifs, d'autres formes de prise en charge, etc. Etc. [01'17'16] Deuxième problème qu'on a, sa question, qu'on pose aux fins de cette recherche là et qui interroge plus particulièrement les porteurs de dispositifs: [01'17'27] C'est le fait que les dispositifs en viennent finalement à à prendre en charge plutôt une forme d'externalisation. [01'17'36] De la prise en charge des élèves. [01'17'38] Un travail véritablement partenariale avec l'institution scolaire. [01'17'43] On a, par exemple, un responsable de dispositif- et c'est quelque chose qu'on a beaucoup, beaucoup entendu- qui nous dit: le gros problème, c'est que les établissements, ils savent nous trouver, mais ils ne s'impliquent dans rien de leur côté. On signe la convention, il amène l'élève avec le peut, on fait le point rapidement par rapport à l'incident et ensuite, ciao fait la fête avec lui, par exemple, sur la continuité scolaire. Il nous bassine là-haut, il fait allusion à sa direction avec la con. [01'18'03] Continuité scolaire, mais on n'a rien. On demande à chaque fois si les profs ont donné quelque chose. On n'a jamais rien en trois ans, une fois. Une fois, il y a un prof qui a filmé un truc, le sait peu. A chaque fois, il est désolé, le pauvre. C'est même devenu une blague. Je lui dis: quand on en arrive? quand on arrive à ça, comme d'habitude, il me répond: comme d'hab. [01'18'19] Ça. Ça renvoie à cette question de ce que j'évoquais tout à l'heure de la continuité scolaire et de la tendance. [01'18'26] A cette recomposition des espaces scolaires et éducatifs et à une offre nouvelle mais qui, si sur le papier, elle est très positionnée sur des aspects partenariaux, d'organisations pluriprofessionnelles, etc. Etc. Est très difficile à faire vivre sur le terrain sur un registre de coopération qui soit réel avec. [01'18'45] Une institution scolaire qui n'est pas dans cette culture là- même si évidemment, un certain nombre d'établissements ne le font pas du tout de cette manière-là- que l'âge d'un point de vue générique, sur un grand nombre d'établissements. Mais on a aussi des exemples d'établissements qui travaillent très en lien avec, par exemple, des eux et qui sont sur une logique partenaire. [01'19'06] De long terme, mais c'est pas la tendance générale. La tendance générale, c'est plutôt celle d'une externalisation de la prise en charge de ces élèves. [01'19'15] Et ce n'est même pas une externalisation de la prise en charge des plus difficiles. On pourrait se dire si c'était difficile, mais c'est même pas les plus difficiles, mais par contre, ça témoigne bien d'une difficulté dans la construction d'un rapport de partenariat à gérer et prendre en charge, designer, gérer et prendre en charge des élèves dont on pourrait compter. [01'19'35] Sidéré que parce qu'ils sont en situation d'urgence pour une raison ou pour une autre liée à un événement scolaire et parfois à d'autres événements, [01'19'43] Puisse être accompagné. Là ce qu'on constate- et c'est pour ça que j'ai utilisé le fait que on avait finalement des dispositifs qui pouvaient masquer- [01'19'51] Des situations d'urgence, le sentiment collectif sur ces bassins, là, c'est, il y a une prise en charge qui est proposée. [01'19'58] Une: on sait qu'il y a un problème sur les exclusions, mais il y a une prise en charge qui est proposée pour les élèves en difficulté, sauf que nous, les élèves les plus en difficulté, je redis, à l'exception de quelques bassins- [01'20'10] Ne sont pas pris en charge. [01'20'17] Du coup les familles aussi. Sur cette question-là, on voit que ça alimente une forme de, de de rupture. Le terme est peut-être fort, mais de entendu, d'autres ont théorisé rail you beauty, etc. Ont théorisé aux shakes cette question du malentendu scolaire, et là, on est exactement dans le type de chose qui peut l'alimenter. Un exemple d'entretien avec une. [01'20'37] Mère de celio, douze ans, qui a été exclu pour la deuxième fois aussi. Je dois bien reconnaître que cela m'inquiète beaucoup, et son père aussi d'ailleurs. Deux exclusions en trois mois, mais il va aller jusqu'où comme ça. Alors, on lui a dit, on lui a dit: de toute manière, il est privé de tout jusqu'aux prochaines vacances: plus de consoles, plus de foot, plus de sorties exclus. C'est grave quand même être exclu. [01'20'56] Et je lui demande: vous pensez que c'est grave? [01'20'58] Je pense que c'est très grave. Bon, après aussi, c'est vrai que j'ai l'impression que dans ce collège, il donne facilement une exclusion. Moi, je crois qu'à mon époque, c'était plus pour des trucs graves une exclusion, que maintenant, je crois que c'est un peu plus utilisé. Mais moi, je me dis: ils savent ce qu'ils font, ils savent où ils vont. Moi, je vois mon fils, si vous l'écoutez, il n'a rien fait et c'est injuste. Moi, je lui dis: de toute manière, [01'21'19] Raison et t'as joué, t'as perdu. Mais bon, maintenant il faudrait que ça se calme, parce que s'il me fait une troisième exclusion, alors là, mais même si les motifs sont trop, pas trop grave, je crois. [01'21'29] Moi, je pense qu'une exclusion, c'est grave. Vous voulez bien me dire ce que c'était, les motifs? oui, oui, je veux bien. Je ne suis pas fier, mais ça va à la première. Ça faisait deux fois qu'il avait oublié son carnet, alors il a pris une journée. La deuxième, c'était pour insolence avec le prof de maths. Il a levé les yeux au ciel. Il a pris trois jours. [01'21'46] Donc, c'est voilà ça. Ça renvoie bien à ce qu'on évoquait tout à l'heure sur le l'utilisation et les usages des registres punitifs plutôt que des registres éducatifs au sein d'une institution scolaire. [01'21'58] Hé. [01'22'00] Avec un jour. J'ai pris cet extrait là. Il y en a beaucoup d'autres où les parents comprennent pas, en fait. [01'22'06] Comment ça se fait que leur, leurs enfants, leur fils ou leur fille est exclu temporairement pour ça. [01'22'13] Mais malgré tout, se retrouve face à cette injonction à soutenir la décision de l'école pour ne pas paraître en décalage avec des familles. [01'22'25] Moins proches scolairement, on dira des moins dotés scolairement, font cet effort là également, mais en imaginant du coup que leur et leurs enfants sont vraiment dans une attitude extrêmement défiante à l'égard de l'institution scolaire. Et donc, ça provoque des inquiétudes et c'est ce que nous disent beaucoup les porteurs de dispositifs. Il ne l'est pas avec les élèves qu'on a des soucis. [01'22'45] C'est avec les parents qui vivent très mal le fait que leurs gamins soient pris en charge dans une structure socio-éducative, etc. Etc. Alors que c'est pas pour le coup un public qui est en besoin ou en demande forte de ce type d'encadrement. [01'23'03] Très souvent, les dispositifs sont appelés à la rescousse par les établissements sur le registre de. Vous avez une meilleure relation. [01'23'11] À la, à la famille que nous, et donc, c'est cet aspect supplétif, il est très demandé sur le registre de la proximité avec la famille. [01'23'20] Reste que on retrouve, dans un certain nombre des entretiens qu'on a pu faire, cette même difficulté. Mon cas a déjà été montré plein de fois. Je pense aux travaux de teint, je pense aux travaux. [01'23'31] De gamme, je pense, beaucoup de travaux sur ces questions-là. Qui monte cette difficulté a avec les populations. [01'23'39] Les les moins dotés. [01'23'42] Culturellement, sur des proximités avec les travailleurs sociaux. [01'23'45] Qui alimentent les les parfois les malentendus. Aussi j'ai mis celui-ci. [01'23'51] On aurait pu en mettre d'autres- mme m, qui est la maman d'amadou, quatorze ans. Deuxième exclusion: [01'23'56] Moi, je pensais que c'était bien pour lui, mais au début je ne voulais pas qu'il y aille aussi. Mais ça faisait un peu peur au début, en fait. [01'24'02] Et je demande: mais qu'est-ce ce qui faisait peur? vous pouvez me dire un peu? [01'24'06] C'était en fait, c'était en fait. J'avais mal, mal compris. En fait, comme il travaille avec une cellule là, au début je croyais que c'était une cellule comme en prison. [01'24'14] Alors je refusais. Et puis l'éducateur m'a expliqué. Il a rigolé aussi. Il s'est un peu foutu de ma gueule, mais c'était gentil. [01'24'20] Ah bon, mais pourquoi? [01'24'22] La rigolé, en fait à cause du nom, parce qu'il travaille à une cellule. Lui et moi, je croyais que c'était une cellule de prison pour les enfants, mais il m'a dit que c'était le même nom, mais que ce n'était pas du tout une prison, que c'était pour qu amadou ne soit pas dehors, qu'il soit pris en charge par des éducateurs. Alors j'ai compris et j'ai dit: d'accord, et après, c'était bien, car en fait, il n'allait pas dehors. Le père de cette ville se présente sous l'intitulé cellule. [01'24'42] Superbe. [01'24'44] Et voilà après, sur les familles. On a beaucoup, de nous deux. [01'24'49] Sur les selles qu'on a interrogé de cet acte, soit, un côté, une incompréhension sur pourquoi est-il là, ici. Là, s'il est là, c'est que c'est très grave et c'est un vrai problème, soit ça, typiquement, c'est dans une, dans un pays heureux, qui prend en charge systématiquement les gamins, et c'est plutôt des gamins qui sont déjà plutôt en rupture avec l'école qui y sont accueillis. [01'25'10] Et on a juste ce qu'on observe déjà par ailleurs sur les difficultés relationnelles ordinaires, entre grands guillemets, entre travailleur social et population. [01'25'21] Puis marginalisés. Rien de plus que ce qu'on observe par ailleurs. [01'25'27] Dernier élément: les élèves. [01'25'29] J'ai mis un extrait aussi de d'entretien d'élèves. [01'25'33] Pour savoir un peu comment les les les élèves parlent du dispositif. [01'25'38] Il y a deux catégories. Il y a ceux qui considèrent qu'ils y sont, mais qu'ils ont rien à y faire. Ils sont nombreux, mais ils sont polis. [01'25'44] Ils font le truc et ils disent à la fin: non, mais c'était bien, c'était bien, c'était sympa. [01'25'50] Mais qui sont pas dans dans des niveaux de défiance à l'école. Fort après. On en a d'autres qui sont ceux qui sont plutôt dans des situations de de de rupture, plus plus, plus fortes, voire parfois très fortes. Ceux qui sont pris en charge systématiquement ou les quelques-uns qui, malgré tout, sont pris en charge. [01'26'10] Quand même qui sont pris en charge. [01'26'13] Qui sont des éléments en grande difficulté. [01'26'16] Ce qui nous a beaucoup marqué, c'est le fait que ces élèves-là considérer que la vraie punition, ce n'était pas tant d'être dans le dispositif ou deux, mais d'être privés d'école. Effectivement, le marqueur symbolique était très, très fort et il le formule assez bien. [01'26'32] J'ai mis deux extraits. [01'26'33] Abdoulaye qui nous dit: tu réfléchis bien quand t'es exclu avec l'éducateur et tout, tu vois, qui es-tu que t'aurais pu? t'aurais pu réagir autrement? [01'26'42] Mais je pense que ça arrange pas. Ça n'arrange pas la situation, pour pas te mentir. Je pense que tu vois, pour moi, c'est un site encore plus à faire de la merde, c'est sûr. [01'26'51] Mais pourquoi ça incite encore plus à faire de mien? [01'26'53] Parce que ça fout la haine. Après, quand tu reviens en cours, tu vois les gens, les gens, ils travaillent, et toi t'es en retard. Je comprends rien à ce que dit le prof. Après, tu peux pas suivre. [01'27'01] Comment tu fais pour suivre, bien tranquille, bien posé, quand tu comprends pas. Après, tu vas parler. Après, je ne sais pas, tu vas faire de la merde après quand exclu, c'est pire. Et du coup, t'es revenu au collège, tu voulais te calmer, mais même c'est pas facile. Tu vas parler, tu vas énerver, et voilà, tu vois là, tu vas encore plus être exclue. [01'27'18] Un autre qui nous dit: [01'27'20] Donc l'enquêtrice lui demande: ça sert à quoi pour vous de venir ici? ça sert à nous casser les couilles par nous? [01'27'26] C'est pas grave, on parle comme tu veux. Moi je pense que ça nous donne une leçon quand même. Cuisson deux, il y a deux élèves. [01'27'32] Ça nous donne une leçon. Quand même, tu dis ça parce que c'est la première fois que t'es exclu. [01'27'36] Si ça sert à nous apprendre des trucs sur comment il faut se tenir, pas se laisser emporter et tout. [01'27'42] Moi, je pense que pour apprendre des trucs, c'est mieux d'être en cours. [01'27'46] Et puis, c'est pas ça qui va nous faire comprendre, ça va pas nous faire comprendre. [01'27'50] Comment il faut se tenir en cours, et tout ça. Là, on sait déjà. En plus, ils croient quoi. On est éduqués, on sait déjà. [01'27'57] Ouais, c'est vrai. Après les profs, ils disent: t'es mal élevé. C'est normal qu'on s'énerve. Moi, je n'accepte pas qu'on dise que mes parents, ils font mal leur travail. [01'28'05] Et on aurait pu, voilà, avoir encore d'autres, d'autres extraits d'entretiens. On retrouve vraiment très souvent ces marques là, c'est-à-dire sur le premier. Le fait de dire finalement, le retour dans l'établissement est plus dur. [01'28'17] Que. [01'28'19] Qu'avant, parce que il y a un an, parce que on n'arrive pas à raccrocher fin. C'est ce que déjà très, très bien montré dans les, dans les travaux sur le décrochage, cette difficulté a raccroché. Je pense aux travaux de du l'azalée, en particulier sur ces questions-là. [01'28'34] Et le deuxième aspect, plutôt sur le fait qu'il y a une remise en cause. [01'28'39] De la la, la lecture institutionnelle des familles sur l'importance de l'école, sur le fait de comment on doit se tenir à l'école, sur une entreprise de normalisation autour de ce qu'est l'école. [01'28'51] Loin d'être partagé par les, par les élèves. [01'28'57] Pour conclure. [01'28'59] Sept points. [01'29'00] Le premier point, le fait que cette routine punitive [01'29'04] Fait qu'on est passé d'une mesure qui est pensée comme une mesure d'urgence à une mesure ordinaire. Une mesure d'urgence où elle est censée être exceptionnelle, où elle est censée répondre à un caractère. C'est indiqué dans les textes. [01'29'18] D'urgence en août, entre autres choses. [01'29'21] Et qu'on voit bien, avec les chiffres que je vous ai proposé, qu'on n'est pas du tout sur le l'exceptionnel, l'extraordinaire, comme disait bernadette ce matin, mais bien sûr l'ordinaire. [01'29'31] Deuxième aspect: [01'29'33] Des élèves en difficulté, à la difficulté de travailler avec les élèves. [01'29'37] Nous, nous sommes que ça, c'est un point important qui interroge vraiment l'école dans sa capacité à penser. [01'29'44] La question, j'ai, j'y reviendrai, mais la question de l'éduc habilité des élèves, c'est-à-dire, quelle tolérance finalement aux socialisations et aux sociabilités juvéniles ordinaire en milieu scolaire? l'école est effectivement pas la rue, l'école est effectivement. [01'29'58] Une institution est un espace spécifique marqué par une forme scolaire fortement. [01'30'02] Instituée. Mais pour autant, on voit bien que l'enjeu d'une école démocratique pose aussi la question de la cohabitation de la norme scolaire, des normes scolaires, avec les normes juvéniles. Là, ce qu'on observe, nous, sur nos terrains, c'est une crispation très forte sur ces registres de tolérance à l'écart, à la norme, et qui pose la question de l'entreprise d'éduquer. [01'30'22] Unité? est-ce qu'elle est encore posée en ces termes-là ou pas, dans un certain nombre d'établissements? [01'30'29] Le fait d'interroger la la continuité éducative. Ce qu'on a observé, c'est que les élèves qui sont les plus en rupture, les plus en difficulté, sont ceux qui sont le plus exclues, mais, en plus, qui sont le moins prise en charge du point de vue socio-éducatif. Après, par ailleurs, donc, on en vient à ce paradoxe fort, ce sont les [01'30'49] Les élèves qui ont le plus besoin d'école, qui, finalement, du point de vue du registre des apprentissages, en bénéficient le moins. Je ne suis pas rentré dans le détail d'autres travaux qu'on mène. Et puis des collègues, comme arnaud dubois, par exemple, soulignant lemoine à limoges. Arnaud dubois, versailles. [01'31'03] Travail sur les exclusions de classe. Travail sur: [01'31'08] Les, les temps d'exclusion dans l'établissement, sur des choses comme ça, et on voit qu'il y a beaucoup d'élèves qui, de plus en plus, ont une trajectoire scolaire marquée. [01'31'19] Par un manque d'école, pas sur le fait qu'ils n'y vont plus, mais dans l'école elle-même. On a plus, finalement, de de prise en charge à hauteur de ce qui pourrait être attendu pour ses élèves. [01'31'32] Quatrième élément: le fait qu'on a des alliances éducatives. [01'31'37] Qui pose la question? [01'31'39] De l'autonomie- deux de ces dispositifs- et du risque d'externalisation par l'école. [01'31'45] D'une partie de ses missions et de la prise en charge des élèves. [01'31'48] Moi, je vais être très, très clair par rapport à ça. Je pense qu'il y a un vrai danger à ce qu'il y a une dérive d'une prise de position, y compris avec des enjeux. [01'31'57] On peut tout à fait entendre de parfois financier ou de développement des structures. [01'32'05] Sur des problématiques éducatives et scolaires qui font que, l'école étant en difficulté, faites appel à ces structures là, mais dans une logique d'externalisation plus que de partenariat. Et il me semble que ça, c'est vraiment un marqueur fort de la recomposition des espaces scolaires et éducatifs qui pose et qui porte atteinte, à un moment donné, au projet. [01'32'25] Démocratique de l'école, des travailleurs sociaux et des intervenants sociaux ne peuvent pas faire à la place de l'école ce que l'école devrait faire. Ça ne veut pas dire qu'ils ne peuvent pas travailler sur des enjeux scolaires ou autres avec l'école, mais en revanche, on sait que sur le registre des apprentissages, sur le registre des savoirs, sur le registre la reconnaissance institute, [01'32'45] Lionel dans les trajectoires de vie. L'école reste dans les sociétés démocratiques. C'est le modèle pour l'instant. Ça sera peut-être un autre plus tard, mais en tout cas, c'est quand même ça, aujourd'hui, l'école, le principal levier qui est censé assurer d'une forme de mobilité et d'émancipation. Parler, parler, savoir. Donc, je vois que ça, ça pose vraiment des vraies questions. [01'33'04] Et que du coup. [01'33'05] Il faut réussir à dépasser. [01'33'08] Des dispositifs qu'on a appelé avec stéphanie rubi, les dispositifs how to the league stellaire, qui s'auto alimente, qui sont légitimes par eux-mêmes et pour eux-mêmes, qui prennent en charge un public qui n'est pas celui pour lequel ils sont conçus. Ils sont pensés et organisés. On sait très bien qu'il y a toujours une marge. Il y a aussi pas mal de travaux là-dessus en politique publique embarque. [01'33'28] Séculier de sociologie politique. [01'33'31] Qui montre bien qu'on ne peut pas être sur des modes de ciblage, à moins d'être dans des formes de big browser norme avec des fichiers, avec plein de choses. [01'33'39] Rib. [01'33'41] On ne peut pas avoir toujours la la, la cible qui est visée parfaitement, mais entre le toujours et le presque jamais, il y a il y a quand même une petite marge qui est peut-être importante. [01'33'53] Surtout quand on parle des élèves les plus en les plus en difficulté. [01'33'58] Une attention à avoir sur le cac. [01'34'00] Le fait que on a douze pour cent de notre échantillon. [01'34'04] Qui sont les établissements qui excluent peu. [01'34'07] De façon pérenne et stable. [01'34'10] Avec trois à quatre élèves exclus temporairement par mois. [01'34'14] On voyait qu'on est très loin de ce qu'on avait tout à l'heure. Quand même, douze pour cent de l'échantillon, c'est pas beaucoup. [01'34'19] Mais c'est quand même significatif. Et dans ceux-là les élèves. [01'34'24] En situation de d'urgence, eux, sont pris en charge dans les dispositifs starck. Les dispositifs ont la place de prendre en charge ces élèves. Là, on est plus dans une gestion de flux qui interdit la prise en charge des élèves en situation d'urgence, on est dans une gestion éducative des élèves en grande difficulté. C'est très différent et nous, c'est vraiment quelque chose. [01'34'44] Bataille comporte, sur ces terrains, là, pour essayer de, de, de. [01'34'50] D'attirer l'attention sur le fait qu'on doit pouvoir avoir une réflexion collective sur ces enjeux. Là. [01'34'56] Évidemment, un certain nombre de limites sur cette recherche. D'abord, le fait qu'elle est, elle pose le la focale sur un territoire. [01'35'03] Particuliers. [01'35'04] Ce serait intéressant de comparer avec des espaces plus mixtes, moins ségréguées. Là, on est quand même beaucoup sur des espaces ségréguées. Après, je fais l'hypothèse que les différences serait pas si énorme que ça. On a fait sur des échantillons plus petits, au travers des enquêtes de climat scolaire et de victimation, des études, là, sur un échantillon par exemple, des détails. [01'35'25] En rep, on a près de quatorze pour cent des élèves qui des classes avoir été temporairement exclus dans l'année. [01'35'31] Sur l'année l'année dernière. Quatorze pour cent, ça fait quand même beaucoup, de beaucoup d'élèves. [01'35'38] On a peu. Aussi, on n'a pas travaillé la question de l'articulation avec les exclusions de ponctuelles de classe qui ne sont pas comptabilisées ici. On sait qu'en place, et seulement les exclusions temporaires. [01'35'51] On a pas non plus- je l'ai évoqué rapidement tout à l'heure- travailler sur les caractéristiques sociologiques des enseignants, qui excluent ou qui n'exclut pas, parce que là, on a observé aussi une forte différenciation à l'intérieur des établissements. On a des dés, on a peu d'établissements où c'est très homogène sur qui exclue. Il y a un effet là, établissement qui masque le. [01'36'10] Fais que des étapes des enseignants excluent beaucoup, demandent beaucoup d'exclusion parce que c'est pas eux qui excluent un seul chef d'établissement. [01'36'16] Et d'autres qui n'en demandent quasiment jamais. [01'36'19] Ça, c'est aussi quelque chose qui serait intéressant de travailler. [01'36'25] Et enfin, voilà le travail sur les critères en usage d'élection- ou de mon élection- au dispositif. C'est quelque chose qu'on a un peu travaillé, mais qu'on est en train de d'approfondir de manière plus plus fine. [01'36'39] Ça, c'est des éléments bibliographiques autour de ce que j'ai, ce que j'ai présenté là, vous trouverez sur ce lien. Alors c'est un peu long, mais sinon, via google, vous trouverez. [01'36'51] Tous ces articles, la fin, ça c'est un livre qui est à paraître en deux mille seize. Mais ces deux articles et d'autres, vous les trouverez en libre accès ici. [01'37'00] Et voilà. [01'37'03] J'étais là parce, puisque je n'étais pas très longtemps, [01'37'08] Au fil des années. [01'37'58] Dans le droit chemin, si je puis dire. Est-ce qu'il y a d'autres raisons qui sont données par l'établissement et est-ce que toi, tu en vois d'autres? comment est-ce qu'on peut approfondir ce jour-là? [01'38'09] Par rapport à ça. [01'38'12] Moi, il me semble qu'il y a un enjeu essentiel- c'est ce qu'on a observé dans le changement sur certains dispositifs, certains qui n'accueille quasiment aucun gamin vraiment en difficulté et qui l'ont fait l'année suivante- c'est la gestion de flux. [01'38'26] C'est assez terrible, mais le fait que quand t'es dans un établissement où t'as en gros dix gamins par jour, exclus [01'38'31] Il y a quasiment pas de travail éducatif, voire aucun travail éducatif, sur cette question de l'accompagnement et de l'orientation vers le dispositif. [01'38'41] Pour autant, le dispositif est très important parce qu'il nous permet- je dis nous- [01'38'45] Dans un établissement, d'avoir une réponse institutionnelle à une difficulté locale qui est reconnue, s'avère qu'on a jamais eu. De quand on a fait des restitutions dans certains établissements ont donné des chiffres, on a toujours eu de la surprise. [01'38'59] Mais on n'a jamais eu ni de la négation, ni du contentement, aucun établissement. Alibaba, oui, on exclut vingt élèves par jour. Et alors, c'est quoi le problème? jamais on n'a pas eu, on a. On a toujours ressenti une équipe très mal à l'aise, voire très en difficulté par rapport à ça, mais du coup, quand on en a dix, par [01'39'18] Jour à orienter n'en remet pas en cause le le dispositif. On est tout à fait dans le registre méritocratique que j'évoquais tout à l'heure. Il y a ceux qui méritent d'aller dans le dispositif et d'avoir une prise en charge, et à ceux qui ne méritent pas cette prise en charge, et quand on met dos à dos ce qu'ils méritent, c'est-à-dire qui sont le moins, [01'39'38] Éloigné de la norme scolaire et ce qui ne mériterait pas parce qu'ils feraient pas assez d'efforts. [01'39'43] On est sur ce registre là, mais beaucoup sous la pression du flux. [01'39'46] Dans les étamines, dans les dispositifs où ils accueillent les élèves les plus en difficulté, mais pas que cela. Il y a des fois des élèves qui sont pas non plus en très grande difficulté, mais qui ont été exclus. On est, il y a beaucoup plus de distance par rapport à, à ce registre de la légitimité à être orientés ou pas dans le dispositif, parce que l'exclusion devient un marqueur. [01'40'05] Et c'est salles angela, c'est que, finalement, le marqueur est déplacé. [01'40'09] Pour les structures socio-éducatives, leurs marqueurs, c'est l'exclusion. [01'40'13] Et c'est ça la grande surprise de ce qu'il disait. Mais on pensait qu'un élève exclu un élève. [01'40'17] Vraiment, il avait été loin quoi avant d'être exclu et de se rendre compte qu'en fait, non. [01'40'22] Et c'est pour ça que sur cette, ce travail-là, il y a notre sens, il articule plusieurs dimensions. Ce n'est possible que parce que il y a recomposition des espaces scolaires, éducatifs, que parce que les travailleurs sociaux se mettent sur ce marché- entre grands guillemets- de la lutte contre le décrochage scolaire, que parce que il y a des flux. [01'40'42] Important. Que voilà, enfin. On voit les choses s'articuler après, au fur et à mesure, mais cette question de la responsabilité renvoyée aux élèves, elle est très forte. [01'40'53] Merci beaucoup. [01'40'55] Ça va, ça va, ça fonctionne, je pense. [01'40'57] Donc, je voulais dire que, en fait, j'étais très intéressé sur cette question de d'un dispositif qui cible en fait des jeunes qui sont dans une situation un peu moyenne, qui sont pas les plus en difficulté, parce qu'elle rejoint beaucoup d'autres écrits. [01'41'17] Sur des interventions sociales. [01'41'21] Qui montre que je pense en particulier à la thèse de linda la vitry, qui a eu un prix du monde l'année dernière. [01'41'29] Sur le travail des conseillers à pôle emploi. [01'41'32] Et qui montre aussi que, en fait, [01'41'37] Il est pour des raisons de gestion de flux. [01'41'40] Mais aussi pour des raisons de comment dirais-je? [01'41'46] Deux: dévaluation du travail des déconseillés. [01'41'51] Finalement, ils ont comme cœur de cible des des personnes qui ne sont pas des les les chômeurs de longue durée et les plus en difficulté, mais que cette politique d'activation dont ils parlent, dont ils parlent beaucoup, s'adressent à des gens qui sont susceptibles de [01'42'11] Revenir dans le monde du travail quand même. [01'42'13] Plus rapidement que d'autres. [01'42'15] Et c'est aussi ce qu'on voit dans les travaux, par exemple, de jean-philippe melchior. [01'42'21] Sur les. [01'42'24] L'évaluation du travail des des travailleurs sociaux. Chez hum, je me souviens bien ça part, ça parlait de travailleurs sociaux des carpates, mais je ne suis plus très sûr. En tout cas, ça parlait du travail social aussi dans un autre domaine d'intervention, qui montre que pour des questions d'évaluation de leur travail, [01'42'44] Il règle les problèmes qui vont être réglés les plus vite. [01'42'48] Le plus rapidement, donc, de fait, leur. Leur travail ne se centre pas sur les personnes qui auraient le plus besoin de leur intérieur intervention. Donc, ma sœur, ma remarque, c'est: c'est peut-être justement que [01'43'04] Finalement, quels sont les mécanismes? [01'43'09] Qui font que ce sont ces personnes-là qui sont le plus ciblés, parce que peut-être que c'est pas seulement pour des questions de [01'43'20] Peut-être que ça rejoint des questions de gestion de flux et que ce que, comme tu le disais, et que finalement, il y a et fin. [01'43'28] C'est assez frappant, ce cette centration sur des, sur la situation moyenne. [01'43'33] Après. La difficulté pour les travailleurs sociaux, c'est qu'ils ont pas la main sur le public qu'ils accueillent. [01'43'40] C'est là, c'est pas eux qui, en fonction de. [01'43'44] Exemple d'un impératif de résultat. [01'43'47] Nous, quand on a fait l'évaluation, la grande préoccupation, c'était alors: est-ce que ça marche? quel pourcentage d'élèves qui, quand tu sors du dispositif, n'est plus exclu? [01'43'56] Donc la première chose à dire, évidemment, c'est: un dispositif d'une semaine peut pas suffire à expliquer le fait qu'un gamin soit exclu ou pas après, mais c'est le fantasme très fort et compréhensible. [01'44'08] Mais de ne des financeurs et des dés. [01'44'13] Les administrations qui mettent en place ce dispositif là, mais les travailleurs sociaux. [01'44'18] C'est les épées ou les chefs d'établissement qui leur envoient les gamins. N'oublions pas la main sur l'horizon, pas la prise sur qui vient et le fait de ne choisir ou non. [01'44'29] De favoriser tel ou tel. [01'44'32] Le public a même été, ce que ce que j'essaie d'illustrer, la surprise pour beaucoup, deux d'entre eux à dire: non, c'était, voire même parfois, on a observé des situations vraiment cocasses, c'est-à-dire sur, par exemple, le rapport à la norme scolaire, des ateliers sur citoyenneté. [01'44'49] Citoyenneté- je ne sais plus comment ça plait, mais quelque chose ça ne s'appelait pas comme ça- mais en gros, des citoyens, des énormes scolaires. [01'44'56] Gamin. Ma voilà ce que l'école profilé, comme ces conflits, comme ça. [01'45'01] Et. Mais les intervenants avaient préparé quelque chose pour des gamins dont ils imaginaient que je n'étais pas trop au fait de de ses aspects normatifs là. Et puis si? [01'45'13] Des gamins un proche. [01'45'15] Pas comme un élève, un élève droite. [01'45'17] Mais un prof viendra dire ça parce que c'est un adulte. [01'45'20] Incorporez meilleur, très, très forte des relations de deux, de domination, voire de pouvoir, entre profs et élèves qui étaient, qui étaient très, très marqués. Ça tombait très à plat ces ateliers. [01'45'31] Mais avec ce ce, cette difficulté pour retrait exprimé de ne pas même pas pouvoir avoir ce choix là, finalement, et c'est là que se pose la question de la sous-traitance ou du partenariat. [01'45'42] Comme comment. [01'45'44] Sur un rapport partenarial, tu dois pouvoir composer et travailler sur quel est le type de gamin qu'on va prendre en charge et pourquoi ceux-là et pas les autres. Là, on l'a peu vu. Ça existe un peu, mais on l'a peu vu. [01'45'59] Oui, j'aurais des réflexions par rapport à tout ce que vous avez dit et par rapport à ce qu'on a dit ce matin. [01'46'06] Notamment. [01'46'07] Comment dire par rapport à l'exclusion en tant que telle? [01'46'12] Par rapport au constat que vous en faites, par rapport au motif d'exclusion au jour d'aujourd'hui. [01'46'17] J'ai le sentiment que les modalités d'exclusion telle qu'elle était prévue, [01'46'22] Dans l'échelle des sanctions punitives au niveau des collèges. [01'46'26] N'est plus appliquée. [01'46'28] Tenant, c'est-à-dire que on a perdu de vue le, le cadre. [01'46'32] Générateur de cette exclusion et que la banalisation de cette mesure vient aussi du fait que la mise en place des dispositifs supplétifs viennent traiter les conséquences de l'exclusion et ce qui est visible de l'exclusion, et non pas la question de fond, la question de [01'46'53] Faux, c'est plus par rapport à la, je dirais à la légalité et à l'origine de la légalité de cette mesure punitive. Est-ce que les collèges et les chefs d'établissement qui prennent au jour d'aujourd'hui cette décision? [01'47'07] Prenne dans le cadre, je dirais, légale et formalisé. [01'47'11] Qui était prévu à l'origine. [01'47'15] La deuxième. Ces question, c'est aussi. [01'47'17] A, qui appartiennent les enfants. [01'47'20] Par rapport à la responsabilité. L'école est obligatoire jusqu'à seize ans et les enfants qui sont à l'école sont sous la responsabilité. [01'47'28] Du directeur d'école et de l'éducation nationale. [01'47'31] Quand ils sont exclus? quelle est la responsabilité lorsqu'ils ne soit pas pris dans une structure éducative? puisque, si j'ai bien compris, [01'47'41] C'est une action volontaire. [01'47'43] De l'élève qui accepte d'aller dans le, le pays heureux. Il n'est pas obligé d'y aller, puisqu'il a le choix de l'élève qui va y aller. Et il y a le choix, l'acceptation de l'élève. Dans quelle mesure on lui laisse un choix à partir du moment où l'école est obligatoire? est-ce que ce n'est pas la solution de facilité? [01'48'02] De dire: [01'48'04] On se dégage pendant qu'on vient dire, pendant deux, trois jours, on est plus responsable de lui et s'il arrive quelque chose, l'assurance scolaire va-t-elle le couvrir? quel est le débat- je dirais juridique, légal- en termes de responsabilité, de prise en charge par rapport à cette, à cet enfant qui n'a pas l'autonomie? [01'48'25] A la fois civile et décisionnelle pour palier à son comportement. [01'48'32] Donc, c'est toutes ces questions-là qui sont paradoxales, en fait. [01'48'37] Sur sur l'aspect. Le premier aspect, l'aspect légal. [01'48'43] Le cadre légal depuis, en gros, depuis deux mille cinq. Ça s'amorce en deux mille, mais depuis deux mille cinq, il a vraiment changé en matière de procédure disciplinaire, dans les ordres, dans nos établissements du second degré en particulier, en valorisant beaucoup, quelles que soient les gouvernements d'ailleurs, [01'49'02] Le registre éducatif. [01'49'04] En insistant sur la notion de sanction éducative, en insistant sur [01'49'09] Des aspects de prise en charge de tout ça, mais ce qu'on observe, c'est qu'il y a un hiatus très fort entre les textes et l'esprit des textes. [01'49'19] Et la réalité des pratiques. [01'49'21] Sur le, sur le terrain. [01'49'25] Du coup sur ces pratiques, et c'est ce fort niveau de l'usage des sanctions de manière générale, parce que les versions temporaires, mais sur les enquêtes climat que j'évoquais, c'est plus de cinquante pour cent des élèves qui sont qui sont collés dans l'année. [01'49'40] Dans certains établissements ça monte à quatre vingt. [01'49'43] Il y a même des établissements où ces quatre, vingt, seize pour cent des élèves sont collés dans l'année. Donc, le registre de la sanction éducative, il est. [01'49'53] Loin. [01'49'54] Il est très, très loin. Mais il témoigne aussi de plusieurs choses. D'abord, d'une vraie souffrance des équipes enseignantes- et je pense qu'il faut pas les prendre de haut et il ne faut pas déconsidérer ça- c'est-à-dire que ça témoigne de difficultés ressenties par les premiers acteurs concernés, et donc c'est préoccupant. [01'50'12] On peut pas juste dire que que on a une dérive autoritaire de de l'école. Il y a quelque chose là qui est de l'ordre. [01'50'22] De la souffrance enseignante des dit françoise fantôme qu'il faut pouvoir travailler. [01'50'28] Et entendre. Deuxième élément: on a une difficulté des chefs d'établissement. Ça, ça témoigne de beaucoup de choses en termes de difficultés de management pour les chefs d'établissement. [01'50'39] Elle a écrit des nouveaux manager de la république, en parlant des chefs d'établissement est clairement beaucoup non. On dit l'exclusion temporaire, c'est une variable. [01'50'49] Importante d'achat de la paix sociale au sein de l'établissement. C'est un marqueur symbolique extrêmement fort. [01'50'56] Pour les équipes. [01'50'57] Ça témoigne d'une solidarité. [01'50'59] Très forte envers les vraies difficultés- entre guillemets- éprouvée par les, par les équipes, et beaucoup de chefs nous ont dit: on sait que ça, ça a rien à voir, on sait que c'est pire avec certains élèves, mais au moins, [01'51'13] Ça permet de d'être un peu libéré sur des enjeux. [01'51'20] Locaux. [01'51'22] Et internes. [01'51'24] Après: est-ce que l'exclusion temporaire est légal ou pas? [01'51'28] Elle est légale à partir du moment où elle déborde pas des cadres de d'une exclusion de plus de huit jours, etc. Sur la continuité éducative, la loi prévoit que le chef d'établissement doit s'assurer de la continuité éducative et scolaire. [01'51'42] Mais. [01'51'44] S'il ne le fait pas, ça le regarde lui et il est peu mis en cause par son institution par rapport à ça. Mais c'est là-dessus quand même que la médiatrice de l'éducation nationale alerte dans son rapport en disant: là y a un lien, un problème. [01'51'59] Et on voit bien que l'institution scolaire est pas très à l'aise avec cette question des exclusions temporaires parce que, effectivement, c'est pas cohérent avec l'esprit de la loi. Mais le décalage avec le terrain est-elle? [01'52'14] Que donc? on peut imaginer deux choses: soit la loi rattrape le terrain, et c'est demander à chaque fois qu'il y a une réforme sur les procédures. [01'52'22] Là-dessus. [01'52'23] Des syndicats demandent à ce que soit supprimée la valence éducative. [01'52'28] Sur, par exemple, l'exclusion temporaire, la continuité scolaire et l'obligation d'encadrement éducatif des élèves, en disant de façon: ça ne se fait pas. Donc, plutôt que de faire comme si ça se faisait, ça se fait pas pour l'instant, ça, ça n'a pas été, ou alors c'est essayer de faire vivre d'autres types de mesures qui commencent à se développer, qui existe dans l'arsenal législatif. [01'52'48] Les mesures de responsabilisation. [01'52'50] Les exclusions, inclusions que moi j'appelle les suspensions, comme les appelle les québécois, qui me semble plus juste. [01'52'57] Ou alors des mesures plus radicales qui existent dans un certain nombre de pays: la suède, l'allemagne, l'espagne. [01'53'03] Brésil, le portugal, l'interdiction des exclusions temporaires. [01'53'07] Mais ça décompose ça. Si vous voulez animer un, une conférence avec des équipes de proches, [01'53'15] Et que ce soit dynamique. Vous commencez par ça. [01'53'19] Moi je le fais, c'est-à-dire: [01'53'22] Poser cette question-là supprimant les exclusions temporaires. Et ça renvoie tout de suite à plusieurs aspects: l'aspect institutionnel, le registre punitif de l'institution, puisque foucault a déjà montré, ça a été montré et remontré par rapport à ça, le poids symbolique, l'exclusion du corps de l'élève, pour le coup. Voilà, c'est, c'est très, très sensé. [01'53'42] Cible extrêmement sensible. [01'53'44] Mais ça reste dans le cadre de la loi, avec après des des libertés qui sont prises par les chefs d'établissement. [01'53'53] Peut-être, je vais répondre à la question. De même, sur la question des filles. [01'54'02] Bonus. [01'54'11] Donc les filles, en fait, on a. C'est quelque chose qui nous avait. [01'54'16] Interpellé sur nos premières enquêtes ethnographiques sur les dispositifs. Je caricature un peu, mais ce qu'on a plus beaucoup de temps, mais en gros, on avait des, des garçons qui étaient assez calmes. [01'54'27] Assez stéréotypés sur des élèves moyens au comportement assez ordinaire. [01'54'33] Et défis. [01'54'35] Qui était remontée, mais bien comme il faut et qui correspond beaucoup plus aux profils d'élèves dites déviantes que les garçons. [01'54'43] On a fait un dispositif de dispositifs, trois dispositifs. On s'est rendu compte que ce n'était pas systématique, mais que, très souvent, les filles qui étaient orientées dans les dispositifs étaient sur des registres normatifs beaucoup plus durs que ceux des garçons. [01'54'57] De fait, ce qu'on a constaté. [01'54'59] D'abord la. La deuxième chose qui nous a mis la puce à l'oreille, c'est que, selon les années, [01'55'04] On avait, je l'ai dit tout à l'heure, en gros, treize pour cent des exclusions. C'est pour les filles, mais dans les dispositifs, on avait vingt à vingt cinq pour cent de filles. [01'55'12] Accueil, théoriquement, s'il n'y avait pas de sexuation. [01'55'16] De l'orientation dans le dispositif. [01'55'18] On devrait avoir treize pour cent de filles dans les dispositifs net tv. Vingt à vingt cinq pour cent. [01'55'24] Donc, on a essayé de comprendre pourquoi. [01'55'27] On a regardé des chiffres. Si vous voyez, j'ai repris juste quelques variables sur, par exemple, l'appréciation des élèves dans les questionnaires qu'on avait fait passer sur la sanction: est-ce que la sanction que t'as reçu allez juste, ou bien il n'est pas juste? [01'55'41] Vous voyez qu'elle est juste pour cinquante sept pour cent des garçons, pas juste pour quarante cinq pour cent. [01'55'47] Et juste pour quarante cinq pour cent défis. [01'55'50] Un juste pour vingt trois pour cent des garçons. [01'55'53] Et un juste pour trente et un pour cent des filles. Donc, les filles c'était plus plus dur que les, que les garçons. [01'55'59] Il y a plein de variables qu'on avait comme ça, ou, en fait, les filles répondaient toujours sur les essais, sur les indices de climat scolaire. [01'56'05] La perception des filles était beaucoup plus négative, sur celles qui étaient dans le dispositif, que celle des garçons. [01'56'11] On a regardé aussi. Vous voyez, là, vous avez les pourcentages d'élèves. [01'56'17] Par niveau de classe. [01'56'21] Et vous voyez la queue au niveau des défis et des garçons. On a des filles qui arrivent plus [01'56'28] Tardivement que les garçons et on avait des filles plus grandes en moyenne que les garçons qui étaient accueillies dans les dispositifs. Quand on creuse un peu tout ça, et au bout de deux ans et demi d'enquête, on a eu finalement des registres. [01'56'45] Normatif de la part des des établissements et de la part des travailleurs sociaux. [01'56'50] Très fort du point de vue de la sexuation, de l'orientation dans ces dispositifs, sur un registre qui est que les filles étaient récupérables et que les garçons étaient perdus. [01'56'59] C'est, et on a intitulé un article qui n'est pas encore publié comme ça: [01'57'04] C'est cette idée que les filles qui étaient orientées dans ces dispositifs. [01'57'10] Là aussi, je parle de manière générique. Ils n'avancent pas toutes les filles, mais as un grand nombre des filles qui étaient orientées dans ces dispositifs. [01'57'19] L'était pas en sixième, pas en cinquième, mais plutôt en quatrième, voire en troisième, avec cette idée que [01'57'28] Vraiment, on les envoyait quand, dans l'école, on n'y arrivait plus. [01'57'32] Mais que, comme elle était fille, [01'57'36] Ce n'était pas normal qu'elle se comporte comme ça. [01'57'39] Et que donc, comme ce n'était pas normal, c'était sans doute- elle devait avoir des difficultés familiales. [01'57'45] Et que, comme du coup ce n'était pas leur faute, on rentrait pas dans le registre que j'évoquais tout à l'heure. [01'57'50] De responsabilisation, de la prise en charge qu'on faisait peser sur les garçons qui, de façon, était dur, mais parce qu'il était dur. [01'57'57] Pas parce qu'il avait des problèmes familiaux ou des voilà. [01'58'01] Donc, on a vraiment une sexuation de l'orientation dans les dispositifs qui est très marqué par rapport à ça, parce que non seulement on a beaucoup de filles, [01'58'08] Proportionnellement, devront avoir treize pour cent. On a parfois dix pour cent de plus. [01'58'13] Mais en plus, les filles qui y vont sont des figues, sont pas du tout sur le même profil que le garçon et si on re découpe nos questionnaires de tout à l'heure, comprend que les garçons, on enlève les filles sur l'échantillon expérimental. [01'58'26] L'échantillon du coup expérimental des élèves qui sont passés dans le dispositif. L'appréciation climat est nettement plus positive que celle de la moyenne académique. [01'58'35] Mais. [01'58'36] Du coup. [01'58'40] Et puis on a défi. Voilà ça, c'est un extrait d'entretien. [01'58'43] On a des filles qui sont beaucoup sur des des exclus, sur des questions de problèmes de groupes de bande. [01'58'51] D'affrontements entre groupes juvénile manière très, très forte. C'est très identifié. [01'58'56] Et il y avait un un, un responsable de dispositif qui nous le dit, mais en fait, qui s'en était pas rendu compte. C'est quelque chose qui n'est jamais verbalisé. [01'59'05] Et c'est très important ça, jamais un dispositif ou un acteur de dispositif nous a dit: nous, on reçoit plus de filles que ce qu'on devrait recevoir. [01'59'12] Et les filles sont. [01'59'14] Bizarrement pas comme les garçons. Il y a toujours un peu de distance par rapport à ça. Là, m kalla, quatre vingt dix, quatre vingt quinze pour cent des élèves que l'on accueille viennent pour des choses. Il y a des violences verbales, physiques, insolence et filles-garçons. C'est la même chose, c'est pareil. [01'59'27] Des actes individuels ou collectifs dont c'est la même chose. On a beaucoup de filles qui viennent de certains collèges et qui se battent énormément. [01'59'33] Et puis, en fin de rencontre, il reprend précisément les données informatisées. À propos: défi, accueil et commente abassi. Dix des vingt filles qui sont venues proviennent en fait d'un même établissement, dont une est revenue deux fois, quatre sont de quatrième, de troisième, quatre de cinquième. C'est bien le même réseau d'interconnaissance. Elles se connaissent. Oui, elles n'ont pas été orientés à la suite d'une action collective, excepté. [01'59'53] Élève, les sept autres se connaissent et un phénomène de groupe très important pour ses fils a beaucoup de bagarres, parfois très violentes. Elles sont suivies par un éduc. Il y a un pic entre en cinquième, quatrième du même collège, puis on voit aussi beaucoup de garçons plus dur et on a plus de problèmes avec ces élèves-là. Les filles sont violentes et pour les bagarres, tout est filmé automatiquement et mis sur anti-poux cave. [02'00'11] C'est un site. [02'00'13] Cave qui pue ligne ou sur des où voilà qui balance des, des, des vidéos de ce type-là. Il nous demande de travailler en amont, de développer en amont un travail éducatif avant, l'exclusion, avec des actions collectives ou individuelles. [02'00'31] Et donc on a avoué, en gros: [02'00'35] On a trois éléments, l'un sur les éléments de sexuation. Le premier, c'est beaucoup de choses sur les ailes, les garçons de sixième, cinquième, [02'00'42] Pour les cadrer, les garçons sont plus sanctionnés que les filles. Sur sixième, cinquième et plus exclusif, les filles, en sixième, cinquième, le registre des filles pubères. Qui faut remo l'arri re moraliser avec les sanctions pour les, pour les sauver, ça c'est vraiment très, très, très, très utilisé. [02'01'02] Et puis l'appréhension, déficit scénariste des élèves et de leurs familles, mais surtout des filles, patent des garçons. [02'01'09] Ce registre de si les filles se comportent comme ça, si elles se battent, qu'elles sont dans des bandes. [02'01'14] C'est qu'elles ont un problème familial. [02'01'17] Le garçon sait que c'est un garçon dur de quartier populaire inédit. [02'01'21] La fille. Elle est perdue. [02'01'23] Donc, effectivement, il y a un marqueur fort là-dessus et donc un marqueur aussi sur la sexuation de la prise en charge. [02'01'36] Moi, je voulais poser une question sur l'amont de tout ça. [02'01'40] Parce que finalement, [02'01'43] Les enseignants, les chefs d'établissement ont énormément recours aux exclusions temporaires. [02'01'49] Alors peut-être qu'ils sont en souffrance, j'entends bien, peut-être aussi qu'ils sont démunis. [02'01'55] Du point de vue pédagogique, et donc, à ce moment-là, on en revient peut-être à des questions de deux formations. [02'02'02] Ou, en tout cas, ils ont l'air démunis sur la mise en œuvre de conditions éducatives, finalement, qui font sens pour les gamins. Donc, on est vraiment sur le paris de l'est. L'éducatibilité, quoi? enfin, je crois qu'il y a quelque chose qui est assez. [02'02'18] C'est troublant. [02'02'20] Et puis on retrouve ça: [02'02'23] Voici ce que si on avait eu un échange de mails là-dessus. Mais on retrouve ça dans: [02'02'31] Dans ce qu'écrit eric pereira, par exemple, sur le projet d'éducation, il renvoie un devoir d'hospitalité, un devoir, une préséance de l'accueil, du créera un devoir de sollicitude et un devoir de confiance. Donc, qu'est-ce qui se joue? voilà où sont ses devoirs, là, dans le paris des ducs habilités, des enfants. [02'02'50] En amont de tout ça. [02'02'52] Avant finalement d'en arriver à ce ou être complètement démunis et pas savoir quoi faire, et pour se retrouver face à des des- voilà des décisions qui ne sont pas forcément cohérent, mais juste. [02'03'06] Et puis arrivé aussi à cette situation de souffrance, parce que ça, c'est vraiment un signe de souffrance du monde enseignant, enfin moi, [02'03'13] Mais on est en plein dans le nom, dans ce paradoxe d'avoir des institutions éducatives. [02'03'21] Très institué, au sens où il énumère et: [02'03'25] Forte. [02'03'28] Mais qui sont aussi des institutions éducatives et scolaires, là en l'occurrence. [02'03'33] Dans lequel les registres entre inscription as instructions, pardon et éducation. [02'03'39] Berne. [02'03'41] En vigueur au fur et à mesure de la démocratisation et la massification des systèmes. [02'03'46] Et ça, c'est quelque chose que la la comparaison internationale, sur lequel la comparaison internationale est vraiment intéressante. [02'03'52] On voit que, dans les systèmes éducatifs, massifier, démocratiser depuis un certain temps, avec des niveaux d'accès aux diplômes et de ce qu'on appelle des sociétés des diplômes, sert de de fait une obligation à la diplomation pour. [02'04'07] Justifier la mobilité des trajectoires sociales. [02'04'12] Un ancrage. [02'04'14] Qui est de plus en plus difficile à établir sur le registre du cp habilité au profit de celui de l'instruction et de la diplomation, comme s'il y avait une forme d'antagonisme entre le fait d'éduquer ou d'instruire en france, qui est très fort parce que, historiquement, en plus, il est constitutif quand même du second degré. [02'04'33] Parce que ce dont on parle là, c'est du collège, qui est construit sur des références disciplinaires. [02'04'38] Des références disciplinaires qui sont issues d'une histoire et d'une tradition. [02'04'42] Très forte qui fait peu de cas des enjeux d'éducation. Voir qu'il est qu'il l'est. [02'04'47] Qui renonce fin? qui c'est un? [02'04'50] Lorsqu'on qu'on rejette très fortement, là, on sait que le modèle démocratique d'une école oblige. [02'04'56] À travailler. Cette question n'éduque habilité. [02'04'58] Et du registre de l'éduc habilité. Donc, [02'05'03] Il y a ça comme premier point. Le deuxième point, c'est les nouvelles problématiques éducatives. On voit aussi qu'elle qu'elle rentre dans les inquiétudes. Elles sont prises comme des inquiétudes par les nouveaux professionnels de l'éducation. Je pense aux travaux d'une vingtaine greyhound, perrier et joineau sur les nouveaux enseignants. On voit que ces préoccupations sur la conduite de classe, [02'05'23] Sur les questions de genre à l'école, sur tout ça. Ça inquiète beaucoup et donc, c'est très visible et ça alimente sans doute aussi des inquiétudes fortes qui ne sont pas traduites sur le plan du registre éducatif, qui nécessite forcément de l'instabilité. Elles sont traduites, selon beaucoup, sur le registre de la délégation à la société ou à des travailleurs sociaux, dont ça. [02'05'43] Doit être ou dont c'est censé être le métier, mais pas comme un retour au cœur du métier d'enseignant et donc du registre de les éducation et déductibilité. Mais c'est moi, je pense, que là-dessus, il y a, il y a vraiment, et c'est pour ça que ces enjeux autour de la recomposition des espaces scolaires et éducatifs, [02'06'00] De les repositionner comme des marqueurs de l'est de ce qu'est l'école démocratique aujourd'hui. C'est vraiment important et que la comparaison internationale est très révélatrice par rapport à ça. [02'06'10] Je prends l'exemple, vois. [02'06'12] Redonne celui-là, mais du brésil, il y a dix ans. [02'06'16] Le brésil, on était sur un registre très paternaliste. [02'06'22] Avec un enjeu. [02'06'24] D'encadrement dans l'école publique était celui que les élèves aillent à l'école. [02'06'27] Et qu'on les entoure, et qu'on les aime, et que tout ça. [02'06'31] En douze ans, treize ans, on a complètement changé nos registres. [02'06'36] En donnant une priorité aux apprentissages, pas au fait d'aller à l'école, mais d'être scolarisés et d'avoir des diplômes. [02'06'42] Et de rhodes, rattraper les autres puissances dans la compétition internationale sur ce que c'est que des compétences à obtenir. [02'06'49] Et on voit apparaître des problèmes et des préoccupations sur la violence à l'école, le décrochage scolaire, etc. C'est pas que ça existait pas avant, c'est que ça devient un problème public qui pénètre aussi les préoccupations des enseignants et dont la réponse apportée n'est pas celle du registre éducatif, elle est souvent celle du registre disciplinaire qui, à mon sens, est inadaptée. [02'07'10] Ah ça. Donc, ça veut dire aussi que, à un moment donné, et sans tomber dans un écueil qui opposerait une pédagogie d'un côté, les disciplinaires de l'autre, qui est aussi ridicule que plein de choses. [02'07'23] La question du modèle démocratique de l'école. [02'07'26] Ne peut pas ne pas penser. Le registre éducatif, aujourd'hui, dans la formation des enseignants, c'est optionnel. [02'07'34] C'est pas pas quelque chose qui est systématiquement mis en place, cette question-là. [02'07'40] Et on est ce que je suis là-dessus, mais on est le seul pays du monde. [02'07'45] Et pourtant, je suis très attaché au cep en tant que personne. [02'07'49] Et de ressources, et d'étudiants, etc. Mais on est quand même le seul pays du monde qui a délégué à un corps particulier dans le second degré. [02'07'58] La mission d'éducation. [02'08'01] Ça n'existe nulle part ailleurs. [02'08'03] Donc les profs. Il y a une tendance est à une organisation quand même institutionnelle, qui pousse pas à ce que les registres éducatifs concernent tout le monde, puisqu'on a des spécialistes même en interne de l'éducation. [02'08'16] Et je pense que c'est un vrai à la fois. Ça témoigne de beaucoup de choses, mais c'est aussi un levier à [02'08'22] Interrogée: [02'08'31] Par rapport aux douze pour cent des établissements où il y a moins de d'exclusion. Est-ce que vous avez constaté? [02'08'39] Un fonctionnement différent? est-ce que le dispositif interne à l'établissement? [02'08'46] Vous direz quelque chose de de nouveau. [02'08'49] Par rapport aux autres établissements. [02'08'52] Alors on n'a pas fait d'enquête systématique au sens. [02'08'57] Performatif du terme. [02'08'59] Il faudrait plus de travail, plus fin, pour vraiment répondre précisément à la question. Donc, ce que je vais vous donner, c'est plutôt de l'ordre du sentiment. [02'09'08] Que du l'ordre du résultat de recherche. [02'09'11] Mon sentiment, c'est que, sur ces douze pourcents d'établissement, y a toujours une volonté très forte de la direction de limiter le nombre d'actions temporaires. [02'09'18] On n'a pas un seul établissement où on n'a pas un chef ou une cheffe d'établissement engagé sur cette question-là et, du coup, engagé sur le registre éducatif. C'est très, très clair. Ça, c'est pas du tout des des chefs d'établissement manager au sens de ce que décrit anne barrère, c'est des chefs d'établissement. [02'09'36] Plutôt à l'ancienne, plutôt sur des registres militants, par ailleurs parfois militant d'éducation populaire. [02'09'41] Qui défendent une certaine idée et qui se cognent parfois à une partie de l'équipe- mais une partie seulement- et qui sont très soutenues par une autre partie de l'équipe. [02'09'51] C'est des chefs d'établissements qui sont là depuis longtemps et ce sont des équipes où il y a pas un turnover de soixante dix pour cent par an. [02'09'56] Ça, c'est systématique aussi. [02'09'58] On sait que c'est des équipes relativement stabilisées dans nos académies. Ça veut dire quoi? ça veut dire vingt trente pour cent de turnover par an, mais pas soixante dix, parce qu'on a en moyenne de plus de soixante pour cent. [02'10'11] Donc c'est, c'est énorme. [02'10'14] Ça, c'est le deuxième. Deuxième élément. [02'10'19] Ce sont presque toujours des établissements où il y a des exclusions. [02'10'23] Externalisez nous, il y a aussi des exclusions internalisée. Donc, ça veut dire concrètement que l'exclusion externalisée [02'10'30] Rajouter une couche en fait. [02'10'32] Préalable excité, exclu temporairement. C'est que vraiment. [02'10'36] Il y a eu un, un acte fort. On ne trouve pas d'exemple dans ces établissements, là où l'exclusion temporaire c'est parce que t'as levé les yeux au ciel ou que tu as été absent, son adhésion à dix pourcent des gamins exclus temporairement qu'ils le sont pour absentéisme. [02'10'52] Dix pour cent. [02'10'54] C'est un homme essayé, mais c'est très révélateur. Je crois que c'est ça qui est. [02'11'00] Donc on a on assets ces aspects là. [02'11'03] Après. [02'11'06] Surtout fin. Le marqueur, c'est- ça renvoie à ce qu'on se disait- c'est que des établissements travaillent beaucoup la question du climat scolaire, même s'ils ne disent pas comme ça. [02'11'15] Mais qui travaille la question de la bienveillance envers les élèves qui travaillent la question. [02'11'21] De comment on arrive à stabiliser une équipe dans une académie où c'est pas stable. Mais on y arrive en travaillant sur des projets, en étant soutenus parfois par les municipalités sur des des projets. [02'11'31] De classe. [02'11'32] Transplanter une femme ne s'appelle pas comme ça, mais de classe. [02'11'36] Le terme m'échappe. [02'11'39] Classes de neige, classes vertes, classes- voilà, il les appelle pas comme ça, mais bon, vous voyez l'idée. Classe de découverte, etc. [02'11'47] Et des établissements qui travaillent beaucoup avec les partenaires locaux. [02'11'54] Père, quand tu en as service, éducation, des vies, etc. Mais vraiment en partenariat et qu'on construit des partenariats souvent de longue durée, parfois pas avec des mairies, ça peut être des associations de proximité, mais où il y a des retours et des allers-retours. [02'12'10] Assez, assez fort pour que les ressources soient mutualisées et que il y ait vraiment des appuis là-dessus. [02'12'16] Donc, c'est pas ce que je vous dis. Là, c'est vraiment de l'ordre du jeu, redire du sentiment. Il y a peut-être des choses qui jouent sur la taille des établissements, sur l'environnement, sursis, sur ça, mais ça n'a pas du tout testé, ça, c'est par contre systématiquement. On a les chefs d'établissements très mobilisés là-dessus. Ça veut pas dire que d'autres, qui n'ont pas ces résultats, ne le sont pas aussi. [02'12'36] On a des chefs d'établissements qui voudraient bien arriver à ça, mais qui n'y arrivent pas et qui nous disent: je ne peux pour l'instant. Je ne peux pas parce que si je fais ça, je mets le feu à mon établissement et je ne veux pas mettre le feu à mon établissement. Donc, on, on est sur ces difficultés là, et des équipes aussi qui nous disent: dans certains établissements, on a fait les restitutions et on dit: chez vous, c'est cent quarante. [02'12'56] Cinq élèves ont été exclus en octobre. [02'12'58] Et qui disent: c'est pas possible, et parfois ça nous arrivait d'avoir des et c'est pas notre rôle, et donc il faut qu'on soit très vigilant quand on travaille sur ça. [02'13'08] À constater des clivages d'équipe très fort entre les tenants d'une vision plutôt instructions, plutôt dur. [02'13'16] De l'encadrement et des tenants d'une vision, on dira, plus éducative, plus bienveillante, avec des tensions très, très forte au sein des, au sein des équipes. [02'13'51] Si je veux bien. C'est une expérience qui a lieu dans un collège qui s'appelle guillaume de normandie. [02'13'57] Quartier de la guérinière à caen, où ils ont essayé, à l'interne du collège, de mettre en place quelque chose avant que la situation n'explose. Non, quand un élève est susceptible d'être exclu, il peut fréquenter un endroit qui s'appelle respire. Alors, je pensais que c'était respire, euh. En fait, c'est pas du tout ça, c'est air, euh, plus long. [02'14'17] Un espace vert. [02'14'19] J'ai une collègue qui est allée chercher entre midi et deux, ce que voulait dire tous pire. [02'14'23] Et ce serait en fait. C'est en fait un lieu qui évoque le, le fait d'avoir eu une chance supplémentaire. Enfin, voilà, il se trouve dans ce lieu dont deux personnes de l'établissement que l'élève peut choisir. [02'14'36] Qui peuvent être l'infirmière. Un enseignant implique un personnel de service fin. C'est vraiment des personnes de tous les niveaux de du du college. [02'14'44] Ou il vient pour exprimer ses difficultés. Pourquoi il en est là? qu'est ce qui est difficile. Voilà, et elle disait que c'était d'abord, c'était très bien accepté par les élèves. [02'14'55] Qui viennent, qui déversent, en fait un flot de choses. [02'14'59] Un lieu d'accueil de la parole avant tout, et que les élèves, une fois, qui y sont allés une fois redemande, a fréquenté cela parce que c'est pour eux en fait un loup. Ils viennent déposer leurs difficultés. [02'15'10] Qui évite que ça, ça, ça dégénère. Est-ce que c'est un peu ça? [02'15'17] C'est ça. C'est-à-dire, l'idée, c'est de ne pas venir sur les exclusions temporaires, de ne pas aller jusque-là, non de trouver des solutions. [02'15'27] Avant. [02'15'28] Donc là, c'est un dispositif qui est tentait, mais [02'15'32] Il y a aussi si, malgré tout pouvoir à l'exclusion temporaire, elle est internalisée via une prise en charge sous une réflexion éducative. [02'15'42] A l'interne et une prise en charge collective. [02'15'46] Ne repose pas seulement sur un individu. Ça repose sur sur une partie de un groupe ou une équipe. [02'15'52] C'est là-dessus que on est du coup dans une approche très différenciée. [02'15'57] Et les enseignants sont pas moins. [02'16'00] Impacter. [02'16'02] Que notre profession, sur une tendance très générale qu'on observe, sur ce qu'on a déjà dit ce matin et tout à l'heure. [02'16'10] Reste le fait de pas être sur un registre de responsabilisation des élèves ou des jeunes ou des enfants ou des adultes sur le fait qu'il y ait ou non droit à un accompagnement spécifique dans des conditions. [02'16'22] Spécifique aussi ce type de dispositif. C'est ça à faire, c'est non, je sais pas si l'élève, il a le droit ou pas de bénéficier de ça, et il y va parce que ça fait partie de quelque chose qui est plutôt- même si le terme est galvaudé, mais bienveillant de manière générale. J'imagine que si j'allais faire des relevés dans cet établissement des écrits. [02'16'43] Temporaire, je ne serai pas à cent cinquante par par mois sur sur octobre. [02'16'48] Non [02'16'51] Bite, c'est qu'en fait ça stigmatise certains profs, parce que il y a des élèves qui viennent se plaindre de relations avec certains profs et ils ne savent pas quoi faire de ça. Un cercueil ayant fait un corporatisme qui fait que on peut pas aller. [02'17'06] C'est difficile d'aller mettre en difficulté un collègue. Voilà alors que c'est des choses qui sont vraiment très bien identifiées et qui remontre. [02'17'13] Ouais, c'est ça recoupe, nous le constat qu'on a fait sur. Alors, après, il y a les cas particuliers, il y a des profs qui [02'17'22] Voilà qui est exclu. [02'17'25] Qui demande énormément. Ceci dit, quand il en demande vraiment trop, les chefs d'établissement régulent. Aussi sévère que il y a quand même. [02'17'33] Souvent dans les équipes, c'est plutôt des groupes de d'enseignants. [02'17'38] Qui font appel à ce type de mesures, mais qui renvoient à des registres éducatifs et pédagogiques. [02'17'45] Singulier après moi. Il me semble qu'effectivement une des voix, et c'est ce qu'on en termes de recommandations, tout en restant très prudent là-dessus- [02'17'53] Mais quand même. [02'17'55] Le fait qu'on ait beaucoup de pays qui, de plus en plus, aillent vers une interdiction. [02'18'00] Des exclusions temporaires et mise en place de suspension. [02'18'04] Internaliser. Ça doit quand même nous préoccuper. [02'18'08] On sait que le le rapport entre on ne peut pas d'un côté. [02'18'13] Déployer des tas de dispositifs de lutte contre le décrochage, puis de l'autre, [02'18'18] Savoir qu'on fabrique parfaitement du décrochage pour un certain nombre d'élèves au travers de ces mesures qui sont parfaitement légales même si, dans l'esprit de la loi, elles sont pas appliquées comme l'esprit de la loi le dit. Mais on est vraiment quand même là-dessus, sur un paradoxe fort. Et dernier point par rapport à ce que vous dites: [02'18'36] Je pense aussi qu'il faut bien qu'on bien distinguer le fait de quelques cas d'élèves très difficiles. [02'18'43] Qui pose des idées, des contraintes et parfois qui laisse des établissements démunis. [02'18'48] Qu'il n'y arrive plus. [02'18'50] Avec certains gamins, mais on a vraiment pas beaucoup finalement. [02'18'54] Et là, l'un des constats que l'on a fait sur nos terrasses et que la tendance était de formaliser des dispositifs pour cela. [02'19'03] De les appliquer à tous et qu'au final, cela n'était même plus du tout concerné. [02'19'09] Et que il y avait de fait une proportionnalité à avoir selon les cadres et selon la manière avec laquelle les élèves, en l'occurrence, vivaient. [02'19'20] Vivez à l'école, mais que les cas qu'on avait vraiment de très grandes souffrances d'élèves qui nécessitaient des prises en charge, y compris psychologique parfois, qui, de fait, sont plus du seul registre des équipes éducatives traditionnelles, étaient malgré tout. [02'19'35] Très marginale, même si elle existe. [02'19'38] Surtout pas glisser vers comment on construit l'ordinaire en fonction des cas les plus durs, mais plutôt comment on construit une ordinaire en fonction de tous, même si on se donne des moyens autres pour les cas les plus difficiles qu'on a à traiter. [02'20'17] La conclusion. [02'20'20] T'es dur à faire la gueule. [02'20'22] Ça. [02'20'28] Non, mais après, c'est juste vous dire que c'est une femme. [02'20'32] Travaux, qui qui continue ses travaux, qu'on fait localement un peu de bruit. Femmes, mobiliser aussi le, la direction académique, le conseil généraux. [02'20'43] Stc. [02'20'44] Ce qu'il y a quand même était réjouissant, c'est que, même si nos résultats étaient pas toujours très enthousiasmant- ce que je disais rapidement et peut-être trop rapidement tout à l'heure- [02'20'52] Il y a jamais eu de. [02'20'55] De contentement à ces résultats, nous à nous. Au début, quand on les a présentés, y compris dans des établissements, on craignait ça, qu'on lise bas. [02'21'02] Et alors. [02'21'04] Ouais, on exclut beaucoup. [02'21'06] Ça fait. Il y a des dispositifs qui sont prévus pour d'autres types d'élèves. C'est pas eux qui vont comme ça. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a. [02'21'13] Et on n'a jamais eu ça sert, qu'on a eu vraiment une forme de de remise en cause- le terme est peut-être fort- mais en tout cas de d'essayer de travailler à comment on peut réussir à réduire ces, ces exclusions, en les prenant comme un symptôme chez nous. C'est toujours là-dessus qu'on insiste aussi. [02'21'30] Les exclusions temporaires en tant que tel, on s'en fout, on s'en fiche un peu, se passe pas la question, n'est-ce pas? voilà, c'est une sanction parmi plein d'autres. C'est plutôt le révélateur que c'est et comment ça peut devenir pour des équipes des espaces de mobilisation sur des enjeux essentiels, quand on travaille avec des équipes et quand on travaille en plus des équipes. [02'21'51] Air et des acteurs éducatifs qui sont autour de l'école sur ce type de question. Là, ça pose les fondamentaux. On revient vraiment sur la question de déductibilité, la question de la bienveillance, la question de l'encadrement éducatif, la question des socialisations juvéniles, la question de la confrontation des normes scolaires éducatives adultes aux normes [02'22'11] Juvénile et enfantine. On revient sur tout ça et que, à un moment donné, pour travailler sur des milieux complexes, il faut trouver des leviers. [02'22'20] Pour parler de cette complexité et ce levier là, dans ces espaces là, c'est devenu un levier parmi d'autres pour essayer de travailler ensemble mieux et en posant vraiment les fondamentaux sur ce que c'est que l'acte d'éduquer aujourd'hui.
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comment on fait le diagnostic il est finalement assez simple imaginez que demain vous avez dans votre classe un gamin qui qui bouge la 00:44:50 première chose à dire aux parents il a 8 ans il bouge mais c'est quoi son histoire il bouge ou quand et depuis quand est-ce qu'il bougeait déjà l'année dernière est-ce qu'il bougeait en 00:45:02 général un enfant qui a un TDAH il bouge de partout dans toutes les situations si il bouge de partout dans toutes ces institution rappelez-vous dans Marguerite ça va être un enfant qui a un TDAH ou un enfant qui a une maladie neuropédiatrique ou un enfant qui a un 00:45:15 trouble du spectre autistique en revanche si on vous dit ben non il bouge il bouge pas il bouge pas tout le temps bah c'est les autres si on vous dit bougez pas l'année dernière en première année de primaire il bouge dans 00:45:27 des années de primaire où il bougeait pas en maternelle il se met à bouger en primaire il va falloir rechercher soit un enfant qui a un trouble spécifique des apprentissages soit un enfant qui a ou potentiel soit un enfant qui 00:45:39 récemment et déprimé ou un autre problème et là il nous reste trop de l'humeur précocité troubles apprentissages mais c'est important parce que ça va orienter aussi la façon dont on va dont on va intervenir
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30% des enfants qui on appelle troubles oppositionnel comme ces deux gamins là évolue vers la délinquance
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puis mes fameuses enfants mal élevées qu'on appelle le top trouble oppositionnel elle provocation ou 00:24:19 trouble des conduites Emma ou lui fait une remarque il est en train de déchirer sa feuille son cahier puis tu arrêtes s'il te plaît il vous regarde dans les yeux et ils en déchire une autre celui-là il le fait exprès
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:03:00][^2^][2]:
Cette vidéo est une conférence du Dr Olivier Revol, pédopsychiatre et spécialiste des troubles de l'apprentissage, sur le thème de l'enfant agité et du trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Il explique les causes, les symptômes, les conséquences et les traitements possibles de ce trouble, ainsi que les stratégies éducatives et pédagogiques à adopter pour aider ces enfants à réussir à l'école et dans la vie.
Points clés: + [00:00:00][^3^][3] Présentation du Dr Revol et de son parcours * Dirige le centre de référence des troubles d'apprentissage à Lyon * Auteur de plusieurs livres sur le sujet * S'intéresse aux enfants agités, hyperactifs, à haut potentiel ou Asperger + [00:02:31][^4^][4] Définition et diagnostic de l'enfant agité et du TDAH * L'enfant agité peut avoir plusieurs causes: psychologiques, familiales, scolaires, neurologiques * Le TDAH est un trouble neurologique qui se caractérise par un déficit de l'attention, une impulsivité et une hyperactivité * Le TDAH se diagnostique par des échelles de comportement, des tests neuropsychologiques et des examens médicaux * Le TDAH touche environ 5% des enfants, plus souvent les garçons que les filles + [00:22:02][^5^][5] Les conséquences du TDAH sur la scolarité et la vie sociale * Le TDAH entraîne des difficultés à se concentrer, à s'organiser, à respecter les consignes, à contrôler ses émotions * Le TDAH provoque souvent un sentiment d'injustice, de rejet, de culpabilité, de honte chez l'enfant et sa famille * Le TDAH peut conduire à un échec scolaire, à une dépression, à une délinquance, à une addiction, à une violence + [00:41:20][^6^][6] Les traitements possibles du TDAH * Le TDAH se traite par une approche multimodale: médicamenteuse, psychologique, éducative et pédagogique * Le traitement médicamenteux repose sur la Ritaline, un psychostimulant qui augmente la dopamine dans le cerveau * Le traitement psychologique vise à renforcer l'estime de soi, la confiance, la motivation, la résilience de l'enfant * Le traitement éducatif consiste à instaurer des règles claires, des routines, des récompenses, des limites à la maison * Le traitement pédagogique implique de s'adapter au rythme, au style, aux besoins, aux intérêts de l'enfant à l'école + [00:58:01][^7^][7] Les conseils aux parents et aux enseignants pour accompagner l'enfant TDAH * Reconnaître que le TDAH est un handicap, pas une volonté de nuire ou de mal faire * Communiquer avec l'enfant, les parents, les enseignants, les professionnels de santé * Encourager l'enfant, valoriser ses efforts, ses progrès, ses réussites * Proposer un environnement calme, structuré, sécurisant, stimulant * Lui laisser du temps, de l'espace, de la liberté, de la créativité
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:51:00][^2^][2]:
Cette vidéo est un documentaire sur les difficultés des parents à faire face à la crise d'adolescence de leurs enfants. Il suit le parcours de quatre familles qui ont recours à des professionnels pour les aider à rétablir le dialogue et la confiance avec leurs enfants. Le documentaire aborde les thèmes de la communication, de l'autorité, de la violence, de la séparation, de l'éducation et de l'amour.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] La présentation des familles et des problèmes * Angélique et sa fille Gwenaëlle qui se disputent sans cesse * Stéphane et son fils Corentin qui est violent avec sa mère et son frère * Jean-François et sa fille Malek qui vit mal la séparation de ses parents * Étienne et sa fille Éléa qui ne supporte pas sa belle-mère + [00:22:06][^4^][4] Les interventions des professionnels * Un psychologue qui écoute et conseille Angélique et Gwenaëlle * Un éducateur qui initie Corentin au football et à la discipline * Une éducatrice qui accompagne Malek dans sa scolarité et sa vie sociale * Un pédopsychiatre qui tente de renouer le lien entre Étienne et Éléa + [01:14:06][^5^][5] Les évolutions et les perspectives * Angélique et Gwenaëlle qui se rapprochent et se disent je t'aime * Corentin qui respecte davantage sa mère et son frère * Malek qui accepte les règles de son père et travaille mieux à l'école * Éléa qui revient chez son père et accepte sa belle-mère
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Résumé vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:32:41][^2^][2]:
Cette vidéo est une conférence du sociologue Stanislas Morel sur la médicalisation des troubles du comportement à l'école. Il analyse les causes, les conséquences et les enjeux de ce phénomène social, en le situant dans une perspective historique et critique.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] La présentation du cycle de conférences et du sociologue * Le cycle aborde les troubles du comportement dans l'enfance avec des approches pluridisciplinaires * Le sociologue s'intéresse à la construction du problème social des déviances comportementales * Il se distingue des professionnels du soin qui prennent en charge les enfants + [00:12:03][^4^][4] Les éléments structurants de la prise en charge des enfants à l'école * La gravité du problème, qui touche une partie importante des élèves * La confrontation entre les normes scolaires et les comportements déviants * La multiplication des spécialistes du soin en dehors de l'école * La doxa partenariale, qui incite à la collaboration entre les acteurs + [00:38:22][^5^][5] Les formes contemporaines de la médicalisation des déviances comportementales * La médicalisation comme processus social et historique * Les acteurs de la médicalisation : les professionnels du soin, les enseignants, les familles * Les effets de la médicalisation : la naturalisation, la normalisation, la stigmatisation * Les limites de la médicalisation : les résistances, les contradictions, les alternatives + [01:16:22][^6^][6] La conclusion et les questions du public * Le sociologue propose une analyse critique et non normative du phénomène * Il invite à réfléchir aux enjeux politiques et éthiques de la médicalisation * Il répond aux questions sur les troubles spécifiques, les neurosciences, les inégalités scolaires, etc.
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Résumé de la vidéo [00:00:09][^1^][1] - [00:04:17][^2^][2]:
Cette vidéo explique comment modifier les comportements indésirables des élèves en utilisant le pouvoir des récompenses. Elle présente différentes méthodes pour renforcer les comportements positifs opposés aux comportements perturbateurs.
Temps forts: + [00:00:09][^3^][3] Le pouvoir des récompenses * Augmentent la fréquence d'un comportement * Peuvent diminuer les comportements indésirables * Sont la méthode la plus efficace pour changer les comportements + [00:00:39][^4^][4] Identifier les comportements positifs opposés * Sont les comportements souhaités à la place des comportements indésirables * Peuvent être simples ou complexes, selon les cas * Doivent être explicites et entraînés + [00:02:14][^5^][5] Utiliser le modelage ou la simulation * Permettent de renforcer des comportements proches du comportement désiré * Sont utiles lorsque le comportement désiré est peu ou pas présent * Consistent à renforcer progressivement les comportements qui se rapprochent du but + [00:02:35][^6^][6] Renforcer les périodes sans comportement perturbateur * Permettent de réduire la fréquence du comportement indésirable * Sont utiles lorsque le comportement perturbateur est très fréquent ou continu * Consistent à renforcer tout ce qui n'est pas le comportement le plus indésirable
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Résumé vidéo [00:00:05][^1^][1] - [01:34:40][^2^][2]:
Cette vidéo est une conférence sur la gestion de classe, organisée par l'Institut d'Administration de Soleil. Le conférencier est le professeur Michel Bissonnette, un expert en efficacité des enseignants et des écoles. Il présente les six chemins de la réussite scolaire, basés sur des données probantes issues de la recherche. Il donne des exemples concrets et des conseils pratiques pour mettre en œuvre ces stratégies dans sa classe.
Temps forts: + [00:00:05][^3^][3] Le contexte et les objectifs de la conférence * Présentation du conférencier et de son parcours * Lien avec le pacte pour un enseignement d'excellence * Importance de la gestion de classe comme condition préalable à l'apprentissage + [00:08:15][^4^][4] Les six chemins de la réussite scolaire * Présentation du modèle des six chemins, basé sur les travaux de Wang, Haertel et Walberg * Les six chemins sont : la relation enseignant-élève, l'environnement sécuritaire, ordonné, prévisible et positif, l'encadrement des élèves, l'organisation de la classe, l'enseignement efficace et le renforcement positif * Chaque chemin a un effet mesurable sur la réussite des élèves + [00:34:40][^5^][5] La relation enseignant-élève * Le facteur le plus important pour influencer la motivation des élèves * Comment établir une relation de confiance, de respect et d'empathie avec les élèves * Comment utiliser l'humour, le langage non verbal, le feedback et la communication positive + [00:48:18][^6^][6] L'environnement sécuritaire, ordonné, prévisible et positif * Le facteur le plus important pour influencer le climat de classe * Comment créer des règles de classe claires, cohérentes et consensuelles * Comment faire respecter les règles avec des conséquences logiques et proportionnelles + [01:05:10][^7^][7] L'encadrement des élèves * Le facteur le plus important pour influencer le comportement des élèves * Comment assurer une surveillance bienveillante et imprévisible des élèves * Comment intervenir rapidement, fermement et calmement face aux écarts de conduite + [01:17:00][^8^][8] L'organisation de la classe * Le facteur le plus important pour influencer le temps d'enseignement et d'apprentissage * Comment planifier et structurer les activités pédagogiques * Comment gérer les transitions, le matériel, les déplacements et les places des élèves + [01:28:18][^9^][9] L'enseignement efficace * Le facteur le plus important pour influencer les apprentissages des élèves * Comment utiliser des stratégies d'enseignement explicite, direct, interactif et différencié * Comment favoriser l'engagement, la participation, la compréhension et la mémorisation des élèves + [01:34:40][^10^][10] Le renforcement positif * Le facteur le plus important pour influencer l'estime de soi des élèves * Comment renforcer les comportements et les performances souhaités des élèves * Comment utiliser des renforcements matériels, sociaux, symboliques et intrinsèques
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De plus, le tribunal a estimé que "les faits [de harcèlement que la requérante] invoque [de la part du camarade poignardé] ne sont pas de nature à [l’]exonérer des manquements qu’elle a commis et qui ont fondé la décision de la rectrice de l’exclure définitivement du lycée".
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